Jazz live
Publié le 3 Juin 2016

Jazzdor Strasbourg/Berlin. Mercredi 2 juin.

La troisième soirée de Jazzdor Strasbourg-Berlin nous fait traverser la Méditerranée, alors que la capitale allemande affiche des températures estivales. Pourtant le groupe de la flûtiste Naïssam Jalal n’est qu’en partie arabe. Il est en fait férocement « polyglotte » et s’est approprié l’idiome de la leadeuse avec une authenticité impressionnante. Franco-syrien, allemand, hongrois, français … deux souffleurs, deux cordes et une batterie : le concert culmine en un émouvant morceau dédié aux souffrances du peuple syrien. Née à Paris, la flûtiste a passé ces dernières années à rechercher ses racines orientales et les a intégrées à une musique riche et originale.

 

Bruitisme, passages répétitifs, énergie… le quartet des frères Ceccaldi se présente comme un bloc compact à l’intérieur duquel se meuvent des éléments mélodiques et rythmiques venus du rock, du jazz ou simplement sui generis. Là encore les origines diverses des musiciens produisent un mélange inédit que propulse la batterie de Christian Lillinger. Et la prééminence des cordes, frottées, frappées, pincées… aboutit à un son inédit qui, dans les accélérations, donne le vertige.

 

La dernière formation démarre avec un calypso joyeux et enlevé (combien de temps qu’on n’avait pas entendu ce genre de musique sur une scène de jazz contemporain ?). Une guitare, une basse électrique, un alto et une batterie suffisent à faire entrer tout le monde dans la danse : oubliée la fatigue de fin de soirée. Le jazz reste bel et bien une musique du corps : il suffit de quelques rythmes bien martelés pour rappeler que les racines ne sont pas si loin. Le morceau suivant s’apparenterait davantage à l’afro-beat, et c’est à une ronde de musiques noires hypnotiques d’Afrique et d’Amérique — sur lesquelles plane l’ombre d’Ornette — qu’Electric Vocuhila entraînera un public ravi jusqu’au bout de la nuit… ou presque.

 

Thierry Quénum|La troisième soirée de Jazzdor Strasbourg-Berlin nous fait traverser la Méditerranée, alors que la capitale allemande affiche des températures estivales. Pourtant le groupe de la flûtiste Naïssam Jalal n’est qu’en partie arabe. Il est en fait férocement « polyglotte » et s’est approprié l’idiome de la leadeuse avec une authenticité impressionnante. Franco-syrien, allemand, hongrois, français … deux souffleurs, deux cordes et une batterie : le concert culmine en un émouvant morceau dédié aux souffrances du peuple syrien. Née à Paris, la flûtiste a passé ces dernières années à rechercher ses racines orientales et les a intégrées à une musique riche et originale.

 

Bruitisme, passages répétitifs, énergie… le quartet des frères Ceccaldi se présente comme un bloc compact à l’intérieur duquel se meuvent des éléments mélodiques et rythmiques venus du rock, du jazz ou simplement sui generis. Là encore les origines diverses des musiciens produisent un mélange inédit que propulse la batterie de Christian Lillinger. Et la prééminence des cordes, frottées, frappées, pincées… aboutit à un son inédit qui, dans les accélérations, donne le vertige.

 

La dernière formation démarre avec un calypso joyeux et enlevé (combien de temps qu’on n’avait pas entendu ce genre de musique sur une scène de jazz contemporain ?). Une guitare, une basse électrique, un alto et une batterie suffisent à faire entrer tout le monde dans la danse : oubliée la fatigue de fin de soirée. Le jazz reste bel et bien une musique du corps : il suffit de quelques rythmes bien martelés pour rappeler que les racines ne sont pas si loin. Le morceau suivant s’apparenterait davantage à l’afro-beat, et c’est à une ronde de musiques noires hypnotiques d’Afrique et d’Amérique — sur lesquelles plane l’ombre d’Ornette — qu’Electric Vocuhila entraînera un public ravi jusqu’au bout de la nuit… ou presque.

