Jazz live
Publié le 6 Sep 2014

Ambrose Akinmusire, Avishai Cohen et Kurt Rosenwinkel à Jazz à La Villette

Jazz à la Villette bat son plein, soul le 3 septembre, blues le 4, du jazz enfin dans un festival qui ose le jazz sur la défensive (voir son slogan “Jazz Is Not Dead”). Hier, 5 septembre, Ambrose Akinmusire, Avishai Cohen et son invité étaient-ils à l’offensive ?

 

Grande Halle, Jazz à la Villette, Paris (1975), le 5 septembre.

 

Ambrose Akinmusire Quintet : Sam Harris (piano), Sam Harris (p), Harish Raghavan (contrebasse), Justin Brown (batterie).

 

Avishai Cohen : Nitai Hershkovits (piano), Avishai Cohen (contrebasse, chant), Daniel Dor batterie) + Kurt Rosenwinkel (guitare électrique).

 

Hier, à 20h, il fallait choisir entre le projet collectif Caravaggio dans l’acoustique peu propice aux projets électriques de la grande salle de la Cité de la musique et Ambrose Akinmusire à La Grande Halle qui ne manque pas de susciter mon appréhension. Je me suis rendu, à reculons, au concert d’Ambrose Akinmusire qui faisait la Une de notre numéro d’avril dernier pour un merveilleux album, “The Imagined Savior Is Far Easier to Paint” et dont le passage le même mois au Duc des Lombards m’avait subjugué. Et j’en suis sorti muet comme une carpe, pour ce qui est d’en dire deux mots dans ce blog, sauf à m’avouer fort déçu. À quoi cela tient-il ? À l’écart entre le fini d’un disque magistralement produit  et la nudité de la musique live ? À l’absence de Walter Smith III pourtant annoncé dans les programmes ? À l’entourage – en dépit d’applaudissements nourris – de personnes venues pour la seconde partie, et donc pour un tout autre type de musique, et décontenancées par ce qu’elles entendent ? Est-ce que la musique d’Ambrose Akinmusire est faite pour être découverte dans une telle halle en première partie d’une autre musique qui aspire au contraire à ce genre d’audience ? Est-ce que ce genre de musique peut se satisfaire d’une telle approximation acoustique, avec un Steinway (je dis ça sans avoir vérifié la marque) sonnant comme un Yamaha CP 70 (piano électro-acoustique qui connut à la fin des années 70 un succès presque aussi rapide que son déclin) et une contrebasse sonnant comme le passage d’un métro en sous-sol ? Est-ce que le génie d’une musique dépend du lieu où elle est jouée ? Réécoutant “The Imagined Savior is fa Easier to Pain”, j’y ai retrouvé les grandes lignes de ce que j’ai entendu hier, la grâce en plus, ce qui manquait hier, même si je dois bien convenir ici d’une certaine démission critique de ma part.

 

Démission qui n’est pas moins grande concernant la seconde partie abordée avec un relatif a priori négatif pour avoir déjà entendu le trio d’Avishai Cohen. C’était certes sans compter sur la présence de Kurt Rosenwinkel qui était l’occasion pour les deux hommes de renouer les fils d’une collaboration vieille de près de deux décennies. Le guitariste et son répertoire préservent le contrebassiste leader des brillantes facilités de jeu et d’écriture dont il est coutumier. Mais là, je dois avouer platement mon absence totale de sensibilité à la plume et à la guitare de l’invité, ce même après les lumineuses démonstrations d’Amaury Chaumond dans le dernier numéro des Cahiers du jazz (La Singularité rythmique de Kurk Rosenwinkel, 2013), ce tant sur le plan du phrasé que celui du son choisi par Rosenwinkel (l’un étant d’ailleurs gâté par l’autre). Deux moments de grâce cependant, l’un sur la composition du guitariste Use of Light (et en dépit d’un batteur au pied plomb côté grosse caisse), l’autre sur le rappel d’Avishai Cohen qui chante en espagnol le poignant hommage d’Ariel Ramirez et Felix Luna à la poétesse argentine Alfonsina Stormi, en duo avec sa contrebasse qui en oublie ses penchants pour la démonstration technique.

