Jazz live
Publié le 8 Déc 2016

Jazz sans œillères pour Reporters Sans Frontières

Le cinquante troisième album de la collection “100 photos pour la liberté de la presse”, en vente depuis le 1er décembre est consacré au jazz, avec de superbes photos signés par des photographes de l’agence Magnum – Guy Le Querrec, Dennis Stock, Burt Glinn ou Robert Capa – et plusieurs textes de journalistes ou d’écrivains (Pierre Assouline, Toni Morrison, Jacques Gamblin, Francis Marmande…), dont une préface de notre confrère Pascal Anquetil. La sortie de cet album a donné lieu à une grande soirée jazz à la Maison de la Radio organisée par la fondation BNP Paribas et diffusée en direct sur France Musique (pour le son) et sur Culture Box (pour l’image).

Le beau discours introductif de Jean-Jacques Goron, qui dirige la fondation BNP Paribas, était très explicite concernant le soutien de la fondation à la cause de Reporters Sans Frontières. Ensuite, il a rappelé son action indéfectible d’aide au jazz français et son envie (pour la première fois) de réunir sur scène tous les lauréats de la fondation depuis vingt ans (vingt-trois musiciens) pour un concert exceptionnel où le saxophoniste Pierre Bertrand a arrangé six standards célèbres de l’histoire du jazz pour une formation atypique (cinq batteurs, trois contrebassistes et sept pianistes, qui tournaient en permanence afin que tout le monde joue).

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Honneur, tout d’abord, aux trois contrebassistes (Jacques Vidal, François Moutin, Christophe Wallemme) qui introduisirent magnifiquement le fameux Haitian Fight Song de Charles Mingus, où les quatre saxophonistes (Pierre Bertrand, Sylvain Beuf, Olivier Temime et Stéphane Guillaume) se sont fait particulièrement remarquer. Ensuite, Airelle Besson a rendu hommage à Chet Baker dans une belle version de But Not For Me. Avec A Night In Tunisia, les souffleurs et les cinq différents batteurs s’en donnent à cœur joie dans l’arrangement particulièrement explosif signé par Pierre Bertrand.

Le fameux What A Wonderful World de Louis Armstrong a pris des couleurs africaines et une autre signification dans cette version inédite qui vit le chanteur et joueur de kora Ablaye Cissoko chanter cette mélodie connue de tous, mais ici complètement renouvelée. Après un Caravan d’anthologie, place à la fusion avec une reprise du célèbre Jean-Pierre de Miles Davis où Louis Winsberg nous a gratifié d’un chorus flamboyant dans la lignée de John Scofield, enchaîné par un solo de piano particulièrement funky exécuté par son confrère de Sixun Jean-Pierre Como.
Près de cinquante minutes d’une musique joyeuse, ludique et élégante, jouée dans un bel esprit fraternel et égalitaire, où chacun a pu s’exprimer et où personne n’a tiré la couverture à lui. Bravo à Pierre Betrand et aux techniciens de Radio France qui ont travaillé d’arrache-pied pour un résultat sonore tout à fait remarquable !

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Après l’entracte, c’était au tour du pianiste israélien Shai Maestro de jouer pour Reporters Sans Frontières en proposant le répertoire de son nouvel album, “The Stone Keeper”, sorti récemment sur le label Sound Surveyor. Shai Maestro affectionne les mélodies chantantes assez lentes et répétitives, et il faut avouer que son trio est immédiatement identifiable, avec un son très cohérent. Le bassiste Jorge Roeder est à la fois solide rythmiquement et très souple mélodiquement, quant à l’impressionnant Ziv Ravitz, il joue un très beau rôle dans cette formation, relançant sans arrêt la machine avec beaucoup d’inventivité et d’élégance, et prouve une fois de plus, qu’il est l’un des meilleurs batteurs actuels. En invitant l’une des mystérieuses voix bulgares, Neli Andreeva, sur quelques titres (Kunda Kuchka, The One You Seek Is You), Shai Maestro ne vulgarise pas son jazz, mais le “bulgarise” avec beaucoup de finesse, toujours près de la mélodie, dans un univers poétique et éthéré. •

