Jazz live
Publié le 14 Mar 2017

Samuel Blaser et Marc Ducret au 19 rue Paul Fort

Tout à l’heure, 14 mars, rue Paul Fort, dans le petit immeuble où Hélène Aziza accueille plasticiens et musiciens, le tromboniste Samuel Blaser et le guitariste Marc Ducret… Ils ont l’air de partir de rien, on comprend vite qu’ils vont en tout cas vers quelque chose, quelques thèmes qu’ils ont préparés, unissons ou contrepoints tirés de leurs répertoires respectifs, qu’ils amènent et dont ils s’écartent avec l’aisance de grands orateurs. La technique est immense – émission, timbre, dynamique, phrasé, vélocité, angularité, vocabulaire, syntaxe – tellement qu’elle ne compte plus, quelle que soit la difficulté ou la simplicité de leurs propos, alors que, dans ce domaine somme toute très free, on entend souvent le déballage technique, souvent assez maladroit au premier plan. Ici, ce sont des qualités littéraires que l’ont voudrait qui sautent à l’oreille, qualités de récit, de construction dramatique, d’imagination métaphorique, avec un sens de la diction, de la prosodie, de la mélodie qui voisine aussi avec l’abstraction la plus totale et où l’on voudrait poser quelques paroles. Voilà la mer des songes sur laquelle je lancerai mon radeau pour cette nuit après avoir fermé mon ordinateur. • Franck Bergerot|Tout à l’heure, 14 mars, rue Paul Fort, dans le petit immeuble où Hélène Aziza accueille plasticiens et musiciens, le tromboniste Samuel Blaser et le guitariste Marc Ducret… Ils ont l’air de partir de rien, on comprend vite qu’ils vont en tout cas vers quelque chose, quelques thèmes qu’ils ont préparés, unissons ou contrepoints tirés de leurs répertoires respectifs, qu’ils amènent et dont ils s’écartent avec l’aisance de grands orateurs. La technique est immense – émission, timbre, dynamique, phrasé, vélocité, angularité, vocabulaire, syntaxe – tellement qu’elle ne compte plus, quelle que soit la difficulté ou la simplicité de leurs propos, alors que, dans ce domaine somme toute très free, on entend souvent le déballage technique, souvent assez maladroit au premier plan. Ici, ce sont des qualités littéraires que l’ont voudrait qui sautent à l’oreille, qualités de récit, de construction dramatique, d’imagination métaphorique, avec un sens de la diction, de la prosodie, de la mélodie qui voisine aussi avec l’abstraction la plus totale et où l’on voudrait poser quelques paroles. Voilà la mer des songes sur laquelle je lancerai mon radeau pour cette nuit après avoir fermé mon ordinateur. • Franck Bergerot|Tout à l’heure, 14 mars, rue Paul Fort, dans le petit immeuble où Hélène Aziza accueille plasticiens et musiciens, le tromboniste Samuel Blaser et le guitariste Marc Ducret… Ils ont l’air de partir de rien, on comprend vite qu’ils vont en tout cas vers quelque chose, quelques thèmes qu’ils ont préparés, unissons ou contrepoints tirés de leurs répertoires respectifs, qu’ils amènent et dont ils s’écartent avec l’aisance de grands orateurs. La technique est immense – émission, timbre, dynamique, phrasé, vélocité, angularité, vocabulaire, syntaxe – tellement qu’elle ne compte plus, quelle que soit la difficulté ou la simplicité de leurs propos, alors que, dans ce domaine somme toute très free, on entend souvent le déballage technique, souvent assez maladroit au premier plan. Ici, ce sont des qualités littéraires que l’ont voudrait qui sautent à l’oreille, qualités de récit, de construction dramatique, d’imagination métaphorique, avec un sens de la diction, de la prosodie, de la mélodie qui voisine aussi avec l’abstraction la plus totale et où l’on voudrait poser quelques paroles. Voilà la mer des songes sur laquelle je lancerai mon radeau pour cette nuit après avoir fermé mon ordinateur. • Franck Bergerot|Tout à l’heure, 14 mars, rue Paul Fort, dans le petit immeuble où Hélène Aziza accueille plasticiens et musiciens, le tromboniste Samuel Blaser et le guitariste Marc Ducret… Ils ont l’air de partir de rien, on comprend vite qu’ils vont en tout cas vers quelque chose, quelques thèmes qu’ils ont préparés, unissons ou contrepoints tirés de leurs répertoires respectifs, qu’ils amènent et dont ils s’écartent avec l’aisance de grands orateurs. La technique est immense – émission, timbre, dynamique, phrasé, vélocité, angularité, vocabulaire, syntaxe – tellement qu’elle ne compte plus, quelle que soit la difficulté ou la simplicité de leurs propos, alors que, dans ce domaine somme toute très free, on entend souvent le déballage technique, souvent assez maladroit au premier plan. Ici, ce sont des qualités littéraires que l’ont voudrait qui sautent à l’oreille, qualités de récit, de construction dramatique, d’imagination métaphorique, avec un sens de la diction, de la prosodie, de la mélodie qui voisine aussi avec l’abstraction la plus totale et où l’on voudrait poser quelques paroles. Voilà la mer des songes sur laquelle je lancerai mon radeau pour cette nuit après avoir fermé mon ordinateur. • Franck Bergerot