 

À l’heure où je dépose ce blog sur le site de Jazz Magazine, Antoine Hervé termine sa leçon “‘Time Out” sur Dave Brubeck, le public a gagné La Grande Halle pour entendre l’hommage à “Kind of Blue” d’Omar Sosa en première partie du programme “Giant Steps” de l’Organ Trio de James Carter. À 21h, on se rendra au Cabaret sauvage pour entendre What I’d Say de Ray Charles par Alice Russell, Sandra Nkaké , Elena Pinderhugues et Eric Legnini. Une journée très “1959”. Pour ma part, si les petits cochons ne m’ont pas mangé d’ici là, avant de commenter cette année 1959 en lever de rideau à la projection de Shadows au MK2 Quai de Seine le 11, je vous donne rendez-vous le 8 septembre à l’Amphithéâtre de la Cité de la musique où j’irai entendre le concert de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent Lê Quang, Bruno Ruder).


Franck Bergerot

 

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Jazz à la Villette bat son plein, soul le 3 septembre, blues le 4, du jazz enfin dans un festival qui ose le jazz sur la défensive (voir son slogan “Jazz Is Not Dead”). Hier, 5 septembre, Ambrose Akinmusire, Avishai Cohen et son invité étaient-ils à l’offensive ?

 

Grande Halle, Jazz à la Villette, Paris (1975), le 5 septembre.

 

Ambrose Akinmusire Quintet : Sam Harris (piano), Sam Harris (p), Harish Raghavan (contrebasse), Justin Brown (batterie).

 

Avishai Cohen : Nitai Hershkovits (piano), Avishai Cohen (contrebasse, chant), Daniel Dor batterie) + Kurt Rosenwinkel (guitare électrique).

 

Hier, à 20h, il fallait choisir entre le projet collectif Caravaggio dans l’acoustique peu propice aux projets électriques de la grande salle de la Cité de la musique et Ambrose Akinmusire à La Grande Halle qui ne manque pas de susciter mon appréhension. Je me suis rendu, à reculons, au concert d’Ambrose Akinmusire qui faisait la Une de notre numéro d’avril dernier pour un merveilleux album, “The Imagined Savior Is Far Easier to Paint” et dont le passage le même mois au Duc des Lombards m’avait subjugué. Et j’en suis sorti muet comme une carpe, pour ce qui est d’en dire deux mots dans ce blog, sauf à m’avouer fort déçu. À quoi cela tient-il ? À l’écart entre le fini d’un disque magistralement produit  et la nudité de la musique live ? À l’absence de Walter Smith III pourtant annoncé dans les programmes ? À l’entourage – en dépit d’applaudissements nourris – de personnes venues pour la seconde partie, et donc pour un tout autre type de musique, et décontenancées par ce qu’elles entendent ? Est-ce que la musique d’Ambrose Akinmusire est faite pour être découverte dans une telle halle en première partie d’une autre musique qui aspire au contraire à ce genre d’audience ? Est-ce que ce genre de musique peut se satisfaire d’une telle approximation acoustique, avec un Steinway (je dis ça sans avoir vérifié la marque) sonnant comme un Yamaha CP 70 (piano électro-acoustique qui connut à la fin des années 70 un succès presque aussi rapide que son déclin) et une contrebasse sonnant comme le passage d’un métro en sous-sol ? Est-ce que le génie d’une musique dépend du lieu où elle est jouée ? Réécoutant “The Imagined Savior is fa Easier to Pain”, j’y ai retrouvé les grandes lignes de ce que j’ai entendu hier, la grâce en plus, ce qui manquait hier, même si je dois bien convenir ici d’une certaine démission critique de ma part.

