Jazz live
Publié le 9 Oct 2017

Yvan Robilliard en solo

Robilliard┬®AcAlvoet2017 4

Dans la foulée de son très beau disque « The Unspoken », Yvan Robilliard affrontait jeudi soir au Triton les vertiges du piano solo.

Yvan Robilliard, Le Triton, Jeudi 5 octobre 2017

J’ai entendu pour la première fois Yvan Robilliard cet été, au Festival de la Petite-Pierre. Il jouait dans le groupe d’Airelle Besson Radio One (remplaçant Benjamin Moussay). Ce jour-là, les quelques chorus qu’il avait pris m’avaient fait dresser l’oreille (et même les poils sur les bras). Revenu à Paris, j’avais écouté son disque The Unspoken, ainsi que son duo avec Nicolas Genest, a long lone way, tous deux formidables.
Yvan Robilliard, 38 ans, commence son concert par Offrande, un morceau recueilli, solennel, contemplatif (composé, je l’apprendrai plus tard quinze jours après les attentats de novembre 2015). Il fait entendre une longue série d’accords, aucun n’étant frappé exactement de la même façon. Il laisse ces acccords résonner, on pourrait presque dire qu’il les laisse respirer. Robilliard fait monter ces accords comme des vagues avant de les laisser tomber et refluer. Tout cela a parfum assez prononcé de piano romantique. On entend des échos de Liszt, de Chopin.

Robilliard┬®AcAlvoet2017 3

Mais dès le deuxième morceau, Robilliard montre une autre facette de son jeu. C’est Bemsha Swing, un Monk d’une gaieté carnassière. Robilliard multiplie les traits de prestigiditateur, et voilà le thème transformé en toupie folle. En virtuose malicieux, il aime pratiquer le détournement de standards. Il joue un étonnant All the Things you are, très lentement, en retenant ses doigts, comme s’il déchiffrait le morceau. C’est un All the things you are joué comme s’il marchait dans une neige poudreuse. Il a gardé la mélodie, mais complètement réharmonisé le thème, qui présente un troublant visage à la fois familier et étranger. Un peu plus tard dans le concert, il récidivera avec un détournement inverse, en mettant un tigre dans le moteur de Summertime, qu’il joue avec une ligne de basse funky et groovante, c’est un Summertime sous amphétamines.

Robilliard┬®AcAlvoet2017

Dans un autre de ses morceaux, une de ses compositions, Song for Afaf, on retrouve cette capacité à bâtir de puissantes et ensorcelantes lignes de basse à la main gauche, sur lesquelles la main droite n’a plus qu’à gambader et à planter des tulipes de toutes les couleurs.
Après plus d’une heure trente de concert (car ce musicien est aussi généreux que doué) il exprime sa gratitude envers Antoine Hervé, présent dans la salle (« Le premier à avoir cru en moi ») et finit par deux rappels, un Take the A train ventre à terre, et un hommage à Prince basé sur un de ces grooves à la main gauche dont il a le secret.
Quelques jours plus tard, au téléphone, Yvan Robilliard se raconte un peu. Une adolescence de virtuose élevé dans la musique classique, qui absorbe Liszt et Chopin avant de savoir faire du vélo (« Le répertoire de Liszt est connu pour sa virtuosité, mais il y a un truc hyper naturel, très pianistique chez lui, car ses compositions viennent de ses improvisations et tombent sous les doigts. Bach c’est autre chose, plus vertical… ».
Ensuite, le jazz arrive un peu en contrebande Errol Garner, Oscar Peterson, Herbie Hancock… mais Robilliard se nourrit aussi de Sting, Prince, Michael Jackson. Robilliard se raconte en virtuose un peu solitaire. Les lignes de basse viennent de là: « Tout seul dans ma chambre, je me faisais mes trips…Pour palier à ma frustration de ne pas jouer avec un contrebassiste, je me composais mes propres lignes de basse que je jouais pendant des heures. J’ai toujours aimé ce qui est rythmique. Quand je compose, c’est la ligne de basse qui vient d’abord… ».
Yvan Robilliard reparle de Antoine Hervé, présent lors du concert: « Je l’ai appelé en 2004. Pendant un an, j’ai pris des cours avec lui. Je ne jouais pas tellement en fait. Je lui montrais surtout mes compositions. Lui me donnait des conseils pour les faire évoluer. Un jour, au bout d’un an, il m’a dit: Dans trois mois tu fais un disque solo pour Nocturne… » C’était Mouvance, son premier disque, produit par Antoine Hervé.
Après deux disques solo, le prochain disque en leader d’Yvan Robilliard sera en trio. Car avec le temps, le pianiste a pris goût aux lignes de basse des autres…

