Jazz live
Publié le 9 Avr 2013

Le big bang d'un big band: bonne histoire belge

Un seul concert en France: tant pis, mais c’est vraiment dommage! Le public présent dans la salle de Ménilmontant ne risque pas de regretter cette prestation unique du Flat Earth Society,  drôle de big band belge. Car si le disque (13/ Igloo  Records/Socadisc/www.igloorecords.com) sorti à l’occasion du 13e anniversaire du grand orchestre d’outre Quiévrain sonne parfaitement en ce qu’il restitue l’amplitude de la palette de musiques utilisées, le spectacle offert live par ces faiseurs d’un jazz d’école buissonnière offre une dimension supplémentaire. À l’entendre s’ajoute le voir. Ces deux sens conjugués  au présent suractive le plaisir de se voir conter une savoureuse histoire (musicale) belge.


Flat Earth Society: Steefan Blancke, Marc Meeuwissen (tb) Benjamin Boutreur (as), Michel Mast (ts), Berlinde Deman (tub, voc), Bart Maris, Luc Van Lieshout (tp), Bruno Vansina (bar s, fl), Peter Vermeersh (cĺ, voc), Pierre Vervloesem (g), Wim Willaert (acc, voc), Peter Vandenberghe (p, keyb), Tom Wouters ( cl, b cl, vib), Kristof Roseeuw (b), Teun Verbruggen (dm)

Studio de l’Ermitage, Paris, 4 avril 

 

On entend un big bazar orchestré réglé au millimètre. On écoute une musique qui emprunte mille sentiers plus ou moins balisés sans pour autant que le jazz y soit repéré comme les cailloux du Petit Poucet. La musique produite en vraie grandeur est éclectique, savante mais fraîche, bref vraiment culottée. Elle part de structures très écrites- chacun prend appui sur sa partition à l’exception notable du guitariste sans doute le plus exubérant, observé sourire aux lèvres par le guitariste danois Hasse Poulsen– soit une écriture précise, brillante, à la limite de la virtuosité. Paradoxalement, au résultat, cette traçabilité ne fige pas l’expression des musiciens tant l’interaction entre les quinze instruments se veut totale. Cuivres, cordes, métal et bois entremêlés : les sonorités s’enrichissent les unes des autres, les timbres s’étalent dans une sacrée collection ménageant son lot de surprises (unissons clarinette basse/sax/trompette/guitare) A côté de mois un fan en mal de jazz à la télé –comment lui donner tort devant tant de frustration supportée… ?- crie son bonheur, sa jouissance tel un pénitent sa « saeta » au passage des vierges statufiées dans les rues de Séville pendant la Semaine Sainte « Super, c’est une zapping musique ! » A la réflexion au-delà de l’image instantané ainsi perçue, en fonction de son background et de ses goûts éprouvés, chaque spectateur peut trouver dans les produits finis de cet orchestre singulier des réminiscences de Mike Mantler/Carla Bley, la résonnances des couleurs sonores de l’anglais Mike Westbrook ou de l’Instabile Orchestra de l’italien Pino Minafra, voire quelques échos de chansons signées Kurt Weill. Mais bon, la référence la plus forte incontestablement va à Frank Zappa, la surbrillance, le côté carrés magiques de ses musiques mécaniques et électriques.


Une fois le silence revenu au final du concert, on se dit volontiers qu’à l’échelle de l’Europe, il n’existe pas tant d’orchestre de cette dimension offrant pareille créativité sinon une égale audace. Et comme disait en connaisseur le guitariste lillois Olivier Benoit épaté comme tout un chacun par la banane transmise aux spectateurs « Normal, ça ils savent faire… ils sont belges ! » Promoteurs, organisateurs, diffuseurs de musiques (bien bon) vivantes à bon entendeur salut.

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Un seul concert en France: tant pis, mais c’est vraiment dommage! Le public présent dans la salle de Ménilmontant ne risque pas de regretter cette prestation unique du Flat Earth Society,  drôle de big band belge. Car si le disque (13/ Igloo  Records/Socadisc/www.igloorecords.com) sorti à l’occasion du 13e anniversaire du grand orchestre d’outre Quiévrain sonne parfaitement en ce qu’il restitue l’amplitude de la palette de musiques utilisées, le spectacle offert live par ces faiseurs d’un jazz d’école buissonnière offre une dimension supplémentaire. À l’entendre s’ajoute le voir. Ces deux sens conjugués  au présent suractive le plaisir de se voir conter une savoureuse histoire (musicale) belge.