 

Démission qui n’est pas moins grande concernant la seconde partie abordée avec un relatif a priori négatif pour avoir déjà entendu le trio d’Avishai Cohen. C’était certes sans compter sur la présence de Kurt Rosenwinkel qui était l’occasion pour les deux hommes de renouer les fils d’une collaboration vieille de près de deux décennies. Le guitariste et son répertoire préservent le contrebassiste leader des brillantes facilités de jeu et d’écriture dont il est coutumier. Mais là, je dois avouer platement mon absence totale de sensibilité à la plume et à la guitare de l’invité, ce même après les lumineuses démonstrations d’Amaury Chaumond dans le dernier numéro des Cahiers du jazz (La Singularité rythmique de Kurk Rosenwinkel, 2013), ce tant sur le plan du phrasé que celui du son choisi par Rosenwinkel (l’un étant d’ailleurs gâté par l’autre). Deux moments de grâce cependant, l’un sur la composition du guitariste Use of Light (et en dépit d’un batteur au pied plomb côté grosse caisse), l’autre sur le rappel d’Avishai Cohen qui chante en espagnol le poignant hommage d’Ariel Ramirez et Felix Luna à la poétesse argentine Alfonsina Stormi, en duo avec sa contrebasse qui en oublie ses penchants pour la démonstration technique.

 

À l’heure où je dépose ce blog sur le site de Jazz Magazine, Antoine Hervé termine sa leçon “‘Time Out” sur Dave Brubeck, le public a gagné La Grande Halle pour entendre l’hommage à “Kind of Blue” d’Omar Sosa en première partie du programme “Giant Steps” de l’Organ Trio de James Carter. À 21h, on se rendra au Cabaret sauvage pour entendre What I’d Say de Ray Charles par Alice Russell, Sandra Nkaké , Elena Pinderhugues et Eric Legnini. Une journée très “1959”. Pour ma part, si les petits cochons ne m’ont pas mangé d’ici là, avant de commenter cette année 1959 en lever de rideau à la projection de Shadows au MK2 Quai de Seine le 11, je vous donne rendez-vous le 8 septembre à l’Amphithéâtre de la Cité de la musique où j’irai entendre le concert de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent Lê Quang, Bruno Ruder).


Franck Bergerot

 

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Jazz à la Villette bat son plein, soul le 3 septembre, blues le 4, du jazz enfin dans un festival qui ose le jazz sur la défensive (voir son slogan “Jazz Is Not Dead”). Hier, 5 septembre, Ambrose Akinmusire, Avishai Cohen et son invité étaient-ils à l’offensive ?

 

Grande Halle, Jazz à la Villette, Paris (1975), le 5 septembre.

 

Ambrose Akinmusire Quintet : Sam Harris (piano), Sam Harris (p), Harish Raghavan (contrebasse), Justin Brown (batterie).

 

Avishai Cohen : Nitai Hershkovits (piano), Avishai Cohen (contrebasse, chant), Daniel Dor batterie) + Kurt Rosenwinkel (guitare électrique).

 

Hier, à 20h, il fallait choisir entre le projet collectif Caravaggio dans l’acoustique peu propice aux projets électriques de la grande salle de la Cité de la musique et Ambrose Akinmusire à La Grande Halle qui ne manque pas de susciter mon appréhension. Je me suis rendu, à reculons, au concert d’Ambrose Akinmusire qui faisait la Une de notre numéro d’avril dernier pour un merveilleux album, “The Imagined Savior Is Far Easier to Paint” et dont le passage le même mois au Duc des Lombards m’avait subjugué. Et j’en suis sorti muet comme une carpe, pour ce qui est d’en dire deux mots dans ce blog, sauf à m’avouer fort déçu. À quoi cela tient-il ? À l’écart entre le fini d’un disque magistralement produit  et la nudité de la musique live ? À l’absence de Walter Smith III pourtant annoncé dans les programmes ? À l’entourage – en dépit d’applaudissements nourris – de personnes venues pour la seconde partie, et donc pour un tout autre type de musique, et décontenancées par ce qu’elles entendent ? Est-ce que la musique d’Ambrose Akinmusire est faite pour être découverte dans une telle halle en première partie d’une autre musique qui aspire au contraire à ce genre d’audience ? Est-ce que ce genre de musique peut se satisfaire d’une telle approximation acoustique, avec un Steinway (je dis ça sans avoir vérifié la marque) sonnant comme un Yamaha CP 70 (piano électro-acoustique qui connut à la fin des années 70 un succès presque aussi rapide que son déclin) et une contrebasse sonnant comme le passage d’un métro en sous-sol ? Est-ce que le génie d’une musique dépend du lieu où elle est jouée ? Réécoutant “The Imagined Savior is fa Easier to Pain”, j’y ai retrouvé les grandes lignes de ce que j’ai entendu hier, la grâce en plus, ce qui manquait hier, même si je dois bien convenir ici d’une certaine démission critique de ma part.

