Pour ouvrir le volume XIII de son festival Pianissimo, rituel rendez-vous aoûtien du club parisien, le Sunside a choisi d’inviter pour trois soirs Baptise Trotignon, avec le trio qui vit ses débuts voici vingt ans. Prélude à la présence du même trio, cinq jours plus tard, au festival de Marciac.

 

 

 

BAPTISTE TROTIGNON TRIO

Baptiste Trotignon (piano), Clovis Nicolas (contrebasse), Tony Rabeson (batterie)

Paris, Sunside, 1er août 2018, 21h

Pour le chroniqueur, ce concert est presque une résurrection, après un mois de juillet cauchemardesque où les festivals espérés (le très convivial Couches, le rituel -et irremplaçable- Montpellier, et les escales à Vienne et Sète) ont été oblitérés par de méchantes douleurs musculaires et articulaires, avec séjours à l’hosto, perfusions, anti-inflammatoires, antalgiques planants et autres joyeusetés qui vous font douter du bonheur de vivre….

Vingt ans après, donc : c’est ainsi que Baptiste Trotignon désigne le retour à ce trio inauguré en 1998, et qui vit naître deux très beaux disques enregistrés en 1999 («Fluide») et 2001 («Sightseeing»), tous deux publiés chez Naïve. Vingt ans après : Alexandre Dumas père n’a rien à voir avec ce retour, juste le plaisir des retrouvailles. Et pour le chroniqueur bien des souvenirs : le prix de soliste de Baptiste au Concours de la Défense en 1996, son Grand Prix au Concours Martial Solal en 2002, et de nombreuses occasions de le présenter sur scène au studio 105 de Radio France ou au festival de Radio France et Montpellier, ainsi que sa participation en 1997 au concert saluant le départ en retraite d’André Francis à la salle Olivier Messiaen (redevenue depuis le studio 104) -il avait tout juste 23 ans- au milieu d’une brochette pianistique de haut vol : Martial Solal, Joachim Kühn et Michel Petrucciani ; et aussi un duo inédit avec Brad Mehldau en 2005 au festival d’Orléans…. Autant d’occasions de l’enregistrer et de le diffuser sur France Musique, bref beaucoup de beaux souvenirs de musique et de radio. Plaisir aussi de revoir Clovis Nicolas, en escale de son exil New Yorkais choisi voici plus de 15 ans ; et bonheur de retrouver Tony Rabeson, qui s’était fait rare ces dernières années, et qui revient en force, toujours en belle compagnie.

Les musiciens se sont retrouvés quelques heures plus tôt pour renouer le dialogue après 15 années de séparation, et dès le début du concert, on est dans le plus vif du sujet. Ils ont choisi de revisiter le répertoire des deux disque enregistrés naguère, et dès l’abord la connivence est retrouvée, le plaisir du jeu intact, avec une sorte de jubilation qui se lit sur les visages et se faufile entre les notes. This Is New, de Kurt Weill, ouvre le set. On oscille constamment entre pur lyrisme et dialogue véhément, l’interaction est patente, la basse trace des lignes stimulantes et la batterie distille des accents qui fond vibrer la musique. Dans Nette, un thème du deuxième disque, le pianiste instille furtivement des sixtes qui rappellent Misterioso de Monk, avant de débouler dans des cavalcades joyeusement savantes ‘à la Tristano’. Puis il nous offre une intro d’une vive intensité, qui prendrait son bien dans le piano romantique comme chez Scriabine ; et l’on repart ensuite sur des motifs très rythmiques, propices aux échanges toujours plus vifs avec les partenaires. Dans Bernie’s Tune, gravé en 1999 dans le premier disque, le piano dialogue avec la basse et la batterie, avant de garnériser un peu, puis de s’aventurer dans de torrentiels block chords. Le batterie, dans son solo, se joue espièglement des accents très marqués du thème : on jubile sur scène, et dans la salle. On repart ensuite sur un tempo plus lent avant le court thème conclusif du set. Après la pause, c’est le medley, sur des compositions de Billy Strayhorn, qui figurait sur le second disque. Musicalité intense,recueillement, avant que tout ne s’enflamme dans un crescendo turbulent. Vient ensuite, du même CD, le thème inspiré par Shorter et intitulé Where or Wayne…. Là encore, la musique prend son essor dans cette liberté propre au jazz quand il est joué par des musiciens qui communiquent entre eux (et avec le public!) au niveau maximal. C’est le moment où le chroniqueur, rappelé à l’ordre par la consigne de la Faculté (de médecine), qui est de se ménager, quitte à grands regrets la rue des Lombards pour rejoindre sa banlieue populaire et néanmoins caniculaire. Merci les gars, vous m’avez redonné goût à la vie après ce long mois sans concerts !

