Jazz live
Publié le 8 Nov 2013

L'Asado servi hot par Minino

« J’ai voulu rassembler dans cet album une valise d’airs et de chansons de notre culture populaire. Celles que l’on peut rencontrer lorsqu’on voyage à travers toute l’Argentine. Histoire de les faire connaître,  diffuser et aimer auprès du plus large public possible »

Minino Garay y los Tambores del sur

Minino Garay ( dm, percussions, voc)  Pajaro Canzani (g, voc) Lalo Zanelli  (p, voc) Fabrizio Fenoglietto  (b, voc), Eddy Tomassi  (cajon, perc, voc) Leandro Guffanti (ts) Miguel Ballumbrosio (perc, voc) Christophe Lampidecchia (accord, voc)

Studio l’Ermitage,  Paris, 5 novembre


Il faut prendre le kaléidoscope de musiques collectées par Minino Garay pour ce qu’elles sont. Enregistrées sur un disque comme vécues en live, elles doivent s’apprécier à l’horizon de la dimension géographique d’un territoire tenant plus du continent que d’un simple pays. D’où sans doute l’étendue  du spectre des rythmes et mélodies (Cuarteto, Tunga, Chacarrera, Candombe, Cumbia) mis en forme avec une patte très personnelle « Minino est un type bourré d’une énergie incroyable confesse au micro le guitariste Pajaro Canzoni qui l’a vu débuter à Paris il y a vingt cinq ans. Le percussionniste que l’on a connu accompagnateur zélé aux côtés de Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson, Julien Lourau ou Magic Malik se révèle sur scène  un vrai transformiste dans son costume de leader :  bateleur, raconteur d’histoires, crooner, provocateur. Sauf que chantant assis derrière une batterie il assure sans faille dans les deux métiers à la fois. Sous son impulsion et portées par l’orchestre les thèmes voyagent en instantané vers le mouvement de danses naturelles, mues par autant de vibrations et autres effets mécaniques (Tunga tunga en Buenos Aires, Tobogan de la vida)  Les lignes musicales ainsi exposées procèdent d’un feeling multicolore -pour reprendre une formule d’Eddy Louiss, autre expert en rythmes- métissé d’Europe d’Amérique et même d’Afrique. Soient les différentes empreintes d’une histoire culturelle propre à ce pays d’immigrants « Oui, l’Argentine vécue comme le plus européen des pays d’Amérique latine a mis du temps à reconnaître dans sa culture les traces des musiques noires…» Minino Garay, dans son expertise du tambour conjugué au pluriel se plait à restituer la complexité du beat africain. Un thème comme Pueblo Allegre unissant ses six tambours lâchés en simultané avec l’aide de trois tambouyés uruguayens invités magnifie l’effet de polyrythmie. Le maestro de Cordoba, toujours facétieux, volontiers provoc en profite au passage pour déclencher puis guider une vertigineuse accélération du tempo. Histoire sans doute de faire perdre son latin au public de danseurs improvisés qui tentent de suivre le rythme coûte que coûte. Au final, sous une telle  poussée l’Ermitage abasourdi s’en trouve KO debout, comme saoulé de coups. Minino, sourire carnassier des habitués de l’Asado (plat national de grillades)  applaudit l’audience, ravi…

 

Robert Latxague

 

Concerts : Studio de l’Ermitage, Paris15, 29 novembre

CD : Asado, Zingana Prod /L’autre Distribution

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« J’ai voulu rassembler dans cet album une valise d’airs et de chansons de notre culture populaire. Celles que l’on peut rencontrer lorsqu’on voyage à travers toute l’Argentine. Histoire de les faire connaître,  diffuser et aimer auprès du plus large public possible »

Minino Garay y los Tambores del sur

Minino Garay ( dm, percussions, voc)  Pajaro Canzani (g, voc) Lalo Zanelli  (p, voc) Fabrizio Fenoglietto  (b, voc), Eddy Tomassi  (cajon, perc, voc) Leandro Guffanti (ts) Miguel Ballumbrosio (perc, voc) Christophe Lampidecchia (accord, voc)

