Junas (1) : quand un festival de jazz fait carrière

Junas, un festival qui fait carrière dans un village au milieu des vignes du Gard. Une asso, un trio de programmateurs, deux salariés sur l’année. Une extension vers un autre village, Vauvert. Un jazz à thème avec vocation d’ouverture. Quelques principes simples énoncés par Stéphane Pessina-Dassonville, président de l’association Jazz à Junas.

JAZZ: Comment qualifier la programmation affichée par le festival ?

SPD: Chaque année nous choisissons un thème par souci de cohérence. On se partage entre exigence et ouverture. L’idéal  serait de de ne pas décider à la place du public. On n’hésite donc pas à fouiller du côté de domaines un peu pointus tout en faisant appel cette année par exemple à Gregory Porter, un nom qui parle au public jazz. A partir de là offrir notre scène à des musiciens étrangers, français et des régionaux: voilà résumés les ingrédients de base. Ceci posé depuis la 20e édition, voici quatre ans nous ouvrons un peu le principe de la thématique.  Comme l’an passé déjà, le festival aura une couleur caraïbe, complétée par les musiques qui à notre sens, vont bien avec.

JAZZ: La marche du festival doit prioritairement au programme ou au travail de l’équipe d’organisation ?

SPD: La réussite du festival tient d’abord au travail de toute l’équipe. Bien sur la liste des noms sur l’affiche reste l’élément le plus directement attractif, celui qui apparaît le plus évident au public. Vu de l’intérieur le travail des bénévoles nous semble pourtant fondamental. Ce sont tous des passionnés, ils bossent avec leurs tripes mais comme des professionnels désormais. La forme associative est la recette idéale. Deux salariés à plein temps plus une chargée de com associée assurent la préparation toute l’année. Au total le travail est assuré, durant le festival en particulier, de façon collective. Par des gens qui tous donnent, se donnent la main.

L’équipe des bénévoles dans les Carrières

JAZZ: Dans le budget quel est le rapport entre subventions publiques et fonds privés ?

SPD: Grosso modo 50/50. Je m’explique: au bout de plusieurs années de démarches nous avons réussi à obtenir  le financement public à tous les étages, soit état, région, département, communautés de communes, commune. En complément viennent des organismes professionnels type SPEDIDAM, SACEM.  Le reste de notre budget nous le construisons avec des sponsors privés, plus un club de mécènes, des entreprises ou sociétés d’envergure régionale voire nationale. Ceci dit, il ne faut pas se le cacher, chaque année depuis 5-6 ans je constate que cela devient plus compliqué de boucler notre budget. D’où l’obligation de rogner, grignoter sur certains postes. Pour deux raisons essentielles à mon sentiment. D’abord les cachets des artistes explosent littéralement. Ensuite les clauses d’exclusivité prônées par certains festivals me dérangent. Ce type de comportement représente une aberration. Cette ambition malsaine, pareille fierté mal placée prive à coup sur le public de musiciens intéressants et handicape certains de ces derniers en les empêchant de travailler davantage.

JAZZ: Les carrières de craies, votre lieu de concert, votre marque de fabrique n’est-ce qu’un décor de fond vis à vis des musiciens et du public ?

SPD: Je reste convaincu que les carrières de cette pierre blanche, dans la lumière naturelle du jour ou celles travaillées de la nuit influencent les gens dans l’appréhension de la musique. Une donnée rare, un atout particulier. Nous avons la chance de profiter d’un lieu atypique. Au passage merci à l’équipe municipale de nous en faire bénéficier dans de bonnes conditions. Le décor naturel marque le public, les musiciens. Nous y faisons attention nous aussi les organisateurs car il apporte un plus de sens, une magie supplémentaire à la musique.

JAZZ: Le public de Junas, justement, vous le définiriez comment ?