Xavier Prévost

Le trio joue à nouveau au Sunside les 2 et 3 août 2018, et le 6 août au festival Jazz in Marciac.

Moult concerts et enregistrements dans toute l’Europe (et au delà) mais aussi conférences, enseignement, master-classes et… depuis 3 ans la direction artistique du festival de Soustons (dans les Landes) : l’agenda du batteur Guillaume Nouaux est bien rempli!

Guillaume est unanimement considéré comme une très grosse pointure du « drumming » dans l’univers du jazz « classique » (ou, au choix : middle, mainstream, swing…), mais pas que. Primé par l’Académie du Jazz comme par le Hot Club de France (consensus rare et à souligner!), la revue spécialisée « Batterie » le présente ainsi : « Sans doute l’un des plus grands stylistes de l’instrument ».

A Mont de Marsan le Théâtre de Gascogne organise depuis 4 ans un festival de jazz original : Jazz Au Pôle (Le Pôle, bel ensemble architectural, est un « lieu de vie, de rencontre, de création, d’apprentissage de la musique et de la culture » situé dans la proche banlieue de la préfecture des Landes). Chaque édition est consacrée à un instrument. En février 2018, pour les 5 journées du festival, le choix de la programmatrice Julie Gatineaux, s’était porté sur la batterie. Dans le grand hall du Pôle trônait une superbe exposition intitulée « Jazz-Band Partout », dédiée à cet instrument emblématique de l’idiome jazziste. Etaient présentés : cinq batteries vintage, 10 panneaux (« kakemonos » comme on dit dans la com!) illustrés de documents rares et un diaporama (avec vidéos).

 

Deux des superbes batteries vintage de l’exposition (photos PHA)

 

Rappel: longtemps dans le langage populaire la batterie fut surnommée : un jazz  ou un jazz band!

 

Cette exposition a été montée par Philippe Nasse, un érudit collectionneur, dont le site consacré à la batterie mérite une visite. C’est ici : .http://www.jazz-band.fr/

Le 4 février en fin d’après midi Guillaume Nouaux avait présenté sa passionnante conférence « Le langage de la batterie Jazz ». Démonstration documentée et très pédagogique où il illustre par l’exemple, « en live », l’évolution du jeu des batteurs dans l’histoire du jazz, mettant principalement l’accent sur le rôle des batteurs originaires de la Nouvelle Orléans et sur l’importance capitale dans la genèse de la batterie jazz des rythmes des brass bands de la capitale de la Louisiane au début du XXème siècle. Guillaume démontre dans cette conférence, d’une manière lumineuse, à quel point le jeu des batteurs de la Nouvelle Orleans a imprégné toute l’histoire de l’instrument (en général, et pas seulement celui des batteurs de jazz de style dit New-Orleans : il tient beaucoup à cette distinction car dans de nombreuses musiques populaires le jeu des batteurs néo-orléanais est omniprésent sans être pourtant purement jazzy). Même s’il joue essentiellement du jazz « classique » Guillaume connait et apprécie toute l’histoire du jazz. A la fin de sa conférence il évoque même Elvin Jones ! Un truc à se faire excommunier illico presto dans les sphères intégristes des tenants du « vrai » jazz!

On peut découvrir à partir du lien suivant quelques extraits de la captation d’une conférence de G. Nouaux : https://www.youtube.com/watch?time_continue=43&v=bzoW.

On peut aussi, pour les passionnés de la batterie jazz, lire sur le site très riche de G.Nouaux (http://www.guillaumenouaux.com/) des articles passionnants. Comme une très longue interview (reproduite intégralement) menée de main de maître par le batteur Laurent Bataille (un confrère…) dans le Jazz Magazine n°601 de mars 2009.

