Jazz live
Publié le 10 Avr 2014

Jack Wilkins célèbre la biographie de Tal Farlow par Jean-Luc Katchoura

Paris Jazz Corner fêtait hier, au Studio de l’Ermitage, la sortie d’une biographie de Tal Farlow avec un concert du guitariste Jack Wilkins…

 

 

De retour de Paris ce soir, j’ai donc remisé dans mon sac à dos les 700 grammes de la formidable biographie en anglais de Thelonious Monk par Robin D.G. Kelley pour me plonger dans le kilo 600 de celle bilingue de Tal Farlow par Jean-Luc Katchoura (avec l’aide de Michele Hyk-Farlow), Un accord parfait / A Life in Jazz Guitar, publiée par Paris Jazz Corner. Elle m’a été remise au cours d’une conférence de presse donnée au Studio de l’Ermitage précédent un concert en l’honneur du grand guitariste donné au Studio de l’Ermitage par Jack Wilkins. Ce ce guitariste né à Brooklyn il y aura 74 ans le 3 juin prochain, la discographie de Tom Lord révèle 68 séances, dont 10 sous son nom et des collaborations illustres auprès d’Earl Hines, Buddy Rich, Randy Brecker, Charles Mingus, Bob Brookmeyer, Chet Baker…  Il se produisait à l’Ermitage en trio avec Yves Torchinsky et Simon Goubert qui remplaçait François Laizeau, batteur retenu pour un disque en cours d’enregistrement. Yves Torchinsky – Jean-Luc Katchoura… Les connaisseurs feront le rapprochement avec quelques familiers dans la salle : Dominique Cravic, Francis Varis (…le regretté Didier Roussin manquant à l’appel) et quelques autres, la petite bande de Dreux où Katchoura participa en 1983 à l’organisation d’un festival de guitare puis organisa l’année suivante une tournée européenne de Tal Farlow. Son orchestre à ces deux occasions n’était autre que le quartette de Cravic, Varis et Torchinsky (plus Yves Teslar en 1983 et Jean-Claude Jouy en 1984). Je les revois encore au début de la tournée, au Petit Journal Saint-Michel.

 

Jack Wilkins donc, qui évoque morceau après morceau le grand Tal Farlow, avec les moyens qu’il lui doit, sans que l’on fasse bien la part de ce qu’il doit aussi à Johnny Smith et Herb Ellis. Contraste entre la décontraction bonhomme, celle plus activiste de Simon Goubert et la fièvre d’Yves Torchinsky. Contraste encore avec les deux invités, l’expressionnisme intense d’Olivier Ker Ourio, l’autorité gourmande de Frank Tortiller dans un Beautiful Love dont j’ai encore dans l’oreille la version qu’il donna autrefois avec ses deux comparses du Trio à Boum.

 

Ayant lâchement déserté après le premier set, malgré le poids, je commence la lecture de la biographie de Tal, l’enfance au voisinage des filatures et usines de confection de Greensboro où l’on fabrique la toile des jeans, où son père travaille et d’où il le tiendra écarté (pour lui éviter les poussières du coton qui aggraveraient des tendances asthmatiques) en le plaçant comme peintre en lettres chez un enseigniste (métier qu’il exercera chaque fois que les gigs feront défaut), la première mandoline accordée comme un ukulele, puis la guitare et ses deux cordes supplémentaires autour duquel il “enroule” son long pouce, la découverte de Charlie Chritsian et Lester Young, d’Art Tatum et Coleman Hawkins, de Dizzy Gillespie et Charlie Parker… Je vous en dis plus dans un prochain numéro, mais je ne vais pas tout vous raconter.

 

Franck Bergerot (qui signe ces lignes en écoutant Tal détailler les harmonies de Body and Soul avec le soutien de Cravic, Torchinsky et Jouy en 1984 sur le CD qui accompagne la biographie de Katchoura.)