texte : JF Mondot
Dessins: AC Alvoët
Autres dessins, peintures, et gravures à découvrir sur son site: www.annie-claire.com
( AC Alvoët sera au café le Social Club, à Paris, le mardi 10 octobre pour présenter un livre rassemblant les oeuvres d’un collectif de dessinateurs dont elle fait partie).
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Dans la foulée de son très beau disque « The Unspoken », Yvan Robilliard affrontait jeudi soir au Triton les vertiges du piano solo.

Yvan Robilliard, Le Triton, Jeudi 5 octobre 2017

J’ai entendu pour la première fois Yvan Robilliard cet été, au Festival de la Petite-Pierre. Il jouait dans le groupe d’Airelle Besson Radio One (remplaçant Benjamin Moussay). Ce jour-là, les quelques chorus qu’il avait pris m’avaient fait dresser l’oreille (et même les poils sur les bras). Revenu à Paris, j’avais écouté son disque The Unspoken, ainsi que son duo avec Nicolas Genest, a long lone way, tous deux formidables.
Yvan Robilliard, 38 ans, commence son concert par Offrande, un morceau recueilli, solennel, contemplatif (composé, je l’apprendrai plus tard quinze jours après les attentats de novembre 2015). Il fait entendre une longue série d’accords, aucun n’étant frappé exactement de la même façon. Il laisse ces acccords résonner, on pourrait presque dire qu’il les laisse respirer. Robilliard fait monter ces accords comme des vagues avant de les laisser tomber et refluer. Tout cela a parfum assez prononcé de piano romantique. On entend des échos de Liszt, de Chopin.

Robilliard┬®AcAlvoet2017 3

Mais dès le deuxième morceau, Robilliard montre une autre facette de son jeu. C’est Bemsha Swing, un Monk d’une gaieté carnassière. Robilliard multiplie les traits de prestigiditateur, et voilà le thème transformé en toupie folle. En virtuose malicieux, il aime pratiquer le détournement de standards. Il joue un étonnant All the Things you are, très lentement, en retenant ses doigts, comme s’il déchiffrait le morceau. C’est un All the things you are joué comme s’il marchait dans une neige poudreuse. Il a gardé la mélodie, mais complètement réharmonisé le thème, qui présente un troublant visage à la fois familier et étranger. Un peu plus tard dans le concert, il récidivera avec un détournement inverse, en mettant un tigre dans le moteur de Summertime, qu’il joue avec une ligne de basse funky et groovante, c’est un Summertime sous amphétamines.

