Jazz live
Publié le 29 Sep 2012

Hommage à Chris McGregor, Comptoir du Jazz, Bordeaux

L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture d’Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques précieuses photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose. Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vient se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture en Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

 

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques très rares photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose (2). Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vint se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

 

Union Special : Christophe Lehoucq (as), Philippe Razol (as), Romain Cuoq (ts), Pierre Chaumié (bs), Patrick Lerchmüller (tb), Michaël Ballue (tb), Nicolas Bezins (tp), Yann Lupu (tp), Dave de Fries (tp), Kei McGregor (tp), Ouriel Ellert (el-b), Guillaume Marsault (dm), Nicolas Cérézuelle (p, comp, arr).

 

On remarquera la présence dans le « line up » du groupe du trompettiste Dave de Fries, qui fit partie des « Brotherhood of Breath », ainsi que du fils de Chris, Kei, enseinant à Bordeaux et excellent trompettiste. Ils ont joué en seconde partie, et je n’ai pas eu le loisir de les entendre. Dommage. Cette très jeune formation ne manque pas de pétulance, elle enchaîne dans un premier temps une célèbre composition de Dollar Brand (Abdullah Ibrahim), African Market Place, puis un arrangement du pianiste sur un chant pygmée, rend hommage à Dudu Pukwana avec son Kwhalo, et termine le set avec deux compositions de Chris. C’est très en place, peut-être encore un peu trop marqué par l’esprit de fanfare (mais en un sens c’est logique ), les solistes ont du punch et des idées. Un peu de souplesse et surtout un sens plus marqué des nuances auraient été bienvenus. On m’a dit que la seconde partie avait donné lieu à de beaux échanges, plus ouverts, plus souples.

 

McGregor

 

L’association « Action Jazz » tente de relancer sur Bordeaux une présence du jazz actuel, et une mise en avant des formations régionales, toutes choses qui manquent cruellement au moment où le fin du fin dans la capitale girondine semble être de programmer Melody Gardot et Roberto Fonseca à la Base Sous-Marine et à des prix prohibitifs. Comme pour le reste il semble que le mariage avec « Jazz In Marciac » s’installe durablement, on ne saurait trop souhaiter que le projet d’Action Jazz aboutisse. Hier soir, au moment de lancer le concert, un représentant de la mairie de Bordeaux est venu – outre s’attirer quelques quolibets – souligner que ses services étaient attentifs à aider dans l’avenir les actions de l’association. On prend note. De toutes façons, à Bordeaux, Alain Juppé, qui craint quand même pour 2014, a donné consigne de faire des efforts du côté des « petites assocations ». C’est bien, mais ce seront probablement des miettes. Le grand repas à 4 millions d’euros (Evento, supprimé sans doute définitivement) c’est une autre affaire…

 

(1) Maxine McGregor a terminé la traduction en français de ce livre. Si un éditeur est intéressé, qu’il se fasse connaître…

(2) http://www.youtube.com/watch?v=aTXq6OH7XbU

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture d’Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques précieuses photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose. Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vient se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture en Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

 

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques très rares photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose (2). Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vint se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

 

Union Special : Christophe Lehoucq (as), Philippe Razol (as), Romain Cuoq (ts), Pierre Chaumié (bs), Patrick Lerchmüller (tb), Michaël Ballue (tb), Nicolas Bezins (tp), Yann Lupu (tp), Dave de Fries (tp), Kei McGregor (tp), Ouriel Ellert (el-b), Guillaume Marsault (dm), Nicolas Cérézuelle (p, comp, arr).

 

On remarquera la présence dans le « line up » du groupe du trompettiste Dave de Fries, qui fit partie des « Brotherhood of Breath », ainsi que du fils de Chris, Kei, enseinant à Bordeaux et excellent trompettiste. Ils ont joué en seconde partie, et je n’ai pas eu le loisir de les entendre. Dommage. Cette très jeune formation ne manque pas de pétulance, elle enchaîne dans un premier temps une célèbre composition de Dollar Brand (Abdullah Ibrahim), African Market Place, puis un arrangement du pianiste sur un chant pygmée, rend hommage à Dudu Pukwana avec son Kwhalo, et termine le set avec deux compositions de Chris. C’est très en place, peut-être encore un peu trop marqué par l’esprit de fanfare (mais en un sens c’est logique ), les solistes ont du punch et des idées. Un peu de souplesse et surtout un sens plus marqué des nuances auraient été bienvenus. On m’a dit que la seconde partie avait donné lieu à de beaux échanges, plus ouverts, plus souples.