 

Thierry Quénum|La troisième soirée de Jazzdor Strasbourg-Berlin nous fait traverser la Méditerranée, alors que la capitale allemande affiche des températures estivales. Pourtant le groupe de la flûtiste Naïssam Jalal n’est qu’en partie arabe. Il est en fait férocement « polyglotte » et s’est approprié l’idiome de la leadeuse avec une authenticité impressionnante. Franco-syrien, allemand, hongrois, français … deux souffleurs, deux cordes et une batterie : le concert culmine en un émouvant morceau dédié aux souffrances du peuple syrien. Née à Paris, la flûtiste a passé ces dernières années à rechercher ses racines orientales et les a intégrées à une musique riche et originale.

 

Bruitisme, passages répétitifs, énergie… le quartet des frères Ceccaldi se présente comme un bloc compact à l’intérieur duquel se meuvent des éléments mélodiques et rythmiques venus du rock, du jazz ou simplement sui generis. Là encore les origines diverses des musiciens produisent un mélange inédit que propulse la batterie de Christian Lillinger. Et la prééminence des cordes, frottées, frappées, pincées… aboutit à un son inédit qui, dans les accélérations, donne le vertige.

 

La dernière formation démarre avec un calypso joyeux et enlevé (combien de temps qu’on n’avait pas entendu ce genre de musique sur une scène de jazz contemporain ?). Une guitare, une basse électrique, un alto et une batterie suffisent à faire entrer tout le monde dans la danse : oubliée la fatigue de fin de soirée. Le jazz reste bel et bien une musique du corps : il suffit de quelques rythmes bien martelés pour rappeler que les racines ne sont pas si loin. Le morceau suivant s’apparenterait davantage à l’afro-beat, et c’est à une ronde de musiques noires hypnotiques d’Afrique et d’Amérique — sur lesquelles plane l’ombre d’Ornette — qu’Electric Vocuhila entraînera un public ravi jusqu’au bout de la nuit… ou presque.

 

Thierry Quénum|La troisième soirée de Jazzdor Strasbourg-Berlin nous fait traverser la Méditerranée, alors que la capitale allemande affiche des températures estivales. Pourtant le groupe de la flûtiste Naïssam Jalal n’est qu’en partie arabe. Il est en fait férocement « polyglotte » et s’est approprié l’idiome de la leadeuse avec une authenticité impressionnante. Franco-syrien, allemand, hongrois, français … deux souffleurs, deux cordes et une batterie : le concert culmine en un émouvant morceau dédié aux souffrances du peuple syrien. Née à Paris, la flûtiste a passé ces dernières années à rechercher ses racines orientales et les a intégrées à une musique riche et originale.

 

Bruitisme, passages répétitifs, énergie… le quartet des frères Ceccaldi se présente comme un bloc compact à l’intérieur duquel se meuvent des éléments mélodiques et rythmiques venus du rock, du jazz ou simplement sui generis. Là encore les origines diverses des musiciens produisent un mélange inédit que propulse la batterie de Christian Lillinger. Et la prééminence des cordes, frottées, frappées, pincées… aboutit à un son inédit qui, dans les accélérations, donne le vertige.

 

La dernière formation démarre avec un calypso joyeux et enlevé (combien de temps qu’on n’avait pas entendu ce genre de musique sur une scène de jazz contemporain ?). Une guitare, une basse électrique, un alto et une batterie suffisent à faire entrer tout le monde dans la danse : oubliée la fatigue de fin de soirée. Le jazz reste bel et bien une musique du corps : il suffit de quelques rythmes bien martelés pour rappeler que les racines ne sont pas si loin. Le morceau suivant s’apparenterait davantage à l’afro-beat, et c’est à une ronde de musiques noires hypnotiques d’Afrique et d’Amérique — sur lesquelles plane l’ombre d’Ornette — qu’Electric Vocuhila entraînera un public ravi jusqu’au bout de la nuit… ou presque.

 

Thierry Quénum