Enfin très apprécié par les batteurs (apprentis ou chevronnés) mentionnons son livre/méthode (couverts d’éloges) : Jazz Drums Legacy, le langage de la batterie jazz (chez 2mc éditions).

Après sa conférence, en soirée, Guillaume Nouaux s’est produit en trio avec Jérôme Gatius (cl) et Didier Datcharry (p). Il avait enregistré avec eux en 2016 le cd « Here Comes The Band », qui fut bardé d’étoiles, de chocs et de louanges divers (et mérités). Triangle magique: batterie/clarinette/piano, pour un concert réjouissant. Evocations multiformes de l’ « Age du Jazz » célébré par Scott Fitzgerald dans les années d’avant guerre: de Willy « the Lion » Smith à Benny Goodman en passant, bien sûr, par Gene Krupa (solo somptueux aux balais).

 

Guillaume Nouaux, Jérôme Gatius et Didier Datchiarry : « happy catering ! » (Photo PHA)

 

South Town Festival

Nous avons retrouvé Guillaume Nouaux pour le week-end pascal, cette fois ci pas seulement comme instrumentiste, mais comme directeur artistique du South Town Jazz Festival, dans la ville de Soustons où il réside.

NB : lire à haute voix l’intitulé de ce festival… mais, bon sang mais bien sûr, oui, vous avez « capté » le jeu de mots phonétique !

Sur le dépliant du programme, un peu surpris, nous apprenons que les concerts ont lieu à l’Espace Culturel Roger Hanin ! Un beau et vaste lieu, bien équipé, confortable… Mais pourquoi diable est-il dédié au Commissaire Navarro ? Clef de l’énigme : le président Mitterrand venait régulièrement à Latché, un hameau de Soustons, où il avait aménagé une bergerie landaise pour ses vacances. Son beau-frère, Roger Hanin (Cabu publiait chaque semaine les hilarantes « Aventures du Beauf » dans le Canard Enchaîné) l’accompagnait souvent ici… Alors ? Voilà !

Centre Roger Hanin (ou Espace Roger Hanin, comme d’ailleurs indiqué sur la façade) aurait peut-être suffi  ? Voir accolé le mot culturel au patronyme d’Hanin a dû étonner (euphémisme!) les professionnels de la profession… Fin de cette (trop longue…) parenthèse persifleuse.

Deux jours ici m’ont « téléporté », avec bonheur, 55 ans en arrière. Dans ma chambre d’adolescent, période yé yé totalement révolue, le Teppaz fait tourner en boucle les quelques très rares disques de jazz que je possède, commandés via un bon « promotionnel » découpé dans Salut Les Copains…

Merci Franck et Daniel !

Du jazz « traditionnel » (pour le dire vite) dont je me délecte avant de découvrir et parcourir, très vite ensuite, toutes les étapes de l’histoire du jazz. Même si depuis quelques décennies j’écoute surtout du jazz moderne (au sens très large, jusqu’au free et aux musiques improvisées « radicales » actuelles) les chefs d’oeuvre du jazz classique écoutés alors étaient solidement engrammés dans les méandres de ma mémoire.

Mais, dans mon parcours de jazzfan, les revivals « cloniques », raides et sans imagination ne furent jamais ma tasse de thé. Comme (pas tous certes, n’exagérons pas trop…) ces ensembles laborieux composés principalement (exagérons quand même encore un peu!) de pharmaciens, notaires et dentistes qui ânonnaient scolairement et sans feeling les reprises des grands noms du jazz d’avant guerre.

En plus, ils se vantaient quasiment tous d’avoir entendu Claude Luter à la fin des années 40 dans les caves de Saint Germain des Près (pendant, bien sûr, leurs études, ultra-festives comme il se doit, au Quartier Latin…).

Comment ces milliers de vantards ont-il bien pu pénétrer dans ces clubs à très faible jauge ? Une « légende urbaine » de plus car ces clubs disposaient au grand maximum d’une petite centaine de places, occupées qui plus est, fort majoritairement, tous les soirs par les habitués (les « fameux » zazous en chemises à carreaux qui dansaient le be-bop). Avec comme « professeur » officiel le danseur Jano Merry à la tête de sa troupe (les « Rats de Cave »).

Paul Cheron & Jérôme Gratius « Clarinet Summit » : Paul Cheron (cl, ss), Jérôme Gratius (cl, ss), Didier Datcharry (p), Jean Xavier Herman (b) et Marie-Hèlène Gastinel (dr). Vendredi 30 mars.