SPD: Le rapport au public reste une de données les plus difficile à cerner précisément. Il y a quelques années nous avions fait bosser sur le sujet un chercheur du CNRS. Avec au bout un certain nombre d’informations type âge, centre d’intérêts etc. Mais on parle là d’une matière vivante,  composite, évolutive. Une analyse chiffrée à un moment donnée ne dit pas tout. Disons que je le sens comme un mélange de connaisseurs et de profanes en matière de jazz. Notre politique de prix, volontairement modérés, compte aussi. Avec un résultat au bout: les gens reviennent, nous percevons une fidélité dans un contexte économique que l’on sait difficile. Et puis le feed back des musiciens rapporte des choses positives: du respect pour le travail présenté, une certaine qualité d’écoute, un sentiment de partage…

Propos recueillis par Robert Latxague

Jazz à Junas www.jazzajunas.fr,  19 juillet, Junas (30250)

Temple: 18 h: Moonlight Benjamin Trio: Moonlight benjamin (voc), Mark Richard (b), Matthis Pascaud (g)

Carrières: Antonio Sanchez (dm), Seamus Blake (ts, ss), John Escreet ℗, Mat Brewer (b), Than Alexa (voc)

Danilo Perez (p), John Patitucci (b), Brian Blade (dm)

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Junas, un festival qui fait carrière dans un village au milieu des vignes du Gard. Une asso, un trio de programmateurs, deux salariés sur l’année. Une extension vers un autre village, Vauvert. Un jazz à thème avec vocation d’ouverture. Quelques principes simples énoncés par Stéphane Pessina-Dassonville, président de l’association Jazz à Junas.

JAZZ: Comment qualifier la programmation affichée par le festival ?

SPD: Chaque année nous choisissons un thème par souci de cohérence. On se partage entre exigence et ouverture. L’idéal  serait de de ne pas décider à la place du public. On n’hésite donc pas à fouiller du côté de domaines un peu pointus tout en faisant appel cette année par exemple à Gregory Porter, un nom qui parle au public jazz. A partir de là offrir notre scène à des musiciens étrangers, français et des régionaux: voilà résumés les ingrédients de base. Ceci posé depuis la 20e édition, voici quatre ans nous ouvrons un peu le principe de la thématique.  Comme l’an passé déjà, le festival aura une couleur caraïbe, complétée par les musiques qui à notre sens, vont bien avec.

JAZZ: La marche du festival doit prioritairement au programme ou au travail de l’équipe d’organisation ?

SPD: La réussite du festival tient d’abord au travail de toute l’équipe. Bien sur la liste des noms sur l’affiche reste l’élément le plus directement attractif, celui qui apparaît le plus évident au public. Vu de l’intérieur le travail des bénévoles nous semble pourtant fondamental. Ce sont tous des passionnés, ils bossent avec leurs tripes mais comme des professionnels désormais. La forme associative est la recette idéale. Deux salariés à plein temps plus une chargée de com associée assurent la préparation toute l’année. Au total le travail est assuré, durant le festival en particulier, de façon collective. Par des gens qui tous donnent, se donnent la main.

L’équipe des bénévoles dans les Carrières

JAZZ: Dans le budget quel est le rapport entre subventions publiques et fonds privés ?

SPD: Grosso modo 50/50. Je m’explique: au bout de plusieurs années de démarches nous avons réussi à obtenir  le financement public à tous les étages, soit état, région, département, communautés de communes, commune. En complément viennent des organismes professionnels type SPEDIDAM, SACEM.  Le reste de notre budget nous le construisons avec des sponsors privés, plus un club de mécènes, des entreprises ou sociétés d’envergure régionale voire nationale. Ceci dit, il ne faut pas se le cacher, chaque année depuis 5-6 ans je constate que cela devient plus compliqué de boucler notre budget. D’où l’obligation de rogner, grignoter sur certains postes. Pour deux raisons essentielles à mon sentiment. D’abord les cachets des artistes explosent littéralement. Ensuite les clauses d’exclusivité prônées par certains festivals me dérangent. Ce type de comportement représente une aberration. Cette ambition malsaine, pareille fierté mal placée prive à coup sur le public de musiciens intéressants et handicape certains de ces derniers en les empêchant de travailler davantage.

