Jazz live
Publié le 10 Fév 2015

Du Jazz à La Java

Un lundi par mois, l’infatigable résistant-militant de la cause du jazz, Gérard Terrones, le producteur équitable de musiques improvisées, organise avec opiniatreté des concerts toujours très ébouriffants, dans un lieu chargé d’histoire. Ce soir, au menu, c’est grand format

Healing Orchestra

Lundi 9 février 2015, La Java, 75010 Paris

Paul Wacrenier :(dir, comp,p), Sylvaine Hélary, Fanny Menegoz (fl), Xavier Bornens, Leo Jeannet (tp, bu, mellophone), Arnaud Sacase (as), Jean-François Petitjean (ts, ss), Jon Vicuna (bs), Yoram Rosilio (b), Mauro Basilio (cello), Benoist Raffin (dm), Sven Clerx (perc) + Leila Martial (voc). 

 

Dehors, le froid hivernal règne mais à l’intérieur la cave est chaleureuse. Un vrai big band fortement cuivré, il ne fallait surtout louper cela.

Cette superbe brochette de sept énergiques soufflants avait fière allure et dominait de sa hauteur un violoncelliste très mobile, astucieusement placé au premier plan. Sur le côté, un peu déservi par le piano droit du lieu, le chef, Paul Wacrenier, attentif et gentiment directif. A l’arrière plan, la rythmique assure un indéfectible soutien. 

Au programme du premier set trois compositions originales du leader soit une musique créative forte et généreuse. On y retrouve l’influence assumée du little Huey Orchestra de William Parker, du Liberation Music Orchestra de Charles Haden, de la Great Black Music, du big band de Count Basie et aussi d’inventeurs révolutionaires comme Gunther Schuller et George Russell. Ce collectif fertile produit des alliances-alliages capiteuses très originales : duos très libertaires entre le baryton et le ténor, dialogue à l’archet entre contrebasse et violoncelle, sax alto rageur soutenu par de fougueuses trompettes, puissant mellophone fanfaron, agiles flutes primesautières, percusions pertinentes…… Ce big band dégage une formidable impression d’énergie positive communicative. Au second set, Leila Martial, vient joindre sa voix polissonne de funambule scatteuse aux envolées  rageuses de ce terrible orchestre qui réussit à combiner, avec malice, écriture recherchée et improvisation très libre.

 

Healing Orchestra était, en janvier dernier,  en résidence à Bobigny et a enregistré pour publier prochainement un CD. Affaire à suivre….

 

Healing Orchestra existe aussi en petit format. Sous l’appelation Healing Unit, ce quintet a publié sur le label Hôte Marge, un CD aux parfums furieusement Blue Note grande époque.

 

Paul Jaillet

 

Prochain concert Terronès : 9 mars prochain, même heure, même endroit avec deux quartets autour du violoncelle d’Emmanuel Cremer

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Un lundi par mois, l’infatigable résistant-militant de la cause du jazz, Gérard Terrones, le producteur équitable de musiques improvisées, organise avec opiniatreté des concerts toujours très ébouriffants, dans un lieu chargé d’histoire. Ce soir, au menu, c’est grand format

Healing Orchestra

Lundi 9 février 2015, La Java, 75010 Paris

Paul Wacrenier :(dir, comp,p), Sylvaine Hélary, Fanny Menegoz (fl), Xavier Bornens, Leo Jeannet (tp, bu, mellophone), Arnaud Sacase (as), Jean-François Petitjean (ts, ss), Jon Vicuna (bs), Yoram Rosilio (b), Mauro Basilio (cello), Benoist Raffin (dm), Sven Clerx (perc) + Leila Martial (voc). 

 

Dehors, le froid hivernal règne mais à l’intérieur la cave est chaleureuse. Un vrai big band fortement cuivré, il ne fallait surtout louper cela.

Cette superbe brochette de sept énergiques soufflants avait fière allure et dominait de sa hauteur un violoncelliste très mobile, astucieusement placé au premier plan. Sur le côté, un peu déservi par le piano droit du lieu, le chef, Paul Wacrenier, attentif et gentiment directif. A l’arrière plan, la rythmique assure un indéfectible soutien. 

Au programme du premier set trois compositions originales du leader soit une musique créative forte et généreuse. On y retrouve l’influence assumée du little Huey Orchestra de William Parker, du Liberation Music Orchestra de Charles Haden, de la Great Black Music, du big band de Count Basie et aussi d’inventeurs révolutionaires comme Gunther Schuller et George Russell. Ce collectif fertile produit des alliances-alliages capiteuses très originales : duos très libertaires entre le baryton et le ténor, dialogue à l’archet entre contrebasse et violoncelle, sax alto rageur soutenu par de fougueuses trompettes, puissant mellophone fanfaron, agiles flutes primesautières, percusions pertinentes…… Ce big band dégage une formidable impression d’énergie positive communicative. Au second set, Leila Martial, vient joindre sa voix polissonne de funambule scatteuse aux envolées  rageuses de ce terrible orchestre qui réussit à combiner, avec malice, écriture recherchée et improvisation très libre.

 

Healing Orchestra était, en janvier dernier,  en résidence à Bobigny et a enregistré pour publier prochainement un CD. Affaire à suivre….

 

Healing Orchestra existe aussi en petit format. Sous l’appelation Healing Unit, ce quintet a publié sur le label Hôte Marge, un CD aux parfums furieusement Blue Note grande époque.

