Jazz live
Publié le 29 Juin 2014

Sylvain Beuf Electric 4tet & Ibrahim Maalouf, Jazzin’ Cheverny

Samedi 28 juin, Cheverny (Loir et Cher)

 

Première visite à ce festival qui se déroule du 26 au 29 juin autour et juste devant le fameux château qui a inspiré Hergé pour Moulinsart. Soit une grande scène plantée devant l’édifice, une autre accueillant le « off » dans un écrin de verdure à quelques encâblures de là. Producteurs locaux de toutes sortes savent rendre le séjour goûteux et convivial, tandis qu’une remarquable organisation de bénévoles s’active dans la bonne humeur.

 

De la bonne  humeur, il en fallait pour faire oublier une météo particulièrement hostile. Une pluie persistante et parfois drue a copieusement arrosé les spectateurs des deux scènes (non couvertes), au détriment il faut bien le dire de celle du « off ». Arrivé trop tard pour entendre les tourangeaux d’Electric Vocuhila, j’ai en revanche profité du premier concert d’une nouvelle formation orléanaise, le Charcelay-Masson Quartet. Autour de la trompette et du Rhodes des deux leaders (Guy-Claude Charcelay et Hervé Masson), qui ont commencé leur collaboration en duo, la solide rythmique formée par la basse de Stéphane Decolly et la batterie de Nicolas Larmignat (réjouissant d’invention en solo). Un répertoire encore en rôdage mais aux couleurs bien caractérisées, qui joue sur la complémentarité sonore des deux leaders et l’alternance de climats rythmiques binaires, souvent astucieusement découpés. A suivre.

 

Sylvain Beuf Electric Quartet : Sylvain Beuf (sax ténor), Manu Codjia (guitare), Philippe Bussonnet (basse électrique), Julien Charlet (batterie).

 

Ibrahim Maalouf « Illusions » : Ibrahim Maalouf (trompette), Frank Woeste (claviers), François Delporte (guitare), Laurent David (basse), Stéphane Galland (batterie), Youenn Le Cam, Martin Saccardy, Yann Martin (trompette).

 

Me voici au chaud sous mon poncho pour le premier concert de la soirée (grâce à une distribution massive et providentielle à quelques minutes du coup d’envoi). Pas d’énorme surprise, mais beaucoup de plaisir à entendre la formation de Sylvain Beuf éclairée par la finesse et les stridences de Manu Codjia, le talent de mélodiste de Philippe Bussonnet jusque dans ses lignes d’accompagnement, et la présence impeccable de Julien Charlet. Au plaisir visible et communicatif d’être là, le saxophoniste – bien qu’un peu trop en retrait dans le son d’ensemble – ajoute la saveur caractéristique de ses compositions, guidées par une évidence mélodique inscrite dans des carrures rythmiques qui savent surprendre. Le tout est porté à incandescence dans une manière parfois breckerienne dans de longs et sinueux développements improvisés. La tradition dans le meilleur sens du terme. 

 Attendu comme le messie, Ibrahim Maalouf avait pour mission de faire le show pour chasser le froid. Il le fit comme il en a donné l’habitude, c’est à dire un peu trop, comme diront les grincheux de mon espèce. Tout cela est soigneusement travaillé, les arrangements tirés au cordeau sont affinés au fil des dates, et portés par un groupe composé d’individualités incontestables. « Affinés » n’est pas le terme qui convient toujours, notamment pas à la lourde et longue introduction façon péplum orientaliste, à l’image des fumigènes se dissipant  pour laisser apparaître la silhouette et la chevelure de Laurent David, Jedi héroïquement posté sur son piédestal. Au sein de la matière musicale qu’on aimerait moins mise en scène, moins surjouée, on peut trouver beaucoup de matière à se réjouir, et à ne pas bouder les pointures remarquables que sont Stéphane Galland ou Frank Woeste.   Le jeu de questions réponses entre Maalouf et sa section de trompettes ne manque pas d’allure. Mais le leader en fait beaucoup, et bien trop dans sa communication même sympathique avec le public – même sa mère ne cesse de lui répéter, nous a t-il confié. Il en fait beaucoup avec l’instrument, passant de la section de trompettes à l’avant-scène en multipliant la communication gestuelle, jusqu’à noyer ses remarquables qualités de vocaliste instrumental par l’accumulation jusqu’à saturation de gestes techniques ou d’arpèges purement gratuits.  Le lieu aidant (voir plus haut),  et en s’appuyant à l’occasion sur des mélodies aux airs de bijoux (Beirut), Ibrahim Maalouf ne peut s’empêcher de faire un peu sa Castafiore… Le chroniqueur, du coup, est tenté d’en faire autant.  Mais il faut bien le reconnaître, la pluie a cessé pendant le concert de Maalouf. Ne demeure que cette petite sensation d’indigestion.

