Jazz live
Publié le 7 Sep 2012

BeeJazz or not be jazz à la rentrée

La rentrée pour le Label BeeJazz de Mohamed Gastli et Alexandre Leforestier c’est rien moins que trois nouveaux albums qui sortent, étalés sur trois mois. Homes du jeune saxophoniste Jonathan Orland , son premier album enregistré avec un quintet, marquera septembre. Octobre verra la parution d’un disque singulier: le pianiste Jean Marie Machado invite André Minvielle à se joindre à son orchestre, Danzas pour célébrer les chansons, mots et musiques de Bobby Lapointe. Enfin Le pianiste d’origine suisse allemande Stéphane Rusconi investit la France avec son trio au travers d’un disque baptisé Révolution, rien moins! Pour marquer ces evénements à venir BeeJazz avait placè un autre de ses poulains sur la scène du Sunside, le pianiste suisse. Gabriel Zufferey, en solo à l’image de son récent album, Contemplation paru en mars dernier.

 

Gabriel Zufferey, piano

Sunside, Paris, 5 septembre

 

« Je suis très timide, je ne sais pas m’exprimer au micro » avoue le pianiste  » à juste titre. Qu’importe c’est évidemment son travail et sa manière au piano qu’il faut considérer. Gabriel Zufferey manifeste un jeu très dense sur son clavier. Une manière gorgée de présence et qui ne souffre pas le silence, y compris dans quelques traces de Monk disséminées ça et là. Sa version de Giant steps donne lieu à une impressionnante suite d’accords pour déboucher sur une ligne de fuite qu’on ne peut quitter de des yeux ou de l’oreille. In à sentimental mood au contraire sème des notes douces et individuelles comme autant de petit cailloux pour s’y retrouver aisément dans l’univers évoqué de Duke. Gabriel Zufferey, silhouette mince et voix presque effacée cultive paradoxalement un art du piano très physique. Et masque sa distance, son apparent effacement derrière l’effet d’un grand jeu de mouvement pianistique. La musique produite n’en prend que plus de relief y compris sur les standards livrés comme exercice de grammaire avec son vocabulaire propre. Un exercice de rentrée.

 

Robert Latxague

 

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La rentrée pour le Label BeeJazz de Mohamed Gastli et Alexandre Leforestier c’est rien moins que trois nouveaux albums qui sortent, étalés sur trois mois. Homes du jeune saxophoniste Jonathan Orland , son premier album enregistré avec un quintet, marquera septembre. Octobre verra la parution d’un disque singulier: le pianiste Jean Marie Machado invite André Minvielle à se joindre à son orchestre, Danzas pour célébrer les chansons, mots et musiques de Bobby Lapointe. Enfin Le pianiste d’origine suisse allemande Stéphane Rusconi investit la France avec son trio au travers d’un disque baptisé Révolution, rien moins! Pour marquer ces evénements à venir BeeJazz avait placè un autre de ses poulains sur la scène du Sunside, le pianiste suisse. Gabriel Zufferey, en solo à l’image de son récent album, Contemplation paru en mars dernier.

 

Gabriel Zufferey, piano

Sunside, Paris, 5 septembre

 

« Je suis très timide, je ne sais pas m’exprimer au micro » avoue le pianiste  » à juste titre. Qu’importe c’est évidemment son travail et sa manière au piano qu’il faut considérer. Gabriel Zufferey manifeste un jeu très dense sur son clavier. Une manière gorgée de présence et qui ne souffre pas le silence, y compris dans quelques traces de Monk disséminées ça et là. Sa version de Giant steps donne lieu à une impressionnante suite d’accords pour déboucher sur une ligne de fuite qu’on ne peut quitter de des yeux ou de l’oreille. In à sentimental mood au contraire sème des notes douces et individuelles comme autant de petit cailloux pour s’y retrouver aisément dans l’univers évoqué de Duke. Gabriel Zufferey, silhouette mince et voix presque effacée cultive paradoxalement un art du piano très physique. Et masque sa distance, son apparent effacement derrière l’effet d’un grand jeu de mouvement pianistique. La musique produite n’en prend que plus de relief y compris sur les standards livrés comme exercice de grammaire avec son vocabulaire propre. Un exercice de rentrée.

