Jazz live
Publié le 14 Oct 2014

Gregory Porter à Anglet : une voix tombée du ciel

Il n’y avait pas huit jours que le festival « Jazz sur l’Herbe » avait terminé sa première édition que nous étions conviés, gâtés que nous sommes, à un autre concert de jazz à Anglet. La Scène Nationale du Sud Aquitain, désormais aux manettes du nouveau théâtre de la ville, ouvrait la programmation jazz d’une saison qui invitera aussi sur la Côte Basque Scott Hamilton, Youn Sun Nah, Jon Faddis ou le Clayton-Hamilton Jazz Orchestra. Dominique Burucoa, directeur de la Scène Nationale (mais aussi trompettiste à ses heures), s’assura donc d’un démarrage « tout schuss » avec un artiste hors-norme qui n’eut pas de peine à remplir le beau et nouveau théâtre Quintaou.


Théâtre Quintaou, Anglet (64), vendredi 3 Octobre 2014

Gregory Porter (voc), Chip Crawford (p), Aaron James (b), Emanuel Harrold (dms), Yosuke Sato (as).


« Coup de maître pour un premier disque qui devrait marquer le début d’une belle carrière » : il y a quatre ans nous faisions de son album « Water » une « Révélation » dans les colonnes de Jazz Magazine. Et s’il est arrivé en peu de temps à être une star internationale, c’est parce qu’on attendait depuis des années une voix comme la sienne. Dans un univers du jazz vocal dominé par des chanteuses au talent inégal et où les voix mâles sont essentiellement blanches, il manquait un aboutissement à la voie de la tradition afro-américaine, celle qui sait mélanger le jazz, le blues et la soul dans un maelstrom inextricable où le groove et la puissance émotionnelle sont les valeurs les plus sûres. Plus encore que dans ses disques, Gregory Porter nous a offert tout ça sur scène. Pas de chichis mais un show réduit à l’essentiel : la musique. Entouré d’une équipe de musiciens qui est à ses côtés depuis ses débuts, il envahit la scène en toute simplicité. Ce géant que le football américain a laissé à la musique pour notre bonheur n’a aucune peine à occuper l’espace et, après des années de comédies musicales, on sent bien que les planches sont sa deuxième demeure. Aux antipodes de toute démonstration intempestive, sa voix d’or de baryton n’est jamais forcée et elle peut monter très haut pour retrouver celle de Chet Baker, avouant par là une certaine « vulnérabilité masculine ». Il ne s’en prive pas dans les ballades qu’il chante avec une sincérité désarmante puisqu’il les écrit du fond de son cœur où doivent s’enfouir quelques chagrins d’amour . Hey Laura, dont la mélodie ne serait pas reniée par Otis Redding, nous conte ainsi ses supplications à une amante insensible à lui accorder sa tendresse alors que leur rupture est proche. Mais c’est dans le groove qu’il soude le public autour du rythme qu’il peut juste lancer d’un claquement de doigts quand ce n’est pas avec sa voix. Tout seul, façon gospel (qu’il a pratiqué toute son enfance), il annonce un Work Song qui ira crescendo avec les claps du public avant un final où le saxophone déchirant de Yosuke Sato n’arrivera tout de même pas à nous faire oublier Cannonball Adderley. Il enchaîne Lonesome Lover, sa « déclaration d’amour à Abbey Lincoln », par le Hit The Road Jack » de Percy Mayfield popularisé par Ray Charles et là, ma voisine est aux anges ! Et il terminera son concert par des morceaux dont les paroles engagées qu’il a écrites ne seront sans doute pas toujours comprises par la majorité de l’assistance en ces temps de replis identitaire et social. Le « soulfull » 1960 What ? ( hit de son premier disque) rappelle les émeutes raciales de Detroit au début des années 60 et Free, pris sur un rythme funky et chanté en deuxième rappel, évoque la lutte de parents modestes pour sortir leurs enfants de leur condition, sorte de message de liberté répondant à sa mère qui lui répétait que sa peau noire n’était pas une malédiction. Là encore, il retrouve une longue tradition des chanteurs (et chanteuses) noirs-américains dont il est, définitivement, l’un des dignes représentants.


