Jazz live
Publié le 17 Oct 2014

Perpignan : Sylvain Luc & Daniel Mille, Claude Barthélémy & "L'Occidentale"

Je me souviens avoir accompagné l’Occidentale de Fanfare au Sénégal, dans les rues de Dakar pour des parades où ils s’efforçaient de dénaturer la stricte ordonnance de l’harmonie militaire du lieu, plus habituée à jouer des ouvertures de Suppé qu’à improviser de façon débridée. C’était drôle, et plein d’enseignements. On avait aussi arpenté les rues (les sentiers) de la banlieue de Dakar, palabré le soir venu avec les responsables culturels de la zone, puis pris des véhicules supposés dernier cri en direction de Saint-Louis : ils étaient tombé en panne très vite, en pleine brousse et sous un soleil de plomb. La traversée du pont sur le Sénégal, juste en arrivant à Saint-Louis, avec ses souvenirs de l’Aéropostale, avait été un grand moment, juste avant une restauration bien venue, où les poissons du fleuve tenaient une part essentielle. Hier soir, à Perpignan, et en attendant ce même orchestre, repris et détourné par Claude Barthélémy, je pensais donc à tout ça…

 

Sylvain Luc et Daniel Mille : Sylvain Luc (g), Daniel Mille (acc)

 

Claude Barthélémy et l’Occidentale : Claude Barthélémy (comp, arr, dir, g, oud), Claude Barrault (tp, bugle), Thierry Nouat (vielle électroacoustique), Anne Colas (fl), Maurice Fari (dm), Anthony Masselin (cornemuses), Stéphane Pelletier (bs), Fred Pouget (cl, b-cl, cb-cl), Christophe Renaud (tu, tb), Guillaume Schmidt (as)

 

Renommé plus simplement « l’Occidentale », relooké et repensé, l’orchestre a pris une belle dimension sous la conduite de Claude Barthélémy. Toujours aussi coloré, avec ses accents bretons ou bordelais, sa voilure éclatée, le « tentette » se laisse rajeunir, et l’on sent que ses membres vouent à leur chef actuel une admiration profonde, et justifiée. Barthélémy n’a guère son pareil pour redonner un profil dansant au répertoire, la musique éclate en propositions diverses, qui ont comme unité et comme horizon l’ensemble des musiques populaires dont elles émanent. Et avec le sourire en prime.

 

Auparavant, Daniel Mille et Sylvain Luc avaient offert au public ce qu’il attendait, une musique aimablement et joliment populaire et virtuose, avec des reprises rêveuses comme l’Oblivion d’Astor Piazzolla.

 

Philippe Méziat

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Je me souviens avoir accompagné l’Occidentale de Fanfare au Sénégal, dans les rues de Dakar pour des parades où ils s’efforçaient de dénaturer la stricte ordonnance de l’harmonie militaire du lieu, plus habituée à jouer des ouvertures de Suppé qu’à improviser de façon débridée. C’était drôle, et plein d’enseignements. On avait aussi arpenté les rues (les sentiers) de la banlieue de Dakar, palabré le soir venu avec les responsables culturels de la zone, puis pris des véhicules supposés dernier cri en direction de Saint-Louis : ils étaient tombé en panne très vite, en pleine brousse et sous un soleil de plomb. La traversée du pont sur le Sénégal, juste en arrivant à Saint-Louis, avec ses souvenirs de l’Aéropostale, avait été un grand moment, juste avant une restauration bien venue, où les poissons du fleuve tenaient une part essentielle. Hier soir, à Perpignan, et en attendant ce même orchestre, repris et détourné par Claude Barthélémy, je pensais donc à tout ça…

 

Sylvain Luc et Daniel Mille : Sylvain Luc (g), Daniel Mille (acc)

 

Claude Barthélémy et l’Occidentale : Claude Barthélémy (comp, arr, dir, g, oud), Claude Barrault (tp, bugle), Thierry Nouat (vielle électroacoustique), Anne Colas (fl), Maurice Fari (dm), Anthony Masselin (cornemuses), Stéphane Pelletier (bs), Fred Pouget (cl, b-cl, cb-cl), Christophe Renaud (tu, tb), Guillaume Schmidt (as)

 

Renommé plus simplement « l’Occidentale », relooké et repensé, l’orchestre a pris une belle dimension sous la conduite de Claude Barthélémy. Toujours aussi coloré, avec ses accents bretons ou bordelais, sa voilure éclatée, le « tentette » se laisse rajeunir, et l’on sent que ses membres vouent à leur chef actuel une admiration profonde, et justifiée. Barthélémy n’a guère son pareil pour redonner un profil dansant au répertoire, la musique éclate en propositions diverses, qui ont comme unité et comme horizon l’ensemble des musiques populaires dont elles émanent. Et avec le sourire en prime.

 

Auparavant, Daniel Mille et Sylvain Luc avaient offert au public ce qu’il attendait, une musique aimablement et joliment populaire et virtuose, avec des reprises rêveuses comme l’Oblivion d’Astor Piazzolla.

