TREMPLIN 2025 DU FESTIVAL JAZZ A OLORON

TREMPLIN 2025 DU FESTIVAL JAZZ A OLORON
Samedi 05 juillet 2025

Le Festival Jazz à Oloron (qui s’appelait autrefois « Des Rives et des Notes ») a lieu à Oloron Sainte-Marie, dans les Pyrénées Atlantique (à une trentaine de kilomètres de Pau). Sa 31 ème édition, divisée en deux parties, s’est déroulée du 26 juin au 06 juillet. Les concerts des huit premiers jours, programmés dans l’Espace Jéliote étaient payants (à des tarifs très raisonnables) avec cette année la présence de Naïssam Jalal, Stefano di Battista, Jean-Marie Ecay ou Gaël Horellou (voir les articles de Robert Latxague sur notre site).
Les trois derniers jours du festival sont gratuits et se déroulent sous le Chapiteau du jardin public avec un passionnant festival off, où l’on a pu (entre autre) apprécié le jazz punk, libertaire et frénétique du groupe [Na].

photo : Vincent Arbelet
Mais, c’est la 18 ème édition du Tremplin du Festival, organisée par Sylvain Maddin, qui nous a particulièrement intéressés avec quatre jeunes formations (Odeza, Fragments, Naamloze et Vowski) qui avaient 30 minutes chacun pour convaincre un jury présidé par Alain Piarou (d’Action Jazz) en jouant des compositions personnelles et un morceau imposé (Naïma de John Coltrane).
La jeune saxophoniste soprano Beryl Benveniste du groupe « Fragments » a impressionné tout le monde et on lui prédit un brillant avenir.

photo : Irène Piarou
Le quartette Vowski (Pierre Thiot, Nathan Mollet, Vkt et Simon Jodlowski) a séduit le jury pour son inventivité et ses recherches sonores. Le prix de la ville d’Oloron lui a été décerné.

photo : Irène Piarou
Mais c’est le groupe Naamloze (qui veut dire « anonyme » en néerlandais) qui a gagné le gros lot en remportant à la fois le prix du jury et le prix du public (ce qui a permis au groupe de revenir sur scène le lendemain pour un set d’une heure).

photo : Irène Piarou
Le groupe est composé d’un trio avec Thomas Poulin Barron (à peine 16 ans !) au piano qui navigue avec un naturel confondant entre les univers musicaux de Chopin et Michel Camilo, le très inventif bassiste Dorian Beheregaray et le jeu de batterie explosif de Tom Sireix.

photo : Irène Piarou

photo : Patrick Peyroutet

photo : Irène Piarou
La qualité musicale, l’expressivité instrumentale, l’inspiration des arrangements et l’interaction des musiciens étaient au rendez-vous et leur version singulière de Naïma, dont le thème fût joué à la basse électrique a mis tout le monde d’accord.
Lionel Eskenazi