Moins de dix minutes après la fin du concert Gregory Porter était dans le hall du théâtre pour dédicacer ses disques, comme pour montrer que le succès fulgurant qui caractérise sa carrière ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. Avec bonhommie il posait aux côtés de spectatrices voulant immortaliser ce moment privilégié avant de s’envoler pour Londres où une émission de télé l’attendait. Une leçon d’humilité après une leçon de musique.

Philippe Vincent


Prochains concerts : Michel Pastre (ts), Jérôme Etcheberry (tp), Louis Mazetier (p) le 31 octobre à Anglet (théâtre Quintaou) et le 1er novembre à Saint-Jean-de-Luz (auditorium Maurice Ravel) / Piers Faccini & Vincent Segal le 14 novembre à Anglet (théâtre Quintaou) / The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra le 18 novembre à Bayonne (théâtre).            

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Il n’y avait pas huit jours que le festival « Jazz sur l’Herbe » avait terminé sa première édition que nous étions conviés, gâtés que nous sommes, à un autre concert de jazz à Anglet. La Scène Nationale du Sud Aquitain, désormais aux manettes du nouveau théâtre de la ville, ouvrait la programmation jazz d’une saison qui invitera aussi sur la Côte Basque Scott Hamilton, Youn Sun Nah, Jon Faddis ou le Clayton-Hamilton Jazz Orchestra. Dominique Burucoa, directeur de la Scène Nationale (mais aussi trompettiste à ses heures), s’assura donc d’un démarrage « tout schuss » avec un artiste hors-norme qui n’eut pas de peine à remplir le beau et nouveau théâtre Quintaou.


Théâtre Quintaou, Anglet (64), vendredi 3 Octobre 2014

Gregory Porter (voc), Chip Crawford (p), Aaron James (b), Emanuel Harrold (dms), Yosuke Sato (as).


« Coup de maître pour un premier disque qui devrait marquer le début d’une belle carrière » : il y a quatre ans nous faisions de son album « Water » une « Révélation » dans les colonnes de Jazz Magazine. Et s’il est arrivé en peu de temps à être une star internationale, c’est parce qu’on attendait depuis des années une voix comme la sienne. Dans un univers du jazz vocal dominé par des chanteuses au talent inégal et où les voix mâles sont essentiellement blanches, il manquait un aboutissement à la voie de la tradition afro-américaine, celle qui sait mélanger le jazz, le blues et la soul dans un maelstrom inextricable où le groove et la puissance émotionnelle sont les valeurs les plus sûres. Plus encore que dans ses disques, Gregory Porter nous a offert tout ça sur scène. Pas de chichis mais un show réduit à l’essentiel : la musique. Entouré d’une équipe de musiciens qui est à ses côtés depuis ses débuts, il envahit la scène en toute simplicité. Ce géant que le football américain a laissé à la musique pour notre bonheur n’a aucune peine à occuper l’espace et, après des années de comédies musicales, on sent bien que les planches sont sa deuxième demeure. Aux antipodes de toute démonstration intempestive, sa voix d’or de baryton n’est jamais forcée et elle peut monter très haut pour retrouver celle de Chet Baker, avouant par là une certaine « vulnérabilité masculine ». Il ne s’en prive pas dans les ballades qu’il chante avec une sincérité désarmante puisqu’il les écrit du fond de son cœur où doivent s’enfouir quelques chagrins d’amour . Hey Laura, dont la mélodie ne serait pas reniée par Otis Redding, nous conte ainsi ses supplications à une amante insensible à lui accorder sa tendresse alors que leur rupture est proche. Mais c’est dans le groove qu’il soude le public autour du rythme qu’il peut juste lancer d’un claquement de doigts quand ce n’est pas avec sa voix. Tout seul, façon gospel (qu’il a pratiqué toute son enfance), il annonce un Work Song qui ira crescendo avec les claps du public avant un final où le saxophone déchirant de Yosuke Sato n’arrivera tout de même pas à nous faire oublier Cannonball Adderley. Il enchaîne Lonesome Lover, sa « déclaration d’amour à Abbey Lincoln », par le Hit The Road Jack » de Percy Mayfield popularisé par Ray Charles et là, ma voisine est aux anges ! Et il terminera son concert par des morceaux dont les paroles engagées qu’il a écrites ne seront sans doute pas toujours comprises par la majorité de l’assistance en ces temps de replis identitaire et social. Le « soulfull » 1960 What ? ( hit de son premier disque) rappelle les émeutes raciales de Detroit au début des années 60 et Free, pris sur un rythme funky et chanté en deuxième rappel, évoque la lutte de parents modestes pour sortir leurs enfants de leur condition, sorte de message de liberté répondant à sa mère qui lui répétait que sa peau noire n’était pas une malédiction. Là encore, il retrouve une longue tradition des chanteurs (et chanteuses) noirs-américains dont il est, définitivement, l’un des dignes représentants.