 

Philippe Méziat

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Je me souviens avoir accompagné l’Occidentale de Fanfare au Sénégal, dans les rues de Dakar pour des parades où ils s’efforçaient de dénaturer la stricte ordonnance de l’harmonie militaire du lieu, plus habituée à jouer des ouvertures de Suppé qu’à improviser de façon débridée. C’était drôle, et plein d’enseignements. On avait aussi arpenté les rues (les sentiers) de la banlieue de Dakar, palabré le soir venu avec les responsables culturels de la zone, puis pris des véhicules supposés dernier cri en direction de Saint-Louis : ils étaient tombé en panne très vite, en pleine brousse et sous un soleil de plomb. La traversée du pont sur le Sénégal, juste en arrivant à Saint-Louis, avec ses souvenirs de l’Aéropostale, avait été un grand moment, juste avant une restauration bien venue, où les poissons du fleuve tenaient une part essentielle. Hier soir, à Perpignan, et en attendant ce même orchestre, repris et détourné par Claude Barthélémy, je pensais donc à tout ça…

 

Sylvain Luc et Daniel Mille : Sylvain Luc (g), Daniel Mille (acc)

 

Claude Barthélémy et l’Occidentale : Claude Barthélémy (comp, arr, dir, g, oud), Claude Barrault (tp, bugle), Thierry Nouat (vielle électroacoustique), Anne Colas (fl), Maurice Fari (dm), Anthony Masselin (cornemuses), Stéphane Pelletier (bs), Fred Pouget (cl, b-cl, cb-cl), Christophe Renaud (tu, tb), Guillaume Schmidt (as)

 

Renommé plus simplement « l’Occidentale », relooké et repensé, l’orchestre a pris une belle dimension sous la conduite de Claude Barthélémy. Toujours aussi coloré, avec ses accents bretons ou bordelais, sa voilure éclatée, le « tentette » se laisse rajeunir, et l’on sent que ses membres vouent à leur chef actuel une admiration profonde, et justifiée. Barthélémy n’a guère son pareil pour redonner un profil dansant au répertoire, la musique éclate en propositions diverses, qui ont comme unité et comme horizon l’ensemble des musiques populaires dont elles émanent. Et avec le sourire en prime.

 

Auparavant, Daniel Mille et Sylvain Luc avaient offert au public ce qu’il attendait, une musique aimablement et joliment populaire et virtuose, avec des reprises rêveuses comme l’Oblivion d’Astor Piazzolla.

 

Philippe Méziat

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Je me souviens avoir accompagné l’Occidentale de Fanfare au Sénégal, dans les rues de Dakar pour des parades où ils s’efforçaient de dénaturer la stricte ordonnance de l’harmonie militaire du lieu, plus habituée à jouer des ouvertures de Suppé qu’à improviser de façon débridée. C’était drôle, et plein d’enseignements. On avait aussi arpenté les rues (les sentiers) de la banlieue de Dakar, palabré le soir venu avec les responsables culturels de la zone, puis pris des véhicules supposés dernier cri en direction de Saint-Louis : ils étaient tombé en panne très vite, en pleine brousse et sous un soleil de plomb. La traversée du pont sur le Sénégal, juste en arrivant à Saint-Louis, avec ses souvenirs de l’Aéropostale, avait été un grand moment, juste avant une restauration bien venue, où les poissons du fleuve tenaient une part essentielle. Hier soir, à Perpignan, et en attendant ce même orchestre, repris et détourné par Claude Barthélémy, je pensais donc à tout ça…

 

Sylvain Luc et Daniel Mille : Sylvain Luc (g), Daniel Mille (acc)

 

Claude Barthélémy et l’Occidentale : Claude Barthélémy (comp, arr, dir, g, oud), Claude Barrault (tp, bugle), Thierry Nouat (vielle électroacoustique), Anne Colas (fl), Maurice Fari (dm), Anthony Masselin (cornemuses), Stéphane Pelletier (bs), Fred Pouget (cl, b-cl, cb-cl), Christophe Renaud (tu, tb), Guillaume Schmidt (as)

 

Renommé plus simplement « l’Occidentale », relooké et repensé, l’orchestre a pris une belle dimension sous la conduite de Claude Barthélémy. Toujours aussi coloré, avec ses accents bretons ou bordelais, sa voilure éclatée, le « tentette » se laisse rajeunir, et l’on sent que ses membres vouent à leur chef actuel une admiration profonde, et justifiée. Barthélémy n’a guère son pareil pour redonner un profil dansant au répertoire, la musique éclate en propositions diverses, qui ont comme unité et comme horizon l’ensemble des musiques populaires dont elles émanent. Et avec le sourire en prime.

 

Auparavant, Daniel Mille et Sylvain Luc avaient offert au public ce qu’il attendait, une musique aimablement et joliment populaire et virtuose, avec des reprises rêveuses comme l’Oblivion d’Astor Piazzolla.

 

Philippe Méziat