Jazz live
Publié le 23 Jan 2014

Du Bleu en Hiver, Tulle, 9ème : Jazz Box et Anne Pacéo

On se plaît à voir comment les médias (y compris le nôtre ici-même) tournent la difficulté qu’il y a à rendre compte des « Jazz Box », ces objets assez peu identifiés au point qu’on aimerait pouvoir dire seulement : « allez-y, prenez en plein les mirettes et les esgourdes, et revenez contents de votre voyage, nous l’avons organisé pour ça, et pour vous« . Rarement artiste (je parle de Cécile Léna et de son équipe de preneur de son et de génie des lumières, sans oublier le concepteur de la boîte) aura réussi ce tour de force de rendre quasi impossible la dévoilement de la boîte noire de son travail tout en le montrant au grand jour. « Vois ce que je te cache« , dit-elle en substance, déroutant définitivement et le regard et l’écoute. D’où le ravissement général…

 

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A Tulle, le bleu est partout. Dans les verres, ou le curaçao a trouvé un emploi parfait, dans la salle Latreille où l’on ne voit que du bleu – et pas d’auvergne, ici on est en limousin – sur les murs de la ville, dans les vitrines des commerçants. Seul le ciel n’en veut rien savoir, et encore pas toujours. Savez-vous qu’à Tulle résiste, et plutôt bien, un des derniers disquaires spécialisés en occasion de France, et probablement de Navarre ? « The Rev » il se nomme, 6 quai de Rigny, 19000, Tulle. Je recommande. Hier j’y ai trouvé une superbe édition française d’un LP de Don Patterson avec Booker Ervin. Je ne vois, dans le grand sud-ouest, que « Deep End » à Bordeaux pour lui faire concurrence.

 

Anne Pacéo « Yokai » : Anne Pacéo (dm, voc, comp), Antonin Tri-Hoang (b-cl, as), Stéphane Kerecki (b), Pierre Perchaud (g), Leonardo Montana (p)

 

Hier soir, en dehors du bleu, il y avait Anne Pacéo et son « Yokaï ». Un bien beau quintet, une bien belle musique, droite, très lyrique, très honnête dans sa démarche. Bourrée de talents divers (batteuse en place, chanteuse charmée par l’Orient, compositrice heureuse de l’être, chef d’orchestre maligne) Anne Pacéo pourrait rêver d’occuper la haut de l’affiche, le devant de la scène, et autres balivernes du temps contemporain. Mais non. elle veut faire de la musique, la sienne, celle qui porte son histoire, ses rapports amoureux avec l’Afrique, l’Asie, le monde entier. Ses petits bonheurs, comme elle dit, rapportant ce qui lui est arrivé dans la journée. Au moment même où elle pensait à la Birmanie, son téléphone sonne : c’était une proposition de tournée en Asie cet été. Deux rappels, et pour le dernier Anne Pacéo invente une nouveauté : le rappel debout. Pas les musiciens : non, le public. Elle propose (sur acclamations, ici à Tulle on vote sans arrêt) que le rappel « énergique » soit suivi par le public debout. Et tout le monde se lève.

 

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Un rien de mélancolie la traverse, parfois. C’est fugitif, c’est vite oublié, en tous cas vite rentré. Un univers assez rond, très bien agencé, beaucoup de volume et de couleur. Il faut la dimension assez intime d’une salle de concert pour apprécier vraiment. A Nantes, au moins d’août, j’étais passé à côté.

 

Ce soir à 19.00 Didier Petit en solo (gratuit), puis le trio de Guillaume Perret, suivi du trio de David Maur. Car le bleu est aussi de chauffe.

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On se plaît à voir comment les médias (y compris le nôtre ici-même) tournent la difficulté qu’il y a à rendre compte des « Jazz Box », ces objets assez peu identifiés au point qu’on aimerait pouvoir dire seulement : « allez-y, prenez en plein les mirettes et les esgourdes, et revenez contents de votre voyage, nous l’avons organisé pour ça, et pour vous« . Rarement artiste (je parle de Cécile Léna et de son équipe de preneur de son et de génie des lumières, sans oublier le concepteur de la boîte) aura réussi ce tour de force de rendre quasi impossible la dévoilement de la boîte noire de son travail tout en le montrant au grand jour. « Vois ce que je te cache« , dit-elle en substance, déroutant définitivement et le regard et l’écoute. D’où le ravissement général…

 

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A Tulle, le bleu est partout. Dans les verres, ou le curaçao a trouvé un emploi parfait, dans la salle Latreille où l’on ne voit que du bleu – et pas d’auvergne, ici on est en limousin – sur les murs de la ville, dans les vitrines des commerçants. Seul le ciel n’en veut rien savoir, et encore pas toujours. Savez-vous qu’à Tulle résiste, et plutôt bien, un des derniers disquaires spécialisés en occasion de France, et probablement de Navarre ? « The Rev » il se nomme, 6 quai de Rigny, 19000, Tulle. Je recommande. Hier j’y ai trouvé une superbe édition française d’un LP de Don Patterson avec Booker Ervin. Je ne vois, dans le grand sud-ouest, que « Deep End » à Bordeaux pour lui faire concurrence.