Chéron et Gratius se sont rencontrés lors d’un « boeuf » (dans le monde du jazz classique il y a encore des jam-sessions!). « Et çà a tout de suite collé entre nous » (Paul Chéron). Ils ont donc décidé récemment de monter ce duo. En faisant le choix d’un répertoire sortant des sentiers battus. Paul Chéron est toulousain et il a bénéficié, débutant, des conseils éclairés de Guy Lafitte. Après avoir fait le bonheur de nombreux festivals dans les années 80 avec son Banana Jazz, il a fondé et dirigé le mythique Tuxedo Big Band (plus de 500 concerts, nombreuses tournées internationales, et enregistrements de 8 albums multi récompensés). A l’occasion de l’enregistrement de 2 CD Chéron s’est lié d’amitié avec Bob Wilber, compositeur et arrangeur à la carrière exceptionnelle.

Lorsque Wilber a pris sa retraite, il lui a offert toutes ses partitions… Un « cadeau » (d’un volume impressionnant, dixit Chéron!) que Paul utilise pleinement et avec jubilation.

Ce qui permet à ce duo, comme ce soir là, de surprendre en sortant des sentiers battus : thèmes peu connus et arrangements originaux sur des standards. Grenadilla Stomp, Beale Street Blues, Naughty Phideaux, I had it but it’s all gone now, Lena from Palestina par exemple pour les découvertes ou semi-découvertes et Pee wee’s Blues, Rosetta, Honeysuckle Rose, The Mooche, Saint Louis Blues entre autres, pour les thèmes connus exposés d’une manière inédite et stimulante.

Au delà des choix surprenants du répertoire et des arrangements de ce « Clarinet Summit » c’est la vitalité et l’inventivité des solos et des échanges entre les deux souffleurs qui firent merveille. Aucune routine, à chaque instant les 2 solistes échangèrent avec des sourires complices, s’étonnant visiblement de leurs trouvailles jubilatoires. Loin, très loin, comme évoqué plus haut de ces groupes de jazz « revival » tristounets et sans imagination.

La rythmique les suivit dans toutes leurs propositions. Le Didier Datcharry Trio joue beaucoup dans le Grand Sud Ouest et ce n’est pas un hasard. Solide, soudé, attentif. Mention spéciale pour Marie-Hélène Gastinel, à la batterie, pour deux solos explosifs délivrés avec une intensité incroyable. Les deux leaders ne la quittant pas des yeux et l’encourageant à prolonger ses chorus.

 

Clarinet Summit (Photo Pierre Vignacq)

A l’occasion d’un échange d’ « after » concert, Paul Chéron a évoqué avec chaleur et émotion ses rencontres avec Oncle Daniel…

Daniel Filipacchi, notre ancien directeur toujours « chairman emeritus » de Jazz Magazine, est un grand amoureux du jazz classique. Après avoir découvert le travail de P. Chéron, qui l’enchante, il l’a invité plusieurs fois à jouer, dans son luxueux et impressionnant appartement parisien, dans des conditions vraiment « premium». Grands souvenirs pour Paul…

Une histoire de la clarinette jazz par Jérôme Gatius, avec Didier Datcharry (p). Pôle Sud Saint Vincent de Tyrosse, samedi 31 mars à 10H30.

Jérôme Gatius n’est pas seulement un soliste de haut niveau, il est aussi un connaisseur encyclopédique et éclairé de l’histoire de la clarinette dans le jazz. C’était la première fois qu’il donnait cette conférence, très riche: illustrée à la fois par des démonstrations « live » et par des extraits d’enregistrements historiques. Pour des questions de timing (planning impératif d’occupation de la salle) J.Gatius n’a pas pu évoquer tous les clarinettistes qu’il souhaitait présenter.

