Jazz live
Publié le 14 Sep 2012

Couturier et Tarkovsky, travelling jazz aux Bernardins

« Tarkovsky disait que pour ses films il n’avait pas besoin de musique. J’ai pensé que lui rendre hommage en composant des morceaux représentait un sacré challenge. Une source de motivation supplémentaire pour moi qui aime tant l’œuvre cinématographique du réalisateur russe » François Couturier justifiait ainsi en ces termesles cinq années de travail et les trois albums enregistrés (Sur le label ECM) en hommage à Andréj Tarkovsky à l’issue du concert dans l’ auditorium du magnifique Collėge des Bernardins (Paris, 5e)


François Couturier /Tarkovsky Quartet : François Couturier (p), Jean Marc Larché (ss), Anja Lechner (cello), Jean Louis Martinier (acc)

Collège des Bernardins, Paris, 13 septembre

 

Comme aime à le dire François Couturier la musique du quartet, à l’image des films de Tarkovsky, joue sur l’étirement du temps. Et la ponctuation apportée par les silences. Nul effet d’accélération, très peu de montées en volume : les paysages sonores défilent  comme autant de couleurs, s’imposant peu à peu à la façon d’un long panorama tourné sans à coups. Tout est travaillé à cet effet, au travers de filtres de délicatesse, de nuance. Le fil musical  s’étire  sans aspérité ni heurt. De la même façon en matière de construction il faut vraiment tendre l’oreille pour situer précisément les moments  d’écriture ou d’ improvisation. Les longues séquences évoluent au grè de subtils fondus enchaînés. Pour mieux focaliser sur une écoute intense, Couturier lisse à dessein la trame de ses compositions. Travail de précision,  volonté affichée de  privilégier la finesse, chaque action traduit une philosophie musicale enfin tirant vers l’impressionnisme. Et dans l’exécution, dans le jeu de rôle des instruments le savoir faire se trouve  partagé « Nous avons chacun  un morceau de notre histoire de musicien ancré dans le classique, un autre dans le jazz. Tous les quatre travaillé sur l’écriture et pratiqué l’improvisation. D’où la justesse obtenue  dans un exercice difficile comme les unissons, entre sax et violoncelle par exemple »

Question tonalité générale de la musique jouée on retrouve une touche jazz léché sur les développements pianistiques, manière sans manièrisme faite d’aisance et d’élagance conjuguées propre à l’art de Couturier pianiste. Une qualité de faire qui s’ajoute à la sobriété et la précision chirurgicale du soprano de Jean Marc Larché. De quoi teinter de touches pastels  les réminiscences de Bach ou Pergolèse « ltous les deux compositeurs fêtiches de mon père, lui même bon pianiste de formation par ailleurs » confiait le fils, Andrej A. Tarkovski Junior venu témoigner dans uné change avec le public à l’issue d’un concert parfaitement en  phase avec l’esprit du lieu.

 

Robert Latxague

 

François Couturier/Andrei Tarkoski Quartet

dimanche 16 septembre 15h

Fondation Royaumont

95270 Asnières sur Oise

|

« Tarkovsky disait que pour ses films il n’avait pas besoin de musique. J’ai pensé que lui rendre hommage en composant des morceaux représentait un sacré challenge. Une source de motivation supplémentaire pour moi qui aime tant l’œuvre cinématographique du réalisateur russe » François Couturier justifiait ainsi en ces termesles cinq années de travail et les trois albums enregistrés (Sur le label ECM) en hommage à Andréj Tarkovsky à l’issue du concert dans l’ auditorium du magnifique Collėge des Bernardins (Paris, 5e)


François Couturier /Tarkovsky Quartet : François Couturier (p), Jean Marc Larché (ss), Anja Lechner (cello), Jean Louis Martinier (acc)

Collège des Bernardins, Paris, 13 septembre

 

