Jazz live
Publié le 24 Avr 2016

Un dimanche à Bordeaux, avec Einstein On The Beach, et quelques autres…

On se lève tôt. Visité dans les premières heures, le marché aux puces de St Michel (en fait, place Meynard) réserve de meilleurs surprises que lorsqu’on s’y rend vers 11.00. D’autant qu’en fin de matinée, quand il fait beau, on peut à peine circuler entre les allées. Ce dimanche, déniché quelques beaux 78 tours, toujours trop lourds, mais en bel état : le Boléro de Ravel dirigé par la maître – qui n’était pas un grand chef d’orchestre – et une sonate pour piano et violon de Mozart par les Menuhin. Les 33 tours qui suivent ont été achetés par leur ancien propriétaire à Abidjan ! Des disques qu’on ne voit pas souvent en France, mais rien d’africain. Plutôt du Schubert (le merveilleux Octuor), un récital de Lucia Popp. Dans la catégories « livres », demandez le stand de Jean-Pierre dit « Jean-Pierre un euro », vous y trouverez des merveilles à un euro, deux euros, parfois trois. Ce matin, ce fut pour moi un livre de 1988 sur José Van Dam. Ce qui nous valut, avec Vincent Marco, un échange enfiévré autour des trois mélodies de Jacques Ibert sur Don Quichotte, interprétées par ce baryton-basse. Le frisson, même et surtout quand on ne peut pas les écouter, là…

Mais il est temps d’aller de nouveau vers le marché des Douves, où Yan Beigbeder a du commencer à faire parler Tim Hodgkinson, sur sa vie et son oeuvre, qui comporte énormément d’aspects passionnants dans le champ musicologique. Après l’entretien, nous avons droit à un mini-concert à deux avec son batteur (Paul May), puis c’est l’heure des huîtres et du vin blanc. On peut faire confiance à Anne Sorlin, administratrice de « Einstein » et directrice de production, pour ce genre de choses. À l’époque du BJF, c’est elle qui avait su m’imposer de réfléchir à l’accueil des spectateurs qui, s’ils se régalent des concerts, ont aussi besoin et envie d’autres nourritures – parfois. Et j’avoue que je n’y avais pas pensé. Jansénisme quand tu nous tiens…

Après les huîtres, vous pouvez (parfois) être invités à partager le repas des musiciens, techniciens, membres de  l’équipe, amis, photographes comme Bruce Milpied : il est préparé avec talent, gentillesse et sens irréfutable des couleurs par Mami Wata, qui est à la tête de son « Food Truck » (contact@mamiwata.fr). Elle a le sens des saveurs autant que celui de la surprise. Dans un genre différent mais très coloré aussi, Vincent Marco (déjà cité) « croque » les concerts (voir sur son site et bientôt sur ces pages) et restitue quelque chose de leur mouvement. J’ai retrouvé dans le fonctionnement de cette belle équipe quelque chose de rare et précieux, que j’avais croisé l’an dernier au festival « Vague de Jazz » à Longeville-s-Mer.

L’après-midi aura été consacré à deux concerts : un solo de Denman Maroney (p) et un autre de Dominic Lash (contrebasse), un instrumentiste et compositeur inscrit dans le champ du « contemporain ». Contraint de me tenir éloigné de la scène, je n’ai pas pu y assister. Et j’en profite pour dire ici aux lecteurs – puisque j’y fais allusion parfois – que magnifiquement opéré en 2010 d’un cancer du rectum par l’équipe du professeur Laurent, à l’hôpital St André de Bordeaux, je reste quand même « handicapé » par les conséquences de l’opération. On ne vit pas quasiment sans rectum sans quelques conséquences fâcheuses…

Et là dessus, bonne fin de dimanche. Un dernier aveu : j’ai trouvé ce matin aux puces un CD (2008) d’Emmylou Harris. Et je m’en régale, tout en constatant que sa voix a bougé depuis ses magnifiques et émouvants duos avec Gram Parsons. Il n’y a pas que le jazz et les musiques improvisées dans la vie.