 

Anne Pacéo « Yokai » : Anne Pacéo (dm, voc, comp), Antonin Tri-Hoang (b-cl, as), Stéphane Kerecki (b), Pierre Perchaud (g), Leonardo Montana (p)

 

Hier soir, en dehors du bleu, il y avait Anne Pacéo et son « Yokaï ». Un bien beau quintet, une bien belle musique, droite, très lyrique, très honnête dans sa démarche. Bourrée de talents divers (batteuse en place, chanteuse charmée par l’Orient, compositrice heureuse de l’être, chef d’orchestre maligne) Anne Pacéo pourrait rêver d’occuper la haut de l’affiche, le devant de la scène, et autres balivernes du temps contemporain. Mais non. elle veut faire de la musique, la sienne, celle qui porte son histoire, ses rapports amoureux avec l’Afrique, l’Asie, le monde entier. Ses petits bonheurs, comme elle dit, rapportant ce qui lui est arrivé dans la journée. Au moment même où elle pensait à la Birmanie, son téléphone sonne : c’était une proposition de tournée en Asie cet été. Deux rappels, et pour le dernier Anne Pacéo invente une nouveauté : le rappel debout. Pas les musiciens : non, le public. Elle propose (sur acclamations, ici à Tulle on vote sans arrêt) que le rappel « énergique » soit suivi par le public debout. Et tout le monde se lève.

 

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Un rien de mélancolie la traverse, parfois. C’est fugitif, c’est vite oublié, en tous cas vite rentré. Un univers assez rond, très bien agencé, beaucoup de volume et de couleur. Il faut la dimension assez intime d’une salle de concert pour apprécier vraiment. A Nantes, au moins d’août, j’étais passé à côté.

 

Ce soir à 19.00 Didier Petit en solo (gratuit), puis le trio de Guillaume Perret, suivi du trio de David Maur. Car le bleu est aussi de chauffe.

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On se plaît à voir comment les médias (y compris le nôtre ici-même) tournent la difficulté qu’il y a à rendre compte des « Jazz Box », ces objets assez peu identifiés au point qu’on aimerait pouvoir dire seulement : « allez-y, prenez en plein les mirettes et les esgourdes, et revenez contents de votre voyage, nous l’avons organisé pour ça, et pour vous« . Rarement artiste (je parle de Cécile Léna et de son équipe de preneur de son et de génie des lumières, sans oublier le concepteur de la boîte) aura réussi ce tour de force de rendre quasi impossible la dévoilement de la boîte noire de son travail tout en le montrant au grand jour. « Vois ce que je te cache« , dit-elle en substance, déroutant définitivement et le regard et l’écoute. D’où le ravissement général…

 

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A Tulle, le bleu est partout. Dans les verres, ou le curaçao a trouvé un emploi parfait, dans la salle Latreille où l’on ne voit que du bleu – et pas d’auvergne, ici on est en limousin – sur les murs de la ville, dans les vitrines des commerçants. Seul le ciel n’en veut rien savoir, et encore pas toujours. Savez-vous qu’à Tulle résiste, et plutôt bien, un des derniers disquaires spécialisés en occasion de France, et probablement de Navarre ? « The Rev » il se nomme, 6 quai de Rigny, 19000, Tulle. Je recommande. Hier j’y ai trouvé une superbe édition française d’un LP de Don Patterson avec Booker Ervin. Je ne vois, dans le grand sud-ouest, que « Deep End » à Bordeaux pour lui faire concurrence.

 

Anne Pacéo « Yokai » : Anne Pacéo (dm, voc, comp), Antonin Tri-Hoang (b-cl, as), Stéphane Kerecki (b), Pierre Perchaud (g), Leonardo Montana (p)

 

Hier soir, en dehors du bleu, il y avait Anne Pacéo et son « Yokaï ». Un bien beau quintet, une bien belle musique, droite, très lyrique, très honnête dans sa démarche. Bourrée de talents divers (batteuse en place, chanteuse charmée par l’Orient, compositrice heureuse de l’être, chef d’orchestre maligne) Anne Pacéo pourrait rêver d’occuper la haut de l’affiche, le devant de la scène, et autres balivernes du temps contemporain. Mais non. elle veut faire de la musique, la sienne, celle qui porte son histoire, ses rapports amoureux avec l’Afrique, l’Asie, le monde entier. Ses petits bonheurs, comme elle dit, rapportant ce qui lui est arrivé dans la journée. Au moment même où elle pensait à la Birmanie, son téléphone sonne : c’était une proposition de tournée en Asie cet été. Deux rappels, et pour le dernier Anne Pacéo invente une nouveauté : le rappel debout. Pas les musiciens : non, le public. Elle propose (sur acclamations, ici à Tulle on vote sans arrêt) que le rappel « énergique » soit suivi par le public debout. Et tout le monde se lève.