Comme aime à le dire François Couturier la musique du quartet, à l’image des films de Tarkovsky, joue sur l’étirement du temps. Et la ponctuation apportée par les silences. Nul effet d’accélération, très peu de montées en volume : les paysages sonores défilent  comme autant de couleurs, s’imposant peu à peu à la façon d’un long panorama tourné sans à coups. Tout est travaillé à cet effet, au travers de filtres de délicatesse, de nuance. Le fil musical  s’étire  sans aspérité ni heurt. De la même façon en matière de construction il faut vraiment tendre l’oreille pour situer précisément les moments  d’écriture ou d’ improvisation. Les longues séquences évoluent au grè de subtils fondus enchaînés. Pour mieux focaliser sur une écoute intense, Couturier lisse à dessein la trame de ses compositions. Travail de précision,  volonté affichée de  privilégier la finesse, chaque action traduit une philosophie musicale enfin tirant vers l’impressionnisme. Et dans l’exécution, dans le jeu de rôle des instruments le savoir faire se trouve  partagé « Nous avons chacun  un morceau de notre histoire de musicien ancré dans le classique, un autre dans le jazz. Tous les quatre travaillé sur l’écriture et pratiqué l’improvisation. D’où la justesse obtenue  dans un exercice difficile comme les unissons, entre sax et violoncelle par exemple »

Question tonalité générale de la musique jouée on retrouve une touche jazz léché sur les développements pianistiques, manière sans manièrisme faite d’aisance et d’élagance conjuguées propre à l’art de Couturier pianiste. Une qualité de faire qui s’ajoute à la sobriété et la précision chirurgicale du soprano de Jean Marc Larché. De quoi teinter de touches pastels  les réminiscences de Bach ou Pergolèse « ltous les deux compositeurs fêtiches de mon père, lui même bon pianiste de formation par ailleurs » confiait le fils, Andrej A. Tarkovski Junior venu témoigner dans uné change avec le public à l’issue d’un concert parfaitement en  phase avec l’esprit du lieu.

 

Robert Latxague

 

François Couturier/Andrei Tarkoski Quartet

dimanche 16 septembre 15h

Fondation Royaumont

95270 Asnières sur Oise

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« Tarkovsky disait que pour ses films il n’avait pas besoin de musique. J’ai pensé que lui rendre hommage en composant des morceaux représentait un sacré challenge. Une source de motivation supplémentaire pour moi qui aime tant l’œuvre cinématographique du réalisateur russe » François Couturier justifiait ainsi en ces termesles cinq années de travail et les trois albums enregistrés (Sur le label ECM) en hommage à Andréj Tarkovsky à l’issue du concert dans l’ auditorium du magnifique Collėge des Bernardins (Paris, 5e)


François Couturier /Tarkovsky Quartet : François Couturier (p), Jean Marc Larché (ss), Anja Lechner (cello), Jean Louis Martinier (acc)

Collège des Bernardins, Paris, 13 septembre

 

Comme aime à le dire François Couturier la musique du quartet, à l’image des films de Tarkovsky, joue sur l’étirement du temps. Et la ponctuation apportée par les silences. Nul effet d’accélération, très peu de montées en volume : les paysages sonores défilent  comme autant de couleurs, s’imposant peu à peu à la façon d’un long panorama tourné sans à coups. Tout est travaillé à cet effet, au travers de filtres de délicatesse, de nuance. Le fil musical  s’étire  sans aspérité ni heurt. De la même façon en matière de construction il faut vraiment tendre l’oreille pour situer précisément les moments  d’écriture ou d’ improvisation. Les longues séquences évoluent au grè de subtils fondus enchaînés. Pour mieux focaliser sur une écoute intense, Couturier lisse à dessein la trame de ses compositions. Travail de précision,  volonté affichée de  privilégier la finesse, chaque action traduit une philosophie musicale enfin tirant vers l’impressionnisme. Et dans l’exécution, dans le jeu de rôle des instruments le savoir faire se trouve  partagé « Nous avons chacun  un morceau de notre histoire de musicien ancré dans le classique, un autre dans le jazz. Tous les quatre travaillé sur l’écriture et pratiqué l’improvisation. D’où la justesse obtenue  dans un exercice difficile comme les unissons, entre sax et violoncelle par exemple »

