Jazz live
Publié le 21 Mai 2012

Fred Frith : mauvaise pioche

On ne peut pas avoir de bonnes pioches tous les jours… Le concert que le Cosa Brava de Fred Frith a donné hier dans la grande salle du Bikini n’a en effet pas fait d’étincelles.

 

Fred Frith Cosa Brava

Dimanche 20 mai 2012, Bikini, Ramonville Saint Agne (31)

Carla Kihlstedt (vl, vx), Fred Frith (g, vx), Zeena Parkins (kb, acc, vx), Shahzad Ismaily (elb), Matthias Bossi (dm)

 

1e partie : Spleendrinkers Project – Basile Marrero (g, concept), Valérian Corral (b)

2e partie : Amor Fati – Guillaume Petit (ss, bs), Laurent Avizou (g, objets), Frédéric Cavallin (dm, perc) + feat. Dominique Regef (vielle à roue)

 

Certes le public toulousain ne s’était pas déplacé en masse par un dimanche soir pluvieux de fin de week end prolongé. Et les musiciens de Fred Frith avaient des circonstances atténuantes. D’abord, ils commencèrent tard, après deux parties assez longues (prestations + changements de plateau) et ternes. Et puis, la veille, les membres du Cosa Brava étaient réveillés en pleine nuit par le tremblement de terre de Ferrare ; une nuit courte donc poursuivie par un voyage épuisant avant d’arriver sur scène à jeun… Il y a mieux comme conditions ! De ce fait, leur production s’avéra sans vie, la moitié du groupe ayant le nez plongé dans les partitions. Mais le parti pris de Frith, avec cette tournée du Cosa Brava, était de toute façon d’interpréter « à l’identique » du disque chaque pièce de leur répertoire. Peu de prises de risque donc – à l’exception peut-être de Carla Kihlstedt et de la Zeena Parkins, plus en verve. Le style lui-même, sur une base rock, emprunta quelques accents du côté de l’Orient, ou d’autres fois vers l’Irlande – avec ici ou là quelques appoints free pour faire bonne mesure. Quant au son d’ensemble, un autre parti pris fut celui d’exagérément augmenter les infra-basses de la basse et des éléments graves de la batterie, ce qui eut pour conséquence de cacher acoustiquement le reste de l’orchestre. Peu enthousiasmant au final. Mais peut-être y avait-il une démarche qui échappa totalement à votre rapporteur. Il y a des soirs où cela ne fonctionne pas non plus pour le blogueur…

|

On ne peut pas avoir de bonnes pioches tous les jours… Le concert que le Cosa Brava de Fred Frith a donné hier dans la grande salle du Bikini n’a en effet pas fait d’étincelles.

 

Fred Frith Cosa Brava

Dimanche 20 mai 2012, Bikini, Ramonville Saint Agne (31)

Carla Kihlstedt (vl, vx), Fred Frith (g, vx), Zeena Parkins (kb, acc, vx), Shahzad Ismaily (elb), Matthias Bossi (dm)

 

1e partie : Spleendrinkers Project – Basile Marrero (g, concept), Valérian Corral (b)

2e partie : Amor Fati – Guillaume Petit (ss, bs), Laurent Avizou (g, objets), Frédéric Cavallin (dm, perc) + feat. Dominique Regef (vielle à roue)

 

Certes le public toulousain ne s’était pas déplacé en masse par un dimanche soir pluvieux de fin de week end prolongé. Et les musiciens de Fred Frith avaient des circonstances atténuantes. D’abord, ils commencèrent tard, après deux parties assez longues (prestations + changements de plateau) et ternes. Et puis, la veille, les membres du Cosa Brava étaient réveillés en pleine nuit par le tremblement de terre de Ferrare ; une nuit courte donc poursuivie par un voyage épuisant avant d’arriver sur scène à jeun… Il y a mieux comme conditions ! De ce fait, leur production s’avéra sans vie, la moitié du groupe ayant le nez plongé dans les partitions. Mais le parti pris de Frith, avec cette tournée du Cosa Brava, était de toute façon d’interpréter « à l’identique » du disque chaque pièce de leur répertoire. Peu de prises de risque donc – à l’exception peut-être de Carla Kihlstedt et de la Zeena Parkins, plus en verve. Le style lui-même, sur une base rock, emprunta quelques accents du côté de l’Orient, ou d’autres fois vers l’Irlande – avec ici ou là quelques appoints free pour faire bonne mesure. Quant au son d’ensemble, un autre parti pris fut celui d’exagérément augmenter les infra-basses de la basse et des éléments graves de la batterie, ce qui eut pour conséquence de cacher acoustiquement le reste de l’orchestre. Peu enthousiasmant au final. Mais peut-être y avait-il une démarche qui échappa totalement à votre rapporteur. Il y a des soirs où cela ne fonctionne pas non plus pour le blogueur…

|

On ne peut pas avoir de bonnes pioches tous les jours… Le concert que le Cosa Brava de Fred Frith a donné hier dans la grande salle du Bikini n’a en effet pas fait d’étincelles.

