Jazz live
Publié le 3 Sep 2017

Un samedi aux RV de l'Erdre, avec bateaux, marches, souvenirs et jazz partout

La photo d’accroche est de Pierre-Henri Ardonceau, autre envoyé spécial de « Jazz Magazine » sur les Rendez-vous, qui venait, comme beaucoup et comme moi, d’être sous l’effet de sidération produit par la musique du quintet de Pierrick Menuau, rejouant à sa façon la musique de Don Cherry et Gato Barbieri dans l’album de 1966, Togetherness.

Et quand « Complete Communion » sonne joyeusement, avec ce lyrisme d’altitude qui caractérisait le groupe co-dirigé par le trompettiste d’Ornette Coleman, qui avait vite pris son indépendance, et le saxophoniste argentin, on se laisse aller à chantonner le thème et à bouger intérieurement comme si le monde allait changer par l’effet de notre seul désir. Cours camarade ! En 1966 cette musique avait un goût de révolution, peut-être plus encore que ce que Carla Bley et Charlie Haden allaient produire peu après avec le Liberation Music Orchestra. Remember JF Jenny-Clark (b), et Aldo Romano (dm). Non n’oublie pas Karl Berger (vib) non plus. Le « coup de poker » d’Armand Meignan a fonctionné à plein. Une telle musique méritait la scène nautique, elle allait prendre aujourd’hui sur des générations qui ne savaient rien de 1966, et les interprètes savaient parfaitement comment la jouer, avec un batteur « historique » comme Barry Altschul ! Pierrick Menuau et Yoann Loustalot ont fait la double paire (encore le coup de poker), ce dernier particulièrement en lèvres et manifestement capable de teinter ses phrases et le son de sa trompette à sa guise, Santi Debriano a été merveilleux de classe et et précision, et Julien Touéry une sorte de révélation soudaine pour ceux qui n’ont pas connu le quartet original et fondateur d’Émile Parisien.

Allez, revoyons la photo de PHA, « Togetherness »Photo : P.H.Ardonceau

L’après-midi avait déjà donné une magnifique occasion de nous réjouir avec le retour (?) du sextet Gourmet, une formation finlandaise inventée il y a déjà vingt ans par le saxophoniste alto Mikko Innanen et le guitariste Esa Onttonen. Une manière de faire se croiser les univers populaires, le jazz de tradition, les musiques de film (western spaghetti), les valses musettes, et j’en passe, tout à fait stupéfiant et euphorisant. Sous le soleil de la scène Sully, avec un petit vent bienfaiteur venant de l’Erdre, les bateaux qui commençaient à arriver, il y avait de l’amour dans l’air. Pour preuve, une façon unique de tirer les bateaux d’un seul petit doigt accroché à la proue…

Gourmet

Gourmet

 

 

 

 

 

 

 

 

D'un doigt

D’un seul doigt

La scène Sully allait encore offrir un mémorable concert de Daniel Mille « Piazzolla », le mix jazz anciennement appelé « électro » allait vibrer aux sons à la fois très rock et parfois suspendus comme des brindilles dans le vent du groupe Freaks de Théo Ceccaldi (violon) et une partie du « Tricot », sans oublier Médéric, dans son fil rouge du festival, avec le prolongement actuel du Jus de Bocse inventé il y a presque vingt ans ! Le Pannonica a présenté le projet « Cycles » de Benoït Lugué, et j’en oublie beaucoup !

Et la marche, me direz-vous ? Et bien c’est celle qui conduit d’une scène à l’autre, et il faut parfois s’accrocher. C’est le seul prix à payer à toutes ces merveilleuses musique, car (rappelons-le quand même) les Rendez-vous de l’Erdre offrent gratuitement tous ces concerts, grâce à des partenaires fidèles et généreux.

Philippe Méziat|La photo d’accroche est de Pierre-Henri Ardonceau, autre envoyé spécial de « Jazz Magazine » sur les Rendez-vous, qui venait, comme beaucoup et comme moi, d’être sous l’effet de sidération produit par la musique du quintet de Pierrick Menuau, rejouant à sa façon la musique de Don Cherry et Gato Barbieri dans l’album de 1966, Togetherness.

Et quand « Complete Communion » sonne joyeusement, avec ce lyrisme d’altitude qui caractérisait le groupe co-dirigé par le trompettiste d’Ornette Coleman, qui avait vite pris son indépendance, et le saxophoniste argentin, on se laisse aller à chantonner le thème et à bouger intérieurement comme si le monde allait changer par l’effet de notre seul désir. Cours camarade ! En 1966 cette musique avait un goût de révolution, peut-être plus encore que ce que Carla Bley et Charlie Haden allaient produire peu après avec le Liberation Music Orchestra. Remember JF Jenny-Clark (b), et Aldo Romano (dm). Non n’oublie pas Karl Berger (vib) non plus. Le « coup de poker » d’Armand Meignan a fonctionné à plein. Une telle musique méritait la scène nautique, elle allait prendre aujourd’hui sur des générations qui ne savaient rien de 1966, et les interprètes savaient parfaitement comment la jouer, avec un batteur « historique » comme Barry Altschul ! Pierrick Menuau et Yoann Loustalot ont fait la double paire (encore le coup de poker), ce dernier particulièrement en lèvres et manifestement capable de teinter ses phrases et le son de sa trompette à sa guise, Santi Debriano a été merveilleux de classe et et précision, et Julien Touéry une sorte de révélation soudaine pour ceux qui n’ont pas connu le quartet original et fondateur d’Émile Parisien.

