La vocaliste est attendue pour deux soirs à Paris pour son spectacle unique en son genre Jubilä.

Depuis ses débuts, Leïla Martial n’a jamais cessé de nous surprendre ni de pousser toujours plus loin une quête de liberté artistique qui l’a amenée à explorer, ces dernières années, de plus en plus de formes d’expressions différentes.

Pour Jubilä, dont vous vous souvenez forcément si vous l’avez déjà vue et entendue, elle efface les frontières qui séparent tous les chants du possible (lyrique, scat, rock ou même hip-hop), les langues, celles qu’on connaît et celles qu’elle a inventées, et les arts, de celui des sons à celui des gestes, du jazz au clown, des pygmées au classique, sans jamais se départir d’un sens de l’humour et d’une inventivité qui par les temps qui courent, sont de plus en plus salutaires.

Une place pour y assister ? C’est par ici !

Au début des années 1980, Serge Gainsbourg avait fait une demande inattendue à Martial Solal… Le pianiste se souvient, au moment où la Maison Gainsbourg ouvrira ses portes le mercredi 20 septembre et où l’on y découvrira notamment des cassettes très, très rares…

« Gainsbourg descendait quelquefois au Club St-Germain, et j’ai en mémoire sa présence derrière moi pendant que j’y jouais. Il aimait beaucoup le piano, le jazz ; il n’était pas encore une star à cette époque, mais il commençait à être connu. Mon véritable souvenir de Serge Gainsbourg est plus personnel : il y a quelques années, au début des années 1980 je crois, il a demandé par l’intermédiaire de mon agent de l’époque de lui donner un concert privé pour essayer chez lui, rue de Verneuil, un piano droit Yamaha mécanique qui reproduisait très fidèlement, après enregistrement sur une cassette, la musique jouée avec tous les mouvements effectués sur le piano. Il tenait à me payer comme pour un concert. J’ai accepté, l’histoire m’amusait. C’était très étrange et très sympathique à la fois : Serge et sa nouvelle femme [Bambou, NDR] étaient assis tout près du piano pendant que je jouais, immobiles et silencieux pendant deux heures. Je ne me souviens pas de ce que j’ai joué, mais probablement quelques standards qu’il connaissait. Ce piano était très lourd, à la limite du jouable, j’ai fait ce que j’ai pu. Il m’a ensuite fait visiter sa belle maison, rangée avec un ordre immuable, m’a t-il dit. Puis nous avons dîné ensemble dans un restaurant où il avait ses habitudes. Une très étonnante aventure dont j’ai gardé un bon souvenir. Quelque temps après, j’ai lu dans une interview de Gainsbourg qu’il se vantait de posséder la “cassette la plus chère du monde”. Et c’était probablement vrai… » Au micro : Franck Bergerot

Postlude : Ces cassettes sont en réalité au nombre de trois et exposées à la Maison Gainsbourg, située au 14, rue de Verneuil, Paris 7ème.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les amours jazz de Serge Gainsbourg, et bien plus encore dans notre numéro spécial !

L’Association Jazzé Croisé fêtait récemment deux décennies de promotion du jazz de France à travers son dispositif unique qui a contribué à révéler des artistes français(e) parmi les plus captivant(e)s de notre époque. Un documentaire retrace retrace ce passionnant parcours.

Hier Leïla Martial, Emile Parisien puis Novembre, No Tongues, Un Poco Loco (avec le tromboniste Fidel Fourneyron), La Litanie des Cimes, aujourd’hui Suzanne, Rouge, ou Coccolite : les artistes liés à l’histoire de Jazz Migration sont nombreuses et nombreux, et beaucoup continuent d’écrire les plus belles pages du jazz de France.

Un documentaire publié le 25 septembre, réalisé par Josselin Carré raconte l’histoire d’un dispositif qui après avoir fêté ses vingt ans, est reparti de plus belle pour, espérons le, encore au moins aussi longtemps.

Le 11 octobre prochain, le contrebassiste Kyle Eastwood est attendu dans la célèbre salle parisienne pour y rendre hommage à son père en réinterprétant la musique de ses plus grands films.

Le contrebassiste sera entouré de son fidèle quintette (Piano : Andrew McCormack, Batterie : Chris Higginbottom, Saxophones : Brandon Allen, Trompette et bugle : Quentin Collins) mais aussi de l’Orchestre symphonique de la Garde Républicaine, pour un hommage en grand format au versant musical de l‘œuvre de l’un des plus grands réalisateurs du cinéma américain, dont les bandes-originales se sont toujours distinguées par leur force et leur caractère mémorable, voire intemporel.

Pour patienter jusqu’au jour J, vous pouvez d’ores et déjà savourer l’album intitulé “Eastwood”, publié tout récemment chez Discograph (distribution Pias). Rendez-vous le 11 octobre !


Le trompettiste s’apprête à débuter une résidence à la Petite Halle de la Villette : chaque mois du 13 octobre au 15 décembre, un concert différent pour expérimenter avec des personnalités du jazz, du hip-hop et de l’electro.