Robilliard┬®AcAlvoet2017

Dans un autre de ses morceaux, une de ses compositions, Song for Afaf, on retrouve cette capacité à bâtir de puissantes et ensorcelantes lignes de basse à la main gauche, sur lesquelles la main droite n’a plus qu’à gambader et à planter des tulipes de toutes les couleurs.
Après plus d’une heure trente de concert (car ce musicien est aussi généreux que doué) il exprime sa gratitude envers Antoine Hervé, présent dans la salle (« Le premier à avoir cru en moi ») et finit par deux rappels, un Take the A train ventre à terre, et un hommage à Prince basé sur un de ces grooves à la main gauche dont il a le secret.
Quelques jours plus tard, au téléphone, Yvan Robilliard se raconte un peu. Une adolescence de virtuose élevé dans la musique classique, qui absorbe Liszt et Chopin avant de savoir faire du vélo (« Le répertoire de Liszt est connu pour sa virtuosité, mais il y a un truc hyper naturel, très pianistique chez lui, car ses compositions viennent de ses improvisations et tombent sous les doigts. Bach c’est autre chose, plus vertical… ».
Ensuite, le jazz arrive un peu en contrebande Errol Garner, Oscar Peterson, Herbie Hancock… mais Robilliard se nourrit aussi de Sting, Prince, Michael Jackson. Robilliard se raconte en virtuose un peu solitaire. Les lignes de basse viennent de là: « Tout seul dans ma chambre, je me faisais mes trips…Pour palier à ma frustration de ne pas jouer avec un contrebassiste, je me composais mes propres lignes de basse que je jouais pendant des heures. J’ai toujours aimé ce qui est rythmique. Quand je compose, c’est la ligne de basse qui vient d’abord… ».
Yvan Robilliard reparle de Antoine Hervé, présent lors du concert: « Je l’ai appelé en 2004. Pendant un an, j’ai pris des cours avec lui. Je ne jouais pas tellement en fait. Je lui montrais surtout mes compositions. Lui me donnait des conseils pour les faire évoluer. Un jour, au bout d’un an, il m’a dit: Dans trois mois tu fais un disque solo pour Nocturne… » C’était Mouvance, son premier disque, produit par Antoine Hervé.
Après deux disques solo, le prochain disque en leader d’Yvan Robilliard sera en trio. Car avec le temps, le pianiste a pris goût aux lignes de basse des autres…

texte : JF Mondot
Dessins: AC Alvoët
Autres dessins, peintures, et gravures à découvrir sur son site: www.annie-claire.com
( AC Alvoët sera au café le Social Club, à Paris, le mardi 10 octobre pour présenter un livre rassemblant les oeuvres d’un collectif de dessinateurs dont elle fait partie).
|Robilliard┬®AcAlvoet2017 4

Dans la foulée de son très beau disque « The Unspoken », Yvan Robilliard affrontait jeudi soir au Triton les vertiges du piano solo.

Yvan Robilliard, Le Triton, Jeudi 5 octobre 2017

J’ai entendu pour la première fois Yvan Robilliard cet été, au Festival de la Petite-Pierre. Il jouait dans le groupe d’Airelle Besson Radio One (remplaçant Benjamin Moussay). Ce jour-là, les quelques chorus qu’il avait pris m’avaient fait dresser l’oreille (et même les poils sur les bras). Revenu à Paris, j’avais écouté son disque The Unspoken, ainsi que son duo avec Nicolas Genest, a long lone way, tous deux formidables.
Yvan Robilliard, 38 ans, commence son concert par Offrande, un morceau recueilli, solennel, contemplatif (composé, je l’apprendrai plus tard quinze jours après les attentats de novembre 2015). Il fait entendre une longue série d’accords, aucun n’étant frappé exactement de la même façon. Il laisse ces acccords résonner, on pourrait presque dire qu’il les laisse respirer. Robilliard fait monter ces accords comme des vagues avant de les laisser tomber et refluer. Tout cela a parfum assez prononcé de piano romantique. On entend des échos de Liszt, de Chopin.

Robilliard┬®AcAlvoet2017 3

Mais dès le deuxième morceau, Robilliard montre une autre facette de son jeu. C’est Bemsha Swing, un Monk d’une gaieté carnassière. Robilliard multiplie les traits de prestigiditateur, et voilà le thème transformé en toupie folle. En virtuose malicieux, il aime pratiquer le détournement de standards. Il joue un étonnant All the Things you are, très lentement, en retenant ses doigts, comme s’il déchiffrait le morceau. C’est un All the things you are joué comme s’il marchait dans une neige poudreuse. Il a gardé la mélodie, mais complètement réharmonisé le thème, qui présente un troublant visage à la fois familier et étranger. Un peu plus tard dans le concert, il récidivera avec un détournement inverse, en mettant un tigre dans le moteur de Summertime, qu’il joue avec une ligne de basse funky et groovante, c’est un Summertime sous amphétamines.