Philippe Méziat|On se lève tôt. Visité dans les premières heures, le marché aux puces de St Michel (en fait, place Meynard) réserve de meilleurs surprises que lorsqu’on s’y rend vers 11.00. D’autant qu’en fin de matinée, quand il fait beau, on peut à peine circuler entre les allées. Ce dimanche, déniché quelques beaux 78 tours, toujours trop lourds, mais en bel état : le Boléro de Ravel dirigé par la maître – qui n’était pas un grand chef d’orchestre – et une sonate pour piano et violon de Mozart par les Menuhin. Les 33 tours qui suivent ont été achetés par leur ancien propriétaire à Abidjan ! Des disques qu’on ne voit pas souvent en France, mais rien d’africain. Plutôt du Schubert (le merveilleux Octuor), un récital de Lucia Popp. Dans la catégories « livres », demandez le stand de Jean-Pierre dit « Jean-Pierre un euro », vous y trouverez des merveilles à un euro, deux euros, parfois trois. Ce matin, ce fut pour moi un livre de 1988 sur José Van Dam. Ce qui nous valut, avec Vincent Marco, un échange enfiévré autour des trois mélodies de Jacques Ibert sur Don Quichotte, interprétées par ce baryton-basse. Le frisson, même et surtout quand on ne peut pas les écouter, là…

Mais il est temps d’aller de nouveau vers le marché des Douves, où Yan Beigbeder a du commencer à faire parler Tim Hodgkinson, sur sa vie et son oeuvre, qui comporte énormément d’aspects passionnants dans le champ musicologique. Après l’entretien, nous avons droit à un mini-concert à deux avec son batteur (Paul May), puis c’est l’heure des huîtres et du vin blanc. On peut faire confiance à Anne Sorlin, administratrice de « Einstein » et directrice de production, pour ce genre de choses. À l’époque du BJF, c’est elle qui avait su m’imposer de réfléchir à l’accueil des spectateurs qui, s’ils se régalent des concerts, ont aussi besoin et envie d’autres nourritures – parfois. Et j’avoue que je n’y avais pas pensé. Jansénisme quand tu nous tiens…

Après les huîtres, vous pouvez (parfois) être invités à partager le repas des musiciens, techniciens, membres de  l’équipe, amis, photographes comme Bruce Milpied : il est préparé avec talent, gentillesse et sens irréfutable des couleurs par Mami Wata, qui est à la tête de son « Food Truck » (contact@mamiwata.fr). Elle a le sens des saveurs autant que celui de la surprise. Dans un genre différent mais très coloré aussi, Vincent Marco (déjà cité) « croque » les concerts (voir sur son site et bientôt sur ces pages) et restitue quelque chose de leur mouvement. J’ai retrouvé dans le fonctionnement de cette belle équipe quelque chose de rare et précieux, que j’avais croisé l’an dernier au festival « Vague de Jazz » à Longeville-s-Mer.

L’après-midi aura été consacré à deux concerts : un solo de Denman Maroney (p) et un autre de Dominic Lash (contrebasse), un instrumentiste et compositeur inscrit dans le champ du « contemporain ». Contraint de me tenir éloigné de la scène, je n’ai pas pu y assister. Et j’en profite pour dire ici aux lecteurs – puisque j’y fais allusion parfois – que magnifiquement opéré en 2010 d’un cancer du rectum par l’équipe du professeur Laurent, à l’hôpital St André de Bordeaux, je reste quand même « handicapé » par les conséquences de l’opération. On ne vit pas quasiment sans rectum sans quelques conséquences fâcheuses…

Et là dessus, bonne fin de dimanche. Un dernier aveu : j’ai trouvé ce matin aux puces un CD (2008) d’Emmylou Harris. Et je m’en régale, tout en constatant que sa voix a bougé depuis ses magnifiques et émouvants duos avec Gram Parsons. Il n’y a pas que le jazz et les musiques improvisées dans la vie.