Flat Earth Society: Steefan Blancke, Marc Meeuwissen (tb) Benjamin Boutreur (as), Michel Mast (ts), Berlinde Deman (tub, voc), Bart Maris, Luc Van Lieshout (tp), Bruno Vansina (bar s, fl), Peter Vermeersh (cĺ, voc), Pierre Vervloesem (g), Wim Willaert (acc, voc), Peter Vandenberghe (p, keyb), Tom Wouters ( cl, b cl, vib), Kristof Roseeuw (b), Teun Verbruggen (dm)

Studio de l’Ermitage, Paris, 4 avril 

 

On entend un big bazar orchestré réglé au millimètre. On écoute une musique qui emprunte mille sentiers plus ou moins balisés sans pour autant que le jazz y soit repéré comme les cailloux du Petit Poucet. La musique produite en vraie grandeur est éclectique, savante mais fraîche, bref vraiment culottée. Elle part de structures très écrites- chacun prend appui sur sa partition à l’exception notable du guitariste sans doute le plus exubérant, observé sourire aux lèvres par le guitariste danois Hasse Poulsen– soit une écriture précise, brillante, à la limite de la virtuosité. Paradoxalement, au résultat, cette traçabilité ne fige pas l’expression des musiciens tant l’interaction entre les quinze instruments se veut totale. Cuivres, cordes, métal et bois entremêlés : les sonorités s’enrichissent les unes des autres, les timbres s’étalent dans une sacrée collection ménageant son lot de surprises (unissons clarinette basse/sax/trompette/guitare) A côté de mois un fan en mal de jazz à la télé –comment lui donner tort devant tant de frustration supportée… ?- crie son bonheur, sa jouissance tel un pénitent sa « saeta » au passage des vierges statufiées dans les rues de Séville pendant la Semaine Sainte « Super, c’est une zapping musique ! » A la réflexion au-delà de l’image instantané ainsi perçue, en fonction de son background et de ses goûts éprouvés, chaque spectateur peut trouver dans les produits finis de cet orchestre singulier des réminiscences de Mike Mantler/Carla Bley, la résonnances des couleurs sonores de l’anglais Mike Westbrook ou de l’Instabile Orchestra de l’italien Pino Minafra, voire quelques échos de chansons signées Kurt Weill. Mais bon, la référence la plus forte incontestablement va à Frank Zappa, la surbrillance, le côté carrés magiques de ses musiques mécaniques et électriques.


Une fois le silence revenu au final du concert, on se dit volontiers qu’à l’échelle de l’Europe, il n’existe pas tant d’orchestre de cette dimension offrant pareille créativité sinon une égale audace. Et comme disait en connaisseur le guitariste lillois Olivier Benoit épaté comme tout un chacun par la banane transmise aux spectateurs « Normal, ça ils savent faire… ils sont belges ! » Promoteurs, organisateurs, diffuseurs de musiques (bien bon) vivantes à bon entendeur salut.

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Un seul concert en France: tant pis, mais c’est vraiment dommage! Le public présent dans la salle de Ménilmontant ne risque pas de regretter cette prestation unique du Flat Earth Society,  drôle de big band belge. Car si le disque (13/ Igloo  Records/Socadisc/www.igloorecords.com) sorti à l’occasion du 13e anniversaire du grand orchestre d’outre Quiévrain sonne parfaitement en ce qu’il restitue l’amplitude de la palette de musiques utilisées, le spectacle offert live par ces faiseurs d’un jazz d’école buissonnière offre une dimension supplémentaire. À l’entendre s’ajoute le voir. Ces deux sens conjugués  au présent suractive le plaisir de se voir conter une savoureuse histoire (musicale) belge.


Flat Earth Society: Steefan Blancke, Marc Meeuwissen (tb) Benjamin Boutreur (as), Michel Mast (ts), Berlinde Deman (tub, voc), Bart Maris, Luc Van Lieshout (tp), Bruno Vansina (bar s, fl), Peter Vermeersh (cĺ, voc), Pierre Vervloesem (g), Wim Willaert (acc, voc), Peter Vandenberghe (p, keyb), Tom Wouters ( cl, b cl, vib), Kristof Roseeuw (b), Teun Verbruggen (dm)

Studio de l’Ermitage, Paris, 4 avril 

 

On entend un big bazar orchestré réglé au millimètre. On écoute une musique qui emprunte mille sentiers plus ou moins balisés sans pour autant que le jazz y soit repéré comme les cailloux du Petit Poucet. La musique produite en vraie grandeur est éclectique, savante mais fraîche, bref vraiment culottée. Elle part de structures très écrites- chacun prend appui sur sa partition à l’exception notable du guitariste sans doute le plus exubérant, observé sourire aux lèvres par le guitariste danois Hasse Poulsen– soit une écriture précise, brillante, à la limite de la virtuosité. Paradoxalement, au résultat, cette traçabilité ne fige pas l’expression des musiciens tant l’interaction entre les quinze instruments se veut totale. Cuivres, cordes, métal et bois entremêlés : les sonorités s’enrichissent les unes des autres, les timbres s’étalent dans une sacrée collection ménageant son lot de surprises (unissons clarinette basse/sax/trompette/guitare) A côté de mois un fan en mal de jazz à la télé –comment lui donner tort devant tant de frustration supportée… ?- crie son bonheur, sa jouissance tel un pénitent sa « saeta » au passage des vierges statufiées dans les rues de Séville pendant la Semaine Sainte « Super, c’est une zapping musique ! » A la réflexion au-delà de l’image instantané ainsi perçue, en fonction de son background et de ses goûts éprouvés, chaque spectateur peut trouver dans les produits finis de cet orchestre singulier des réminiscences de Mike Mantler/Carla Bley, la résonnances des couleurs sonores de l’anglais Mike Westbrook ou de l’Instabile Orchestra de l’italien Pino Minafra, voire quelques échos de chansons signées Kurt Weill. Mais bon, la référence la plus forte incontestablement va à Frank Zappa, la surbrillance, le côté carrés magiques de ses musiques mécaniques et électriques.