 

Robert Latxague

 

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La rentrée pour le Label BeeJazz de Mohamed Gastli et Alexandre Leforestier c’est rien moins que trois nouveaux albums qui sortent, étalés sur trois mois. Homes du jeune saxophoniste Jonathan Orland , son premier album enregistré avec un quintet, marquera septembre. Octobre verra la parution d’un disque singulier: le pianiste Jean Marie Machado invite André Minvielle à se joindre à son orchestre, Danzas pour célébrer les chansons, mots et musiques de Bobby Lapointe. Enfin Le pianiste d’origine suisse allemande Stéphane Rusconi investit la France avec son trio au travers d’un disque baptisé Révolution, rien moins! Pour marquer ces evénements à venir BeeJazz avait placè un autre de ses poulains sur la scène du Sunside, le pianiste suisse. Gabriel Zufferey, en solo à l’image de son récent album, Contemplation paru en mars dernier.

 

Gabriel Zufferey, piano

Sunside, Paris, 5 septembre

 

« Je suis très timide, je ne sais pas m’exprimer au micro » avoue le pianiste  » à juste titre. Qu’importe c’est évidemment son travail et sa manière au piano qu’il faut considérer. Gabriel Zufferey manifeste un jeu très dense sur son clavier. Une manière gorgée de présence et qui ne souffre pas le silence, y compris dans quelques traces de Monk disséminées ça et là. Sa version de Giant steps donne lieu à une impressionnante suite d’accords pour déboucher sur une ligne de fuite qu’on ne peut quitter de des yeux ou de l’oreille. In à sentimental mood au contraire sème des notes douces et individuelles comme autant de petit cailloux pour s’y retrouver aisément dans l’univers évoqué de Duke. Gabriel Zufferey, silhouette mince et voix presque effacée cultive paradoxalement un art du piano très physique. Et masque sa distance, son apparent effacement derrière l’effet d’un grand jeu de mouvement pianistique. La musique produite n’en prend que plus de relief y compris sur les standards livrés comme exercice de grammaire avec son vocabulaire propre. Un exercice de rentrée.

 

Robert Latxague

 

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La rentrée pour le Label BeeJazz de Mohamed Gastli et Alexandre Leforestier c’est rien moins que trois nouveaux albums qui sortent, étalés sur trois mois. Homes du jeune saxophoniste Jonathan Orland , son premier album enregistré avec un quintet, marquera septembre. Octobre verra la parution d’un disque singulier: le pianiste Jean Marie Machado invite André Minvielle à se joindre à son orchestre, Danzas pour célébrer les chansons, mots et musiques de Bobby Lapointe. Enfin Le pianiste d’origine suisse allemande Stéphane Rusconi investit la France avec son trio au travers d’un disque baptisé Révolution, rien moins! Pour marquer ces evénements à venir BeeJazz avait placè un autre de ses poulains sur la scène du Sunside, le pianiste suisse. Gabriel Zufferey, en solo à l’image de son récent album, Contemplation paru en mars dernier.

 

Gabriel Zufferey, piano

Sunside, Paris, 5 septembre

 

« Je suis très timide, je ne sais pas m’exprimer au micro » avoue le pianiste  » à juste titre. Qu’importe c’est évidemment son travail et sa manière au piano qu’il faut considérer. Gabriel Zufferey manifeste un jeu très dense sur son clavier. Une manière gorgée de présence et qui ne souffre pas le silence, y compris dans quelques traces de Monk disséminées ça et là. Sa version de Giant steps donne lieu à une impressionnante suite d’accords pour déboucher sur une ligne de fuite qu’on ne peut quitter de des yeux ou de l’oreille. In à sentimental mood au contraire sème des notes douces et individuelles comme autant de petit cailloux pour s’y retrouver aisément dans l’univers évoqué de Duke. Gabriel Zufferey, silhouette mince et voix presque effacée cultive paradoxalement un art du piano très physique. Et masque sa distance, son apparent effacement derrière l’effet d’un grand jeu de mouvement pianistique. La musique produite n’en prend que plus de relief y compris sur les standards livrés comme exercice de grammaire avec son vocabulaire propre. Un exercice de rentrée.

 

Robert Latxague