Robilliard┬®AcAlvoet2017

Dans un autre de ses morceaux, une de ses compositions, Song for Afaf, on retrouve cette capacité à bâtir de puissantes et ensorcelantes lignes de basse à la main gauche, sur lesquelles la main droite n’a plus qu’à gambader et à planter des tulipes de toutes les couleurs.
Après plus d’une heure trente de concert (car ce musicien est aussi généreux que doué) il exprime sa gratitude envers Antoine Hervé, présent dans la salle (« Le premier à avoir cru en moi ») et finit par deux rappels, un Take the A train ventre à terre, et un hommage à Prince basé sur un de ces grooves à la main gauche dont il a le secret.
Quelques jours plus tard, au téléphone, Yvan Robilliard se raconte un peu. Une adolescence de virtuose élevé dans la musique classique, qui absorbe Liszt et Chopin avant de savoir faire du vélo (« Le répertoire de Liszt est connu pour sa virtuosité, mais il y a un truc hyper naturel, très pianistique chez lui, car ses compositions viennent de ses improvisations et tombent sous les doigts. Bach c’est autre chose, plus vertical… ».
Ensuite, le jazz arrive un peu en contrebande Errol Garner, Oscar Peterson, Herbie Hancock… mais Robilliard se nourrit aussi de Sting, Prince, Michael Jackson. Robilliard se raconte en virtuose un peu solitaire. Les lignes de basse viennent de là: « Tout seul dans ma chambre, je me faisais mes trips…Pour palier à ma frustration de ne pas jouer avec un contrebassiste, je me composais mes propres lignes de basse que je jouais pendant des heures. J’ai toujours aimé ce qui est rythmique. Quand je compose, c’est la ligne de basse qui vient d’abord… ».
Yvan Robilliard reparle de Antoine Hervé, présent lors du concert: « Je l’ai appelé en 2004. Pendant un an, j’ai pris des cours avec lui. Je ne jouais pas tellement en fait. Je lui montrais surtout mes compositions. Lui me donnait des conseils pour les faire évoluer. Un jour, au bout d’un an, il m’a dit: Dans trois mois tu fais un disque solo pour Nocturne… » C’était Mouvance, son premier disque, produit par Antoine Hervé.
Après deux disques solo, le prochain disque en leader d’Yvan Robilliard sera en trio. Car avec le temps, le pianiste a pris goût aux lignes de basse des autres…

texte : JF Mondot
Dessins: AC Alvoët
Autres dessins, peintures, et gravures à découvrir sur son site: www.annie-claire.com
( AC Alvoët sera au café le Social Club, à Paris, le mardi 10 octobre pour présenter un livre rassemblant les oeuvres d’un collectif de dessinateurs dont elle fait partie).
|Robilliard┬®AcAlvoet2017 4

Dans la foulée de son très beau disque « The Unspoken », Yvan Robilliard affrontait jeudi soir au Triton les vertiges du piano solo.

Yvan Robilliard, Le Triton, Jeudi 5 octobre 2017

J’ai entendu pour la première fois Yvan Robilliard cet été, au Festival de la Petite-Pierre. Il jouait dans le groupe d’Airelle Besson Radio One (remplaçant Benjamin Moussay). Ce jour-là, les quelques chorus qu’il avait pris m’avaient fait dresser l’oreille (et même les poils sur les bras). Revenu à Paris, j’avais écouté son disque The Unspoken, ainsi que son duo avec Nicolas Genest, a long lone way, tous deux formidables.
Yvan Robilliard, 38 ans, commence son concert par Offrande, un morceau recueilli, solennel, contemplatif (composé, je l’apprendrai plus tard quinze jours après les attentats de novembre 2015). Il fait entendre une longue série d’accords, aucun n’étant frappé exactement de la même façon. Il laisse ces acccords résonner, on pourrait presque dire qu’il les laisse respirer. Robilliard fait monter ces accords comme des vagues avant de les laisser tomber et refluer. Tout cela a parfum assez prononcé de piano romantique. On entend des échos de Liszt, de Chopin.