 

Retrouvez Jean-Luc Katchoura et Jack Wilkins samedi prochain, 12 avril, en la belle ville de Sézanne, à 14h à la Médiathèque et à 21h au Prétoire.

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Paris Jazz Corner fêtait hier, au Studio de l’Ermitage, la sortie d’une biographie de Tal Farlow avec un concert du guitariste Jack Wilkins…

 

 

De retour de Paris ce soir, j’ai donc remisé dans mon sac à dos les 700 grammes de la formidable biographie en anglais de Thelonious Monk par Robin D.G. Kelley pour me plonger dans le kilo 600 de celle bilingue de Tal Farlow par Jean-Luc Katchoura (avec l’aide de Michele Hyk-Farlow), Un accord parfait / A Life in Jazz Guitar, publiée par Paris Jazz Corner. Elle m’a été remise au cours d’une conférence de presse donnée au Studio de l’Ermitage précédent un concert en l’honneur du grand guitariste donné au Studio de l’Ermitage par Jack Wilkins. Ce ce guitariste né à Brooklyn il y aura 74 ans le 3 juin prochain, la discographie de Tom Lord révèle 68 séances, dont 10 sous son nom et des collaborations illustres auprès d’Earl Hines, Buddy Rich, Randy Brecker, Charles Mingus, Bob Brookmeyer, Chet Baker…  Il se produisait à l’Ermitage en trio avec Yves Torchinsky et Simon Goubert qui remplaçait François Laizeau, batteur retenu pour un disque en cours d’enregistrement. Yves Torchinsky – Jean-Luc Katchoura… Les connaisseurs feront le rapprochement avec quelques familiers dans la salle : Dominique Cravic, Francis Varis (…le regretté Didier Roussin manquant à l’appel) et quelques autres, la petite bande de Dreux où Katchoura participa en 1983 à l’organisation d’un festival de guitare puis organisa l’année suivante une tournée européenne de Tal Farlow. Son orchestre à ces deux occasions n’était autre que le quartette de Cravic, Varis et Torchinsky (plus Yves Teslar en 1983 et Jean-Claude Jouy en 1984). Je les revois encore au début de la tournée, au Petit Journal Saint-Michel.

 

Jack Wilkins donc, qui évoque morceau après morceau le grand Tal Farlow, avec les moyens qu’il lui doit, sans que l’on fasse bien la part de ce qu’il doit aussi à Johnny Smith et Herb Ellis. Contraste entre la décontraction bonhomme, celle plus activiste de Simon Goubert et la fièvre d’Yves Torchinsky. Contraste encore avec les deux invités, l’expressionnisme intense d’Olivier Ker Ourio, l’autorité gourmande de Frank Tortiller dans un Beautiful Love dont j’ai encore dans l’oreille la version qu’il donna autrefois avec ses deux comparses du Trio à Boum.

 

Ayant lâchement déserté après le premier set, malgré le poids, je commence la lecture de la biographie de Tal, l’enfance au voisinage des filatures et usines de confection de Greensboro où l’on fabrique la toile des jeans, où son père travaille et d’où il le tiendra écarté (pour lui éviter les poussières du coton qui aggraveraient des tendances asthmatiques) en le plaçant comme peintre en lettres chez un enseigniste (métier qu’il exercera chaque fois que les gigs feront défaut), la première mandoline accordée comme un ukulele, puis la guitare et ses deux cordes supplémentaires autour duquel il “enroule” son long pouce, la découverte de Charlie Chritsian et Lester Young, d’Art Tatum et Coleman Hawkins, de Dizzy Gillespie et Charlie Parker… Je vous en dis plus dans un prochain numéro, mais je ne vais pas tout vous raconter.

 

Franck Bergerot (qui signe ces lignes en écoutant Tal détailler les harmonies de Body and Soul avec le soutien de Cravic, Torchinsky et Jouy en 1984 sur le CD qui accompagne la biographie de Katchoura.)

 

Retrouvez Jean-Luc Katchoura et Jack Wilkins samedi prochain, 12 avril, en la belle ville de Sézanne, à 14h à la Médiathèque et à 21h au Prétoire.

