Jazz live
Publié le 22 Août 2015

La famille McGregor vous salue bien, avec Kei, Andromeda, et les autres…

Le « Kei’s Band » est une formation à géométrie variable dirigée par Kei McGregor, trompettiste et fils de Chris McGregor, dont nous avons déjà parlé à l’occasion d’un concert au « Comptoir du jazz » en 2012 (voir : http://www.jazzmagazine.com/index.php/component/content/article/185-hommage-a-chris-mcgregor-comptoir-du-jazz-bordeaux)

Cette formation, assez profondément renouvelée, se retrouvait hier soir au « Caillou du Jardin Botanique » à Bordeaux.

 

Kei’s Band : Kei McGregor (tp), Andromeda McGregor (ss), Ouriel Ellert (b), Nicolas Cérézuelle (p, Rhodes), Curtis Efoua (dm), Monsieur Gadou (g), Marc Mouchès (ts)

 

Répertoire à base de compositions personnelles de Kei, ou de son père, ou encore de Dudu Pukwana et autres Mongezi Feza. Une musique, dit le trompettiste, par ailleurs enseignant au Collège Lapierre à Lormont (33), dont il a fini par reconnaître que c’était bien la sienne, et donc celle qu’il voulait jouer. La prestation de 2012, en présence de sa mère, accompagnée d’une conférence de Denis-Constant Martin, avait un caractère d’hommage appuyé et solennel, celle d’hier soir (21 août 2015) indiquait une voie plus directe, et une manière de reprendre/prolonger un répertoire dans une sorte de « work-in-progress » qui ne va pas s’arrêter demain. D’où l’intérêt, à mon sens, de marquer d’un caillou blanc cette prestation, par ailleurs bien menée et propre à la danse. Ce que n’a pas manqué de souligner Vincent Marco, dessinateur, qui vient de s’illustrer par ses croquis à Luz-St-Sauveur, puis Bagnères de Bigorre, et qui aurait du apporter ses crayons hier soir. Cela vous aurait évité les photos très moyennes qui me servent d’illustration. Justement, les voici :

 

IMG 2459

 

 

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  Kei McGregor (tp), Andromeda (ss)

 

Que dire encore ? Que cette belle soirée aura aussi été celle durant laquelle on aura appris le décès d’Abdelhaï Bennani, saxophoniste, partenaire de Benjamin Duboc ou de Didier Lasserre (c’est lui même qui nous annonca la triste nouvelle). Une occasion de se souvenir de cet instrumentiste singulier et talentueux, partenaire de nombreux représentants de la « free music » à Paris, dont Philippe Carles m’avait un jour confié un CD à chroniquer. Belle musique, très beau geste musical. J’ai souvent regretté de n’avoir pu le recevoir à Bordeaux…Mais dire aussi qu’il aura été réconfortant de constater que le nom de McGregor rassemble encore bien du monde, quelques musiciens de Bordeaux (pas assez), des représentants de la presse (Denis-Constant Martin, toujours attentif à ce qui se trame de ce côté là) et de l’action jazz dans la capitale girondine (Alain Piarou). Et souligner aussi que – ce n’est pas un hasard – Monsieur Gadou (g) est encore une fois dans un projet original, qu’il y joue manifestement une partie qu’il aime, et qu’on souhaite le retrouver bientôt, là, et aussi ailleurs.

 

Philippe Méziat

 

 

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Le « Kei’s Band » est une formation à géométrie variable dirigée par Kei McGregor, trompettiste et fils de Chris McGregor, dont nous avons déjà parlé à l’occasion d’un concert au « Comptoir du jazz » en 2012 (voir : http://www.jazzmagazine.com/index.php/component/content/article/185-hommage-a-chris-mcgregor-comptoir-du-jazz-bordeaux)

Cette formation, assez profondément renouvelée, se retrouvait hier soir au « Caillou du Jardin Botanique » à Bordeaux.