 

McGregor

 

L’association « Action Jazz » tente de relancer sur Bordeaux une présence du jazz actuel, et une mise en avant des formations régionales, toutes choses qui manquent cruellement au moment où le fin du fin dans la capitale girondine semble être de programmer Melody Gardot et Roberto Fonseca à la Base Sous-Marine et à des prix prohibitifs. Comme pour le reste il semble que le mariage avec « Jazz In Marciac » s’installe durablement, on ne saurait trop souhaiter que le projet d’Action Jazz aboutisse. Hier soir, au moment de lancer le concert, un représentant de la mairie de Bordeaux est venu – outre s’attirer quelques quolibets – souligner que ses services étaient attentifs à aider dans l’avenir les actions de l’association. On prend note. De toutes façons, à Bordeaux, Alain Juppé, qui craint quand même pour 2014, a donné consigne de faire des efforts du côté des « petites assocations ». C’est bien, mais ce seront probablement des miettes. Le grand repas à 4 millions d’euros (Evento, supprimé sans doute définitivement) c’est une autre affaire…

 

(1) Maxine McGregor a terminé la traduction en français de ce livre. Si un éditeur est intéressé, qu’il se fasse connaître…

(2) http://www.youtube.com/watch?v=aTXq6OH7XbU

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture d’Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques précieuses photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose. Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vient se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture en Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

 

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques très rares photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose (2). Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vint se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

 

Union Special : Christophe Lehoucq (as), Philippe Razol (as), Romain Cuoq (ts), Pierre Chaumié (bs), Patrick Lerchmüller (tb), Michaël Ballue (tb), Nicolas Bezins (tp), Yann Lupu (tp), Dave de Fries (tp), Kei McGregor (tp), Ouriel Ellert (el-b), Guillaume Marsault (dm), Nicolas Cérézuelle (p, comp, arr).

 

On remarquera la présence dans le « line up » du groupe du trompettiste Dave de Fries, qui fit partie des « Brotherhood of Breath », ainsi que du fils de Chris, Kei, enseinant à Bordeaux et excellent trompettiste. Ils ont joué en seconde partie, et je n’ai pas eu le loisir de les entendre. Dommage. Cette très jeune formation ne manque pas de pétulance, elle enchaîne dans un premier temps une célèbre composition de Dollar Brand (Abdullah Ibrahim), African Market Place, puis un arrangement du pianiste sur un chant pygmée, rend hommage à Dudu Pukwana avec son Kwhalo, et termine le set avec deux compositions de Chris. C’est très en place, peut-être encore un peu trop marqué par l’esprit de fanfare (mais en un sens c’est logique ), les solistes ont du punch et des idées. Un peu de souplesse et surtout un sens plus marqué des nuances auraient été bienvenus. On m’a dit que la seconde partie avait donné lieu à de beaux échanges, plus ouverts, plus souples.

 

McGregor

 

L’association « Action Jazz » tente de relancer sur Bordeaux une présence du jazz actuel, et une mise en avant des formations régionales, toutes choses qui manquent cruellement au moment où le fin du fin dans la capitale girondine semble être de programmer Melody Gardot et Roberto Fonseca à la Base Sous-Marine et à des prix prohibitifs. Comme pour le reste il semble que le mariage avec « Jazz In Marciac » s’installe durablement, on ne saurait trop souhaiter que le projet d’Action Jazz aboutisse. Hier soir, au moment de lancer le concert, un représentant de la mairie de Bordeaux est venu – outre s’attirer quelques quolibets – souligner que ses services étaient attentifs à aider dans l’avenir les actions de l’association. On prend note. De toutes façons, à Bordeaux, Alain Juppé, qui craint quand même pour 2014, a donné consigne de faire des efforts du côté des « petites assocations ». C’est bien, mais ce seront probablement des miettes. Le grand repas à 4 millions d’euros (Evento, supprimé sans doute définitivement) c’est une autre affaire…

 

(1) Maxine McGregor a terminé la traduction en français de ce livre. Si un éditeur est intéressé, qu’il se fasse connaître…

(2) http://www.youtube.com/watch?v=aTXq6OH7XbU

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture d’Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques précieuses photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose. Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vient se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

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L’Afrique du Sud me poursuit. Après Johannesburg en août, à l’invitation du « South African Tourism », voici sur place, à Bordeaux, un hommage rendu à la musique de Chris McGregor par onze têtes venues de Paris, même si l’inspirateur du projet est un pianiste d’origine bordelaise. Il s’appelle Nicolas Cérézuelle, et c’est en présence de Maxine McGregor que cette soirée a lieu au « Comptoir du Jazz », quai de Paludate, dont on vient de rayer d’un coup de bulldozer les anciens abattoirs pour y faire, prochainement, la « Méca », soit « Maison de l’Economie Créative et de la Culture en Aquitaine ». Et c’est Denis-Constant Martin qui inaugure la soirée de gala de l’association « Action Jazz », qui a coordonné tout ça. On y reviendra.