 

Dimanche 29 juin, l’Atelier jazz de Mer à 13h15, Miranda Salad à 14h45, Axel Hachadi Group à 16h15, enfin la clôture de « Jazzin’Môme » avec la Résidence Zappa & Co, avec les élèves du conservatoire de Blois sous la direction artistique de Pierre-Jean Gaucher (scène du château).

www.jazzin-cheverny.com

 

 

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Samedi 28 juin, Cheverny (Loir et Cher)

 

Première visite à ce festival qui se déroule du 26 au 29 juin autour et juste devant le fameux château qui a inspiré Hergé pour Moulinsart. Soit une grande scène plantée devant l’édifice, une autre accueillant le « off » dans un écrin de verdure à quelques encâblures de là. Producteurs locaux de toutes sortes savent rendre le séjour goûteux et convivial, tandis qu’une remarquable organisation de bénévoles s’active dans la bonne humeur.

 

De la bonne  humeur, il en fallait pour faire oublier une météo particulièrement hostile. Une pluie persistante et parfois drue a copieusement arrosé les spectateurs des deux scènes (non couvertes), au détriment il faut bien le dire de celle du « off ». Arrivé trop tard pour entendre les tourangeaux d’Electric Vocuhila, j’ai en revanche profité du premier concert d’une nouvelle formation orléanaise, le Charcelay-Masson Quartet. Autour de la trompette et du Rhodes des deux leaders (Guy-Claude Charcelay et Hervé Masson), qui ont commencé leur collaboration en duo, la solide rythmique formée par la basse de Stéphane Decolly et la batterie de Nicolas Larmignat (réjouissant d’invention en solo). Un répertoire encore en rôdage mais aux couleurs bien caractérisées, qui joue sur la complémentarité sonore des deux leaders et l’alternance de climats rythmiques binaires, souvent astucieusement découpés. A suivre.

 

Sylvain Beuf Electric Quartet : Sylvain Beuf (sax ténor), Manu Codjia (guitare), Philippe Bussonnet (basse électrique), Julien Charlet (batterie).

 

Ibrahim Maalouf « Illusions » : Ibrahim Maalouf (trompette), Frank Woeste (claviers), François Delporte (guitare), Laurent David (basse), Stéphane Galland (batterie), Youenn Le Cam, Martin Saccardy, Yann Martin (trompette).

 

Me voici au chaud sous mon poncho pour le premier concert de la soirée (grâce à une distribution massive et providentielle à quelques minutes du coup d’envoi). Pas d’énorme surprise, mais beaucoup de plaisir à entendre la formation de Sylvain Beuf éclairée par la finesse et les stridences de Manu Codjia, le talent de mélodiste de Philippe Bussonnet jusque dans ses lignes d’accompagnement, et la présence impeccable de Julien Charlet. Au plaisir visible et communicatif d’être là, le saxophoniste – bien qu’un peu trop en retrait dans le son d’ensemble – ajoute la saveur caractéristique de ses compositions, guidées par une évidence mélodique inscrite dans des carrures rythmiques qui savent surprendre. Le tout est porté à incandescence dans une manière parfois breckerienne dans de longs et sinueux développements improvisés. La tradition dans le meilleur sens du terme. 