Première partie : All Stars de musiciens de jazz soutenus par la Fondation BNP Paribas sous la direction de Pierre Bertrand (as).
Avec Airelle Besson (tp), Sylvain Beuf (ts), Olivier Temime (ts), Stéphane Guillaume (ts,ss, fl), Louis Winsberg (g), Ablaye Cissoko (kora, voc), Emmanuel Bex (org), Baptiste Trotignon, Jean-Pierre Como, Laurent Cugny, Sophia Domancich, Thomas Encho, Murat Öztürk, Manuel Rocheman (p), François Moutin, Jacques Vidal, Christophe Wallemme (b), Anne Paceo, Julien Charlet, Simon Goubert, Stéphane Huchard, Louis Moutin (dm).

Deuxième partie : Shai Maestro Trio
Shai Maestro (p), Jorge Roeder (b), Ziv Ravitz (dm) + Neli Andreeva (voc).

 |Le cinquante troisième album de la collection “100 photos pour la liberté de la presse”, en vente depuis le 1er décembre est consacré au jazz, avec de superbes photos signés par des photographes de l’agence Magnum – Guy Le Querrec, Dennis Stock, Burt Glinn ou Robert Capa – et plusieurs textes de journalistes ou d’écrivains (Pierre Assouline, Toni Morrison, Jacques Gamblin, Francis Marmande…), dont une préface de notre confrère Pascal Anquetil. La sortie de cet album a donné lieu à une grande soirée jazz à la Maison de la Radio organisée par la fondation BNP Paribas et diffusée en direct sur France Musique (pour le son) et sur Culture Box (pour l’image).

Le beau discours introductif de Jean-Jacques Goron, qui dirige la fondation BNP Paribas, était très explicite concernant le soutien de la fondation à la cause de Reporters Sans Frontières. Ensuite, il a rappelé son action indéfectible d’aide au jazz français et son envie (pour la première fois) de réunir sur scène tous les lauréats de la fondation depuis vingt ans (vingt-trois musiciens) pour un concert exceptionnel où le saxophoniste Pierre Bertrand a arrangé six standards célèbres de l’histoire du jazz pour une formation atypique (cinq batteurs, trois contrebassistes et sept pianistes, qui tournaient en permanence afin que tout le monde joue).

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Honneur, tout d’abord, aux trois contrebassistes (Jacques Vidal, François Moutin, Christophe Wallemme) qui introduisirent magnifiquement le fameux Haitian Fight Song de Charles Mingus, où les quatre saxophonistes (Pierre Bertrand, Sylvain Beuf, Olivier Temime et Stéphane Guillaume) se sont fait particulièrement remarquer. Ensuite, Airelle Besson a rendu hommage à Chet Baker dans une belle version de But Not For Me. Avec A Night In Tunisia, les souffleurs et les cinq différents batteurs s’en donnent à cœur joie dans l’arrangement particulièrement explosif signé par Pierre Bertrand.

Le fameux What A Wonderful World de Louis Armstrong a pris des couleurs africaines et une autre signification dans cette version inédite qui vit le chanteur et joueur de kora Ablaye Cissoko chanter cette mélodie connue de tous, mais ici complètement renouvelée. Après un Caravan d’anthologie, place à la fusion avec une reprise du célèbre Jean-Pierre de Miles Davis où Louis Winsberg nous a gratifié d’un chorus flamboyant dans la lignée de John Scofield, enchaîné par un solo de piano particulièrement funky exécuté par son confrère de Sixun Jean-Pierre Como.
Près de cinquante minutes d’une musique joyeuse, ludique et élégante, jouée dans un bel esprit fraternel et égalitaire, où chacun a pu s’exprimer et où personne n’a tiré la couverture à lui. Bravo à Pierre Betrand et aux techniciens de Radio France qui ont travaillé d’arrache-pied pour un résultat sonore tout à fait remarquable !