Moins de dix minutes après la fin du concert Gregory Porter était dans le hall du théâtre pour dédicacer ses disques, comme pour montrer que le succès fulgurant qui caractérise sa carrière ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. Avec bonhommie il posait aux côtés de spectatrices voulant immortaliser ce moment privilégié avant de s’envoler pour Londres où une émission de télé l’attendait. Une leçon d’humilité après une leçon de musique.

Philippe Vincent


Prochains concerts : Michel Pastre (ts), Jérôme Etcheberry (tp), Louis Mazetier (p) le 31 octobre à Anglet (théâtre Quintaou) et le 1er novembre à Saint-Jean-de-Luz (auditorium Maurice Ravel) / Piers Faccini & Vincent Segal le 14 novembre à Anglet (théâtre Quintaou) / The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra le 18 novembre à Bayonne (théâtre).            

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Il n’y avait pas huit jours que le festival « Jazz sur l’Herbe » avait terminé sa première édition que nous étions conviés, gâtés que nous sommes, à un autre concert de jazz à Anglet. La Scène Nationale du Sud Aquitain, désormais aux manettes du nouveau théâtre de la ville, ouvrait la programmation jazz d’une saison qui invitera aussi sur la Côte Basque Scott Hamilton, Youn Sun Nah, Jon Faddis ou le Clayton-Hamilton Jazz Orchestra. Dominique Burucoa, directeur de la Scène Nationale (mais aussi trompettiste à ses heures), s’assura donc d’un démarrage « tout schuss » avec un artiste hors-norme qui n’eut pas de peine à remplir le beau et nouveau théâtre Quintaou.


Théâtre Quintaou, Anglet (64), vendredi 3 Octobre 2014

Gregory Porter (voc), Chip Crawford (p), Aaron James (b), Emanuel Harrold (dms), Yosuke Sato (as).