 

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Un rien de mélancolie la traverse, parfois. C’est fugitif, c’est vite oublié, en tous cas vite rentré. Un univers assez rond, très bien agencé, beaucoup de volume et de couleur. Il faut la dimension assez intime d’une salle de concert pour apprécier vraiment. A Nantes, au moins d’août, j’étais passé à côté.

 

Ce soir à 19.00 Didier Petit en solo (gratuit), puis le trio de Guillaume Perret, suivi du trio de David Maur. Car le bleu est aussi de chauffe.

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On se plaît à voir comment les médias (y compris le nôtre ici-même) tournent la difficulté qu’il y a à rendre compte des « Jazz Box », ces objets assez peu identifiés au point qu’on aimerait pouvoir dire seulement : « allez-y, prenez en plein les mirettes et les esgourdes, et revenez contents de votre voyage, nous l’avons organisé pour ça, et pour vous« . Rarement artiste (je parle de Cécile Léna et de son équipe de preneur de son et de génie des lumières, sans oublier le concepteur de la boîte) aura réussi ce tour de force de rendre quasi impossible la dévoilement de la boîte noire de son travail tout en le montrant au grand jour. « Vois ce que je te cache« , dit-elle en substance, déroutant définitivement et le regard et l’écoute. D’où le ravissement général…

 

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A Tulle, le bleu est partout. Dans les verres, ou le curaçao a trouvé un emploi parfait, dans la salle Latreille où l’on ne voit que du bleu – et pas d’auvergne, ici on est en limousin – sur les murs de la ville, dans les vitrines des commerçants. Seul le ciel n’en veut rien savoir, et encore pas toujours. Savez-vous qu’à Tulle résiste, et plutôt bien, un des derniers disquaires spécialisés en occasion de France, et probablement de Navarre ? « The Rev » il se nomme, 6 quai de Rigny, 19000, Tulle. Je recommande. Hier j’y ai trouvé une superbe édition française d’un LP de Don Patterson avec Booker Ervin. Je ne vois, dans le grand sud-ouest, que « Deep End » à Bordeaux pour lui faire concurrence.

 

Anne Pacéo « Yokai » : Anne Pacéo (dm, voc, comp), Antonin Tri-Hoang (b-cl, as), Stéphane Kerecki (b), Pierre Perchaud (g), Leonardo Montana (p)

 

Hier soir, en dehors du bleu, il y avait Anne Pacéo et son « Yokaï ». Un bien beau quintet, une bien belle musique, droite, très lyrique, très honnête dans sa démarche. Bourrée de talents divers (batteuse en place, chanteuse charmée par l’Orient, compositrice heureuse de l’être, chef d’orchestre maligne) Anne Pacéo pourrait rêver d’occuper la haut de l’affiche, le devant de la scène, et autres balivernes du temps contemporain. Mais non. elle veut faire de la musique, la sienne, celle qui porte son histoire, ses rapports amoureux avec l’Afrique, l’Asie, le monde entier. Ses petits bonheurs, comme elle dit, rapportant ce qui lui est arrivé dans la journée. Au moment même où elle pensait à la Birmanie, son téléphone sonne : c’était une proposition de tournée en Asie cet été. Deux rappels, et pour le dernier Anne Pacéo invente une nouveauté : le rappel debout. Pas les musiciens : non, le public. Elle propose (sur acclamations, ici à Tulle on vote sans arrêt) que le rappel « énergique » soit suivi par le public debout. Et tout le monde se lève.

 

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Un rien de mélancolie la traverse, parfois. C’est fugitif, c’est vite oublié, en tous cas vite rentré. Un univers assez rond, très bien agencé, beaucoup de volume et de couleur. Il faut la dimension assez intime d’une salle de concert pour apprécier vraiment. A Nantes, au moins d’août, j’étais passé à côté.

 

Ce soir à 19.00 Didier Petit en solo (gratuit), puis le trio de Guillaume Perret, suivi du trio de David Maur. Car le bleu est aussi de chauffe.