 

Les universitaires du calibre de Denis-Constant ont cette vertu qu’ils vous font partager leur savoir en toute simplicité, avec un minimum d’effets et un maximum de réussite. Largement inspirée du livre de Maxine sur son époux (1), mais argumentée de façon personnelle avec l’aide de souvenirs précieux et de quelques très rares photos et exemples musicaux, sa conférence a retenu l’attention, et nous a appris un grand nombre de choses sur les premières années de Chris McGregor dans son pays natal, jusqu’à ce fameux concert d’Antibes en 1964 dont une trace filmée circule actuellement sur les sites dédiés à ce genre de chose (2). Les « Blue Notes » étaient nés, et Denis-Constant a eu la chance de se trouver là, au moment opportun. Une rencontre qui devait faire trace pour lui, et dont l’avenir a montré qu’elle avait fait trace aussi pour le pianiste sud-africain, qui vint se retirer du côté de Villeneuve-sur-Lot, non loin du lieu de résidence de notre univsersitaire, avant d’y mourir le 26 mai 1990. 

 

Denis Constant-Martin

 

Union Special : Christophe Lehoucq (as), Philippe Razol (as), Romain Cuoq (ts), Pierre Chaumié (bs), Patrick Lerchmüller (tb), Michaël Ballue (tb), Nicolas Bezins (tp), Yann Lupu (tp), Dave de Fries (tp), Kei McGregor (tp), Ouriel Ellert (el-b), Guillaume Marsault (dm), Nicolas Cérézuelle (p, comp, arr).

 

On remarquera la présence dans le « line up » du groupe du trompettiste Dave de Fries, qui fit partie des « Brotherhood of Breath », ainsi que du fils de Chris, Kei, enseinant à Bordeaux et excellent trompettiste. Ils ont joué en seconde partie, et je n’ai pas eu le loisir de les entendre. Dommage. Cette très jeune formation ne manque pas de pétulance, elle enchaîne dans un premier temps une célèbre composition de Dollar Brand (Abdullah Ibrahim), African Market Place, puis un arrangement du pianiste sur un chant pygmée, rend hommage à Dudu Pukwana avec son Kwhalo, et termine le set avec deux compositions de Chris. C’est très en place, peut-être encore un peu trop marqué par l’esprit de fanfare (mais en un sens c’est logique ), les solistes ont du punch et des idées. Un peu de souplesse et surtout un sens plus marqué des nuances auraient été bienvenus. On m’a dit que la seconde partie avait donné lieu à de beaux échanges, plus ouverts, plus souples.

 

McGregor

 

L’association « Action Jazz » tente de relancer sur Bordeaux une présence du jazz actuel, et une mise en avant des formations régionales, toutes choses qui manquent cruellement au moment où le fin du fin dans la capitale girondine semble être de programmer Melody Gardot et Roberto Fonseca à la Base Sous-Marine et à des prix prohibitifs. Comme pour le reste il semble que le mariage avec « Jazz In Marciac » s’installe durablement, on ne saurait trop souhaiter que le projet d’Action Jazz aboutisse. Hier soir, au moment de lancer le concert, un représentant de la mairie de Bordeaux est venu – outre s’attirer quelques quolibets – souligner que ses services étaient attentifs à aider dans l’avenir les actions de l’association. On prend note. De toutes façons, à Bordeaux, Alain Juppé, qui craint quand même pour 2014, a donné consigne de faire des efforts du côté des « petites assocations ». C’est bien, mais ce seront probablement des miettes. Le grand repas à 4 millions d’euros (Evento, supprimé sans doute définitivement) c’est une autre affaire…

 

(1) Maxine McGregor a terminé la traduction en français de ce livre. Si un éditeur est intéressé, qu’il se fasse connaître…

(2) http://www.youtube.com/watch?v=aTXq6OH7XbU