Jazz live
Publié le 23 Juin 2015

Claude Barthélémy Quartet à la Chapelle des Lombards

Grande nouvelle : la Chapelle renoue avec le jazz. À l’initiative du saxophoniste Jean-Marc Padovani (et de Soléart Productions, dont il est le directeur artistique), La Chapelle des Lombards propose un apéro-live. La premère a eu lieu le 13 juin avec le quartette de Claude Barthélémy ; le jeudi 25 juin à 19h30 ce sera le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer…. en attendant la reprise en septembre.

 

Claude Barthélémy (guitare), Patrick Fabert (trompette, bugle), Jean-Luc Ponthieux (contrebasse, guitare basse), Thierry Bonneaux (batterie). Paris, La Chapelle des Lombards, 13 juin 2015.

 

Pour inaugurer la série, Jean Marc Padovani a eu la très bonne idée de programmer son ami, et autrefois souvent partenaire musical, Claude Barthélémy. Le guitariste est à la tête d’un quartette, avec à la basse (guitare et contrebasse) un complice de quelques lustres : Jean-Luc Ponthieux ; à la trompette (et au bugle), un ancien compagnon de route (l’ONJ 1989-1991) : Patrick Fabert ; et à la batterie un musicien dont nous avions goûté le talent au vibraphone dans les groupes de Bertrand Renaudin, et aussi au côté de Franck Tortiller : Thierry Bonneaux. Quelques compositions du guitariste (un thème « à la Ornette », un jazz façon reggae, une valse hétérodoxe…) précèdent ce que Claude appelle un « vieux saucisson » de son répertoire, Sépia, qu’il avait gravé naguère dans le vinyle avec Henri Texier et Manuel Denizet. Au fil des improvisations, le guitariste nous livre quelques solos torrides, hors des sentiers balisés qu’indiquerait la structure harmonique avec, çà et là, une citation furtive autant qu’inattendue (Salt Peanuts, Que reste-t-il de nos amours?). D’un bout à l’autre, le jouage est intense, tissé d’urgence et de plaisir.

 

Et le quartette interprète ensuite, pour conclure le premier set, une composition bretonnante du trompettiste (ici au bugle), avec un solo de guitare qui nous rappelle l’effervescence d’un autre soliste , Colin Swinburne, guitariste britannique de rock, entendu voici plusieurs décennies dans le Big band de guitares de Gérard Marais (Thelonious/MFA, 1984). Le thème s’intitulait Régime sans Celte, et le groupe comptait parmi ses membres (et ses solistes)…. Claude Barthélémy. Ainsi se consume l’incorrigible nostalgie du chroniqueur.

 

Prochain rendez-vous pour un apéro-live à La Chapelle des Lombards : jeudi 25 juin, à 19h30, avec le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer (deux sets, jusqu’à 22h). Et la formule reprendra en septembre avec d’autres artistes, parmi lesquels Jean-Marc Padovani, initiateur du projet.

 

Xavier Prévost

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Grande nouvelle : la Chapelle renoue avec le jazz. À l’initiative du saxophoniste Jean-Marc Padovani (et de Soléart Productions, dont il est le directeur artistique), La Chapelle des Lombards propose un apéro-live. La premère a eu lieu le 13 juin avec le quartette de Claude Barthélémy ; le jeudi 25 juin à 19h30 ce sera le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer…. en attendant la reprise en septembre.

 

Claude Barthélémy (guitare), Patrick Fabert (trompette, bugle), Jean-Luc Ponthieux (contrebasse, guitare basse), Thierry Bonneaux (batterie). Paris, La Chapelle des Lombards, 13 juin 2015.

 

Pour inaugurer la série, Jean Marc Padovani a eu la très bonne idée de programmer son ami, et autrefois souvent partenaire musical, Claude Barthélémy. Le guitariste est à la tête d’un quartette, avec à la basse (guitare et contrebasse) un complice de quelques lustres : Jean-Luc Ponthieux ; à la trompette (et au bugle), un ancien compagnon de route (l’ONJ 1989-1991) : Patrick Fabert ; et à la batterie un musicien dont nous avions goûté le talent au vibraphone dans les groupes de Bertrand Renaudin, et aussi au côté de Franck Tortiller : Thierry Bonneaux. Quelques compositions du guitariste (un thème « à la Ornette », un jazz façon reggae, une valse hétérodoxe…) précèdent ce que Claude appelle un « vieux saucisson » de son répertoire, Sépia, qu’il avait gravé naguère dans le vinyle avec Henri Texier et Manuel Denizet. Au fil des improvisations, le guitariste nous livre quelques solos torrides, hors des sentiers balisés qu’indiquerait la structure harmonique avec, çà et là, une citation furtive autant qu’inattendue (Salt Peanuts, Que reste-t-il de nos amours?). D’un bout à l’autre, le jouage est intense, tissé d’urgence et de plaisir.

 

Et le quartette interprète ensuite, pour conclure le premier set, une composition bretonnante du trompettiste (ici au bugle), avec un solo de guitare qui nous rappelle l’effervescence d’un autre soliste , Colin Swinburne, guitariste britannique de rock, entendu voici plusieurs décennies dans le Big band de guitares de Gérard Marais (Thelonious/MFA, 1984). Le thème s’intitulait Régime sans Celte, et le groupe comptait parmi ses membres (et ses solistes)…. Claude Barthélémy. Ainsi se consume l’incorrigible nostalgie du chroniqueur.

 

Prochain rendez-vous pour un apéro-live à La Chapelle des Lombards : jeudi 25 juin, à 19h30, avec le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer (deux sets, jusqu’à 22h). Et la formule reprendra en septembre avec d’autres artistes, parmi lesquels Jean-Marc Padovani, initiateur du projet.