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Paris Jazz Corner fêtait hier, au Studio de l’Ermitage, la sortie d’une biographie de Tal Farlow avec un concert du guitariste Jack Wilkins…

 

 

De retour de Paris ce soir, j’ai donc remisé dans mon sac à dos les 700 grammes de la formidable biographie en anglais de Thelonious Monk par Robin D.G. Kelley pour me plonger dans le kilo 600 de celle bilingue de Tal Farlow par Jean-Luc Katchoura (avec l’aide de Michele Hyk-Farlow), Un accord parfait / A Life in Jazz Guitar, publiée par Paris Jazz Corner. Elle m’a été remise au cours d’une conférence de presse donnée au Studio de l’Ermitage précédent un concert en l’honneur du grand guitariste donné au Studio de l’Ermitage par Jack Wilkins. Ce ce guitariste né à Brooklyn il y aura 74 ans le 3 juin prochain, la discographie de Tom Lord révèle 68 séances, dont 10 sous son nom et des collaborations illustres auprès d’Earl Hines, Buddy Rich, Randy Brecker, Charles Mingus, Bob Brookmeyer, Chet Baker…  Il se produisait à l’Ermitage en trio avec Yves Torchinsky et Simon Goubert qui remplaçait François Laizeau, batteur retenu pour un disque en cours d’enregistrement. Yves Torchinsky – Jean-Luc Katchoura… Les connaisseurs feront le rapprochement avec quelques familiers dans la salle : Dominique Cravic, Francis Varis (…le regretté Didier Roussin manquant à l’appel) et quelques autres, la petite bande de Dreux où Katchoura participa en 1983 à l’organisation d’un festival de guitare puis organisa l’année suivante une tournée européenne de Tal Farlow. Son orchestre à ces deux occasions n’était autre que le quartette de Cravic, Varis et Torchinsky (plus Yves Teslar en 1983 et Jean-Claude Jouy en 1984). Je les revois encore au début de la tournée, au Petit Journal Saint-Michel.

 

Jack Wilkins donc, qui évoque morceau après morceau le grand Tal Farlow, avec les moyens qu’il lui doit, sans que l’on fasse bien la part de ce qu’il doit aussi à Johnny Smith et Herb Ellis. Contraste entre la décontraction bonhomme, celle plus activiste de Simon Goubert et la fièvre d’Yves Torchinsky. Contraste encore avec les deux invités, l’expressionnisme intense d’Olivier Ker Ourio, l’autorité gourmande de Frank Tortiller dans un Beautiful Love dont j’ai encore dans l’oreille la version qu’il donna autrefois avec ses deux comparses du Trio à Boum.

 

Ayant lâchement déserté après le premier set, malgré le poids, je commence la lecture de la biographie de Tal, l’enfance au voisinage des filatures et usines de confection de Greensboro où l’on fabrique la toile des jeans, où son père travaille et d’où il le tiendra écarté (pour lui éviter les poussières du coton qui aggraveraient des tendances asthmatiques) en le plaçant comme peintre en lettres chez un enseigniste (métier qu’il exercera chaque fois que les gigs feront défaut), la première mandoline accordée comme un ukulele, puis la guitare et ses deux cordes supplémentaires autour duquel il “enroule” son long pouce, la découverte de Charlie Chritsian et Lester Young, d’Art Tatum et Coleman Hawkins, de Dizzy Gillespie et Charlie Parker… Je vous en dis plus dans un prochain numéro, mais je ne vais pas tout vous raconter.

 

Franck Bergerot (qui signe ces lignes en écoutant Tal détailler les harmonies de Body and Soul avec le soutien de Cravic, Torchinsky et Jouy en 1984 sur le CD qui accompagne la biographie de Katchoura.)

 

Retrouvez Jean-Luc Katchoura et Jack Wilkins samedi prochain, 12 avril, en la belle ville de Sézanne, à 14h à la Médiathèque et à 21h au Prétoire.