 Attendu comme le messie, Ibrahim Maalouf avait pour mission de faire le show pour chasser le froid. Il le fit comme il en a donné l’habitude, c’est à dire un peu trop, comme diront les grincheux de mon espèce. Tout cela est soigneusement travaillé, les arrangements tirés au cordeau sont affinés au fil des dates, et portés par un groupe composé d’individualités incontestables. « Affinés » n’est pas le terme qui convient toujours, notamment pas à la lourde et longue introduction façon péplum orientaliste, à l’image des fumigènes se dissipant  pour laisser apparaître la silhouette et la chevelure de Laurent David, Jedi héroïquement posté sur son piédestal. Au sein de la matière musicale qu’on aimerait moins mise en scène, moins surjouée, on peut trouver beaucoup de matière à se réjouir, et à ne pas bouder les pointures remarquables que sont Stéphane Galland ou Frank Woeste.   Le jeu de questions réponses entre Maalouf et sa section de trompettes ne manque pas d’allure. Mais le leader en fait beaucoup, et bien trop dans sa communication même sympathique avec le public – même sa mère ne cesse de lui répéter, nous a t-il confié. Il en fait beaucoup avec l’instrument, passant de la section de trompettes à l’avant-scène en multipliant la communication gestuelle, jusqu’à noyer ses remarquables qualités de vocaliste instrumental par l’accumulation jusqu’à saturation de gestes techniques ou d’arpèges purement gratuits.  Le lieu aidant (voir plus haut),  et en s’appuyant à l’occasion sur des mélodies aux airs de bijoux (Beirut), Ibrahim Maalouf ne peut s’empêcher de faire un peu sa Castafiore… Le chroniqueur, du coup, est tenté d’en faire autant.  Mais il faut bien le reconnaître, la pluie a cessé pendant le concert de Maalouf. Ne demeure que cette petite sensation d’indigestion.

 

Dimanche 29 juin, l’Atelier jazz de Mer à 13h15, Miranda Salad à 14h45, Axel Hachadi Group à 16h15, enfin la clôture de « Jazzin’Môme » avec la Résidence Zappa & Co, avec les élèves du conservatoire de Blois sous la direction artistique de Pierre-Jean Gaucher (scène du château).

www.jazzin-cheverny.com

 

 

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Samedi 28 juin, Cheverny (Loir et Cher)

 

Première visite à ce festival qui se déroule du 26 au 29 juin autour et juste devant le fameux château qui a inspiré Hergé pour Moulinsart. Soit une grande scène plantée devant l’édifice, une autre accueillant le « off » dans un écrin de verdure à quelques encâblures de là. Producteurs locaux de toutes sortes savent rendre le séjour goûteux et convivial, tandis qu’une remarquable organisation de bénévoles s’active dans la bonne humeur.

 

De la bonne  humeur, il en fallait pour faire oublier une météo particulièrement hostile. Une pluie persistante et parfois drue a copieusement arrosé les spectateurs des deux scènes (non couvertes), au détriment il faut bien le dire de celle du « off ». Arrivé trop tard pour entendre les tourangeaux d’Electric Vocuhila, j’ai en revanche profité du premier concert d’une nouvelle formation orléanaise, le Charcelay-Masson Quartet. Autour de la trompette et du Rhodes des deux leaders (Guy-Claude Charcelay et Hervé Masson), qui ont commencé leur collaboration en duo, la solide rythmique formée par la basse de Stéphane Decolly et la batterie de Nicolas Larmignat (réjouissant d’invention en solo). Un répertoire encore en rôdage mais aux couleurs bien caractérisées, qui joue sur la complémentarité sonore des deux leaders et l’alternance de climats rythmiques binaires, souvent astucieusement découpés. A suivre.

 

Sylvain Beuf Electric Quartet : Sylvain Beuf (sax ténor), Manu Codjia (guitare), Philippe Bussonnet (basse électrique), Julien Charlet (batterie).

 

Ibrahim Maalouf « Illusions » : Ibrahim Maalouf (trompette), Frank Woeste (claviers), François Delporte (guitare), Laurent David (basse), Stéphane Galland (batterie), Youenn Le Cam, Martin Saccardy, Yann Martin (trompette).