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Après l’entracte, c’était au tour du pianiste israélien Shai Maestro de jouer pour Reporters Sans Frontières en proposant le répertoire de son nouvel album, “The Stone Keeper”, sorti récemment sur le label Sound Surveyor. Shai Maestro affectionne les mélodies chantantes assez lentes et répétitives, et il faut avouer que son trio est immédiatement identifiable, avec un son très cohérent. Le bassiste Jorge Roeder est à la fois solide rythmiquement et très souple mélodiquement, quant à l’impressionnant Ziv Ravitz, il joue un très beau rôle dans cette formation, relançant sans arrêt la machine avec beaucoup d’inventivité et d’élégance, et prouve une fois de plus, qu’il est l’un des meilleurs batteurs actuels. En invitant l’une des mystérieuses voix bulgares, Neli Andreeva, sur quelques titres (Kunda Kuchka, The One You Seek Is You), Shai Maestro ne vulgarise pas son jazz, mais le “bulgarise” avec beaucoup de finesse, toujours près de la mélodie, dans un univers poétique et éthéré. •

Première partie : All Stars de musiciens de jazz soutenus par la Fondation BNP Paribas sous la direction de Pierre Bertrand (as).
Avec Airelle Besson (tp), Sylvain Beuf (ts), Olivier Temime (ts), Stéphane Guillaume (ts,ss, fl), Louis Winsberg (g), Ablaye Cissoko (kora, voc), Emmanuel Bex (org), Baptiste Trotignon, Jean-Pierre Como, Laurent Cugny, Sophia Domancich, Thomas Encho, Murat Öztürk, Manuel Rocheman (p), François Moutin, Jacques Vidal, Christophe Wallemme (b), Anne Paceo, Julien Charlet, Simon Goubert, Stéphane Huchard, Louis Moutin (dm).

Deuxième partie : Shai Maestro Trio
Shai Maestro (p), Jorge Roeder (b), Ziv Ravitz (dm) + Neli Andreeva (voc).

 |Le cinquante troisième album de la collection “100 photos pour la liberté de la presse”, en vente depuis le 1er décembre est consacré au jazz, avec de superbes photos signés par des photographes de l’agence Magnum – Guy Le Querrec, Dennis Stock, Burt Glinn ou Robert Capa – et plusieurs textes de journalistes ou d’écrivains (Pierre Assouline, Toni Morrison, Jacques Gamblin, Francis Marmande…), dont une préface de notre confrère Pascal Anquetil. La sortie de cet album a donné lieu à une grande soirée jazz à la Maison de la Radio organisée par la fondation BNP Paribas et diffusée en direct sur France Musique (pour le son) et sur Culture Box (pour l’image).

Le beau discours introductif de Jean-Jacques Goron, qui dirige la fondation BNP Paribas, était très explicite concernant le soutien de la fondation à la cause de Reporters Sans Frontières. Ensuite, il a rappelé son action indéfectible d’aide au jazz français et son envie (pour la première fois) de réunir sur scène tous les lauréats de la fondation depuis vingt ans (vingt-trois musiciens) pour un concert exceptionnel où le saxophoniste Pierre Bertrand a arrangé six standards célèbres de l’histoire du jazz pour une formation atypique (cinq batteurs, trois contrebassistes et sept pianistes, qui tournaient en permanence afin que tout le monde joue).

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Honneur, tout d’abord, aux trois contrebassistes (Jacques Vidal, François Moutin, Christophe Wallemme) qui introduisirent magnifiquement le fameux Haitian Fight Song de Charles Mingus, où les quatre saxophonistes (Pierre Bertrand, Sylvain Beuf, Olivier Temime et Stéphane Guillaume) se sont fait particulièrement remarquer. Ensuite, Airelle Besson a rendu hommage à Chet Baker dans une belle version de But Not For Me. Avec A Night In Tunisia, les souffleurs et les cinq différents batteurs s’en donnent à cœur joie dans l’arrangement particulièrement explosif signé par Pierre Bertrand.