Studio l’Ermitage,  Paris, 5 novembre


Il faut prendre le kaléidoscope de musiques collectées par Minino Garay pour ce qu’elles sont. Enregistrées sur un disque comme vécues en live, elles doivent s’apprécier à l’horizon de la dimension géographique d’un territoire tenant plus du continent que d’un simple pays. D’où sans doute l’étendue  du spectre des rythmes et mélodies (Cuarteto, Tunga, Chacarrera, Candombe, Cumbia) mis en forme avec une patte très personnelle « Minino est un type bourré d’une énergie incroyable confesse au micro le guitariste Pajaro Canzoni qui l’a vu débuter à Paris il y a vingt cinq ans. Le percussionniste que l’on a connu accompagnateur zélé aux côtés de Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson, Julien Lourau ou Magic Malik se révèle sur scène  un vrai transformiste dans son costume de leader :  bateleur, raconteur d’histoires, crooner, provocateur. Sauf que chantant assis derrière une batterie il assure sans faille dans les deux métiers à la fois. Sous son impulsion et portées par l’orchestre les thèmes voyagent en instantané vers le mouvement de danses naturelles, mues par autant de vibrations et autres effets mécaniques (Tunga tunga en Buenos Aires, Tobogan de la vida)  Les lignes musicales ainsi exposées procèdent d’un feeling multicolore -pour reprendre une formule d’Eddy Louiss, autre expert en rythmes- métissé d’Europe d’Amérique et même d’Afrique. Soient les différentes empreintes d’une histoire culturelle propre à ce pays d’immigrants « Oui, l’Argentine vécue comme le plus européen des pays d’Amérique latine a mis du temps à reconnaître dans sa culture les traces des musiques noires…» Minino Garay, dans son expertise du tambour conjugué au pluriel se plait à restituer la complexité du beat africain. Un thème comme Pueblo Allegre unissant ses six tambours lâchés en simultané avec l’aide de trois tambouyés uruguayens invités magnifie l’effet de polyrythmie. Le maestro de Cordoba, toujours facétieux, volontiers provoc en profite au passage pour déclencher puis guider une vertigineuse accélération du tempo. Histoire sans doute de faire perdre son latin au public de danseurs improvisés qui tentent de suivre le rythme coûte que coûte. Au final, sous une telle  poussée l’Ermitage abasourdi s’en trouve KO debout, comme saoulé de coups. Minino, sourire carnassier des habitués de l’Asado (plat national de grillades)  applaudit l’audience, ravi…

 

Robert Latxague

 

Concerts : Studio de l’Ermitage, Paris15, 29 novembre

CD : Asado, Zingana Prod /L’autre Distribution

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« J’ai voulu rassembler dans cet album une valise d’airs et de chansons de notre culture populaire. Celles que l’on peut rencontrer lorsqu’on voyage à travers toute l’Argentine. Histoire de les faire connaître,  diffuser et aimer auprès du plus large public possible »

Minino Garay y los Tambores del sur

Minino Garay ( dm, percussions, voc)  Pajaro Canzani (g, voc) Lalo Zanelli  (p, voc) Fabrizio Fenoglietto  (b, voc), Eddy Tomassi  (cajon, perc, voc) Leandro Guffanti (ts) Miguel Ballumbrosio (perc, voc) Christophe Lampidecchia (accord, voc)

Studio l’Ermitage,  Paris, 5 novembre


Il faut prendre le kaléidoscope de musiques collectées par Minino Garay pour ce qu’elles sont. Enregistrées sur un disque comme vécues en live, elles doivent s’apprécier à l’horizon de la dimension géographique d’un territoire tenant plus du continent que d’un simple pays. D’où sans doute l’étendue  du spectre des rythmes et mélodies (Cuarteto, Tunga, Chacarrera, Candombe, Cumbia) mis en forme avec une patte très personnelle « Minino est un type bourré d’une énergie incroyable confesse au micro le guitariste Pajaro Canzoni qui l’a vu débuter à Paris il y a vingt cinq ans. Le percussionniste que l’on a connu accompagnateur zélé aux côtés de Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson, Julien Lourau ou Magic Malik se révèle sur scène  un vrai transformiste dans son costume de leader :  bateleur, raconteur d’histoires, crooner, provocateur. Sauf que chantant assis derrière une batterie il assure sans faille dans les deux métiers à la fois. Sous son impulsion et portées par l’orchestre les thèmes voyagent en instantané vers le mouvement de danses naturelles, mues par autant de vibrations et autres effets mécaniques (Tunga tunga en Buenos Aires, Tobogan de la vida)  Les lignes musicales ainsi exposées procèdent d’un feeling multicolore -pour reprendre une formule d’Eddy Louiss, autre expert en rythmes- métissé d’Europe d’Amérique et même d’Afrique. Soient les différentes empreintes d’une histoire culturelle propre à ce pays d’immigrants « Oui, l’Argentine vécue comme le plus européen des pays d’Amérique latine a mis du temps à reconnaître dans sa culture les traces des musiques noires…» Minino Garay, dans son expertise du tambour conjugué au pluriel se plait à restituer la complexité du beat africain. Un thème comme Pueblo Allegre unissant ses six tambours lâchés en simultané avec l’aide de trois tambouyés uruguayens invités magnifie l’effet de polyrythmie. Le maestro de Cordoba, toujours facétieux, volontiers provoc en profite au passage pour déclencher puis guider une vertigineuse accélération du tempo. Histoire sans doute de faire perdre son latin au public de danseurs improvisés qui tentent de suivre le rythme coûte que coûte. Au final, sous une telle  poussée l’Ermitage abasourdi s’en trouve KO debout, comme saoulé de coups. Minino, sourire carnassier des habitués de l’Asado (plat national de grillades)  applaudit l’audience, ravi…