 

Me voici au chaud sous mon poncho pour le premier concert de la soirée (grâce à une distribution massive et providentielle à quelques minutes du coup d’envoi). Pas d’énorme surprise, mais beaucoup de plaisir à entendre la formation de Sylvain Beuf éclairée par la finesse et les stridences de Manu Codjia, le talent de mélodiste de Philippe Bussonnet jusque dans ses lignes d’accompagnement, et la présence impeccable de Julien Charlet. Au plaisir visible et communicatif d’être là, le saxophoniste – bien qu’un peu trop en retrait dans le son d’ensemble – ajoute la saveur caractéristique de ses compositions, guidées par une évidence mélodique inscrite dans des carrures rythmiques qui savent surprendre. Le tout est porté à incandescence dans une manière parfois breckerienne dans de longs et sinueux développements improvisés. La tradition dans le meilleur sens du terme. 

 Attendu comme le messie, Ibrahim Maalouf avait pour mission de faire le show pour chasser le froid. Il le fit comme il en a donné l’habitude, c’est à dire un peu trop, comme diront les grincheux de mon espèce. Tout cela est soigneusement travaillé, les arrangements tirés au cordeau sont affinés au fil des dates, et portés par un groupe composé d’individualités incontestables. « Affinés » n’est pas le terme qui convient toujours, notamment pas à la lourde et longue introduction façon péplum orientaliste, à l’image des fumigènes se dissipant  pour laisser apparaître la silhouette et la chevelure de Laurent David, Jedi héroïquement posté sur son piédestal. Au sein de la matière musicale qu’on aimerait moins mise en scène, moins surjouée, on peut trouver beaucoup de matière à se réjouir, et à ne pas bouder les pointures remarquables que sont Stéphane Galland ou Frank Woeste.   Le jeu de questions réponses entre Maalouf et sa section de trompettes ne manque pas d’allure. Mais le leader en fait beaucoup, et bien trop dans sa communication même sympathique avec le public – même sa mère ne cesse de lui répéter, nous a t-il confié. Il en fait beaucoup avec l’instrument, passant de la section de trompettes à l’avant-scène en multipliant la communication gestuelle, jusqu’à noyer ses remarquables qualités de vocaliste instrumental par l’accumulation jusqu’à saturation de gestes techniques ou d’arpèges purement gratuits.  Le lieu aidant (voir plus haut),  et en s’appuyant à l’occasion sur des mélodies aux airs de bijoux (Beirut), Ibrahim Maalouf ne peut s’empêcher de faire un peu sa Castafiore… Le chroniqueur, du coup, est tenté d’en faire autant.  Mais il faut bien le reconnaître, la pluie a cessé pendant le concert de Maalouf. Ne demeure que cette petite sensation d’indigestion.

 

Dimanche 29 juin, l’Atelier jazz de Mer à 13h15, Miranda Salad à 14h45, Axel Hachadi Group à 16h15, enfin la clôture de « Jazzin’Môme » avec la Résidence Zappa & Co, avec les élèves du conservatoire de Blois sous la direction artistique de Pierre-Jean Gaucher (scène du château).

www.jazzin-cheverny.com

 

 

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Samedi 28 juin, Cheverny (Loir et Cher)

 

Première visite à ce festival qui se déroule du 26 au 29 juin autour et juste devant le fameux château qui a inspiré Hergé pour Moulinsart. Soit une grande scène plantée devant l’édifice, une autre accueillant le « off » dans un écrin de verdure à quelques encâblures de là. Producteurs locaux de toutes sortes savent rendre le séjour goûteux et convivial, tandis qu’une remarquable organisation de bénévoles s’active dans la bonne humeur.