 

Fred Frith Cosa Brava

Dimanche 20 mai 2012, Bikini, Ramonville Saint Agne (31)

Carla Kihlstedt (vl, vx), Fred Frith (g, vx), Zeena Parkins (kb, acc, vx), Shahzad Ismaily (elb), Matthias Bossi (dm)

 

1e partie : Spleendrinkers Project – Basile Marrero (g, concept), Valérian Corral (b)

2e partie : Amor Fati – Guillaume Petit (ss, bs), Laurent Avizou (g, objets), Frédéric Cavallin (dm, perc) + feat. Dominique Regef (vielle à roue)

 

Certes le public toulousain ne s’était pas déplacé en masse par un dimanche soir pluvieux de fin de week end prolongé. Et les musiciens de Fred Frith avaient des circonstances atténuantes. D’abord, ils commencèrent tard, après deux parties assez longues (prestations + changements de plateau) et ternes. Et puis, la veille, les membres du Cosa Brava étaient réveillés en pleine nuit par le tremblement de terre de Ferrare ; une nuit courte donc poursuivie par un voyage épuisant avant d’arriver sur scène à jeun… Il y a mieux comme conditions ! De ce fait, leur production s’avéra sans vie, la moitié du groupe ayant le nez plongé dans les partitions. Mais le parti pris de Frith, avec cette tournée du Cosa Brava, était de toute façon d’interpréter « à l’identique » du disque chaque pièce de leur répertoire. Peu de prises de risque donc – à l’exception peut-être de Carla Kihlstedt et de la Zeena Parkins, plus en verve. Le style lui-même, sur une base rock, emprunta quelques accents du côté de l’Orient, ou d’autres fois vers l’Irlande – avec ici ou là quelques appoints free pour faire bonne mesure. Quant au son d’ensemble, un autre parti pris fut celui d’exagérément augmenter les infra-basses de la basse et des éléments graves de la batterie, ce qui eut pour conséquence de cacher acoustiquement le reste de l’orchestre. Peu enthousiasmant au final. Mais peut-être y avait-il une démarche qui échappa totalement à votre rapporteur. Il y a des soirs où cela ne fonctionne pas non plus pour le blogueur…

|

On ne peut pas avoir de bonnes pioches tous les jours… Le concert que le Cosa Brava de Fred Frith a donné hier dans la grande salle du Bikini n’a en effet pas fait d’étincelles.

 

Fred Frith Cosa Brava

Dimanche 20 mai 2012, Bikini, Ramonville Saint Agne (31)

Carla Kihlstedt (vl, vx), Fred Frith (g, vx), Zeena Parkins (kb, acc, vx), Shahzad Ismaily (elb), Matthias Bossi (dm)

 

1e partie : Spleendrinkers Project – Basile Marrero (g, concept), Valérian Corral (b)

2e partie : Amor Fati – Guillaume Petit (ss, bs), Laurent Avizou (g, objets), Frédéric Cavallin (dm, perc) + feat. Dominique Regef (vielle à roue)

 

Certes le public toulousain ne s’était pas déplacé en masse par un dimanche soir pluvieux de fin de week end prolongé. Et les musiciens de Fred Frith avaient des circonstances atténuantes. D’abord, ils commencèrent tard, après deux parties assez longues (prestations + changements de plateau) et ternes. Et puis, la veille, les membres du Cosa Brava étaient réveillés en pleine nuit par le tremblement de terre de Ferrare ; une nuit courte donc poursuivie par un voyage épuisant avant d’arriver sur scène à jeun… Il y a mieux comme conditions ! De ce fait, leur production s’avéra sans vie, la moitié du groupe ayant le nez plongé dans les partitions. Mais le parti pris de Frith, avec cette tournée du Cosa Brava, était de toute façon d’interpréter « à l’identique » du disque chaque pièce de leur répertoire. Peu de prises de risque donc – à l’exception peut-être de Carla Kihlstedt et de la Zeena Parkins, plus en verve. Le style lui-même, sur une base rock, emprunta quelques accents du côté de l’Orient, ou d’autres fois vers l’Irlande – avec ici ou là quelques appoints free pour faire bonne mesure. Quant au son d’ensemble, un autre parti pris fut celui d’exagérément augmenter les infra-basses de la basse et des éléments graves de la batterie, ce qui eut pour conséquence de cacher acoustiquement le reste de l’orchestre. Peu enthousiasmant au final. Mais peut-être y avait-il une démarche qui échappa totalement à votre rapporteur. Il y a des soirs où cela ne fonctionne pas non plus pour le blogueur…