Allez, revoyons la photo de PHA, « Togetherness »Photo : P.H.Ardonceau

L’après-midi avait déjà donné une magnifique occasion de nous réjouir avec le retour (?) du sextet Gourmet, une formation finlandaise inventée il y a déjà vingt ans par le saxophoniste alto Mikko Innanen et le guitariste Esa Onttonen. Une manière de faire se croiser les univers populaires, le jazz de tradition, les musiques de film (western spaghetti), les valses musettes, et j’en passe, tout à fait stupéfiant et euphorisant. Sous le soleil de la scène Sully, avec un petit vent bienfaiteur venant de l’Erdre, les bateaux qui commençaient à arriver, il y avait de l’amour dans l’air. Pour preuve, une façon unique de tirer les bateaux d’un seul petit doigt accroché à la proue…

Gourmet

Gourmet

 

 

 

 

 

 

 

 

D'un doigt

D’un seul doigt

La scène Sully allait encore offrir un mémorable concert de Daniel Mille « Piazzolla », le mix jazz anciennement appelé « électro » allait vibrer aux sons à la fois très rock et parfois suspendus comme des brindilles dans le vent du groupe Freaks de Théo Ceccaldi (violon) et une partie du « Tricot », sans oublier Médéric, dans son fil rouge du festival, avec le prolongement actuel du Jus de Bocse inventé il y a presque vingt ans ! Le Pannonica a présenté le projet « Cycles » de Benoït Lugué, et j’en oublie beaucoup !

Et la marche, me direz-vous ? Et bien c’est celle qui conduit d’une scène à l’autre, et il faut parfois s’accrocher. C’est le seul prix à payer à toutes ces merveilleuses musique, car (rappelons-le quand même) les Rendez-vous de l’Erdre offrent gratuitement tous ces concerts, grâce à des partenaires fidèles et généreux.

Philippe Méziat|La photo d’accroche est de Pierre-Henri Ardonceau, autre envoyé spécial de « Jazz Magazine » sur les Rendez-vous, qui venait, comme beaucoup et comme moi, d’être sous l’effet de sidération produit par la musique du quintet de Pierrick Menuau, rejouant à sa façon la musique de Don Cherry et Gato Barbieri dans l’album de 1966, Togetherness.

Et quand « Complete Communion » sonne joyeusement, avec ce lyrisme d’altitude qui caractérisait le groupe co-dirigé par le trompettiste d’Ornette Coleman, qui avait vite pris son indépendance, et le saxophoniste argentin, on se laisse aller à chantonner le thème et à bouger intérieurement comme si le monde allait changer par l’effet de notre seul désir. Cours camarade ! En 1966 cette musique avait un goût de révolution, peut-être plus encore que ce que Carla Bley et Charlie Haden allaient produire peu après avec le Liberation Music Orchestra. Remember JF Jenny-Clark (b), et Aldo Romano (dm). Non n’oublie pas Karl Berger (vib) non plus. Le « coup de poker » d’Armand Meignan a fonctionné à plein. Une telle musique méritait la scène nautique, elle allait prendre aujourd’hui sur des générations qui ne savaient rien de 1966, et les interprètes savaient parfaitement comment la jouer, avec un batteur « historique » comme Barry Altschul ! Pierrick Menuau et Yoann Loustalot ont fait la double paire (encore le coup de poker), ce dernier particulièrement en lèvres et manifestement capable de teinter ses phrases et le son de sa trompette à sa guise, Santi Debriano a été merveilleux de classe et et précision, et Julien Touéry une sorte de révélation soudaine pour ceux qui n’ont pas connu le quartet original et fondateur d’Émile Parisien.