JAZZ: Les carrières de craies, votre lieu de concert, votre marque de fabrique n’est-ce qu’un décor de fond vis à vis des musiciens et du public ?

SPD: Je reste convaincu que les carrières de cette pierre blanche, dans la lumière naturelle du jour ou celles travaillées de la nuit influencent les gens dans l’appréhension de la musique. Une donnée rare, un atout particulier. Nous avons la chance de profiter d’un lieu atypique. Au passage merci à l’équipe municipale de nous en faire bénéficier dans de bonnes conditions. Le décor naturel marque le public, les musiciens. Nous y faisons attention nous aussi les organisateurs car il apporte un plus de sens, une magie supplémentaire à la musique.

JAZZ: Le public de Junas, justement, vous le définiriez comment ?

SPD: Le rapport au public reste une de données les plus difficile à cerner précisément. Il y a quelques années nous avions fait bosser sur le sujet un chercheur du CNRS. Avec au bout un certain nombre d’informations type âge, centre d’intérêts etc. Mais on parle là d’une matière vivante,  composite, évolutive. Une analyse chiffrée à un moment donnée ne dit pas tout. Disons que je le sens comme un mélange de connaisseurs et de profanes en matière de jazz. Notre politique de prix, volontairement modérés, compte aussi. Avec un résultat au bout: les gens reviennent, nous percevons une fidélité dans un contexte économique que l’on sait difficile. Et puis le feed back des musiciens rapporte des choses positives: du respect pour le travail présenté, une certaine qualité d’écoute, un sentiment de partage…

Propos recueillis par Robert Latxague

Jazz à Junas www.jazzajunas.fr,  19 juillet, Junas (30250)

Temple: 18 h: Moonlight Benjamin Trio: Moonlight benjamin (voc), Mark Richard (b), Matthis Pascaud (g)

Carrières: Antonio Sanchez (dm), Seamus Blake (ts, ss), John Escreet ℗, Mat Brewer (b), Than Alexa (voc)

Danilo Perez (p), John Patitucci (b), Brian Blade (dm)

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Junas, un festival qui fait carrière dans un village au milieu des vignes du Gard. Une asso, un trio de programmateurs, deux salariés sur l’année. Une extension vers un autre village, Vauvert. Un jazz à thème avec vocation d’ouverture. Quelques principes simples énoncés par Stéphane Pessina-Dassonville, président de l’association Jazz à Junas.

JAZZ: Comment qualifier la programmation affichée par le festival ?

SPD: Chaque année nous choisissons un thème par souci de cohérence. On se partage entre exigence et ouverture. L’idéal  serait de de ne pas décider à la place du public. On n’hésite donc pas à fouiller du côté de domaines un peu pointus tout en faisant appel cette année par exemple à Gregory Porter, un nom qui parle au public jazz. A partir de là offrir notre scène à des musiciens étrangers, français et des régionaux: voilà résumés les ingrédients de base. Ceci posé depuis la 20e édition, voici quatre ans nous ouvrons un peu le principe de la thématique.  Comme l’an passé déjà, le festival aura une couleur caraïbe, complétée par les musiques qui à notre sens, vont bien avec.

JAZZ: La marche du festival doit prioritairement au programme ou au travail de l’équipe d’organisation ?

SPD: La réussite du festival tient d’abord au travail de toute l’équipe. Bien sur la liste des noms sur l’affiche reste l’élément le plus directement attractif, celui qui apparaît le plus évident au public. Vu de l’intérieur le travail des bénévoles nous semble pourtant fondamental. Ce sont tous des passionnés, ils bossent avec leurs tripes mais comme des professionnels désormais. La forme associative est la recette idéale. Deux salariés à plein temps plus une chargée de com associée assurent la préparation toute l’année. Au total le travail est assuré, durant le festival en particulier, de façon collective. Par des gens qui tous donnent, se donnent la main.

L’équipe des bénévoles dans les Carrières

JAZZ: Dans le budget quel est le rapport entre subventions publiques et fonds privés ?