 

Robert Latxague

 

Concerts : Studio de l’Ermitage, Paris15, 29 novembre

CD : Asado, Zingana Prod /L’autre Distribution

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« J’ai voulu rassembler dans cet album une valise d’airs et de chansons de notre culture populaire. Celles que l’on peut rencontrer lorsqu’on voyage à travers toute l’Argentine. Histoire de les faire connaître,  diffuser et aimer auprès du plus large public possible »

Minino Garay y los Tambores del sur

Minino Garay ( dm, percussions, voc)  Pajaro Canzani (g, voc) Lalo Zanelli  (p, voc) Fabrizio Fenoglietto  (b, voc), Eddy Tomassi  (cajon, perc, voc) Leandro Guffanti (ts) Miguel Ballumbrosio (perc, voc) Christophe Lampidecchia (accord, voc)

Studio l’Ermitage,  Paris, 5 novembre


Il faut prendre le kaléidoscope de musiques collectées par Minino Garay pour ce qu’elles sont. Enregistrées sur un disque comme vécues en live, elles doivent s’apprécier à l’horizon de la dimension géographique d’un territoire tenant plus du continent que d’un simple pays. D’où sans doute l’étendue  du spectre des rythmes et mélodies (Cuarteto, Tunga, Chacarrera, Candombe, Cumbia) mis en forme avec une patte très personnelle « Minino est un type bourré d’une énergie incroyable confesse au micro le guitariste Pajaro Canzoni qui l’a vu débuter à Paris il y a vingt cinq ans. Le percussionniste que l’on a connu accompagnateur zélé aux côtés de Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson, Julien Lourau ou Magic Malik se révèle sur scène  un vrai transformiste dans son costume de leader :  bateleur, raconteur d’histoires, crooner, provocateur. Sauf que chantant assis derrière une batterie il assure sans faille dans les deux métiers à la fois. Sous son impulsion et portées par l’orchestre les thèmes voyagent en instantané vers le mouvement de danses naturelles, mues par autant de vibrations et autres effets mécaniques (Tunga tunga en Buenos Aires, Tobogan de la vida)  Les lignes musicales ainsi exposées procèdent d’un feeling multicolore -pour reprendre une formule d’Eddy Louiss, autre expert en rythmes- métissé d’Europe d’Amérique et même d’Afrique. Soient les différentes empreintes d’une histoire culturelle propre à ce pays d’immigrants « Oui, l’Argentine vécue comme le plus européen des pays d’Amérique latine a mis du temps à reconnaître dans sa culture les traces des musiques noires…» Minino Garay, dans son expertise du tambour conjugué au pluriel se plait à restituer la complexité du beat africain. Un thème comme Pueblo Allegre unissant ses six tambours lâchés en simultané avec l’aide de trois tambouyés uruguayens invités magnifie l’effet de polyrythmie. Le maestro de Cordoba, toujours facétieux, volontiers provoc en profite au passage pour déclencher puis guider une vertigineuse accélération du tempo. Histoire sans doute de faire perdre son latin au public de danseurs improvisés qui tentent de suivre le rythme coûte que coûte. Au final, sous une telle  poussée l’Ermitage abasourdi s’en trouve KO debout, comme saoulé de coups. Minino, sourire carnassier des habitués de l’Asado (plat national de grillades)  applaudit l’audience, ravi…

 

Robert Latxague

 

Concerts : Studio de l’Ermitage, Paris15, 29 novembre

CD : Asado, Zingana Prod /L’autre Distribution