Philippe Méziat|On se lève tôt. Visité dans les premières heures, le marché aux puces de St Michel (en fait, place Meynard) réserve de meilleurs surprises que lorsqu’on s’y rend vers 11.00. D’autant qu’en fin de matinée, quand il fait beau, on peut à peine circuler entre les allées. Ce dimanche, déniché quelques beaux 78 tours, toujours trop lourds, mais en bel état : le Boléro de Ravel dirigé par la maître – qui n’était pas un grand chef d’orchestre – et une sonate pour piano et violon de Mozart par les Menuhin. Les 33 tours qui suivent ont été achetés par leur ancien propriétaire à Abidjan ! Des disques qu’on ne voit pas souvent en France, mais rien d’africain. Plutôt du Schubert (le merveilleux Octuor), un récital de Lucia Popp. Dans la catégories « livres », demandez le stand de Jean-Pierre dit « Jean-Pierre un euro », vous y trouverez des merveilles à un euro, deux euros, parfois trois. Ce matin, ce fut pour moi un livre de 1988 sur José Van Dam. Ce qui nous valut, avec Vincent Marco, un échange enfiévré autour des trois mélodies de Jacques Ibert sur Don Quichotte, interprétées par ce baryton-basse. Le frisson, même et surtout quand on ne peut pas les écouter, là…

Mais il est temps d’aller de nouveau vers le marché des Douves, où Yan Beigbeder a du commencer à faire parler Tim Hodgkinson, sur sa vie et son oeuvre, qui comporte énormément d’aspects passionnants dans le champ musicologique. Après l’entretien, nous avons droit à un mini-concert à deux avec son batteur (Paul May), puis c’est l’heure des huîtres et du vin blanc. On peut faire confiance à Anne Sorlin, administratrice de « Einstein » et directrice de production, pour ce genre de choses. À l’époque du BJF, c’est elle qui avait su m’imposer de réfléchir à l’accueil des spectateurs qui, s’ils se régalent des concerts, ont aussi besoin et envie d’autres nourritures – parfois. Et j’avoue que je n’y avais pas pensé. Jansénisme quand tu nous tiens…

Après les huîtres, vous pouvez (parfois) être invités à partager le repas des musiciens, techniciens, membres de  l’équipe, amis, photographes comme Bruce Milpied : il est préparé avec talent, gentillesse et sens irréfutable des couleurs par Mami Wata, qui est à la tête de son « Food Truck » (contact@mamiwata.fr). Elle a le sens des saveurs autant que celui de la surprise. Dans un genre différent mais très coloré aussi, Vincent Marco (déjà cité) « croque » les concerts (voir sur son site et bientôt sur ces pages) et restitue quelque chose de leur mouvement. J’ai retrouvé dans le fonctionnement de cette belle équipe quelque chose de rare et précieux, que j’avais croisé l’an dernier au festival « Vague de Jazz » à Longeville-s-Mer.

L’après-midi aura été consacré à deux concerts : un solo de Denman Maroney (p) et un autre de Dominic Lash (contrebasse), un instrumentiste et compositeur inscrit dans le champ du « contemporain ». Contraint de me tenir éloigné de la scène, je n’ai pas pu y assister. Et j’en profite pour dire ici aux lecteurs – puisque j’y fais allusion parfois – que magnifiquement opéré en 2010 d’un cancer du rectum par l’équipe du professeur Laurent, à l’hôpital St André de Bordeaux, je reste quand même « handicapé » par les conséquences de l’opération. On ne vit pas quasiment sans rectum sans quelques conséquences fâcheuses…

Et là dessus, bonne fin de dimanche. Un dernier aveu : j’ai trouvé ce matin aux puces un CD (2008) d’Emmylou Harris. Et je m’en régale, tout en constatant que sa voix a bougé depuis ses magnifiques et émouvants duos avec Gram Parsons. Il n’y a pas que le jazz et les musiques improvisées dans la vie.