On suit avec intérêt les aventures d’Antoine Berjeaut depuis plusieurs années, et ce n’est pas son dernier album en date, le superbe “Chromesthesia” publié en DATE sur le label Menace, qui nous a donné des raisons de douter de la qualité de son travail à venir.

A partir du 13 octobre, le trompettiste convie la crème de la scène jazz, mais ausis electro et hip-hop à une série de concerts (en entrée libre) intitulée Beat Map Sessions, soit l’occasion d’expérimenter et de créer ensemble de la musique au carrefour d’esthétiques dont la complémentarité est certaine, mais qui ont encore beaucoup à s’offrir les unes aux autres.

Programme :

  • 13 octobre : Salomon Faye (voix, MPC), Giani Caserotto (guitare), Sylvain Daniel (bass), Severine Morfin (violon alto), Julien Loutellier (batterie), Antoine Berjeaut (trompette, synthétiseur, composition).
  • 17 novembre :  Canblaster (electronics, modulaire), Antonin Leymarie (batterie), Csaba (guitare), Julien Ponvianne (sax, clarinette), Adele Viret (Cello), Antoine Berjeaut (trompette, composition).
  • 15 décembre :  Lorenzo Bianchi (electronics), Haime Isaacs (voix), Kate Stables (voix, guitare), Sylvain Lemetre (percussions) Gauthier,Toux (synthétiseur), Antoine Berjeaut (trompette, composition).

Photo : Mido

INFOS PRATIQUE La Petite Halle :
211 Avenue Jean-Jaurès, 75019, Paris
Métro : Porte de Pantin (ligne 5)
Tramway : Porte de Pantin – Parc de la Villette (ligne 3B)

Entrée libre !

Dès aujourd’hui et jusqu’au 15 novembre, Radio France & Jazz Magazine vous ouvrent les portes d’une exposition unique pour découvrir les archives photos de votre magazine préféré.

Occasion immanquable de voir les femmes et hommes qui ont fait l’histoire du jazz à travers une sélection de clichés unique au monde et de couvertures rares et pour beaucoup cultes d’anciens numéro de Jazz Magazine, cette exposition en entrée libre dans la Nef et le Hall de la Maison de la Radio et de la Musique s’adresse à tous les passionnés de musique, de photographie et d’histoire.

Le photographe Christian Rose, fidèle et regretté collaborateur de Jazz Magazine, sera également à l’honneur à travers une sélection d’images intitulée Jazz au 104.

La 37ᵉ édition du festival se déroulera du 4 au 15 octobre 2023 à Toulouse. Au programme, de prestigieux concerts de talents français mais aussi beaucoup d’activités annexes. La musique sera partagée ou ne sera pas !

La 37ème édition du Festival de Haute-Garonne proposera près de 60 concerts et événements mettant en avant le jazz sous toutes ses formes. Au programme, les frères Belmondo, le saxophoniste Sylvain Rifflet ou encore Naïssam Jalal porteront haut les couleurs du jazz français, tandis que des invités internationaux immanquables sont également attendus.

Jeudi 5 octobre 
  • 18h30 : Billy Valentine & the Universal Truth – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€ 
  • 20h30 : Shoes de Lois Weber – Cinémathèque de Toulouse
    • tarifs : de 4.50€ à 8€ 
  • 20h30 : Kora Jazz Trio – L’Escale, Tournefeuille
    • tarifs : de 15€ à 18€ 
  • 21h30 : Kendra Morris – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€ 
  • 21h30 : Duo Réflections – Maison Nougaro, Toulouse
    • tarif : 10€ 
Vendredi 6 octobre 
  • 18h30 : Léon Phal – Stress Killer – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
  • 21h30 : Kamaal Williams – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
Samedi 7 octobre
  • 20h30 : RP3 + Rémy Gauche – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 8€
Dimanche 8 octobre
  • 20h : Erik Truffaz – Rollin’ & Clap – Le Bikini, RamonvilleSaint-Agne
    • tarifs : de 26€ à 27.50€
Mardi 10 octobre
  • 20h30 : Gard Nilsen Trio – Acoustic Unity – Théâtre du Pavé, Toulouse
    • tarifs : de 9€ à 14€
Mercredi 11 octobre 
  • 20h30 : Les Frères Smith – Salle Nougaro, Toulouse
    • tarifs : de 15€ à 21€
  • 21h30 : Tivon Pennicott Quartet – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
Jeudi 12 octobre 
  • 18h30 : Tocando Al Cielo – Rafael Pradal Quintet – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
  • 20h30 : Lionel et Stéphane Belmondo Dead Jazz – L’Aria, Cornebarrieu
    • tarifs : de 16€ à 28€
  • 21h30 : Lakecia Benjamin – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
Vendredi 13 octobre 
  • 18h30 : Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
  • 20h : Lilly Joel Plays The Organ : Sibyl Of the Rhine – Temple du Salin, Toulouse
    • tarifs : de 8€ à 20€
  • 20h30 : Ladaniva – Théâtre des Mazades, Toulouse
    • tarifs : de 8€ à 12€
  • 21h30 : JaRon Marshall & the Collective – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 5€
Samedi 14 octobre 
  • 16h : Nanouk l’Esquimau de Robert Joseph Flaherty – Utopia Borderouge, Toulouse
    • tarifs : de 4.50€ à 8€
  • 17h : Rhoda Scott Lady All Stars – Halle aux Grains, Toulouse
    • tarif : 10€
  • 20h30 : Stogie T + Hancock en Stock – Pavillon République, Toulouse
    • tarif : 8€
  • 21h : The Jazzroom with Gones – Le Taquin, Toulouse
    • tarif : 10€