Ce sont donc principalement les grands clarinettistes de la Nouvelle Orléans qu’il fit « revivre » devant une salle attentive et enthousiaste. Entre autres : Jimmie Noone, Johny Dodds, Albert Nicholas, Omer Simeon, Barney Bigard et bien sûr Bechet. Pour chacun d’eux il montra très subtilement et de manière lumineuse les spécificités et originalités du jeu de ces grands du « bâton de réglisse » (le surnom familier de l’instrument!): timbres, phrasés (avec ou sans vibrato…), goûts différenciés pour les graves, les médiums ou les aigus…

 

Conférence: Didier Datchary/Jérome Gatius. (Photo PHA)

 

Jerôme Etcheberry « Swing All Stars » : Etcheberry (tp, ct), Aurelie Tropez (cl), Benoît de Flamesil (tb), Dave Blenkhorn (g), Sebastien Girardot (b) et… Guillaume Nouaux (dr). Samedi 31 mars.

Jérôme Etchberry est un solide pilier de la scène « mainstream » française et européenne. Son CV est impressionnant… Conservatoire à Bordeaux puis quinze ans dans le (remarquable) Orchestre de l’Armée de l’Air de Bordeaux (qui a des arrangements jazz, très cuivrés, à son répertoire) avec de nombreuses escapades (quand son planning « militaire » lui permettait) du côté du Tuxedo de Paul Chéron ou du Guillaume Nouaux Créole Pinasse Hot Jazz Band… Déjà ! Le South Town Jazz Festival 2018 : clairement, un lieu de retrouvailles…

Dès 2002 il quitte l’Armée de l’Air s’installe à Paris et joue beaucoup et pas seulement avec ses propres projets… Il fait bénéficier aussi Les Haricots Rouges, Marc Lafferière, Michel Pastre, Claude Tissendier, entre autres, de sa vitalité, de son humour et de son talent de trompettiste puissant et inventif.

Pas le moins du monde « intégriste »  du «vrai » jazz : la veille de son concert de Soustons, il jouait à Aire sur l’Adour avec « La nouvelle garde de l’improvisation européenne, qui célèbre, loin de la glorification formolée, l’âge d’or du swing » : l’Umlaut Big Band. Et dit-il, il s’est « régalé » avec ces jeunes loups qui pratiquent habituellement une musique improvisée plutôt « radicale » (pour le dire vite).

Ici avec son « Swing All Stars » il a joué dans l’esprit des « All Stars » d’Armstrong des années 50, avec toute la puissance et l’inventivité de Sachtmo : Basin Street Blues, Back Home Again in Indiana, Tea for Two, Indiana et l’inévitable (mais adoré par le public en un tel contexte)… When The Saints !

 

Jérôme Etcheberry « Swing all stars » (Photo Pierre Vignacq)

 

Pour accompagner les souffleurs : La Section Rythmique, un trio très demandé pour enregistrements et concerts. Une « Rolls Royce » de l’accompagnement mainstream, mais pas que… (des jazzmen modernes ont bénéficié aussi de leurs talents): Dave Blenkhorn (g), Sebastien Girardot (b) et… Guillaume Nouaux (dr). Deux australiens et un aquitain ! Ce qui épate dans le jeu de ce trio c’est, au delà de leur projet d’aborder les rivages d’un traditionalisme revisité et inventif, leur grande capacité à pratiquer au plus haut niveau plusieurs moments de l’histoire du jazz.

 

Le cd de La Section Rythmique

 

Deux jours à Soustons : une cure de jouvence pour le signataire de cette chronique qui va fêter le mois prochain… 50 ans (oui cinquante… le temps passe vraiment vite…) de collaboration ininterrompue à Jazz Magazine ! Pierre-Henri Ardonceau

Merci à Pierre Vignacq pour ses photos. On le voit ici à gauche devant les photos de son exposition dans le Hall de l’Espace Roger Hanin…

Le contrebassiste Jean-Philippe Viret prépare le disque qui célèbrera, en 2018, les vingt ans de son trio, et il offrait la primeur du nouveau répertoire au public du Sunside
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Pour célébrer la mémoire de cet homme aux multiples fonctions essentielles à la jazzosphère, durant une cinquantaine d’année, plusieurs dizaines de musiciens ont joué, dans les deux salles, de 17h à minuit -et au-delà-, le dimanche 10 décembre 2017.

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Avec cette nouvelle aventure, inaugurée en décembre 2016 au Centre des Bords de Marne du Perreux, le compositeur-pianiste faisait escale pour deux soirs au Triton
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20230601 - N° 760 - 84 pages

NINA SIMONE Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Nina Simone sans jamais oser le demander est dans...