Jazz live
Publié le 8 Fév 2016

Duc des Lombards: Rifflet Effet Mechanics

Pas facile la vie des clubs de jazz parisiens deux mois après les nuits noires de novembre. Au Duc des Lombards le long cache poussière rouge vif de Sylvain Rifflet inspiré d’un dessin de Schuiten n’est pas parvenu à cacher le cache misère de certains soirs d’affluence au spectacle vivant.

Sylvain Rifflet (ts, cl), Joce Mienniel (fl), Nicolas Larmignat (dm), Phil Giordani (g)
Le Duc des Lombards, Paris, février

Mécanique ? Minimaliste ? Métronimique ? Systémique ? Aucun de ces épithètes ne pourrait exactement qualifier le contenu musical offert dans le dernier travail en date de Sylvain Rifflet.  Sans doute car il y est question du rôle relativement singulier confié aux instruments du quartet. La guitare très présente jouée en riffs majoritairement, en accords plaqués aussi y tient un rôle prégnant. Sans pour autant céder à une nécessité de mode libératoire au travers d’échappées définitives façon soli jusqu’au boutistes. La flute vole simplement de ses propres ailes au travers de chants et contrechants (Enough fucking guitar) La batterie, enfin, souligne, cadre, encadre les tableaux peints rythmiquement à deux ou trois temps, couleurs de bases binaires ou ternaires.
Dans un tel contexte d’édifice bâti à plusieurs niveaux Sylvain Rifflet oriente plus qu’il n’impulse. Il travaille les couleurs de sons, modifie leur représentation dans l’espace. Au delà du faisceau de lignes musicales ainsi créées la version scène, l’apport du live laissent entrevoir plus d’images que ne pouvaient le suggérer Mechanics (Jazz Village/Harmonia Mundi) son dernier album paru l’automne dernier. On parle d’images produites oui, autant que de sons. En duo, à trois ou quatre instruments utilisés ensemble la musique se perçoit comme diffusée en multi écrans voire en écran partagé (Classicism) à l’instar du panorama offert dans le car régie à un réalisateur de directs (sport ou spectacle) télé. Lequel dispose en simultané des images tournées par toutes les caméras déployées. On a du concert dès lors -peu importe la dimension de la scène, à priori réduite en surface dans un club de jazz- une vision/audition/impression démultipliée. De quoi enrichir question intérêt, intensité, valeur de plan la simplicité apparente du contenu.
Au final -au Duc ce soir là le thème illustrait le rappel du premier set- Sylvain Rifflet, sax ténor en main, s’en vint seul conjuguer phrasé, effets de souffles et contrôler du son histoire d’orner une mélodie toute simple (Tout dit) A ce moment ces échos de jazz s’inscrivaient au présent sans référentiel obligé, sans échelle de valeur forcée question soliste. Marquants, forts dans l’instant, point à la ligne.

Robert Latxague|Pas facile la vie des clubs de jazz parisiens deux mois après les nuits noires de novembre. Au Duc des Lombards le long cache poussière rouge vif de Sylvain Rifflet inspiré d’un dessin de Schuiten n’est pas parvenu à cacher le cache misère de certains soirs d’affluence au spectacle vivant.

Sylvain Rifflet (ts, cl), Joce Mienniel (fl), Nicolas Larmignat (dm), Phil Giordani (g)
Le Duc des Lombards, Paris, février

Mécanique ? Minimaliste ? Métronimique ? Systémique ? Aucun de ces épithètes ne pourrait exactement qualifier le contenu musical offert dans le dernier travail en date de Sylvain Rifflet.  Sans doute car il y est question du rôle relativement singulier confié aux instruments du quartet. La guitare très présente jouée en riffs majoritairement, en accords plaqués aussi y tient un rôle prégnant. Sans pour autant céder à une nécessité de mode libératoire au travers d’échappées définitives façon soli jusqu’au boutistes. La flute vole simplement de ses propres ailes au travers de chants et contrechants (Enough fucking guitar) La batterie, enfin, souligne, cadre, encadre les tableaux peints rythmiquement à deux ou trois temps, couleurs de bases binaires ou ternaires.
Dans un tel contexte d’édifice bâti à plusieurs niveaux Sylvain Rifflet oriente plus qu’il n’impulse. Il travaille les couleurs de sons, modifie leur représentation dans l’espace. Au delà du faisceau de lignes musicales ainsi créées la version scène, l’apport du live laissent entrevoir plus d’images que ne pouvaient le suggérer Mechanics (Jazz Village/Harmonia Mundi) son dernier album paru l’automne dernier. On parle d’images produites oui, autant que de sons. En duo, à trois ou quatre instruments utilisés ensemble la musique se perçoit comme diffusée en multi écrans voire en écran partagé (Classicism) à l’instar du panorama offert dans le car régie à un réalisateur de directs (sport ou spectacle) télé. Lequel dispose en simultané des images tournées par toutes les caméras déployées. On a du concert dès lors -peu importe la dimension de la scène, à priori réduite en surface dans un club de jazz- une vision/audition/impression démultipliée. De quoi enrichir question intérêt, intensité, valeur de plan la simplicité apparente du contenu.
Au final -au Duc ce soir là le thème illustrait le rappel du premier set- Sylvain Rifflet, sax ténor en main, s’en vint seul conjuguer phrasé, effets de souffles et contrôler du son histoire d’orner une mélodie toute simple (Tout dit) A ce moment ces échos de jazz s’inscrivaient au présent sans référentiel obligé, sans échelle de valeur forcée question soliste. Marquants, forts dans l’instant, point à la ligne.