 

Xavier Prévost

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Grande nouvelle : la Chapelle renoue avec le jazz. À l’initiative du saxophoniste Jean-Marc Padovani (et de Soléart Productions, dont il est le directeur artistique), La Chapelle des Lombards propose un apéro-live. La premère a eu lieu le 13 juin avec le quartette de Claude Barthélémy ; le jeudi 25 juin à 19h30 ce sera le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer…. en attendant la reprise en septembre.

 

Claude Barthélémy (guitare), Patrick Fabert (trompette, bugle), Jean-Luc Ponthieux (contrebasse, guitare basse), Thierry Bonneaux (batterie). Paris, La Chapelle des Lombards, 13 juin 2015.

 

Pour inaugurer la série, Jean Marc Padovani a eu la très bonne idée de programmer son ami, et autrefois souvent partenaire musical, Claude Barthélémy. Le guitariste est à la tête d’un quartette, avec à la basse (guitare et contrebasse) un complice de quelques lustres : Jean-Luc Ponthieux ; à la trompette (et au bugle), un ancien compagnon de route (l’ONJ 1989-1991) : Patrick Fabert ; et à la batterie un musicien dont nous avions goûté le talent au vibraphone dans les groupes de Bertrand Renaudin, et aussi au côté de Franck Tortiller : Thierry Bonneaux. Quelques compositions du guitariste (un thème « à la Ornette », un jazz façon reggae, une valse hétérodoxe…) précèdent ce que Claude appelle un « vieux saucisson » de son répertoire, Sépia, qu’il avait gravé naguère dans le vinyle avec Henri Texier et Manuel Denizet. Au fil des improvisations, le guitariste nous livre quelques solos torrides, hors des sentiers balisés qu’indiquerait la structure harmonique avec, çà et là, une citation furtive autant qu’inattendue (Salt Peanuts, Que reste-t-il de nos amours?). D’un bout à l’autre, le jouage est intense, tissé d’urgence et de plaisir.

 

Et le quartette interprète ensuite, pour conclure le premier set, une composition bretonnante du trompettiste (ici au bugle), avec un solo de guitare qui nous rappelle l’effervescence d’un autre soliste , Colin Swinburne, guitariste britannique de rock, entendu voici plusieurs décennies dans le Big band de guitares de Gérard Marais (Thelonious/MFA, 1984). Le thème s’intitulait Régime sans Celte, et le groupe comptait parmi ses membres (et ses solistes)…. Claude Barthélémy. Ainsi se consume l’incorrigible nostalgie du chroniqueur.

 

Prochain rendez-vous pour un apéro-live à La Chapelle des Lombards : jeudi 25 juin, à 19h30, avec le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer (deux sets, jusqu’à 22h). Et la formule reprendra en septembre avec d’autres artistes, parmi lesquels Jean-Marc Padovani, initiateur du projet.

 

Xavier Prévost

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Grande nouvelle : la Chapelle renoue avec le jazz. À l’initiative du saxophoniste Jean-Marc Padovani (et de Soléart Productions, dont il est le directeur artistique), La Chapelle des Lombards propose un apéro-live. La premère a eu lieu le 13 juin avec le quartette de Claude Barthélémy ; le jeudi 25 juin à 19h30 ce sera le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer…. en attendant la reprise en septembre.

 

Claude Barthélémy (guitare), Patrick Fabert (trompette, bugle), Jean-Luc Ponthieux (contrebasse, guitare basse), Thierry Bonneaux (batterie). Paris, La Chapelle des Lombards, 13 juin 2015.

 

Pour inaugurer la série, Jean Marc Padovani a eu la très bonne idée de programmer son ami, et autrefois souvent partenaire musical, Claude Barthélémy. Le guitariste est à la tête d’un quartette, avec à la basse (guitare et contrebasse) un complice de quelques lustres : Jean-Luc Ponthieux ; à la trompette (et au bugle), un ancien compagnon de route (l’ONJ 1989-1991) : Patrick Fabert ; et à la batterie un musicien dont nous avions goûté le talent au vibraphone dans les groupes de Bertrand Renaudin, et aussi au côté de Franck Tortiller : Thierry Bonneaux. Quelques compositions du guitariste (un thème « à la Ornette », un jazz façon reggae, une valse hétérodoxe…) précèdent ce que Claude appelle un « vieux saucisson » de son répertoire, Sépia, qu’il avait gravé naguère dans le vinyle avec Henri Texier et Manuel Denizet. Au fil des improvisations, le guitariste nous livre quelques solos torrides, hors des sentiers balisés qu’indiquerait la structure harmonique avec, çà et là, une citation furtive autant qu’inattendue (Salt Peanuts, Que reste-t-il de nos amours?). D’un bout à l’autre, le jouage est intense, tissé d’urgence et de plaisir.

 

Et le quartette interprète ensuite, pour conclure le premier set, une composition bretonnante du trompettiste (ici au bugle), avec un solo de guitare qui nous rappelle l’effervescence d’un autre soliste , Colin Swinburne, guitariste britannique de rock, entendu voici plusieurs décennies dans le Big band de guitares de Gérard Marais (Thelonious/MFA, 1984). Le thème s’intitulait Régime sans Celte, et le groupe comptait parmi ses membres (et ses solistes)…. Claude Barthélémy. Ainsi se consume l’incorrigible nostalgie du chroniqueur.

 

Prochain rendez-vous pour un apéro-live à La Chapelle des Lombards : jeudi 25 juin, à 19h30, avec le duo Didier Malherbe-Éric Löhrer (deux sets, jusqu’à 22h). Et la formule reprendra en septembre avec d’autres artistes, parmi lesquels Jean-Marc Padovani, initiateur du projet.

 

Xavier Prévost