Crolla par Carini, relu et approuvé

Auteur chez Frémeaux & Associés d’un livre Les Alchimies discrètes d’Henri Crolla et d’un double album, l’un et l’autre, consacrés à l’œuvre musicale du guitariste et compositeur Henri Crolla, Stéphane Carini nous a écrit pour relever deux erreurs factuelles dans la chronique groupée qui m’a été commandée par Jazz Magazine pour son numéro d’avril.
par Franck Bergerot
J’y ai en effet mentionné la présence de douze poèmes de Jacques Prévert accompagnés par le guitariste, alors qu’ils ne sont qu’au nombre de cinq. Et, suite à une coupe et un remaniement peu hâtif auxquels j’ai dû procéder au moment de rendre mon texte qui, sinon, n’aurait pas tenu dans l’espace qui m’était réservé, j’ai qualifié Henri Crolla d’“auteur” de deux mélodies (tel le fameux Poinciana !) dont il n’était manifestement que l’interprète. Stéphane Carini s’en montre d’autant plus désolé qu’il y voit de ma part une désinvolture dans le traitement d’un double ouvrage résultant manifestement d’un vertueux et long travail de recherche, de lecture, d’analyse, d’une méticulosité à laquelle il nous a habitué.

Il est vrai que l’objet de ma chronique était plus signalétique que critique, mais une approche critique, quelle qu’en soit l’appréciation, aurait supposé un temps de travail et un espace en terme de pagination dont je ne disposais pas, en un temps où l’économie de la presse jazz ne permet pas à celle-ci de couvrir intégralement la production concernant le jazz d’hier et d’aujourd’hui en progression exponentielle. J’ai donc préféré, avec la concision nécessaire à l’exercice, annoncer cette double parution en rappelant à nos lecteurs (dans leur grand majorité ignorant tout du guitariste) qui était Henri Crolla par un descriptif de la sélection phonographique réalisée par Carini couvrant les différents domaines de compétences du musicien : jazz, chanson, poésie et cinéma. Mais, à mon grand regret et par manque de place, sans détailler autant que je l’aurais voulu la multiplicité des sources, notamment par comparaison avec les publications “Jazz In Paris”. Franck Bergerot