Plus d’informations et réservations en cliquant ici

En marge des concerts, une série de concerts Bars-bars sur son 31 sera organisée pour aller à la rencontre des publics, des déambulations artistiques auront lieu dans les rues, des coups de cœur musicaux seront à découvrir à l’Espace Roguet, et divers concerts Club mettant en scène des artistes haut-garonnais auront lieu dans les salles des fêtes du département, mais aussi au Musée départemental de la Résistance & de la Déportation et au Théâtre du Grand Rond. Des spectacles spécialement adaptés aux familles seront proposés, notamment un spectacle musical à l’Espace Roguet et un ciné-concert à l’Utopia-Borderouge, sans compter un projet de sensibilisation au jazz des plus jeunes (concerts-découverte, fanfares dans des collèges locaux, ateliers d’éveil musical dédiés aux publics socialement fragiles).

Comme chaque année, un jury de professionnels à récompensé de jeunes talents aux esthétiques riches et variées.

Le jury composé de Sylvie Durand (attachée de presse), Franck Medioni (écrivain, journaliste), Didier Dippe (label manager, Art District), Sébastien Doviane (TSF Jazz) et Laurent Courthaliac (musiciens, label manager) a récompensé :

  • AMG, pour Autophysiopsychic Music Gate : 1er prix de Groupe.
  • Bouncing With Strawberries : 2ème prix de groupe.
  • Le Quartet d’Antoine Brochot et le Central Park West Quartet, respectivement 1er et 2ème prix de composition.
  • Le prix du meilleur soliste revient au batteur Mailo Rakotonanahary (membre de l’AMG Quartet), le deuxième au batteur Leo Tochon.
  • La mention spéciale du jury revient à la chanteuse Margot Perry.

Bravo à l’ensemble des participants : Marwan Boulaid, Antoine Brochot Quartet, Florent Delommel Quartet, William Mendelbaum, Central Park West Quartet, Tea at Nine, Bouncing With Strawberries, Hanxin Chi Trio, AMG, ainsi que Overseas Quintet & Carlobello !

Le festival dévoilera sa programmation le 15 septembre à partir de 20h, et tout le monde est le bienvenu. Présentation des concerts, ouverture de la billetterie et concert gratuit, c’est la soirée à ne pas manquer pour tout savoir.

Rendez-vous est donc pris Vendredi 15 septembre à 20H dans la grande salle de La Maison à Nevers. A 21h30, c’est l’entrace et l’ouverture officielle de la billetterie du festival. Et à 22h, concert du trio de l’accordéoniste Noé Clerc.

Une soirée gratuite, ouverte à tous, sans réservation !

Renseignements www.djazznevers.com / 03 86 57 00 00

Chaque année, l’European Jazz Conference est l’un des événements jazz les plus fréquentés du monde. Cette année, les professionels des quatre coins de la planète se retrouvent à Marseille, du 14 au 17 septembre.

Co-organisé par le festival Marseille Jazz des Cinq Continents et l’European Jazz Network, cette grande conférence réunit depuis 7 ans les professionnels du jazz (labels, tourneurs, responsables de festivals…). Ils se retrouveront dans quelques jours au cœur de la cité phocéenne pour trois jours d’échanges, de rencontres et de concerts.

Ensemble, ils réfléchiront à des problématiques touchant à la question du développement du jazz de demain, à la façon dont s’organiseront les tournées dans le futur, au développement de nouvelles relations avec le public mais aussi à l’éducation des futurs musiciens et musiciennes de jazz.

Les concerts de l’European Jazz Conference 2023

En marge de ce programme d’échanges, de nombreux showcases et concerts ouverts au public seront proposé, avec notamment Michel Portal avec des invités prestigieux (Bojan Z, piano, la trompettiste britannique Yazz Ahmed,Julien Herne, basse, le guitariste norvégien Eivind Aarset et Stephane Galland à la batterie), mais aussi le trio Nout, le quintette Poetic Ways (Raphaël Imbert au saxophone, Anne Paceo à la batterie, Pierre-François Blanchard au piano, Pierre Fenichel à la contrebasse, Célia Kaméni au chant), Enzo Carniel et House of Echo, Sarab, Antiloops, Louise Jallu, Marion Rampal, le duo Tixier Obradovic

Retrouvez la liste complète des concerts, les horaires et le personnel ici !