Le fameux What A Wonderful World de Louis Armstrong a pris des couleurs africaines et une autre signification dans cette version inédite qui vit le chanteur et joueur de kora Ablaye Cissoko chanter cette mélodie connue de tous, mais ici complètement renouvelée. Après un Caravan d’anthologie, place à la fusion avec une reprise du célèbre Jean-Pierre de Miles Davis où Louis Winsberg nous a gratifié d’un chorus flamboyant dans la lignée de John Scofield, enchaîné par un solo de piano particulièrement funky exécuté par son confrère de Sixun Jean-Pierre Como.
Près de cinquante minutes d’une musique joyeuse, ludique et élégante, jouée dans un bel esprit fraternel et égalitaire, où chacun a pu s’exprimer et où personne n’a tiré la couverture à lui. Bravo à Pierre Betrand et aux techniciens de Radio France qui ont travaillé d’arrache-pied pour un résultat sonore tout à fait remarquable !

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Après l’entracte, c’était au tour du pianiste israélien Shai Maestro de jouer pour Reporters Sans Frontières en proposant le répertoire de son nouvel album, “The Stone Keeper”, sorti récemment sur le label Sound Surveyor. Shai Maestro affectionne les mélodies chantantes assez lentes et répétitives, et il faut avouer que son trio est immédiatement identifiable, avec un son très cohérent. Le bassiste Jorge Roeder est à la fois solide rythmiquement et très souple mélodiquement, quant à l’impressionnant Ziv Ravitz, il joue un très beau rôle dans cette formation, relançant sans arrêt la machine avec beaucoup d’inventivité et d’élégance, et prouve une fois de plus, qu’il est l’un des meilleurs batteurs actuels. En invitant l’une des mystérieuses voix bulgares, Neli Andreeva, sur quelques titres (Kunda Kuchka, The One You Seek Is You), Shai Maestro ne vulgarise pas son jazz, mais le “bulgarise” avec beaucoup de finesse, toujours près de la mélodie, dans un univers poétique et éthéré. •

Première partie : All Stars de musiciens de jazz soutenus par la Fondation BNP Paribas sous la direction de Pierre Bertrand (as).
Avec Airelle Besson (tp), Sylvain Beuf (ts), Olivier Temime (ts), Stéphane Guillaume (ts,ss, fl), Louis Winsberg (g), Ablaye Cissoko (kora, voc), Emmanuel Bex (org), Baptiste Trotignon, Jean-Pierre Como, Laurent Cugny, Sophia Domancich, Thomas Encho, Murat Öztürk, Manuel Rocheman (p), François Moutin, Jacques Vidal, Christophe Wallemme (b), Anne Paceo, Julien Charlet, Simon Goubert, Stéphane Huchard, Louis Moutin (dm).

Deuxième partie : Shai Maestro Trio
Shai Maestro (p), Jorge Roeder (b), Ziv Ravitz (dm) + Neli Andreeva (voc).

 |Le cinquante troisième album de la collection “100 photos pour la liberté de la presse”, en vente depuis le 1er décembre est consacré au jazz, avec de superbes photos signés par des photographes de l’agence Magnum – Guy Le Querrec, Dennis Stock, Burt Glinn ou Robert Capa – et plusieurs textes de journalistes ou d’écrivains (Pierre Assouline, Toni Morrison, Jacques Gamblin, Francis Marmande…), dont une préface de notre confrère Pascal Anquetil. La sortie de cet album a donné lieu à une grande soirée jazz à la Maison de la Radio organisée par la fondation BNP Paribas et diffusée en direct sur France Musique (pour le son) et sur Culture Box (pour l’image).

Le beau discours introductif de Jean-Jacques Goron, qui dirige la fondation BNP Paribas, était très explicite concernant le soutien de la fondation à la cause de Reporters Sans Frontières. Ensuite, il a rappelé son action indéfectible d’aide au jazz français et son envie (pour la première fois) de réunir sur scène tous les lauréats de la fondation depuis vingt ans (vingt-trois musiciens) pour un concert exceptionnel où le saxophoniste Pierre Bertrand a arrangé six standards célèbres de l’histoire du jazz pour une formation atypique (cinq batteurs, trois contrebassistes et sept pianistes, qui tournaient en permanence afin que tout le monde joue).