Question tonalité générale de la musique jouée on retrouve une touche jazz léché sur les développements pianistiques, manière sans manièrisme faite d’aisance et d’élagance conjuguées propre à l’art de Couturier pianiste. Une qualité de faire qui s’ajoute à la sobriété et la précision chirurgicale du soprano de Jean Marc Larché. De quoi teinter de touches pastels  les réminiscences de Bach ou Pergolèse « ltous les deux compositeurs fêtiches de mon père, lui même bon pianiste de formation par ailleurs » confiait le fils, Andrej A. Tarkovski Junior venu témoigner dans uné change avec le public à l’issue d’un concert parfaitement en  phase avec l’esprit du lieu.

 

Robert Latxague

 

François Couturier/Andrei Tarkoski Quartet

dimanche 16 septembre 15h

Fondation Royaumont

95270 Asnières sur Oise

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« Tarkovsky disait que pour ses films il n’avait pas besoin de musique. J’ai pensé que lui rendre hommage en composant des morceaux représentait un sacré challenge. Une source de motivation supplémentaire pour moi qui aime tant l’œuvre cinématographique du réalisateur russe » François Couturier justifiait ainsi en ces termesles cinq années de travail et les trois albums enregistrés (Sur le label ECM) en hommage à Andréj Tarkovsky à l’issue du concert dans l’ auditorium du magnifique Collėge des Bernardins (Paris, 5e)


François Couturier /Tarkovsky Quartet : François Couturier (p), Jean Marc Larché (ss), Anja Lechner (cello), Jean Louis Martinier (acc)

Collège des Bernardins, Paris, 13 septembre

 

Comme aime à le dire François Couturier la musique du quartet, à l’image des films de Tarkovsky, joue sur l’étirement du temps. Et la ponctuation apportée par les silences. Nul effet d’accélération, très peu de montées en volume : les paysages sonores défilent  comme autant de couleurs, s’imposant peu à peu à la façon d’un long panorama tourné sans à coups. Tout est travaillé à cet effet, au travers de filtres de délicatesse, de nuance. Le fil musical  s’étire  sans aspérité ni heurt. De la même façon en matière de construction il faut vraiment tendre l’oreille pour situer précisément les moments  d’écriture ou d’ improvisation. Les longues séquences évoluent au grè de subtils fondus enchaînés. Pour mieux focaliser sur une écoute intense, Couturier lisse à dessein la trame de ses compositions. Travail de précision,  volonté affichée de  privilégier la finesse, chaque action traduit une philosophie musicale enfin tirant vers l’impressionnisme. Et dans l’exécution, dans le jeu de rôle des instruments le savoir faire se trouve  partagé « Nous avons chacun  un morceau de notre histoire de musicien ancré dans le classique, un autre dans le jazz. Tous les quatre travaillé sur l’écriture et pratiqué l’improvisation. D’où la justesse obtenue  dans un exercice difficile comme les unissons, entre sax et violoncelle par exemple »

Question tonalité générale de la musique jouée on retrouve une touche jazz léché sur les développements pianistiques, manière sans manièrisme faite d’aisance et d’élagance conjuguées propre à l’art de Couturier pianiste. Une qualité de faire qui s’ajoute à la sobriété et la précision chirurgicale du soprano de Jean Marc Larché. De quoi teinter de touches pastels  les réminiscences de Bach ou Pergolèse « ltous les deux compositeurs fêtiches de mon père, lui même bon pianiste de formation par ailleurs » confiait le fils, Andrej A. Tarkovski Junior venu témoigner dans uné change avec le public à l’issue d’un concert parfaitement en  phase avec l’esprit du lieu.

 

Robert Latxague

 

François Couturier/Andrei Tarkoski Quartet

dimanche 16 septembre 15h

Fondation Royaumont

95270 Asnières sur Oise