 

Paul Jaillet

 

Prochain concert Terronès : 9 mars prochain, même heure, même endroit avec deux quartets autour du violoncelle d’Emmanuel Cremer

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Un lundi par mois, l’infatigable résistant-militant de la cause du jazz, Gérard Terrones, le producteur équitable de musiques improvisées, organise avec opiniatreté des concerts toujours très ébouriffants, dans un lieu chargé d’histoire. Ce soir, au menu, c’est grand format

Healing Orchestra

Lundi 9 février 2015, La Java, 75010 Paris

Paul Wacrenier :(dir, comp,p), Sylvaine Hélary, Fanny Menegoz (fl), Xavier Bornens, Leo Jeannet (tp, bu, mellophone), Arnaud Sacase (as), Jean-François Petitjean (ts, ss), Jon Vicuna (bs), Yoram Rosilio (b), Mauro Basilio (cello), Benoist Raffin (dm), Sven Clerx (perc) + Leila Martial (voc). 

 

Dehors, le froid hivernal règne mais à l’intérieur la cave est chaleureuse. Un vrai big band fortement cuivré, il ne fallait surtout louper cela.

Cette superbe brochette de sept énergiques soufflants avait fière allure et dominait de sa hauteur un violoncelliste très mobile, astucieusement placé au premier plan. Sur le côté, un peu déservi par le piano droit du lieu, le chef, Paul Wacrenier, attentif et gentiment directif. A l’arrière plan, la rythmique assure un indéfectible soutien. 

Au programme du premier set trois compositions originales du leader soit une musique créative forte et généreuse. On y retrouve l’influence assumée du little Huey Orchestra de William Parker, du Liberation Music Orchestra de Charles Haden, de la Great Black Music, du big band de Count Basie et aussi d’inventeurs révolutionaires comme Gunther Schuller et George Russell. Ce collectif fertile produit des alliances-alliages capiteuses très originales : duos très libertaires entre le baryton et le ténor, dialogue à l’archet entre contrebasse et violoncelle, sax alto rageur soutenu par de fougueuses trompettes, puissant mellophone fanfaron, agiles flutes primesautières, percusions pertinentes…… Ce big band dégage une formidable impression d’énergie positive communicative. Au second set, Leila Martial, vient joindre sa voix polissonne de funambule scatteuse aux envolées  rageuses de ce terrible orchestre qui réussit à combiner, avec malice, écriture recherchée et improvisation très libre.

 

Healing Orchestra était, en janvier dernier,  en résidence à Bobigny et a enregistré pour publier prochainement un CD. Affaire à suivre….

 

Healing Orchestra existe aussi en petit format. Sous l’appelation Healing Unit, ce quintet a publié sur le label Hôte Marge, un CD aux parfums furieusement Blue Note grande époque.

 

Paul Jaillet

 

Prochain concert Terronès : 9 mars prochain, même heure, même endroit avec deux quartets autour du violoncelle d’Emmanuel Cremer

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Un lundi par mois, l’infatigable résistant-militant de la cause du jazz, Gérard Terrones, le producteur équitable de musiques improvisées, organise avec opiniatreté des concerts toujours très ébouriffants, dans un lieu chargé d’histoire. Ce soir, au menu, c’est grand format

Healing Orchestra

Lundi 9 février 2015, La Java, 75010 Paris

Paul Wacrenier :(dir, comp,p), Sylvaine Hélary, Fanny Menegoz (fl), Xavier Bornens, Leo Jeannet (tp, bu, mellophone), Arnaud Sacase (as), Jean-François Petitjean (ts, ss), Jon Vicuna (bs), Yoram Rosilio (b), Mauro Basilio (cello), Benoist Raffin (dm), Sven Clerx (perc) + Leila Martial (voc). 

 

Dehors, le froid hivernal règne mais à l’intérieur la cave est chaleureuse. Un vrai big band fortement cuivré, il ne fallait surtout louper cela.

Cette superbe brochette de sept énergiques soufflants avait fière allure et dominait de sa hauteur un violoncelliste très mobile, astucieusement placé au premier plan. Sur le côté, un peu déservi par le piano droit du lieu, le chef, Paul Wacrenier, attentif et gentiment directif. A l’arrière plan, la rythmique assure un indéfectible soutien. 

Au programme du premier set trois compositions originales du leader soit une musique créative forte et généreuse. On y retrouve l’influence assumée du little Huey Orchestra de William Parker, du Liberation Music Orchestra de Charles Haden, de la Great Black Music, du big band de Count Basie et aussi d’inventeurs révolutionaires comme Gunther Schuller et George Russell. Ce collectif fertile produit des alliances-alliages capiteuses très originales : duos très libertaires entre le baryton et le ténor, dialogue à l’archet entre contrebasse et violoncelle, sax alto rageur soutenu par de fougueuses trompettes, puissant mellophone fanfaron, agiles flutes primesautières, percusions pertinentes…… Ce big band dégage une formidable impression d’énergie positive communicative. Au second set, Leila Martial, vient joindre sa voix polissonne de funambule scatteuse aux envolées  rageuses de ce terrible orchestre qui réussit à combiner, avec malice, écriture recherchée et improvisation très libre.

 

Healing Orchestra était, en janvier dernier,  en résidence à Bobigny et a enregistré pour publier prochainement un CD. Affaire à suivre….

 

Healing Orchestra existe aussi en petit format. Sous l’appelation Healing Unit, ce quintet a publié sur le label Hôte Marge, un CD aux parfums furieusement Blue Note grande époque.

 

Paul Jaillet

 

Prochain concert Terronès : 9 mars prochain, même heure, même endroit avec deux quartets autour du violoncelle d’Emmanuel Cremer