 

Kei’s Band : Kei McGregor (tp), Andromeda McGregor (ss), Ouriel Ellert (b), Nicolas Cérézuelle (p, Rhodes), Curtis Efoua (dm), Monsieur Gadou (g), Marc Mouchès (ts)

 

Répertoire à base de compositions personnelles de Kei, ou de son père, ou encore de Dudu Pukwana et autres Mongezi Feza. Une musique, dit le trompettiste, par ailleurs enseignant au Collège Lapierre à Lormont (33), dont il a fini par reconnaître que c’était bien la sienne, et donc celle qu’il voulait jouer. La prestation de 2012, en présence de sa mère, accompagnée d’une conférence de Denis-Constant Martin, avait un caractère d’hommage appuyé et solennel, celle d’hier soir (21 août 2015) indiquait une voie plus directe, et une manière de reprendre/prolonger un répertoire dans une sorte de « work-in-progress » qui ne va pas s’arrêter demain. D’où l’intérêt, à mon sens, de marquer d’un caillou blanc cette prestation, par ailleurs bien menée et propre à la danse. Ce que n’a pas manqué de souligner Vincent Marco, dessinateur, qui vient de s’illustrer par ses croquis à Luz-St-Sauveur, puis Bagnères de Bigorre, et qui aurait du apporter ses crayons hier soir. Cela vous aurait évité les photos très moyennes qui me servent d’illustration. Justement, les voici :

 

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  Kei McGregor (tp), Andromeda (ss)

 

Que dire encore ? Que cette belle soirée aura aussi été celle durant laquelle on aura appris le décès d’Abdelhaï Bennani, saxophoniste, partenaire de Benjamin Duboc ou de Didier Lasserre (c’est lui même qui nous annonca la triste nouvelle). Une occasion de se souvenir de cet instrumentiste singulier et talentueux, partenaire de nombreux représentants de la « free music » à Paris, dont Philippe Carles m’avait un jour confié un CD à chroniquer. Belle musique, très beau geste musical. J’ai souvent regretté de n’avoir pu le recevoir à Bordeaux…Mais dire aussi qu’il aura été réconfortant de constater que le nom de McGregor rassemble encore bien du monde, quelques musiciens de Bordeaux (pas assez), des représentants de la presse (Denis-Constant Martin, toujours attentif à ce qui se trame de ce côté là) et de l’action jazz dans la capitale girondine (Alain Piarou). Et souligner aussi que – ce n’est pas un hasard – Monsieur Gadou (g) est encore une fois dans un projet original, qu’il y joue manifestement une partie qu’il aime, et qu’on souhaite le retrouver bientôt, là, et aussi ailleurs.

 

Philippe Méziat

 

 

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Le « Kei’s Band » est une formation à géométrie variable dirigée par Kei McGregor, trompettiste et fils de Chris McGregor, dont nous avons déjà parlé à l’occasion d’un concert au « Comptoir du jazz » en 2012 (voir : http://www.jazzmagazine.com/index.php/component/content/article/185-hommage-a-chris-mcgregor-comptoir-du-jazz-bordeaux)

Cette formation, assez profondément renouvelée, se retrouvait hier soir au « Caillou du Jardin Botanique » à Bordeaux.

 

Kei’s Band : Kei McGregor (tp), Andromeda McGregor (ss), Ouriel Ellert (b), Nicolas Cérézuelle (p, Rhodes), Curtis Efoua (dm), Monsieur Gadou (g), Marc Mouchès (ts)

 

Répertoire à base de compositions personnelles de Kei, ou de son père, ou encore de Dudu Pukwana et autres Mongezi Feza. Une musique, dit le trompettiste, par ailleurs enseignant au Collège Lapierre à Lormont (33), dont il a fini par reconnaître que c’était bien la sienne, et donc celle qu’il voulait jouer. La prestation de 2012, en présence de sa mère, accompagnée d’une conférence de Denis-Constant Martin, avait un caractère d’hommage appuyé et solennel, celle d’hier soir (21 août 2015) indiquait une voie plus directe, et une manière de reprendre/prolonger un répertoire dans une sorte de « work-in-progress » qui ne va pas s’arrêter demain. D’où l’intérêt, à mon sens, de marquer d’un caillou blanc cette prestation, par ailleurs bien menée et propre à la danse. Ce que n’a pas manqué de souligner Vincent Marco, dessinateur, qui vient de s’illustrer par ses croquis à Luz-St-Sauveur, puis Bagnères de Bigorre, et qui aurait du apporter ses crayons hier soir. Cela vous aurait évité les photos très moyennes qui me servent d’illustration. Justement, les voici :

 

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  Kei McGregor (tp), Andromeda (ss)

 