Robilliard┬®AcAlvoet2017 3

Mais dès le deuxième morceau, Robilliard montre une autre facette de son jeu. C’est Bemsha Swing, un Monk d’une gaieté carnassière. Robilliard multiplie les traits de prestigiditateur, et voilà le thème transformé en toupie folle. En virtuose malicieux, il aime pratiquer le détournement de standards. Il joue un étonnant All the Things you are, très lentement, en retenant ses doigts, comme s’il déchiffrait le morceau. C’est un All the things you are joué comme s’il marchait dans une neige poudreuse. Il a gardé la mélodie, mais complètement réharmonisé le thème, qui présente un troublant visage à la fois familier et étranger. Un peu plus tard dans le concert, il récidivera avec un détournement inverse, en mettant un tigre dans le moteur de Summertime, qu’il joue avec une ligne de basse funky et groovante, c’est un Summertime sous amphétamines.

Robilliard┬®AcAlvoet2017

Dans un autre de ses morceaux, une de ses compositions, Song for Afaf, on retrouve cette capacité à bâtir de puissantes et ensorcelantes lignes de basse à la main gauche, sur lesquelles la main droite n’a plus qu’à gambader et à planter des tulipes de toutes les couleurs.
Après plus d’une heure trente de concert (car ce musicien est aussi généreux que doué) il exprime sa gratitude envers Antoine Hervé, présent dans la salle (« Le premier à avoir cru en moi ») et finit par deux rappels, un Take the A train ventre à terre, et un hommage à Prince basé sur un de ces grooves à la main gauche dont il a le secret.
Quelques jours plus tard, au téléphone, Yvan Robilliard se raconte un peu. Une adolescence de virtuose élevé dans la musique classique, qui absorbe Liszt et Chopin avant de savoir faire du vélo (« Le répertoire de Liszt est connu pour sa virtuosité, mais il y a un truc hyper naturel, très pianistique chez lui, car ses compositions viennent de ses improvisations et tombent sous les doigts. Bach c’est autre chose, plus vertical… ».
Ensuite, le jazz arrive un peu en contrebande Errol Garner, Oscar Peterson, Herbie Hancock… mais Robilliard se nourrit aussi de Sting, Prince, Michael Jackson. Robilliard se raconte en virtuose un peu solitaire. Les lignes de basse viennent de là: « Tout seul dans ma chambre, je me faisais mes trips…Pour palier à ma frustration de ne pas jouer avec un contrebassiste, je me composais mes propres lignes de basse que je jouais pendant des heures. J’ai toujours aimé ce qui est rythmique. Quand je compose, c’est la ligne de basse qui vient d’abord… ».
Yvan Robilliard reparle de Antoine Hervé, présent lors du concert: « Je l’ai appelé en 2004. Pendant un an, j’ai pris des cours avec lui. Je ne jouais pas tellement en fait. Je lui montrais surtout mes compositions. Lui me donnait des conseils pour les faire évoluer. Un jour, au bout d’un an, il m’a dit: Dans trois mois tu fais un disque solo pour Nocturne… » C’était Mouvance, son premier disque, produit par Antoine Hervé.
Après deux disques solo, le prochain disque en leader d’Yvan Robilliard sera en trio. Car avec le temps, le pianiste a pris goût aux lignes de basse des autres…

texte : JF Mondot
Dessins: AC Alvoët
Autres dessins, peintures, et gravures à découvrir sur son site: www.annie-claire.com
( AC Alvoët sera au café le Social Club, à Paris, le mardi 10 octobre pour présenter un livre rassemblant les oeuvres d’un collectif de dessinateurs dont elle fait partie).