Philippe Méziat|On se lève tôt. Visité dans les premières heures, le marché aux puces de St Michel (en fait, place Meynard) réserve de meilleurs surprises que lorsqu’on s’y rend vers 11.00. D’autant qu’en fin de matinée, quand il fait beau, on peut à peine circuler entre les allées. Ce dimanche, déniché quelques beaux 78 tours, toujours trop lourds, mais en bel état : le Boléro de Ravel dirigé par la maître – qui n’était pas un grand chef d’orchestre – et une sonate pour piano et violon de Mozart par les Menuhin. Les 33 tours qui suivent ont été achetés par leur ancien propriétaire à Abidjan ! Des disques qu’on ne voit pas souvent en France, mais rien d’africain. Plutôt du Schubert (le merveilleux Octuor), un récital de Lucia Popp. Dans la catégories « livres », demandez le stand de Jean-Pierre dit « Jean-Pierre un euro », vous y trouverez des merveilles à un euro, deux euros, parfois trois. Ce matin, ce fut pour moi un livre de 1988 sur José Van Dam. Ce qui nous valut, avec Vincent Marco, un échange enfiévré autour des trois mélodies de Jacques Ibert sur Don Quichotte, interprétées par ce baryton-basse. Le frisson, même et surtout quand on ne peut pas les écouter, là…

Mais il est temps d’aller de nouveau vers le marché des Douves, où Yan Beigbeder a du commencer à faire parler Tim Hodgkinson, sur sa vie et son oeuvre, qui comporte énormément d’aspects passionnants dans le champ musicologique. Après l’entretien, nous avons droit à un mini-concert à deux avec son batteur (Paul May), puis c’est l’heure des huîtres et du vin blanc. On peut faire confiance à Anne Sorlin, administratrice de « Einstein » et directrice de production, pour ce genre de choses. À l’époque du BJF, c’est elle qui avait su m’imposer de réfléchir à l’accueil des spectateurs qui, s’ils se régalent des concerts, ont aussi besoin et envie d’autres nourritures – parfois. Et j’avoue que je n’y avais pas pensé. Jansénisme quand tu nous tiens…

Après les huîtres, vous pouvez (parfois) être invités à partager le repas des musiciens, techniciens, membres de  l’équipe, amis, photographes comme Bruce Milpied : il est préparé avec talent, gentillesse et sens irréfutable des couleurs par Mami Wata, qui est à la tête de son « Food Truck » (contact@mamiwata.fr). Elle a le sens des saveurs autant que celui de la surprise. Dans un genre différent mais très coloré aussi, Vincent Marco (déjà cité) « croque » les concerts (voir sur son site et bientôt sur ces pages) et restitue quelque chose de leur mouvement. J’ai retrouvé dans le fonctionnement de cette belle équipe quelque chose de rare et précieux, que j’avais croisé l’an dernier au festival « Vague de Jazz » à Longeville-s-Mer.

L’après-midi aura été consacré à deux concerts : un solo de Denman Maroney (p) et un autre de Dominic Lash (contrebasse), un instrumentiste et compositeur inscrit dans le champ du « contemporain ». Contraint de me tenir éloigné de la scène, je n’ai pas pu y assister. Et j’en profite pour dire ici aux lecteurs – puisque j’y fais allusion parfois – que magnifiquement opéré en 2010 d’un cancer du rectum par l’équipe du professeur Laurent, à l’hôpital St André de Bordeaux, je reste quand même « handicapé » par les conséquences de l’opération. On ne vit pas quasiment sans rectum sans quelques conséquences fâcheuses…

Et là dessus, bonne fin de dimanche. Un dernier aveu : j’ai trouvé ce matin aux puces un CD (2008) d’Emmylou Harris. Et je m’en régale, tout en constatant que sa voix a bougé depuis ses magnifiques et émouvants duos avec Gram Parsons. Il n’y a pas que le jazz et les musiques improvisées dans la vie.

Philippe Méziat