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Le “Fondation BNP Paribas All Stars”. Photo : Annie Yanbékian

Honneur, tout d’abord, aux trois contrebassistes (Jacques Vidal, François Moutin, Christophe Wallemme) qui introduisirent magnifiquement le fameux Haitian Fight Song de Charles Mingus, où les quatre saxophonistes (Pierre Bertrand, Sylvain Beuf, Olivier Temime et Stéphane Guillaume) se sont fait particulièrement remarquer. Ensuite, Airelle Besson a rendu hommage à Chet Baker dans une belle version de But Not For Me. Avec A Night In Tunisia, les souffleurs et les cinq différents batteurs s’en donnent à cœur joie dans l’arrangement particulièrement explosif signé par Pierre Bertrand.

Le fameux What A Wonderful World de Louis Armstrong a pris des couleurs africaines et une autre signification dans cette version inédite qui vit le chanteur et joueur de kora Ablaye Cissoko chanter cette mélodie connue de tous, mais ici complètement renouvelée. Après un Caravan d’anthologie, place à la fusion avec une reprise du célèbre Jean-Pierre de Miles Davis où Louis Winsberg nous a gratifié d’un chorus flamboyant dans la lignée de John Scofield, enchaîné par un solo de piano particulièrement funky exécuté par son confrère de Sixun Jean-Pierre Como.
Près de cinquante minutes d’une musique joyeuse, ludique et élégante, jouée dans un bel esprit fraternel et égalitaire, où chacun a pu s’exprimer et où personne n’a tiré la couverture à lui. Bravo à Pierre Betrand et aux techniciens de Radio France qui ont travaillé d’arrache-pied pour un résultat sonore tout à fait remarquable !

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Shai Maestro. Photo : Annie Yanbékian

Après l’entracte, c’était au tour du pianiste israélien Shai Maestro de jouer pour Reporters Sans Frontières en proposant le répertoire de son nouvel album, “The Stone Keeper”, sorti récemment sur le label Sound Surveyor. Shai Maestro affectionne les mélodies chantantes assez lentes et répétitives, et il faut avouer que son trio est immédiatement identifiable, avec un son très cohérent. Le bassiste Jorge Roeder est à la fois solide rythmiquement et très souple mélodiquement, quant à l’impressionnant Ziv Ravitz, il joue un très beau rôle dans cette formation, relançant sans arrêt la machine avec beaucoup d’inventivité et d’élégance, et prouve une fois de plus, qu’il est l’un des meilleurs batteurs actuels. En invitant l’une des mystérieuses voix bulgares, Neli Andreeva, sur quelques titres (Kunda Kuchka, The One You Seek Is You), Shai Maestro ne vulgarise pas son jazz, mais le “bulgarise” avec beaucoup de finesse, toujours près de la mélodie, dans un univers poétique et éthéré. •

Première partie : All Stars de musiciens de jazz soutenus par la Fondation BNP Paribas sous la direction de Pierre Bertrand (as).
Avec Airelle Besson (tp), Sylvain Beuf (ts), Olivier Temime (ts), Stéphane Guillaume (ts,ss, fl), Louis Winsberg (g), Ablaye Cissoko (kora, voc), Emmanuel Bex (org), Baptiste Trotignon, Jean-Pierre Como, Laurent Cugny, Sophia Domancich, Thomas Encho, Murat Öztürk, Manuel Rocheman (p), François Moutin, Jacques Vidal, Christophe Wallemme (b), Anne Paceo, Julien Charlet, Simon Goubert, Stéphane Huchard, Louis Moutin (dm).

Deuxième partie : Shai Maestro Trio
Shai Maestro (p), Jorge Roeder (b), Ziv Ravitz (dm) + Neli Andreeva (voc).