« Coup de maître pour un premier disque qui devrait marquer le début d’une belle carrière » : il y a quatre ans nous faisions de son album « Water » une « Révélation » dans les colonnes de Jazz Magazine. Et s’il est arrivé en peu de temps à être une star internationale, c’est parce qu’on attendait depuis des années une voix comme la sienne. Dans un univers du jazz vocal dominé par des chanteuses au talent inégal et où les voix mâles sont essentiellement blanches, il manquait un aboutissement à la voie de la tradition afro-américaine, celle qui sait mélanger le jazz, le blues et la soul dans un maelstrom inextricable où le groove et la puissance émotionnelle sont les valeurs les plus sûres. Plus encore que dans ses disques, Gregory Porter nous a offert tout ça sur scène. Pas de chichis mais un show réduit à l’essentiel : la musique. Entouré d’une équipe de musiciens qui est à ses côtés depuis ses débuts, il envahit la scène en toute simplicité. Ce géant que le football américain a laissé à la musique pour notre bonheur n’a aucune peine à occuper l’espace et, après des années de comédies musicales, on sent bien que les planches sont sa deuxième demeure. Aux antipodes de toute démonstration intempestive, sa voix d’or de baryton n’est jamais forcée et elle peut monter très haut pour retrouver celle de Chet Baker, avouant par là une certaine « vulnérabilité masculine ». Il ne s’en prive pas dans les ballades qu’il chante avec une sincérité désarmante puisqu’il les écrit du fond de son cœur où doivent s’enfouir quelques chagrins d’amour . Hey Laura, dont la mélodie ne serait pas reniée par Otis Redding, nous conte ainsi ses supplications à une amante insensible à lui accorder sa tendresse alors que leur rupture est proche. Mais c’est dans le groove qu’il soude le public autour du rythme qu’il peut juste lancer d’un claquement de doigts quand ce n’est pas avec sa voix. Tout seul, façon gospel (qu’il a pratiqué toute son enfance), il annonce un Work Song qui ira crescendo avec les claps du public avant un final où le saxophone déchirant de Yosuke Sato n’arrivera tout de même pas à nous faire oublier Cannonball Adderley. Il enchaîne Lonesome Lover, sa « déclaration d’amour à Abbey Lincoln », par le Hit The Road Jack » de Percy Mayfield popularisé par Ray Charles et là, ma voisine est aux anges ! Et il terminera son concert par des morceaux dont les paroles engagées qu’il a écrites ne seront sans doute pas toujours comprises par la majorité de l’assistance en ces temps de replis identitaire et social. Le « soulfull » 1960 What ? ( hit de son premier disque) rappelle les émeutes raciales de Detroit au début des années 60 et Free, pris sur un rythme funky et chanté en deuxième rappel, évoque la lutte de parents modestes pour sortir leurs enfants de leur condition, sorte de message de liberté répondant à sa mère qui lui répétait que sa peau noire n’était pas une malédiction. Là encore, il retrouve une longue tradition des chanteurs (et chanteuses) noirs-américains dont il est, définitivement, l’un des dignes représentants.


Moins de dix minutes après la fin du concert Gregory Porter était dans le hall du théâtre pour dédicacer ses disques, comme pour montrer que le succès fulgurant qui caractérise sa carrière ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. Avec bonhommie il posait aux côtés de spectatrices voulant immortaliser ce moment privilégié avant de s’envoler pour Londres où une émission de télé l’attendait. Une leçon d’humilité après une leçon de musique.

Philippe Vincent


Prochains concerts : Michel Pastre (ts), Jérôme Etcheberry (tp), Louis Mazetier (p) le 31 octobre à Anglet (théâtre Quintaou) et le 1er novembre à Saint-Jean-de-Luz (auditorium Maurice Ravel) / Piers Faccini & Vincent Segal le 14 novembre à Anglet (théâtre Quintaou) / The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra le 18 novembre à Bayonne (théâtre).            

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Il n’y avait pas huit jours que le festival « Jazz sur l’Herbe » avait terminé sa première édition que nous étions conviés, gâtés que nous sommes, à un autre concert de jazz à Anglet. La Scène Nationale du Sud Aquitain, désormais aux manettes du nouveau théâtre de la ville, ouvrait la programmation jazz d’une saison qui invitera aussi sur la Côte Basque Scott Hamilton, Youn Sun Nah, Jon Faddis ou le Clayton-Hamilton Jazz Orchestra. Dominique Burucoa, directeur de la Scène Nationale (mais aussi trompettiste à ses heures), s’assura donc d’un démarrage « tout schuss » avec un artiste hors-norme qui n’eut pas de peine à remplir le beau et nouveau théâtre Quintaou.


Théâtre Quintaou, Anglet (64), vendredi 3 Octobre 2014

Gregory Porter (voc), Chip Crawford (p), Aaron James (b), Emanuel Harrold (dms), Yosuke Sato (as).