 

De la bonne  humeur, il en fallait pour faire oublier une météo particulièrement hostile. Une pluie persistante et parfois drue a copieusement arrosé les spectateurs des deux scènes (non couvertes), au détriment il faut bien le dire de celle du « off ». Arrivé trop tard pour entendre les tourangeaux d’Electric Vocuhila, j’ai en revanche profité du premier concert d’une nouvelle formation orléanaise, le Charcelay-Masson Quartet. Autour de la trompette et du Rhodes des deux leaders (Guy-Claude Charcelay et Hervé Masson), qui ont commencé leur collaboration en duo, la solide rythmique formée par la basse de Stéphane Decolly et la batterie de Nicolas Larmignat (réjouissant d’invention en solo). Un répertoire encore en rôdage mais aux couleurs bien caractérisées, qui joue sur la complémentarité sonore des deux leaders et l’alternance de climats rythmiques binaires, souvent astucieusement découpés. A suivre.

 

Sylvain Beuf Electric Quartet : Sylvain Beuf (sax ténor), Manu Codjia (guitare), Philippe Bussonnet (basse électrique), Julien Charlet (batterie).

 

Ibrahim Maalouf « Illusions » : Ibrahim Maalouf (trompette), Frank Woeste (claviers), François Delporte (guitare), Laurent David (basse), Stéphane Galland (batterie), Youenn Le Cam, Martin Saccardy, Yann Martin (trompette).

 

Me voici au chaud sous mon poncho pour le premier concert de la soirée (grâce à une distribution massive et providentielle à quelques minutes du coup d’envoi). Pas d’énorme surprise, mais beaucoup de plaisir à entendre la formation de Sylvain Beuf éclairée par la finesse et les stridences de Manu Codjia, le talent de mélodiste de Philippe Bussonnet jusque dans ses lignes d’accompagnement, et la présence impeccable de Julien Charlet. Au plaisir visible et communicatif d’être là, le saxophoniste – bien qu’un peu trop en retrait dans le son d’ensemble – ajoute la saveur caractéristique de ses compositions, guidées par une évidence mélodique inscrite dans des carrures rythmiques qui savent surprendre. Le tout est porté à incandescence dans une manière parfois breckerienne dans de longs et sinueux développements improvisés. La tradition dans le meilleur sens du terme. 

 Attendu comme le messie, Ibrahim Maalouf avait pour mission de faire le show pour chasser le froid. Il le fit comme il en a donné l’habitude, c’est à dire un peu trop, comme diront les grincheux de mon espèce. Tout cela est soigneusement travaillé, les arrangements tirés au cordeau sont affinés au fil des dates, et portés par un groupe composé d’individualités incontestables. « Affinés » n’est pas le terme qui convient toujours, notamment pas à la lourde et longue introduction façon péplum orientaliste, à l’image des fumigènes se dissipant  pour laisser apparaître la silhouette et la chevelure de Laurent David, Jedi héroïquement posté sur son piédestal. Au sein de la matière musicale qu’on aimerait moins mise en scène, moins surjouée, on peut trouver beaucoup de matière à se réjouir, et à ne pas bouder les pointures remarquables que sont Stéphane Galland ou Frank Woeste.   Le jeu de questions réponses entre Maalouf et sa section de trompettes ne manque pas d’allure. Mais le leader en fait beaucoup, et bien trop dans sa communication même sympathique avec le public – même sa mère ne cesse de lui répéter, nous a t-il confié. Il en fait beaucoup avec l’instrument, passant de la section de trompettes à l’avant-scène en multipliant la communication gestuelle, jusqu’à noyer ses remarquables qualités de vocaliste instrumental par l’accumulation jusqu’à saturation de gestes techniques ou d’arpèges purement gratuits.  Le lieu aidant (voir plus haut),  et en s’appuyant à l’occasion sur des mélodies aux airs de bijoux (Beirut), Ibrahim Maalouf ne peut s’empêcher de faire un peu sa Castafiore… Le chroniqueur, du coup, est tenté d’en faire autant.  Mais il faut bien le reconnaître, la pluie a cessé pendant le concert de Maalouf. Ne demeure que cette petite sensation d’indigestion.

 

Dimanche 29 juin, l’Atelier jazz de Mer à 13h15, Miranda Salad à 14h45, Axel Hachadi Group à 16h15, enfin la clôture de « Jazzin’Môme » avec la Résidence Zappa & Co, avec les élèves du conservatoire de Blois sous la direction artistique de Pierre-Jean Gaucher (scène du château).

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