Jazz live
Publié le 2 Mai 2017

Andy Emler au Studio de l’Ermitage

Ce soir, déjà hier, Andy Emler présentait au public parisien le programme de l’album “Running Backwards” enregistré avec de fidèles complices : Marc Ducret, Claude Tchamitchian et Eric Echampard.

Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 2 mai 2017.

Andy Emler (piano, compositions), Marc Ducret (guitare électrique), Claude Tchamitchian (contrebasse), Eric Echampard (dm).

Depuis près de quarante ans que j’écris périodiquement sur Marc Ducret, depuis près de 35 ans que j’écris sur Andy Emler, je suis assez peu certain d’avoir jamais su dire les raisons qui me ramenaient régulièrement vers eux, souvent réunis, souvent avec Eric Echampard et Claude Tchamitchian… Raisons pas toutes communes, tant les deux personnages diffèrent, raisons parfois antinomiques. Et ce n’est pas ce soir que j’y parviendrai, alors que mon réveil doit sonner plus tôt qu’à l’ordinaire avant un rendez vous matinal pour un long examen auditif dont les causes rendraient peu crédible tout effort critique. Je vous renvoie donc au numéro de Jazzmag de mai où Frédéric Goaty rend compte de sa visite au studio La Buissonne durant l’enregistrement du disque du quartette, et où Jean-Pierre Vidal lui attribue un Choc indiscutable.

Et refermant cet ordinateur, j’accorderai encore quelques minutes au LP de Barre Phillips “Basse Barre” publié en France en 1970 par Gérard Terronès (après une première publication anglaise en 1968) que j’ai posé sur ma platine avant de commencer ces lignes, le temps de retrouver ces motifs mélodiques de la composition Journal Violone que j’ai cru reconnaître tout à l’heure pendant quelques mesures sous les doigts de Claude Tchamitchian. Ce disque m’avait été offert par mes amis de lycée à ma sortie d’hôpital à la suite d’un grave accident. Et je ne sais aujourd’hui faire la part du souvenir de cette mélodie nichée au cœur ce long solo couvrant deux faces microsillon et de celui du jardin de printemps que mes amis avaient choisi pour entourer le fauteuil roulant de mon retour à la vie. Nous étions alors insouciants et Le Pen n’était encore que le nom d’un obscur et grotesque trublion, et non l’hydre menaçante, en ces temps de “Running backwards”, que Christiane Taubira nous invite à regarder en face dans son admirable tribune du Monde de ce 3 mai. • Franck Bergerot|Ce soir, déjà hier, Andy Emler présentait au public parisien le programme de l’album “Running Backwards” enregistré avec de fidèles complices : Marc Ducret, Claude Tchamitchian et Eric Echampard.

Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 2 mai 2017.

Andy Emler (piano, compositions), Marc Ducret (guitare électrique), Claude Tchamitchian (contrebasse), Eric Echampard (dm).

Depuis près de quarante ans que j’écris périodiquement sur Marc Ducret, depuis près de 35 ans que j’écris sur Andy Emler, je suis assez peu certain d’avoir jamais su dire les raisons qui me ramenaient régulièrement vers eux, souvent réunis, souvent avec Eric Echampard et Claude Tchamitchian… Raisons pas toutes communes, tant les deux personnages diffèrent, raisons parfois antinomiques. Et ce n’est pas ce soir que j’y parviendrai, alors que mon réveil doit sonner plus tôt qu’à l’ordinaire avant un rendez vous matinal pour un long examen auditif dont les causes rendraient peu crédible tout effort critique. Je vous renvoie donc au numéro de Jazzmag de mai où Frédéric Goaty rend compte de sa visite au studio La Buissonne durant l’enregistrement du disque du quartette, et où Jean-Pierre Vidal lui attribue un Choc indiscutable.

Et refermant cet ordinateur, j’accorderai encore quelques minutes au LP de Barre Phillips “Basse Barre” publié en France en 1970 par Gérard Terronès (après une première publication anglaise en 1968) que j’ai posé sur ma platine avant de commencer ces lignes, le temps de retrouver ces motifs mélodiques de la composition Journal Violone que j’ai cru reconnaître tout à l’heure pendant quelques mesures sous les doigts de Claude Tchamitchian. Ce disque m’avait été offert par mes amis de lycée à ma sortie d’hôpital à la suite d’un grave accident. Et je ne sais aujourd’hui faire la part du souvenir de cette mélodie nichée au cœur ce long solo couvrant deux faces microsillon et de celui du jardin de printemps que mes amis avaient choisi pour entourer le fauteuil roulant de mon retour à la vie. Nous étions alors insouciants et Le Pen n’était encore que le nom d’un obscur et grotesque trublion, et non l’hydre menaçante, en ces temps de “Running backwards”, que Christiane Taubira nous invite à regarder en face dans son admirable tribune du Monde de ce 3 mai. • Franck Bergerot|Ce soir, déjà hier, Andy Emler présentait au public parisien le programme de l’album “Running Backwards” enregistré avec de fidèles complices : Marc Ducret, Claude Tchamitchian et Eric Echampard.

Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 2 mai 2017.

Andy Emler (piano, compositions), Marc Ducret (guitare électrique), Claude Tchamitchian (contrebasse), Eric Echampard (dm).

Depuis près de quarante ans que j’écris périodiquement sur Marc Ducret, depuis près de 35 ans que j’écris sur Andy Emler, je suis assez peu certain d’avoir jamais su dire les raisons qui me ramenaient régulièrement vers eux, souvent réunis, souvent avec Eric Echampard et Claude Tchamitchian… Raisons pas toutes communes, tant les deux personnages diffèrent, raisons parfois antinomiques. Et ce n’est pas ce soir que j’y parviendrai, alors que mon réveil doit sonner plus tôt qu’à l’ordinaire avant un rendez vous matinal pour un long examen auditif dont les causes rendraient peu crédible tout effort critique. Je vous renvoie donc au numéro de Jazzmag de mai où Frédéric Goaty rend compte de sa visite au studio La Buissonne durant l’enregistrement du disque du quartette, et où Jean-Pierre Vidal lui attribue un Choc indiscutable.

Et refermant cet ordinateur, j’accorderai encore quelques minutes au LP de Barre Phillips “Basse Barre” publié en France en 1970 par Gérard Terronès (après une première publication anglaise en 1968) que j’ai posé sur ma platine avant de commencer ces lignes, le temps de retrouver ces motifs mélodiques de la composition Journal Violone que j’ai cru reconnaître tout à l’heure pendant quelques mesures sous les doigts de Claude Tchamitchian. Ce disque m’avait été offert par mes amis de lycée à ma sortie d’hôpital à la suite d’un grave accident. Et je ne sais aujourd’hui faire la part du souvenir de cette mélodie nichée au cœur ce long solo couvrant deux faces microsillon et de celui du jardin de printemps que mes amis avaient choisi pour entourer le fauteuil roulant de mon retour à la vie. Nous étions alors insouciants et Le Pen n’était encore que le nom d’un obscur et grotesque trublion, et non l’hydre menaçante, en ces temps de “Running backwards”, que Christiane Taubira nous invite à regarder en face dans son admirable tribune du Monde de ce 3 mai. • Franck Bergerot|Ce soir, déjà hier, Andy Emler présentait au public parisien le programme de l’album “Running Backwards” enregistré avec de fidèles complices : Marc Ducret, Claude Tchamitchian et Eric Echampard.

Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 2 mai 2017.

Andy Emler (piano, compositions), Marc Ducret (guitare électrique), Claude Tchamitchian (contrebasse), Eric Echampard (dm).

Depuis près de quarante ans que j’écris périodiquement sur Marc Ducret, depuis près de 35 ans que j’écris sur Andy Emler, je suis assez peu certain d’avoir jamais su dire les raisons qui me ramenaient régulièrement vers eux, souvent réunis, souvent avec Eric Echampard et Claude Tchamitchian… Raisons pas toutes communes, tant les deux personnages diffèrent, raisons parfois antinomiques. Et ce n’est pas ce soir que j’y parviendrai, alors que mon réveil doit sonner plus tôt qu’à l’ordinaire avant un rendez vous matinal pour un long examen auditif dont les causes rendraient peu crédible tout effort critique. Je vous renvoie donc au numéro de Jazzmag de mai où Frédéric Goaty rend compte de sa visite au studio La Buissonne durant l’enregistrement du disque du quartette, et où Jean-Pierre Vidal lui attribue un Choc indiscutable.

Et refermant cet ordinateur, j’accorderai encore quelques minutes au LP de Barre Phillips “Basse Barre” publié en France en 1970 par Gérard Terronès (après une première publication anglaise en 1968) que j’ai posé sur ma platine avant de commencer ces lignes, le temps de retrouver ces motifs mélodiques de la composition Journal Violone que j’ai cru reconnaître tout à l’heure pendant quelques mesures sous les doigts de Claude Tchamitchian. Ce disque m’avait été offert par mes amis de lycée à ma sortie d’hôpital à la suite d’un grave accident. Et je ne sais aujourd’hui faire la part du souvenir de cette mélodie nichée au cœur ce long solo couvrant deux faces microsillon et de celui du jardin de printemps que mes amis avaient choisi pour entourer le fauteuil roulant de mon retour à la vie. Nous étions alors insouciants et Le Pen n’était encore que le nom d’un obscur et grotesque trublion, et non l’hydre menaçante, en ces temps de “Running backwards”, que Christiane Taubira nous invite à regarder en face dans son admirable tribune du Monde de ce 3 mai. • Franck Bergerot