« Coup de maître pour un premier disque qui devrait marquer le début d’une belle carrière » : il y a quatre ans nous faisions de son album « Water » une « Révélation » dans les colonnes de Jazz Magazine. Et s’il est arrivé en peu de temps à être une star internationale, c’est parce qu’on attendait depuis des années une voix comme la sienne. Dans un univers du jazz vocal dominé par des chanteuses au talent inégal et où les voix mâles sont essentiellement blanches, il manquait un aboutissement à la voie de la tradition afro-américaine, celle qui sait mélanger le jazz, le blues et la soul dans un maelstrom inextricable où le groove et la puissance émotionnelle sont les valeurs les plus sûres. Plus encore que dans ses disques, Gregory Porter nous a offert tout ça sur scène. Pas de chichis mais un show réduit à l’essentiel : la musique. Entouré d’une équipe de musiciens qui est à ses côtés depuis ses débuts, il envahit la scène en toute simplicité. Ce géant que le football américain a laissé à la musique pour notre bonheur n’a aucune peine à occuper l’espace et, après des années de comédies musicales, on sent bien que les planches sont sa deuxième demeure. Aux antipodes de toute démonstration intempestive, sa voix d’or de baryton n’est jamais forcée et elle peut monter très haut pour retrouver celle de Chet Baker, avouant par là une certaine « vulnérabilité masculine ». Il ne s’en prive pas dans les ballades qu’il chante avec une sincérité désarmante puisqu’il les écrit du fond de son cœur où doivent s’enfouir quelques chagrins d’amour . Hey Laura, dont la mélodie ne serait pas reniée par Otis Redding, nous conte ainsi ses supplications à une amante insensible à lui accorder sa tendresse alors que leur rupture est proche. Mais c’est dans le groove qu’il soude le public autour du rythme qu’il peut juste lancer d’un claquement de doigts quand ce n’est pas avec sa voix. Tout seul, façon gospel (qu’il a pratiqué toute son enfance), il annonce un Work Song qui ira crescendo avec les claps du public avant un final où le saxophone déchirant de Yosuke Sato n’arrivera tout de même pas à nous faire oublier Cannonball Adderley. Il enchaîne Lonesome Lover, sa « déclaration d’amour à Abbey Lincoln », par le Hit The Road Jack » de Percy Mayfield popularisé par Ray Charles et là, ma voisine est aux anges ! Et il terminera son concert par des morceaux dont les paroles engagées qu’il a écrites ne seront sans doute pas toujours comprises par la majorité de l’assistance en ces temps de replis identitaire et social. Le « soulfull » 1960 What ? ( hit de son premier disque) rappelle les émeutes raciales de Detroit au début des années 60 et Free, pris sur un rythme funky et chanté en deuxième rappel, évoque la lutte de parents modestes pour sortir leurs enfants de leur condition, sorte de message de liberté répondant à sa mère qui lui répétait que sa peau noire n’était pas une malédiction. Là encore, il retrouve une longue tradition des chanteurs (et chanteuses) noirs-américains dont il est, définitivement, l’un des dignes représentants.


Moins de dix minutes après la fin du concert Gregory Porter était dans le hall du théâtre pour dédicacer ses disques, comme pour montrer que le succès fulgurant qui caractérise sa carrière ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. Avec bonhommie il posait aux côtés de spectatrices voulant immortaliser ce moment privilégié avant de s’envoler pour Londres où une émission de télé l’attendait. Une leçon d’humilité après une leçon de musique.

Philippe Vincent


Prochains concerts : Michel Pastre (ts), Jérôme Etcheberry (tp), Louis Mazetier (p) le 31 octobre à Anglet (théâtre Quintaou) et le 1er novembre à Saint-Jean-de-Luz (auditorium Maurice Ravel) / Piers Faccini & Vincent Segal le 14 novembre à Anglet (théâtre Quintaou) / The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra le 18 novembre à Bayonne (théâtre).