Jazz live
Publié le 25 Sep 2013

Concert gourmand à l'Atelier du Plateau !

« On peut pas faire de rappel, il faut qu’on aille en cuisine ! ». Claude Tchamitchian pose sa contrebasse et endosse un tablier bleu. Il se sert un verre de vin, et passe derrière les fourneaux pour réchauffer les boulettes de viande merveilleusement dodues qu’il avait cuisinées le matin-même.

 

 

Trio Tchamitchian/Kassap/Groleau

Lundi 23 septembre 2013, Atelier du Plateau, Paris (75019), 20h

Sylvain Kassap (fl, cl, bcl), Claude Tchamitchian (cb), Eric Groleau (dm, perc).

 

Voilà une soirée pour le moins inédite. Les musiciens  avaient annoncé qu’après avoir goûté à leur musique les spectateurs pourraient déguster leur cuisine. Sur le programme, cela s’appelle « concert gourmand ».
Après le premier morceau, Tchamitchian s’explique: « On a eu envie de faire comme si on recevait des amis : vous êtes nos invités, alors nous vous avons fait à manger… ». Le cadre intime et convivial de l’Atelier du Plateau s’y prête à merveille.
Dès les premiers morceaux circulent des douceurs annonciatrices du festin. En savourant un morceau de gâteau d’aubergine, on écoute le trio. Il livre une musique énergique et contrastée. Il frôle les bordures et ne dédaigne pas les sorties de route maîtrisées. Sylvain Kassap utilise à la clarinette basse une palette qui va du barrissement à la stridulation. A la clarinette, il se montre plus lyrique. Tchamitchian soutient ses amis tout en leur proposant des chemins de traverse. Groleau apporte ses couleurs, ses nuances. Des giclées de free jazz alternent avec des plages plus méditatives. Les trois musiciens (Groleau au milieu, Kassap et Tchamitchian de part et d’autre) sont extrêmement attentifs les uns envers les autres. On jurerait qu’ils s’écoutent respirer. Dans la salle un enfant pleure : il sert de prétexte à une nouvelle improvisation.  
Après quelques morceaux, Tchamitchian annonce une invitée surprise. La pianiste,  chanteuse, et compositrice Macha Gharibian fait son entrée. Elle chante Kele Kele, morceau traditionnel arménien qui figure sur son disque « Mars » (Bee Jazz), avec une vibrante subtilité. Les trois musiciens inventent pour l’accompagner des trésors de délicatesse.
Après la musique, c’est leur cuisine que le trio présente au public. Les boulettes de viande arméniennes réchauffées par Tchamitchian diffusent dans l’Atelier du Plateau une odeur irrésistible. La cuisine des trois amis se révèle aussi riche et généreuse que leur musique. Ils proposent une assiette contenant boulettes arméniennes et gâteau d’aubergines, (arrangement de Claude Tchamitchian), du riz, du caviar d’aubergine et de la tapenade, et de la confiture d’oignon (composition Sylvain Kassap). Cela s’appelle « l’assiette Tchaka », et coûte seulement sept euros. En termes culinaires un peu techniques, on appelle ça une tuerie. Un type s’exclame : « Ce sont des assiettes de malade ! ». Tchamitchian rectifie : « Non , c’est avec des assiettes comme ça qu’on ne devient pas malades ! ». Pour achever les spectateurs-invités, Eric Groleau a préparé un gâteau au chocolat noir et luisant, qui pour trois euros semble faire à tous des clins d’œil lubriques. On repart de l’Atelier du Plateau le pas plus lourd et l’esprit plus léger. On rêve à ce qu’auraient servi les grands musiciens de jazz s’ils étaient passés derrière les fourneaux : Armstrong, une omelette aux cèpes, Stan Getz, une tarte au citron, Lennie Tristano, une crème renversée, Miles Davis sept grains de caviar, Thelonious, un couscous aux groseilles, Keith Jarrett une assiette végétarienne, Chet Baker, un verre d’eau de source…

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« On peut pas faire de rappel, il faut qu’on aille en cuisine ! ». Claude Tchamitchian pose sa contrebasse et endosse un tablier bleu. Il se sert un verre de vin, et passe derrière les fourneaux pour réchauffer les boulettes de viande merveilleusement dodues qu’il avait cuisinées le matin-même.