SPD: Grosso modo 50/50. Je m’explique: au bout de plusieurs années de démarches nous avons réussi à obtenir  le financement public à tous les étages, soit état, région, département, communautés de communes, commune. En complément viennent des organismes professionnels type SPEDIDAM, SACEM.  Le reste de notre budget nous le construisons avec des sponsors privés, plus un club de mécènes, des entreprises ou sociétés d’envergure régionale voire nationale. Ceci dit, il ne faut pas se le cacher, chaque année depuis 5-6 ans je constate que cela devient plus compliqué de boucler notre budget. D’où l’obligation de rogner, grignoter sur certains postes. Pour deux raisons essentielles à mon sentiment. D’abord les cachets des artistes explosent littéralement. Ensuite les clauses d’exclusivité prônées par certains festivals me dérangent. Ce type de comportement représente une aberration. Cette ambition malsaine, pareille fierté mal placée prive à coup sur le public de musiciens intéressants et handicape certains de ces derniers en les empêchant de travailler davantage.

JAZZ: Les carrières de craies, votre lieu de concert, votre marque de fabrique n’est-ce qu’un décor de fond vis à vis des musiciens et du public ?

SPD: Je reste convaincu que les carrières de cette pierre blanche, dans la lumière naturelle du jour ou celles travaillées de la nuit influencent les gens dans l’appréhension de la musique. Une donnée rare, un atout particulier. Nous avons la chance de profiter d’un lieu atypique. Au passage merci à l’équipe municipale de nous en faire bénéficier dans de bonnes conditions. Le décor naturel marque le public, les musiciens. Nous y faisons attention nous aussi les organisateurs car il apporte un plus de sens, une magie supplémentaire à la musique.

JAZZ: Le public de Junas, justement, vous le définiriez comment ?

SPD: Le rapport au public reste une de données les plus difficile à cerner précisément. Il y a quelques années nous avions fait bosser sur le sujet un chercheur du CNRS. Avec au bout un certain nombre d’informations type âge, centre d’intérêts etc. Mais on parle là d’une matière vivante,  composite, évolutive. Une analyse chiffrée à un moment donnée ne dit pas tout. Disons que je le sens comme un mélange de connaisseurs et de profanes en matière de jazz. Notre politique de prix, volontairement modérés, compte aussi. Avec un résultat au bout: les gens reviennent, nous percevons une fidélité dans un contexte économique que l’on sait difficile. Et puis le feed back des musiciens rapporte des choses positives: du respect pour le travail présenté, une certaine qualité d’écoute, un sentiment de partage…

Propos recueillis par Robert Latxague

Jazz à Junas www.jazzajunas.fr,  19 juillet, Junas (30250)

Temple: 18 h: Moonlight Benjamin Trio: Moonlight benjamin (voc), Mark Richard (b), Matthis Pascaud (g)

Carrières: Antonio Sanchez (dm), Seamus Blake (ts, ss), John Escreet ℗, Mat Brewer (b), Than Alexa (voc)

Danilo Perez (p), John Patitucci (b), Brian Blade (dm)

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Junas, un festival qui fait carrière dans un village au milieu des vignes du Gard. Une asso, un trio de programmateurs, deux salariés sur l’année. Une extension vers un autre village, Vauvert. Un jazz à thème avec vocation d’ouverture. Quelques principes simples énoncés par Stéphane Pessina-Dassonville, président de l’association Jazz à Junas.

JAZZ: Comment qualifier la programmation affichée par le festival ?

SPD: Chaque année nous choisissons un thème par souci de cohérence. On se partage entre exigence et ouverture. L’idéal  serait de de ne pas décider à la place du public. On n’hésite donc pas à fouiller du côté de domaines un peu pointus tout en faisant appel cette année par exemple à Gregory Porter, un nom qui parle au public jazz. A partir de là offrir notre scène à des musiciens étrangers, français et des régionaux: voilà résumés les ingrédients de base. Ceci posé depuis la 20e édition, voici quatre ans nous ouvrons un peu le principe de la thématique.  Comme l’an passé déjà, le festival aura une couleur caraïbe, complétée par les musiques qui à notre sens, vont bien avec.