Robert Latxague|Pas facile la vie des clubs de jazz parisiens deux mois après les nuits noires de novembre. Au Duc des Lombards le long cache poussière rouge vif de Sylvain Rifflet inspiré d’un dessin de Schuiten n’est pas parvenu à cacher le cache misère de certains soirs d’affluence au spectacle vivant.

Sylvain Rifflet (ts, cl), Joce Mienniel (fl), Nicolas Larmignat (dm), Phil Giordani (g)
Le Duc des Lombards, Paris, février

Mécanique ? Minimaliste ? Métronimique ? Systémique ? Aucun de ces épithètes ne pourrait exactement qualifier le contenu musical offert dans le dernier travail en date de Sylvain Rifflet.  Sans doute car il y est question du rôle relativement singulier confié aux instruments du quartet. La guitare très présente jouée en riffs majoritairement, en accords plaqués aussi y tient un rôle prégnant. Sans pour autant céder à une nécessité de mode libératoire au travers d’échappées définitives façon soli jusqu’au boutistes. La flute vole simplement de ses propres ailes au travers de chants et contrechants (Enough fucking guitar) La batterie, enfin, souligne, cadre, encadre les tableaux peints rythmiquement à deux ou trois temps, couleurs de bases binaires ou ternaires.
Dans un tel contexte d’édifice bâti à plusieurs niveaux Sylvain Rifflet oriente plus qu’il n’impulse. Il travaille les couleurs de sons, modifie leur représentation dans l’espace. Au delà du faisceau de lignes musicales ainsi créées la version scène, l’apport du live laissent entrevoir plus d’images que ne pouvaient le suggérer Mechanics (Jazz Village/Harmonia Mundi) son dernier album paru l’automne dernier. On parle d’images produites oui, autant que de sons. En duo, à trois ou quatre instruments utilisés ensemble la musique se perçoit comme diffusée en multi écrans voire en écran partagé (Classicism) à l’instar du panorama offert dans le car régie à un réalisateur de directs (sport ou spectacle) télé. Lequel dispose en simultané des images tournées par toutes les caméras déployées. On a du concert dès lors -peu importe la dimension de la scène, à priori réduite en surface dans un club de jazz- une vision/audition/impression démultipliée. De quoi enrichir question intérêt, intensité, valeur de plan la simplicité apparente du contenu.
Au final -au Duc ce soir là le thème illustrait le rappel du premier set- Sylvain Rifflet, sax ténor en main, s’en vint seul conjuguer phrasé, effets de souffles et contrôler du son histoire d’orner une mélodie toute simple (Tout dit) A ce moment ces échos de jazz s’inscrivaient au présent sans référentiel obligé, sans échelle de valeur forcée question soliste. Marquants, forts dans l’instant, point à la ligne.

Robert Latxague|Pas facile la vie des clubs de jazz parisiens deux mois après les nuits noires de novembre. Au Duc des Lombards le long cache poussière rouge vif de Sylvain Rifflet inspiré d’un dessin de Schuiten n’est pas parvenu à cacher le cache misère de certains soirs d’affluence au spectacle vivant.

Sylvain Rifflet (ts, cl), Joce Mienniel (fl), Nicolas Larmignat (dm), Phil Giordani (g)
Le Duc des Lombards, Paris, février

Mécanique ? Minimaliste ? Métronimique ? Systémique ? Aucun de ces épithètes ne pourrait exactement qualifier le contenu musical offert dans le dernier travail en date de Sylvain Rifflet.  Sans doute car il y est question du rôle relativement singulier confié aux instruments du quartet. La guitare très présente jouée en riffs majoritairement, en accords plaqués aussi y tient un rôle prégnant. Sans pour autant céder à une nécessité de mode libératoire au travers d’échappées définitives façon soli jusqu’au boutistes. La flute vole simplement de ses propres ailes au travers de chants et contrechants (Enough fucking guitar) La batterie, enfin, souligne, cadre, encadre les tableaux peints rythmiquement à deux ou trois temps, couleurs de bases binaires ou ternaires.
Dans un tel contexte d’édifice bâti à plusieurs niveaux Sylvain Rifflet oriente plus qu’il n’impulse. Il travaille les couleurs de sons, modifie leur représentation dans l’espace. Au delà du faisceau de lignes musicales ainsi créées la version scène, l’apport du live laissent entrevoir plus d’images que ne pouvaient le suggérer Mechanics (Jazz Village/Harmonia Mundi) son dernier album paru l’automne dernier. On parle d’images produites oui, autant que de sons. En duo, à trois ou quatre instruments utilisés ensemble la musique se perçoit comme diffusée en multi écrans voire en écran partagé (Classicism) à l’instar du panorama offert dans le car régie à un réalisateur de directs (sport ou spectacle) télé. Lequel dispose en simultané des images tournées par toutes les caméras déployées. On a du concert dès lors -peu importe la dimension de la scène, à priori réduite en surface dans un club de jazz- une vision/audition/impression démultipliée. De quoi enrichir question intérêt, intensité, valeur de plan la simplicité apparente du contenu.
Au final -au Duc ce soir là le thème illustrait le rappel du premier set- Sylvain Rifflet, sax ténor en main, s’en vint seul conjuguer phrasé, effets de souffles et contrôler du son histoire d’orner une mélodie toute simple (Tout dit) A ce moment ces échos de jazz s’inscrivaient au présent sans référentiel obligé, sans échelle de valeur forcée question soliste. Marquants, forts dans l’instant, point à la ligne.

Robert Latxague