La Pépite du jour

Chaque matin, Fred Goaty commente avec amour sur Instagram et Facebook un morceau de choix extrait de son incroyable discothèque “jazz mais pas que”. N’attendez pas pour visiter cette mine de savoir et de passion partagée !

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MILES & JULIETTE
Ils se retrouveront donc au cinéma en 2026. Wait and see…
#fredgoatylapepitedujour #milesdavis #juliettegreco
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PÉPITE DU JOUR
PAR FRED GOATY
Pest
Joey Calderazzo
💿 In The Door (Blue Note, 1991)

Quand on découvrit Joey Calderazzo au sein du groupe du saxophoniste Michael Brecker lors de sa légendaire série de concerts de juillet 1987 au New Morning, ce jeune pianiste alors âgé de 22 ans nous fit forte impression. Après plusieurs disques avec son leader-découvreur, il se mit à enregistrer les siens pour Blue Note – bien avant que son leader actuel, Branford Marsalis, ne rejoigne à son tour la maison bleue…
De son tout premier, nous avons extrait ce matin, en clin d’œil à un ami musicien qui pas plus tard qu’hier m’a envoyé un reel de Joey Calderazzo en message privé, un morceau dont le titre n’est certes guère engageant, mais qui, rassurez-vous, s’avère tout à fait revigorant à écouter.
Pour ses débuts « as a leader », comme on dit dans son pays natal, le natif de New Rochelle avait pu recruter trois ténors du souffle cuivré : Jerry Bergonzi, Branford Marsalis et, tiens, donc, Michael Brecker, également producteur sur cette affaire – fait rare je crois. C’est lui qui pose un solo dans notre Pépite du jour, juste avant son protégé. Ils sont tous deux propulsés par Jay Anderson, contrebasse, et Adam Nussbaum, batterie, distilleurs de swing et d’énergie typiquement états-uniennes, comme l’est d’ailleurs le thème, signé Calderazzo, postbop en diable, façon “rampe de lancement” comme on les aime, qui permettent aux improvisateurs (les attaquants) de s’envoler et à la section rythmique (la défense) d’assurer les arrières. Bref, c’est du jazz, et c’est fou comme on aime ça.
#lapepitedujour #fredgoatylapepitedujour #joeycalderazzo #michaelbrecker #jayanderson #adamnussbaum
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3 days ago

DISQUE COUP DE CŒUR
BY FREDGOATYLAPEPITEDUJOUR™
Ça vient de sortir ou d’être réédité, c’est déjà dans les bacs ou sur les plateformes de streaming, c’est notre Disque coup de cœur du jour, commenté en une seule phrase parce qu’il faut savoir laisser la parole à la musique :
Bennie Maupin
💿 The Jewel In The Lotus (ECM Luminessence)

Le saxophoniste et clarinettiste et pour tout dire polysouffleur d’exception Bennie Maupin avait enregistré en mars 1974 à New York son premier album pesonnel – sans conteste l’un des fleurons du vaste catalogue d’ECM – avec d’anciens membres du Mwandishi Sextet d’Herbie Hancock, dont le pianiste chicagoan lui-même, exceptionnel, comme de coutume (mais aussi Buster Williams et Billy Hart) et d’autres des Headhunters du même Hancock : Maupin, bien sûr, et Bill Summers, contributeurs décisif d’un jazz électro-acoustique nimbé de mystère, tout d’ombre et de lumière, unique en son genre, et, donc, somptueusement réédité en 33-tours dans la collection (déjà) de référence Luminessence lancée par Manfred Eicher, jamais à court d’idées.
#fredgoatylapepitedujour #disquecoupdecoeur #benniemaupin #herbiehancock #busterwilliams #freddiewaits #billyhart #billsummers #charlessullivan
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DISQUE DE PLATINE
PAR FRED GOATY
Chaque samedi et chaque dimanche, l’Académie Tangentielle, la seule qui compte, vous présente un disque essentiel à (re)découvrir d’urgence commenté en une seule phrase, parce qu’il faut aussi savoir laisser la parole à la musique. Aujourd’hui :
Mango Santamaria
💿 Mango Santamaria’s Greatest Hits (Columbia, 1970)

Quand en 2000 fut réédité en CD ce “Greatest Hits” du grand percussionniste cubain Mongo Santamaria publié trente ans plus tôt en 33-tours, c’est avec bonheur que votre humble serviteur découvrit, entre autres, sa reprise de Cold Sweat de James Brown, foisonnante – forcément – de percussions épicées, sans parler de celles de Green Onions de Booker T. & The MG’s, de La Bamba de Richie Valens, et bien sûr de celle de Watermelon Man d’Herbie Hancock, dont la première version, enregistrée fin 1962 – celle de ce “Greatest Hits” a été enregistrée en mars 1965 – fit le bonheur de son jeune compositeur, et dont les royalties lui permirent d’acheter une AC Cobra – sur les conseils de Donald Byrd – qui, je crois, dort encore dans son garage à Los Angeles…
#fredgoatylapepitedujour #disquedeplatine #mongosantamaria
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DISQUE DE PLATINE
PAR FRED GOATY
Chaque samedi et chaque dimanche, l’Académie Tangentielle, la seule qui compte, vous présente un disque essentiel à (re)découvrir d’urgence commenté en une seule phrase, parce qu’il faut aussi savoir laisser la parole à la musique. Aujourd’hui :
Woody Shaw
💿 Blackstone Legacy (Contemporary, 1970)

Sa première séance en tant que leader eut lieu en décembre 1965 pour le compte de Blue Note avec Joe Henderson, Larry Young, Ron Carter et Joe Chambers, mais ne fut publiée qu’en 1983 par le label Muse : voilà pourquoi les vrais débuts phonographiques du grand trompettiste Woody Shaw eurent lieu fin 1970 avec ce double album qui réunissait, excusez du peu, Gary Bartz, Bennie Maupin, George Cables, Ron Carter, Clint Houston et Lenny White – oui, l’ombre de “Bitches Brew” de Miles Davis plane, et c’est tant mieux –, et qui curieusement, malgré sa magnificence thématique (quatre compositions signées Shaw, deux Cables) et la profusion de soli exceptionnels habités par l’esprit des plus grands (jusqu’à une certaine époque, Woody Shaw ne se déplaçait jamais sans sa platine disque portable et une dizaine de 33-tours de John Coltrane, c’était sa bible) n’a semble-t-il jamais été reconnu à sa juste valeur : « Pas du tout, j’adore “Blackstone Legacy” depuis des lustres ! » dites-vous, parfait, nous aussi !
#fredgoatylapepitedujour #disquedeplatine #woodyshaw
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[LES CONCERTS JAZZ MAGAZINE🎤 ]
Shades
📆 Jeudi 15 mai • 20:00
📍Le Bal Blomet
Un ensemble vocal à nul autre pareil reprend les plus belles pages du grand livre des chansons américaines, les standard inoubliables de Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Nat King Cole et des comédies musicales de Broadway.
www.youtube.com/watch?v=3nMg_U2zbCA
Antoine Laudière : guitare, arrangement/direction musicale
Corentin Giniaux : clarinette basse
Pablo Campos : chant
Elora Antolin : chant
Ellinoa : chant
Marion Chrétien : chant
👉Réservations : www.balblomet.fr/evenement/jazz-mag-shades/edate/2025-05-15/
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