JAZZ: La marche du festival doit prioritairement au programme ou au travail de l’équipe d’organisation ?

SPD: La réussite du festival tient d’abord au travail de toute l’équipe. Bien sur la liste des noms sur l’affiche reste l’élément le plus directement attractif, celui qui apparaît le plus évident au public. Vu de l’intérieur le travail des bénévoles nous semble pourtant fondamental. Ce sont tous des passionnés, ils bossent avec leurs tripes mais comme des professionnels désormais. La forme associative est la recette idéale. Deux salariés à plein temps plus une chargée de com associée assurent la préparation toute l’année. Au total le travail est assuré, durant le festival en particulier, de façon collective. Par des gens qui tous donnent, se donnent la main.

L’équipe des bénévoles dans les Carrières

JAZZ: Dans le budget quel est le rapport entre subventions publiques et fonds privés ?

SPD: Grosso modo 50/50. Je m’explique: au bout de plusieurs années de démarches nous avons réussi à obtenir  le financement public à tous les étages, soit état, région, département, communautés de communes, commune. En complément viennent des organismes professionnels type SPEDIDAM, SACEM.  Le reste de notre budget nous le construisons avec des sponsors privés, plus un club de mécènes, des entreprises ou sociétés d’envergure régionale voire nationale. Ceci dit, il ne faut pas se le cacher, chaque année depuis 5-6 ans je constate que cela devient plus compliqué de boucler notre budget. D’où l’obligation de rogner, grignoter sur certains postes. Pour deux raisons essentielles à mon sentiment. D’abord les cachets des artistes explosent littéralement. Ensuite les clauses d’exclusivité prônées par certains festivals me dérangent. Ce type de comportement représente une aberration. Cette ambition malsaine, pareille fierté mal placée prive à coup sur le public de musiciens intéressants et handicape certains de ces derniers en les empêchant de travailler davantage.

JAZZ: Les carrières de craies, votre lieu de concert, votre marque de fabrique n’est-ce qu’un décor de fond vis à vis des musiciens et du public ?

SPD: Je reste convaincu que les carrières de cette pierre blanche, dans la lumière naturelle du jour ou celles travaillées de la nuit influencent les gens dans l’appréhension de la musique. Une donnée rare, un atout particulier. Nous avons la chance de profiter d’un lieu atypique. Au passage merci à l’équipe municipale de nous en faire bénéficier dans de bonnes conditions. Le décor naturel marque le public, les musiciens. Nous y faisons attention nous aussi les organisateurs car il apporte un plus de sens, une magie supplémentaire à la musique.

JAZZ: Le public de Junas, justement, vous le définiriez comment ?

SPD: Le rapport au public reste une de données les plus difficile à cerner précisément. Il y a quelques années nous avions fait bosser sur le sujet un chercheur du CNRS. Avec au bout un certain nombre d’informations type âge, centre d’intérêts etc. Mais on parle là d’une matière vivante,  composite, évolutive. Une analyse chiffrée à un moment donnée ne dit pas tout. Disons que je le sens comme un mélange de connaisseurs et de profanes en matière de jazz. Notre politique de prix, volontairement modérés, compte aussi. Avec un résultat au bout: les gens reviennent, nous percevons une fidélité dans un contexte économique que l’on sait difficile. Et puis le feed back des musiciens rapporte des choses positives: du respect pour le travail présenté, une certaine qualité d’écoute, un sentiment de partage…

Propos recueillis par Robert Latxague

Jazz à Junas www.jazzajunas.fr,  19 juillet, Junas (30250)

Temple: 18 h: Moonlight Benjamin Trio: Moonlight benjamin (voc), Mark Richard (b), Matthis Pascaud (g)

Carrières: Antonio Sanchez (dm), Seamus Blake (ts, ss), John Escreet ℗, Mat Brewer (b), Than Alexa (voc)

Danilo Perez (p), John Patitucci (b), Brian Blade (dm)