 

 

Trio Tchamitchian/Kassap/Groleau

Lundi 23 septembre 2013, Atelier du Plateau, Paris (75019), 20h

Sylvain Kassap (fl, cl, bcl), Claude Tchamitchian (cb), Eric Groleau (dm, perc).

 

Voilà une soirée pour le moins inédite. Les musiciens  avaient annoncé qu’après avoir goûté à leur musique les spectateurs pourraient déguster leur cuisine. Sur le programme, cela s’appelle « concert gourmand ».
Après le premier morceau, Tchamitchian s’explique: « On a eu envie de faire comme si on recevait des amis : vous êtes nos invités, alors nous vous avons fait à manger… ». Le cadre intime et convivial de l’Atelier du Plateau s’y prête à merveille.
Dès les premiers morceaux circulent des douceurs annonciatrices du festin. En savourant un morceau de gâteau d’aubergine, on écoute le trio. Il livre une musique énergique et contrastée. Il frôle les bordures et ne dédaigne pas les sorties de route maîtrisées. Sylvain Kassap utilise à la clarinette basse une palette qui va du barrissement à la stridulation. A la clarinette, il se montre plus lyrique. Tchamitchian soutient ses amis tout en leur proposant des chemins de traverse. Groleau apporte ses couleurs, ses nuances. Des giclées de free jazz alternent avec des plages plus méditatives. Les trois musiciens (Groleau au milieu, Kassap et Tchamitchian de part et d’autre) sont extrêmement attentifs les uns envers les autres. On jurerait qu’ils s’écoutent respirer. Dans la salle un enfant pleure : il sert de prétexte à une nouvelle improvisation.  
Après quelques morceaux, Tchamitchian annonce une invitée surprise. La pianiste,  chanteuse, et compositrice Macha Gharibian fait son entrée. Elle chante Kele Kele, morceau traditionnel arménien qui figure sur son disque « Mars » (Bee Jazz), avec une vibrante subtilité. Les trois musiciens inventent pour l’accompagner des trésors de délicatesse.
Après la musique, c’est leur cuisine que le trio présente au public. Les boulettes de viande arméniennes réchauffées par Tchamitchian diffusent dans l’Atelier du Plateau une odeur irrésistible. La cuisine des trois amis se révèle aussi riche et généreuse que leur musique. Ils proposent une assiette contenant boulettes arméniennes et gâteau d’aubergines, (arrangement de Claude Tchamitchian), du riz, du caviar d’aubergine et de la tapenade, et de la confiture d’oignon (composition Sylvain Kassap). Cela s’appelle « l’assiette Tchaka », et coûte seulement sept euros. En termes culinaires un peu techniques, on appelle ça une tuerie. Un type s’exclame : « Ce sont des assiettes de malade ! ». Tchamitchian rectifie : « Non , c’est avec des assiettes comme ça qu’on ne devient pas malades ! ». Pour achever les spectateurs-invités, Eric Groleau a préparé un gâteau au chocolat noir et luisant, qui pour trois euros semble faire à tous des clins d’œil lubriques. On repart de l’Atelier du Plateau le pas plus lourd et l’esprit plus léger. On rêve à ce qu’auraient servi les grands musiciens de jazz s’ils étaient passés derrière les fourneaux : Armstrong, une omelette aux cèpes, Stan Getz, une tarte au citron, Lennie Tristano, une crème renversée, Miles Davis sept grains de caviar, Thelonious, un couscous aux groseilles, Keith Jarrett une assiette végétarienne, Chet Baker, un verre d’eau de source…

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« On peut pas faire de rappel, il faut qu’on aille en cuisine ! ». Claude Tchamitchian pose sa contrebasse et endosse un tablier bleu. Il se sert un verre de vin, et passe derrière les fourneaux pour réchauffer les boulettes de viande merveilleusement dodues qu’il avait cuisinées le matin-même.

