Jazz live
Publié le 27 Août 2014

Avishai Cohen Trio: jackpot au Casino de Biarritz

« Je suis parti à New York voici vingt deux ans maintenant avec l’idée précise de pouvoir jouer en compagnie  des plus grands batteurs de jazz. Avoir maintenant un batteur comme toi dans mon trio est un vrai bonheur » Plutôt avare de mots, toujours très concentré durant ses concerts Avishai Cohen se lâche au milieu du set pour s’adresser à Daniel Dor et lui rendre un hommage inattendu mais très direct qui porte d’autant vis-à-vis du public.

 

Avishai Cohen (b, p, voc), Nitai Hershkovitz (p), Daniel Dor (dm)

Casino Barrière, Biarritz, 22 aout

 

Le jeu de batterie ainsi louangé fait partie intégrante d’une construction savante. La métrique, les métriques, de la musique ainsi donnée live par le trio s’avère(nt) plutôt complexe(s). Comme si dans un long poème on variait sans cesse le nombre des pieds ou la consonance des rimes. Phrases et rythmes se confrontent, croisent, se mélangent à partir des trois sources d’expression directes (Seven Seas) La cohésion, l’addition des lignes de forces imbriquées reste dans l’orchestre une donnée permanente. S’en suit une trame musicale très maitrisée mais toujours fort mouvante. Et dans une telle structure en mouvement le leader parait d’une grande exigence quant au rôle moteur (au sens premier du terme) de la batterie. Car à l’écouter attentivement on peut imaginer aisément qu’Avisahai Cohen, sur sa basse, est un véritable moteur à explosion. La notion de motricité, de puissance (expressivité sonore) subsiste jusque dans les phases développées en solo. Les quelques ballades (Dreaming), séquences jouées à l’archet servent de respiration. Pareil effet de construction, d’édification d’une architecture sonore immédiate n’obère pas pour autant la multiplicité des couleurs abordées. Les disques successifs du leader (Aurora, Seven Seas, Almah – Blue Note/Universal) empruntent volontiers aux langages musicaux d’inspiration ou traditions juives, orientales, à des chansons également situées au-delà du seul jazz. Et lorsqu’au final, en guise de bonus ou dessert Avishai Cohen se livre seul, s’accompagnant au piano ou à la contrebasse, à son autre passion, le chant, il emprunte les mélodies de Sometimes I feel like a mother’s less child, Para el Monte me voy ou Alfonsina Y el mar pour les faire siennes. Un savoir faire, un goût multi sources et un sens de la scène qui lui vaut de pouvoir séduire un large spectre de publics « Je le connaissais par l’écoute seule. Je ne le savais pas capable de faire aussi le spectacle avec son instrument et sa voix » avouait quelque peu bluffé au final Olivier Barneche du Casino Barrière de Biarritz, promoteur du concert.

 

Robert Latxague

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« Je suis parti à New York voici vingt deux ans maintenant avec l’idée précise de pouvoir jouer en compagnie  des plus grands batteurs de jazz. Avoir maintenant un batteur comme toi dans mon trio est un vrai bonheur » Plutôt avare de mots, toujours très concentré durant ses concerts Avishai Cohen se lâche au milieu du set pour s’adresser à Daniel Dor et lui rendre un hommage inattendu mais très direct qui porte d’autant vis-à-vis du public.

 

Avishai Cohen (b, p, voc), Nitai Hershkovitz (p), Daniel Dor (dm)

Casino Barrière, Biarritz, 22 aout

 

Le jeu de batterie ainsi louangé fait partie intégrante d’une construction savante. La métrique, les métriques, de la musique ainsi donnée live par le trio s’avère(nt) plutôt complexe(s). Comme si dans un long poème on variait sans cesse le nombre des pieds ou la consonance des rimes. Phrases et rythmes se confrontent, croisent, se mélangent à partir des trois sources d’expression directes (Seven Seas) La cohésion, l’addition des lignes de forces imbriquées reste dans l’orchestre une donnée permanente. S’en suit une trame musicale très maitrisée mais toujours fort mouvante. Et dans une telle structure en mouvement le leader parait d’une grande exigence quant au rôle moteur (au sens premier du terme) de la batterie. Car à l’écouter attentivement on peut imaginer aisément qu’Avisahai Cohen, sur sa basse, est un véritable moteur à explosion. La notion de motricité, de puissance (expressivité sonore) subsiste jusque dans les phases développées en solo. Les quelques ballades (Dreaming), séquences jouées à l’archet servent de respiration. Pareil effet de construction, d’édification d’une architecture sonore immédiate n’obère pas pour autant la multiplicité des couleurs abordées. Les disques successifs du leader (Aurora, Seven Seas, Almah – Blue Note/Universal) empruntent volontiers aux langages musicaux d’inspiration ou traditions juives, orientales, à des chansons également situées au-delà du seul jazz. Et lorsqu’au final, en guise de bonus ou dessert Avishai Cohen se livre seul, s’accompagnant au piano ou à la contrebasse, à son autre passion, le chant, il emprunte les mélodies de Sometimes I feel like a mother’s less child, Para el Monte me voy ou Alfonsina Y el mar pour les faire siennes. Un savoir faire, un goût multi sources et un sens de la scène qui lui vaut de pouvoir séduire un large spectre de publics « Je le connaissais par l’écoute seule. Je ne le savais pas capable de faire aussi le spectacle avec son instrument et sa voix » avouait quelque peu bluffé au final Olivier Barneche du Casino Barrière de Biarritz, promoteur du concert.