Allez, revoyons la photo de PHA, « Togetherness »Photo : P.H.Ardonceau

L’après-midi avait déjà donné une magnifique occasion de nous réjouir avec le retour (?) du sextet Gourmet, une formation finlandaise inventée il y a déjà vingt ans par le saxophoniste alto Mikko Innanen et le guitariste Esa Onttonen. Une manière de faire se croiser les univers populaires, le jazz de tradition, les musiques de film (western spaghetti), les valses musettes, et j’en passe, tout à fait stupéfiant et euphorisant. Sous le soleil de la scène Sully, avec un petit vent bienfaiteur venant de l’Erdre, les bateaux qui commençaient à arriver, il y avait de l’amour dans l’air. Pour preuve, une façon unique de tirer les bateaux d’un seul petit doigt accroché à la proue…

Gourmet

Gourmet

 

 

 

 

 

 

 

 

D'un doigt

D’un seul doigt

La scène Sully allait encore offrir un mémorable concert de Daniel Mille « Piazzolla », le mix jazz anciennement appelé « électro » allait vibrer aux sons à la fois très rock et parfois suspendus comme des brindilles dans le vent du groupe Freaks de Théo Ceccaldi (violon) et une partie du « Tricot », sans oublier Médéric, dans son fil rouge du festival, avec le prolongement actuel du Jus de Bocse inventé il y a presque vingt ans ! Le Pannonica a présenté le projet « Cycles » de Benoït Lugué, et j’en oublie beaucoup !

Et la marche, me direz-vous ? Et bien c’est celle qui conduit d’une scène à l’autre, et il faut parfois s’accrocher. C’est le seul prix à payer à toutes ces merveilleuses musique, car (rappelons-le quand même) les Rendez-vous de l’Erdre offrent gratuitement tous ces concerts, grâce à des partenaires fidèles et généreux.

Philippe Méziat|La photo d’accroche est de Pierre-Henri Ardonceau, autre envoyé spécial de « Jazz Magazine » sur les Rendez-vous, qui venait, comme beaucoup et comme moi, d’être sous l’effet de sidération produit par la musique du quintet de Pierrick Menuau, rejouant à sa façon la musique de Don Cherry et Gato Barbieri dans l’album de 1966, Togetherness.

Et quand « Complete Communion » sonne joyeusement, avec ce lyrisme d’altitude qui caractérisait le groupe co-dirigé par le trompettiste d’Ornette Coleman, qui avait vite pris son indépendance, et le saxophoniste argentin, on se laisse aller à chantonner le thème et à bouger intérieurement comme si le monde allait changer par l’effet de notre seul désir. Cours camarade ! En 1966 cette musique avait un goût de révolution, peut-être plus encore que ce que Carla Bley et Charlie Haden allaient produire peu après avec le Liberation Music Orchestra. Remember JF Jenny-Clark (b), et Aldo Romano (dm). Non n’oublie pas Karl Berger (vib) non plus. Le « coup de poker » d’Armand Meignan a fonctionné à plein. Une telle musique méritait la scène nautique, elle allait prendre aujourd’hui sur des générations qui ne savaient rien de 1966, et les interprètes savaient parfaitement comment la jouer, avec un batteur « historique » comme Barry Altschul ! Pierrick Menuau et Yoann Loustalot ont fait la double paire (encore le coup de poker), ce dernier particulièrement en lèvres et manifestement capable de teinter ses phrases et le son de sa trompette à sa guise, Santi Debriano a été merveilleux de classe et et précision, et Julien Touéry une sorte de révélation soudaine pour ceux qui n’ont pas connu le quartet original et fondateur d’Émile Parisien.

Allez, revoyons la photo de PHA, « Togetherness »Photo : P.H.Ardonceau

L’après-midi avait déjà donné une magnifique occasion de nous réjouir avec le retour (?) du sextet Gourmet, une formation finlandaise inventée il y a déjà vingt ans par le saxophoniste alto Mikko Innanen et le guitariste Esa Onttonen. Une manière de faire se croiser les univers populaires, le jazz de tradition, les musiques de film (western spaghetti), les valses musettes, et j’en passe, tout à fait stupéfiant et euphorisant. Sous le soleil de la scène Sully, avec un petit vent bienfaiteur venant de l’Erdre, les bateaux qui commençaient à arriver, il y avait de l’amour dans l’air. Pour preuve, une façon unique de tirer les bateaux d’un seul petit doigt accroché à la proue…

Gourmet

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D'un doigt

D’un seul doigt

La scène Sully allait encore offrir un mémorable concert de Daniel Mille « Piazzolla », le mix jazz anciennement appelé « électro » allait vibrer aux sons à la fois très rock et parfois suspendus comme des brindilles dans le vent du groupe Freaks de Théo Ceccaldi (violon) et une partie du « Tricot », sans oublier Médéric, dans son fil rouge du festival, avec le prolongement actuel du Jus de Bocse inventé il y a presque vingt ans ! Le Pannonica a présenté le projet « Cycles » de Benoït Lugué, et j’en oublie beaucoup !

Et la marche, me direz-vous ? Et bien c’est celle qui conduit d’une scène à l’autre, et il faut parfois s’accrocher. C’est le seul prix à payer à toutes ces merveilleuses musique, car (rappelons-le quand même) les Rendez-vous de l’Erdre offrent gratuitement tous ces concerts, grâce à des partenaires fidèles et généreux.

Philippe Méziat