 

 

Trio Tchamitchian/Kassap/Groleau

Lundi 23 septembre 2013, Atelier du Plateau, Paris (75019), 20h

Sylvain Kassap (fl, cl, bcl), Claude Tchamitchian (cb), Eric Groleau (dm, perc).

 

Voilà une soirée pour le moins inédite. Les musiciens  avaient annoncé qu’après avoir goûté à leur musique les spectateurs pourraient déguster leur cuisine. Sur le programme, cela s’appelle « concert gourmand ».
Après le premier morceau, Tchamitchian s’explique: « On a eu envie de faire comme si on recevait des amis : vous êtes nos invités, alors nous vous avons fait à manger… ». Le cadre intime et convivial de l’Atelier du Plateau s’y prête à merveille.
Dès les premiers morceaux circulent des douceurs annonciatrices du festin. En savourant un morceau de gâteau d’aubergine, on écoute le trio. Il livre une musique énergique et contrastée. Il frôle les bordures et ne dédaigne pas les sorties de route maîtrisées. Sylvain Kassap utilise à la clarinette basse une palette qui va du barrissement à la stridulation. A la clarinette, il se montre plus lyrique. Tchamitchian soutient ses amis tout en leur proposant des chemins de traverse. Groleau apporte ses couleurs, ses nuances. Des giclées de free jazz alternent avec des plages plus méditatives. Les trois musiciens (Groleau au milieu, Kassap et Tchamitchian de part et d’autre) sont extrêmement attentifs les uns envers les autres. On jurerait qu’ils s’écoutent respirer. Dans la salle un enfant pleure : il sert de prétexte à une nouvelle improvisation.  
Après quelques morceaux, Tchamitchian annonce une invitée surprise. La pianiste,  chanteuse, et compositrice Macha Gharibian fait son entrée. Elle chante Kele Kele, morceau traditionnel arménien qui figure sur son disque « Mars » (Bee Jazz), avec une vibrante subtilité. Les trois musiciens inventent pour l’accompagner des trésors de délicatesse.
Après la musique, c’est leur cuisine que le trio présente au public. Les boulettes de viande arméniennes réchauffées par Tchamitchian diffusent dans l’Atelier du Plateau une odeur irrésistible. La cuisine des trois amis se révèle aussi riche et généreuse que leur musique. Ils proposent une assiette contenant boulettes arméniennes et gâteau d’aubergines, (arrangement de Claude Tchamitchian), du riz, du caviar d’aubergine et de la tapenade, et de la confiture d’oignon (composition Sylvain Kassap). Cela s’appelle « l’assiette Tchaka », et coûte seulement sept euros. En termes culinaires un peu techniques, on appelle ça une tuerie. Un type s’exclame : « Ce sont des assiettes de malade ! ». Tchamitchian rectifie : « Non , c’est avec des assiettes comme ça qu’on ne devient pas malades ! ». Pour achever les spectateurs-invités, Eric Groleau a préparé un gâteau au chocolat noir et luisant, qui pour trois euros semble faire à tous des clins d’œil lubriques. On repart de l’Atelier du Plateau le pas plus lourd et l’esprit plus léger. On rêve à ce qu’auraient servi les grands musiciens de jazz s’ils étaient passés derrière les fourneaux : Armstrong, une omelette aux cèpes, Stan Getz, une tarte au citron, Lennie Tristano, une crème renversée, Miles Davis sept grains de caviar, Thelonious, un couscous aux groseilles, Keith Jarrett une assiette végétarienne, Chet Baker, un verre d’eau de source…

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« On peut pas faire de rappel, il faut qu’on aille en cuisine ! ». Claude Tchamitchian pose sa contrebasse et endosse un tablier bleu. Il se sert un verre de vin, et passe derrière les fourneaux pour réchauffer les boulettes de viande merveilleusement dodues qu’il avait cuisinées le matin-même.