 

Robert Latxague

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« Je suis parti à New York voici vingt deux ans maintenant avec l’idée précise de pouvoir jouer en compagnie  des plus grands batteurs de jazz. Avoir maintenant un batteur comme toi dans mon trio est un vrai bonheur » Plutôt avare de mots, toujours très concentré durant ses concerts Avishai Cohen se lâche au milieu du set pour s’adresser à Daniel Dor et lui rendre un hommage inattendu mais très direct qui porte d’autant vis-à-vis du public.

 

Avishai Cohen (b, p, voc), Nitai Hershkovitz (p), Daniel Dor (dm)

Casino Barrière, Biarritz, 22 aout

 

Le jeu de batterie ainsi louangé fait partie intégrante d’une construction savante. La métrique, les métriques, de la musique ainsi donnée live par le trio s’avère(nt) plutôt complexe(s). Comme si dans un long poème on variait sans cesse le nombre des pieds ou la consonance des rimes. Phrases et rythmes se confrontent, croisent, se mélangent à partir des trois sources d’expression directes (Seven Seas) La cohésion, l’addition des lignes de forces imbriquées reste dans l’orchestre une donnée permanente. S’en suit une trame musicale très maitrisée mais toujours fort mouvante. Et dans une telle structure en mouvement le leader parait d’une grande exigence quant au rôle moteur (au sens premier du terme) de la batterie. Car à l’écouter attentivement on peut imaginer aisément qu’Avisahai Cohen, sur sa basse, est un véritable moteur à explosion. La notion de motricité, de puissance (expressivité sonore) subsiste jusque dans les phases développées en solo. Les quelques ballades (Dreaming), séquences jouées à l’archet servent de respiration. Pareil effet de construction, d’édification d’une architecture sonore immédiate n’obère pas pour autant la multiplicité des couleurs abordées. Les disques successifs du leader (Aurora, Seven Seas, Almah – Blue Note/Universal) empruntent volontiers aux langages musicaux d’inspiration ou traditions juives, orientales, à des chansons également situées au-delà du seul jazz. Et lorsqu’au final, en guise de bonus ou dessert Avishai Cohen se livre seul, s’accompagnant au piano ou à la contrebasse, à son autre passion, le chant, il emprunte les mélodies de Sometimes I feel like a mother’s less child, Para el Monte me voy ou Alfonsina Y el mar pour les faire siennes. Un savoir faire, un goût multi sources et un sens de la scène qui lui vaut de pouvoir séduire un large spectre de publics « Je le connaissais par l’écoute seule. Je ne le savais pas capable de faire aussi le spectacle avec son instrument et sa voix » avouait quelque peu bluffé au final Olivier Barneche du Casino Barrière de Biarritz, promoteur du concert.

 

Robert Latxague

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« Je suis parti à New York voici vingt deux ans maintenant avec l’idée précise de pouvoir jouer en compagnie  des plus grands batteurs de jazz. Avoir maintenant un batteur comme toi dans mon trio est un vrai bonheur » Plutôt avare de mots, toujours très concentré durant ses concerts Avishai Cohen se lâche au milieu du set pour s’adresser à Daniel Dor et lui rendre un hommage inattendu mais très direct qui porte d’autant vis-à-vis du public.

 

Avishai Cohen (b, p, voc), Nitai Hershkovitz (p), Daniel Dor (dm)

Casino Barrière, Biarritz, 22 aout

 

Le jeu de batterie ainsi louangé fait partie intégrante d’une construction savante. La métrique, les métriques, de la musique ainsi donnée live par le trio s’avère(nt) plutôt complexe(s). Comme si dans un long poème on variait sans cesse le nombre des pieds ou la consonance des rimes. Phrases et rythmes se confrontent, croisent, se mélangent à partir des trois sources d’expression directes (Seven Seas) La cohésion, l’addition des lignes de forces imbriquées reste dans l’orchestre une donnée permanente. S’en suit une trame musicale très maitrisée mais toujours fort mouvante. Et dans une telle structure en mouvement le leader parait d’une grande exigence quant au rôle moteur (au sens premier du terme) de la batterie. Car à l’écouter attentivement on peut imaginer aisément qu’Avisahai Cohen, sur sa basse, est un véritable moteur à explosion. La notion de motricité, de puissance (expressivité sonore) subsiste jusque dans les phases développées en solo. Les quelques ballades (Dreaming), séquences jouées à l’archet servent de respiration. Pareil effet de construction, d’édification d’une architecture sonore immédiate n’obère pas pour autant la multiplicité des couleurs abordées. Les disques successifs du leader (Aurora, Seven Seas, Almah – Blue Note/Universal) empruntent volontiers aux langages musicaux d’inspiration ou traditions juives, orientales, à des chansons également situées au-delà du seul jazz. Et lorsqu’au final, en guise de bonus ou dessert Avishai Cohen se livre seul, s’accompagnant au piano ou à la contrebasse, à son autre passion, le chant, il emprunte les mélodies de Sometimes I feel like a mother’s less child, Para el Monte me voy ou Alfonsina Y el mar pour les faire siennes. Un savoir faire, un goût multi sources et un sens de la scène qui lui vaut de pouvoir séduire un large spectre de publics « Je le connaissais par l’écoute seule. Je ne le savais pas capable de faire aussi le spectacle avec son instrument et sa voix » avouait quelque peu bluffé au final Olivier Barneche du Casino Barrière de Biarritz, promoteur du concert.

 

Robert Latxague