 

Démission qui n’est pas moins grande concernant la seconde partie abordée avec un relatif a priori négatif pour avoir déjà entendu le trio d’Avishai Cohen. C’était certes sans compter sur la présence de Kurt Rosenwinkel qui était l’occasion pour les deux hommes de renouer les fils d’une collaboration vieille de près de deux décennies. Le guitariste et son répertoire préservent le contrebassiste leader des brillantes facilités de jeu et d’écriture dont il est coutumier. Mais là, je dois avouer platement mon absence totale de sensibilité à la plume et à la guitare de l’invité, ce même après les lumineuses démonstrations d’Amaury Chaumond dans le dernier numéro des Cahiers du jazz (La Singularité rythmique de Kurk Rosenwinkel, 2013), ce tant sur le plan du phrasé que celui du son choisi par Rosenwinkel (l’un étant d’ailleurs gâté par l’autre). Deux moments de grâce cependant, l’un sur la composition du guitariste Use of Light (et en dépit d’un batteur au pied plomb côté grosse caisse), l’autre sur le rappel d’Avishai Cohen qui chante en espagnol le poignant hommage d’Ariel Ramirez et Felix Luna à la poétesse argentine Alfonsina Stormi, en duo avec sa contrebasse qui en oublie ses penchants pour la démonstration technique.

 

À l’heure où je dépose ce blog sur le site de Jazz Magazine, Antoine Hervé termine sa leçon “‘Time Out” sur Dave Brubeck, le public a gagné La Grande Halle pour entendre l’hommage à “Kind of Blue” d’Omar Sosa en première partie du programme “Giant Steps” de l’Organ Trio de James Carter. À 21h, on se rendra au Cabaret sauvage pour entendre What I’d Say de Ray Charles par Alice Russell, Sandra Nkaké , Elena Pinderhugues et Eric Legnini. Une journée très “1959”. Pour ma part, si les petits cochons ne m’ont pas mangé d’ici là, avant de commenter cette année 1959 en lever de rideau à la projection de Shadows au MK2 Quai de Seine le 11, je vous donne rendez-vous le 8 septembre à l’Amphithéâtre de la Cité de la musique où j’irai entendre le concert de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent Lê Quang, Bruno Ruder).


Franck Bergerot

 

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Jazz à la Villette bat son plein, soul le 3 septembre, blues le 4, du jazz enfin dans un festival qui ose le jazz sur la défensive (voir son slogan “Jazz Is Not Dead”). Hier, 5 septembre, Ambrose Akinmusire, Avishai Cohen et son invité étaient-ils à l’offensive ?

 

Grande Halle, Jazz à la Villette, Paris (1975), le 5 septembre.

 

Ambrose Akinmusire Quintet : Sam Harris (piano), Sam Harris (p), Harish Raghavan (contrebasse), Justin Brown (batterie).

 

Avishai Cohen : Nitai Hershkovits (piano), Avishai Cohen (contrebasse, chant), Daniel Dor batterie) + Kurt Rosenwinkel (guitare électrique).