 

 

Trio Tchamitchian/Kassap/Groleau

Lundi 23 septembre 2013, Atelier du Plateau, Paris (75019), 20h

Sylvain Kassap (fl, cl, bcl), Claude Tchamitchian (cb), Eric Groleau (dm, perc).

 

Voilà une soirée pour le moins inédite. Les musiciens  avaient annoncé qu’après avoir goûté à leur musique les spectateurs pourraient déguster leur cuisine. Sur le programme, cela s’appelle « concert gourmand ».
Après le premier morceau, Tchamitchian s’explique: « On a eu envie de faire comme si on recevait des amis : vous êtes nos invités, alors nous vous avons fait à manger… ». Le cadre intime et convivial de l’Atelier du Plateau s’y prête à merveille.
Dès les premiers morceaux circulent des douceurs annonciatrices du festin. En savourant un morceau de gâteau d’aubergine, on écoute le trio. Il livre une musique énergique et contrastée. Il frôle les bordures et ne dédaigne pas les sorties de route maîtrisées. Sylvain Kassap utilise à la clarinette basse une palette qui va du barrissement à la stridulation. A la clarinette, il se montre plus lyrique. Tchamitchian soutient ses amis tout en leur proposant des chemins de traverse. Groleau apporte ses couleurs, ses nuances. Des giclées de free jazz alternent avec des plages plus méditatives. Les trois musiciens (Groleau au milieu, Kassap et Tchamitchian de part et d’autre) sont extrêmement attentifs les uns envers les autres. On jurerait qu’ils s’écoutent respirer. Dans la salle un enfant pleure : il sert de prétexte à une nouvelle improvisation.  
Après quelques morceaux, Tchamitchian annonce une invitée surprise. La pianiste,  chanteuse, et compositrice Macha Gharibian fait son entrée. Elle chante Kele Kele, morceau traditionnel arménien qui figure sur son disque « Mars » (Bee Jazz), avec une vibrante subtilité. Les trois musiciens inventent pour l’accompagner des trésors de délicatesse.
Après la musique, c’est leur cuisine que le trio présente au public. Les boulettes de viande arméniennes réchauffées par Tchamitchian diffusent dans l’Atelier du Plateau une odeur irrésistible. La cuisine des trois amis se révèle aussi riche et généreuse que leur musique. Ils proposent une assiette contenant boulettes arméniennes et gâteau d’aubergines, (arrangement de Claude Tchamitchian), du riz, du caviar d’aubergine et de la tapenade, et de la confiture d’oignon (composition Sylvain Kassap). Cela s’appelle « l’assiette Tchaka », et coûte seulement sept euros. En termes culinaires un peu techniques, on appelle ça une tuerie. Un type s’exclame : « Ce sont des assiettes de malade ! ». Tchamitchian rectifie : « Non , c’est avec des assiettes comme ça qu’on ne devient pas malades ! ». Pour achever les spectateurs-invités, Eric Groleau a préparé un gâteau au chocolat noir et luisant, qui pour trois euros semble faire à tous des clins d’œil lubriques. On repart de l’Atelier du Plateau le pas plus lourd et l’esprit plus léger. On rêve à ce qu’auraient servi les grands musiciens de jazz s’ils étaient passés derrière les fourneaux : Armstrong, une omelette aux cèpes, Stan Getz, une tarte au citron, Lennie Tristano, une crème renversée, Miles Davis sept grains de caviar, Thelonious, un couscous aux groseilles, Keith Jarrett une assiette végétarienne, Chet Baker, un verre d’eau de source…