Une fois le silence revenu au final du concert, on se dit volontiers qu’à l’échelle de l’Europe, il n’existe pas tant d’orchestre de cette dimension offrant pareille créativité sinon une égale audace. Et comme disait en connaisseur le guitariste lillois Olivier Benoit épaté comme tout un chacun par la banane transmise aux spectateurs « Normal, ça ils savent faire… ils sont belges ! » Promoteurs, organisateurs, diffuseurs de musiques (bien bon) vivantes à bon entendeur salut.

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Un seul concert en France: tant pis, mais c’est vraiment dommage! Le public présent dans la salle de Ménilmontant ne risque pas de regretter cette prestation unique du Flat Earth Society,  drôle de big band belge. Car si le disque (13/ Igloo  Records/Socadisc/www.igloorecords.com) sorti à l’occasion du 13e anniversaire du grand orchestre d’outre Quiévrain sonne parfaitement en ce qu’il restitue l’amplitude de la palette de musiques utilisées, le spectacle offert live par ces faiseurs d’un jazz d’école buissonnière offre une dimension supplémentaire. À l’entendre s’ajoute le voir. Ces deux sens conjugués  au présent suractive le plaisir de se voir conter une savoureuse histoire (musicale) belge.


Flat Earth Society: Steefan Blancke, Marc Meeuwissen (tb) Benjamin Boutreur (as), Michel Mast (ts), Berlinde Deman (tub, voc), Bart Maris, Luc Van Lieshout (tp), Bruno Vansina (bar s, fl), Peter Vermeersh (cĺ, voc), Pierre Vervloesem (g), Wim Willaert (acc, voc), Peter Vandenberghe (p, keyb), Tom Wouters ( cl, b cl, vib), Kristof Roseeuw (b), Teun Verbruggen (dm)

Studio de l’Ermitage, Paris, 4 avril 

 

On entend un big bazar orchestré réglé au millimètre. On écoute une musique qui emprunte mille sentiers plus ou moins balisés sans pour autant que le jazz y soit repéré comme les cailloux du Petit Poucet. La musique produite en vraie grandeur est éclectique, savante mais fraîche, bref vraiment culottée. Elle part de structures très écrites- chacun prend appui sur sa partition à l’exception notable du guitariste sans doute le plus exubérant, observé sourire aux lèvres par le guitariste danois Hasse Poulsen– soit une écriture précise, brillante, à la limite de la virtuosité. Paradoxalement, au résultat, cette traçabilité ne fige pas l’expression des musiciens tant l’interaction entre les quinze instruments se veut totale. Cuivres, cordes, métal et bois entremêlés : les sonorités s’enrichissent les unes des autres, les timbres s’étalent dans une sacrée collection ménageant son lot de surprises (unissons clarinette basse/sax/trompette/guitare) A côté de mois un fan en mal de jazz à la télé –comment lui donner tort devant tant de frustration supportée… ?- crie son bonheur, sa jouissance tel un pénitent sa « saeta » au passage des vierges statufiées dans les rues de Séville pendant la Semaine Sainte « Super, c’est une zapping musique ! » A la réflexion au-delà de l’image instantané ainsi perçue, en fonction de son background et de ses goûts éprouvés, chaque spectateur peut trouver dans les produits finis de cet orchestre singulier des réminiscences de Mike Mantler/Carla Bley, la résonnances des couleurs sonores de l’anglais Mike Westbrook ou de l’Instabile Orchestra de l’italien Pino Minafra, voire quelques échos de chansons signées Kurt Weill. Mais bon, la référence la plus forte incontestablement va à Frank Zappa, la surbrillance, le côté carrés magiques de ses musiques mécaniques et électriques.


Une fois le silence revenu au final du concert, on se dit volontiers qu’à l’échelle de l’Europe, il n’existe pas tant d’orchestre de cette dimension offrant pareille créativité sinon une égale audace. Et comme disait en connaisseur le guitariste lillois Olivier Benoit épaté comme tout un chacun par la banane transmise aux spectateurs « Normal, ça ils savent faire… ils sont belges ! » Promoteurs, organisateurs, diffuseurs de musiques (bien bon) vivantes à bon entendeur salut.