Que dire encore ? Que cette belle soirée aura aussi été celle durant laquelle on aura appris le décès d’Abdelhaï Bennani, saxophoniste, partenaire de Benjamin Duboc ou de Didier Lasserre (c’est lui même qui nous annonca la triste nouvelle). Une occasion de se souvenir de cet instrumentiste singulier et talentueux, partenaire de nombreux représentants de la « free music » à Paris, dont Philippe Carles m’avait un jour confié un CD à chroniquer. Belle musique, très beau geste musical. J’ai souvent regretté de n’avoir pu le recevoir à Bordeaux…Mais dire aussi qu’il aura été réconfortant de constater que le nom de McGregor rassemble encore bien du monde, quelques musiciens de Bordeaux (pas assez), des représentants de la presse (Denis-Constant Martin, toujours attentif à ce qui se trame de ce côté là) et de l’action jazz dans la capitale girondine (Alain Piarou). Et souligner aussi que – ce n’est pas un hasard – Monsieur Gadou (g) est encore une fois dans un projet original, qu’il y joue manifestement une partie qu’il aime, et qu’on souhaite le retrouver bientôt, là, et aussi ailleurs.

 

Philippe Méziat

 

 

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Le « Kei’s Band » est une formation à géométrie variable dirigée par Kei McGregor, trompettiste et fils de Chris McGregor, dont nous avons déjà parlé à l’occasion d’un concert au « Comptoir du jazz » en 2012 (voir : http://www.jazzmagazine.com/index.php/component/content/article/185-hommage-a-chris-mcgregor-comptoir-du-jazz-bordeaux)

Cette formation, assez profondément renouvelée, se retrouvait hier soir au « Caillou du Jardin Botanique » à Bordeaux.

 

Kei’s Band : Kei McGregor (tp), Andromeda McGregor (ss), Ouriel Ellert (b), Nicolas Cérézuelle (p, Rhodes), Curtis Efoua (dm), Monsieur Gadou (g), Marc Mouchès (ts)

 

Répertoire à base de compositions personnelles de Kei, ou de son père, ou encore de Dudu Pukwana et autres Mongezi Feza. Une musique, dit le trompettiste, par ailleurs enseignant au Collège Lapierre à Lormont (33), dont il a fini par reconnaître que c’était bien la sienne, et donc celle qu’il voulait jouer. La prestation de 2012, en présence de sa mère, accompagnée d’une conférence de Denis-Constant Martin, avait un caractère d’hommage appuyé et solennel, celle d’hier soir (21 août 2015) indiquait une voie plus directe, et une manière de reprendre/prolonger un répertoire dans une sorte de « work-in-progress » qui ne va pas s’arrêter demain. D’où l’intérêt, à mon sens, de marquer d’un caillou blanc cette prestation, par ailleurs bien menée et propre à la danse. Ce que n’a pas manqué de souligner Vincent Marco, dessinateur, qui vient de s’illustrer par ses croquis à Luz-St-Sauveur, puis Bagnères de Bigorre, et qui aurait du apporter ses crayons hier soir. Cela vous aurait évité les photos très moyennes qui me servent d’illustration. Justement, les voici :

 

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  Kei McGregor (tp), Andromeda (ss)

 

Que dire encore ? Que cette belle soirée aura aussi été celle durant laquelle on aura appris le décès d’Abdelhaï Bennani, saxophoniste, partenaire de Benjamin Duboc ou de Didier Lasserre (c’est lui même qui nous annonca la triste nouvelle). Une occasion de se souvenir de cet instrumentiste singulier et talentueux, partenaire de nombreux représentants de la « free music » à Paris, dont Philippe Carles m’avait un jour confié un CD à chroniquer. Belle musique, très beau geste musical. J’ai souvent regretté de n’avoir pu le recevoir à Bordeaux…Mais dire aussi qu’il aura été réconfortant de constater que le nom de McGregor rassemble encore bien du monde, quelques musiciens de Bordeaux (pas assez), des représentants de la presse (Denis-Constant Martin, toujours attentif à ce qui se trame de ce côté là) et de l’action jazz dans la capitale girondine (Alain Piarou). Et souligner aussi que – ce n’est pas un hasard – Monsieur Gadou (g) est encore une fois dans un projet original, qu’il y joue manifestement une partie qu’il aime, et qu’on souhaite le retrouver bientôt, là, et aussi ailleurs.

 

Philippe Méziat