Jazz live
Publié le 26 Oct 2017

Jazz libre "y muy caliente" à La Dynamo

Mercredi soir, double programmation vitaminée, dans le cadre du Festival Jazz sur Seine, à La Dynamo de Banlieues Bleues. Deux quartets très différents pour démontrer la vitalité et l’universalité du Jazz.

 En première partie, un quartet transatlantique très free-sonnant réunit par le bassiste post punk batave Luc Ex. Avec sa grosse guitare basse acoustique, ce lutin bondissant impose avec la complicité du maître batteur Hamid Drake un groove puissant qui stimule l’imagination d’un superbe duo de saxophonistes. Au milieu, la toujours souriante, Ingrid Laubrock et son ténor libertaire, à sa droite, un grand barbu brésilien, habile au ténor et au soprano, Yedo Gibson. Soutenus par une charge rythmique au groove impressionnant, ces deux souffleurs se livrent à de belles acrobaties soniques. Dame Ingrid délivre crânement d’énergiques solos sans un poil de graisse. Ses longues phrases free-hard-bop sont furieuses et inspirées. Gibson est agile au soprano et rageur au ténor. Il embouche parfois ses becs sur le côté des lèvres ou travaille son anche avec des claquements de langue spectaculaires. ces deux fantastiques sont aussi capables de conjuguer des unissons très polissons. A deux reprises, Hamid Drake, fait résonner son tambourin pour apporter une coloration africaine à ce très beau concert sauvagement libre.

En seconde partie, changement d’univers, dépaysement total ! Nous partons pour la Colombie avec les quatre turbulents chenapans du groupe El Ombligo. Sur scène, tous sont assis et branchés sur l’électrique. Le claviériste Ricardo Gallo dispose d’un Fender Rhodes boosté par de l’électronique et d’un synthétiseur analogique très virulent. Le guitariste Enrique Mendoza possède une palanquée de pédales et le batteur Pedro Ojeda sollicite avec vigueur ses tambours et percussions. Influencé par le jazz du trio Medesky, Martin & Wood et la cumbia traditionnelle colombienne, ce dynamique quartet, emmené par l’incisif bassiste Santiago Botero, distille un jazz rock un poil psychédélique qui a chaviré une bonne partie du public.

Paul Jaillet

Prochain concert à La Dynamo de Banlieues Bleues : le 13 novembre avec Christian Wallumrod Ensemble et Illegal Crowns.|Mercredi soir, double programmation vitaminée, dans le cadre du Festival Jazz sur Seine, à La Dynamo de Banlieues Bleues. Deux quartets très différents pour démontrer la vitalité et l’universalité du Jazz.

 En première partie, un quartet transatlantique très free-sonnant réunit par le bassiste post punk batave Luc Ex. Avec sa grosse guitare basse acoustique, ce lutin bondissant impose avec la complicité du maître batteur Hamid Drake un groove puissant qui stimule l’imagination d’un superbe duo de saxophonistes. Au milieu, la toujours souriante, Ingrid Laubrock et son ténor libertaire, à sa droite, un grand barbu brésilien, habile au ténor et au soprano, Yedo Gibson. Soutenus par une charge rythmique au groove impressionnant, ces deux souffleurs se livrent à de belles acrobaties soniques. Dame Ingrid délivre crânement d’énergiques solos sans un poil de graisse. Ses longues phrases free-hard-bop sont furieuses et inspirées. Gibson est agile au soprano et rageur au ténor. Il embouche parfois ses becs sur le côté des lèvres ou travaille son anche avec des claquements de langue spectaculaires. ces deux fantastiques sont aussi capables de conjuguer des unissons très polissons. A deux reprises, Hamid Drake, fait résonner son tambourin pour apporter une coloration africaine à ce très beau concert sauvagement libre.

En seconde partie, changement d’univers, dépaysement total ! Nous partons pour la Colombie avec les quatre turbulents chenapans du groupe El Ombligo. Sur scène, tous sont assis et branchés sur l’électrique. Le claviériste Ricardo Gallo dispose d’un Fender Rhodes boosté par de l’électronique et d’un synthétiseur analogique très virulent. Le guitariste Enrique Mendoza possède une palanquée de pédales et le batteur Pedro Ojeda sollicite avec vigueur ses tambours et percussions. Influencé par le jazz du trio Medesky, Martin & Wood et la cumbia traditionnelle colombienne, ce dynamique quartet, emmené par l’incisif bassiste Santiago Botero, distille un jazz rock un poil psychédélique qui a chaviré une bonne partie du public.

Paul Jaillet

Prochain concert à La Dynamo de Banlieues Bleues : le 13 novembre avec Christian Wallumrod Ensemble et Illegal Crowns.