 

Hier, à 20h, il fallait choisir entre le projet collectif Caravaggio dans l’acoustique peu propice aux projets électriques de la grande salle de la Cité de la musique et Ambrose Akinmusire à La Grande Halle qui ne manque pas de susciter mon appréhension. Je me suis rendu, à reculons, au concert d’Ambrose Akinmusire qui faisait la Une de notre numéro d’avril dernier pour un merveilleux album, “The Imagined Savior Is Far Easier to Paint” et dont le passage le même mois au Duc des Lombards m’avait subjugué. Et j’en suis sorti muet comme une carpe, pour ce qui est d’en dire deux mots dans ce blog, sauf à m’avouer fort déçu. À quoi cela tient-il ? À l’écart entre le fini d’un disque magistralement produit  et la nudité de la musique live ? À l’absence de Walter Smith III pourtant annoncé dans les programmes ? À l’entourage – en dépit d’applaudissements nourris – de personnes venues pour la seconde partie, et donc pour un tout autre type de musique, et décontenancées par ce qu’elles entendent ? Est-ce que la musique d’Ambrose Akinmusire est faite pour être découverte dans une telle halle en première partie d’une autre musique qui aspire au contraire à ce genre d’audience ? Est-ce que ce genre de musique peut se satisfaire d’une telle approximation acoustique, avec un Steinway (je dis ça sans avoir vérifié la marque) sonnant comme un Yamaha CP 70 (piano électro-acoustique qui connut à la fin des années 70 un succès presque aussi rapide que son déclin) et une contrebasse sonnant comme le passage d’un métro en sous-sol ? Est-ce que le génie d’une musique dépend du lieu où elle est jouée ? Réécoutant “The Imagined Savior is fa Easier to Pain”, j’y ai retrouvé les grandes lignes de ce que j’ai entendu hier, la grâce en plus, ce qui manquait hier, même si je dois bien convenir ici d’une certaine démission critique de ma part.

 

Démission qui n’est pas moins grande concernant la seconde partie abordée avec un relatif a priori négatif pour avoir déjà entendu le trio d’Avishai Cohen. C’était certes sans compter sur la présence de Kurt Rosenwinkel qui était l’occasion pour les deux hommes de renouer les fils d’une collaboration vieille de près de deux décennies. Le guitariste et son répertoire préservent le contrebassiste leader des brillantes facilités de jeu et d’écriture dont il est coutumier. Mais là, je dois avouer platement mon absence totale de sensibilité à la plume et à la guitare de l’invité, ce même après les lumineuses démonstrations d’Amaury Chaumond dans le dernier numéro des Cahiers du jazz (La Singularité rythmique de Kurk Rosenwinkel, 2013), ce tant sur le plan du phrasé que celui du son choisi par Rosenwinkel (l’un étant d’ailleurs gâté par l’autre). Deux moments de grâce cependant, l’un sur la composition du guitariste Use of Light (et en dépit d’un batteur au pied plomb côté grosse caisse), l’autre sur le rappel d’Avishai Cohen qui chante en espagnol le poignant hommage d’Ariel Ramirez et Felix Luna à la poétesse argentine Alfonsina Stormi, en duo avec sa contrebasse qui en oublie ses penchants pour la démonstration technique.

 

À l’heure où je dépose ce blog sur le site de Jazz Magazine, Antoine Hervé termine sa leçon “‘Time Out” sur Dave Brubeck, le public a gagné La Grande Halle pour entendre l’hommage à “Kind of Blue” d’Omar Sosa en première partie du programme “Giant Steps” de l’Organ Trio de James Carter. À 21h, on se rendra au Cabaret sauvage pour entendre What I’d Say de Ray Charles par Alice Russell, Sandra Nkaké , Elena Pinderhugues et Eric Legnini. Une journée très “1959”. Pour ma part, si les petits cochons ne m’ont pas mangé d’ici là, avant de commenter cette année 1959 en lever de rideau à la projection de Shadows au MK2 Quai de Seine le 11, je vous donne rendez-vous le 8 septembre à l’Amphithéâtre de la Cité de la musique où j’irai entendre le concert de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent Lê Quang, Bruno Ruder).


Franck Bergerot