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Paris Jazz Corner fêtait hier, au Studio de l’Ermitage, la sortie d’une biographie de Tal Farlow avec un concert du guitariste Jack Wilkins…

 

 

De retour de Paris ce soir, j’ai donc remisé dans mon sac à dos les 700 grammes de la formidable biographie en anglais de Thelonious Monk par Robin D.G. Kelley pour me plonger dans le kilo 600 de celle bilingue de Tal Farlow par Jean-Luc Katchoura (avec l’aide de Michele Hyk-Farlow), Un accord parfait / A Life in Jazz Guitar, publiée par Paris Jazz Corner. Elle m’a été remise au cours d’une conférence de presse donnée au Studio de l’Ermitage précédent un concert en l’honneur du grand guitariste donné au Studio de l’Ermitage par Jack Wilkins. Ce ce guitariste né à Brooklyn il y aura 74 ans le 3 juin prochain, la discographie de Tom Lord révèle 68 séances, dont 10 sous son nom et des collaborations illustres auprès d’Earl Hines, Buddy Rich, Randy Brecker, Charles Mingus, Bob Brookmeyer, Chet Baker…  Il se produisait à l’Ermitage en trio avec Yves Torchinsky et Simon Goubert qui remplaçait François Laizeau, batteur retenu pour un disque en cours d’enregistrement. Yves Torchinsky – Jean-Luc Katchoura… Les connaisseurs feront le rapprochement avec quelques familiers dans la salle : Dominique Cravic, Francis Varis (…le regretté Didier Roussin manquant à l’appel) et quelques autres, la petite bande de Dreux où Katchoura participa en 1983 à l’organisation d’un festival de guitare puis organisa l’année suivante une tournée européenne de Tal Farlow. Son orchestre à ces deux occasions n’était autre que le quartette de Cravic, Varis et Torchinsky (plus Yves Teslar en 1983 et Jean-Claude Jouy en 1984). Je les revois encore au début de la tournée, au Petit Journal Saint-Michel.

 

Jack Wilkins donc, qui évoque morceau après morceau le grand Tal Farlow, avec les moyens qu’il lui doit, sans que l’on fasse bien la part de ce qu’il doit aussi à Johnny Smith et Herb Ellis. Contraste entre la décontraction bonhomme, celle plus activiste de Simon Goubert et la fièvre d’Yves Torchinsky. Contraste encore avec les deux invités, l’expressionnisme intense d’Olivier Ker Ourio, l’autorité gourmande de Frank Tortiller dans un Beautiful Love dont j’ai encore dans l’oreille la version qu’il donna autrefois avec ses deux comparses du Trio à Boum.

 

Ayant lâchement déserté après le premier set, malgré le poids, je commence la lecture de la biographie de Tal, l’enfance au voisinage des filatures et usines de confection de Greensboro où l’on fabrique la toile des jeans, où son père travaille et d’où il le tiendra écarté (pour lui éviter les poussières du coton qui aggraveraient des tendances asthmatiques) en le plaçant comme peintre en lettres chez un enseigniste (métier qu’il exercera chaque fois que les gigs feront défaut), la première mandoline accordée comme un ukulele, puis la guitare et ses deux cordes supplémentaires autour duquel il “enroule” son long pouce, la découverte de Charlie Chritsian et Lester Young, d’Art Tatum et Coleman Hawkins, de Dizzy Gillespie et Charlie Parker… Je vous en dis plus dans un prochain numéro, mais je ne vais pas tout vous raconter.

 

Franck Bergerot (qui signe ces lignes en écoutant Tal détailler les harmonies de Body and Soul avec le soutien de Cravic, Torchinsky et Jouy en 1984 sur le CD qui accompagne la biographie de Katchoura.)

 

Retrouvez Jean-Luc Katchoura et Jack Wilkins samedi prochain, 12 avril, en la belle ville de Sézanne, à 14h à la Médiathèque et à 21h au Prétoire.