Jazz live
Publié le 27 Juin 2012

JazzAscona 3 Tutti Frutti

A Ascona, la musique est partout, dès le matin et jusqu’aux petites heures de l’aube suivante. Outre les concerts officiels, cafés et restaurants bordant le Lac Majeur accueillent des groupes de valeur certes inégale, mais qui, tous, témoignent avec enthousiasme de la pérennité du jazz traditionnel et classique.


Jérôme Etcheberry & the Swingberries

Jérôme Etcheberry (tp), Aurélie Tropez (cl), Jacques Schneck (p), Nicolas Montier (g). Biblioteca-Club Heineken, 25 juin.

 

Norbert Susemilh’s « A Night on Frenchmen Street »

Norbert Susemilhl (tp, voc), Gregory Agid (cl, ts), Shaye Cohn (p), Kerry Lewis (b), Thomas Altmann (dm), Erika Lewis (voc). Stage Seven, 26 juin.

 

Rhoda Scott & Lady Quartet

Rhoda Scott (org), Lisa Cat-Berro (as), Sophie Alour (ts), Julie Saury (dm) + Warren Vaché (cnet). Stage Elvezia, 26 juin.


Ainsi les jam sessions quotidiennes de l’hôtel Tamaro, animées par l’excellente rythmique composée de David Blenkhorn (g), Sébastien Girardot (b) et Guillaume Nouaux (dm), accueillent-elles chaque nuit une pléiade d’invités parmi lesquels un habitué, le violoniste australien George Washingmachine.

Ces manifestations qui s’apparentent à un festival « Off » sont parfois l’occasion de découvertes dignes d’intérêt. C’est le cas de l’ensemble hollandais Oriental Jazz, entendu le 26 à l’Hôtel Elvezia. Une formation Dixieland qui se détache du lot et dont la chanteuse, Vita Pagie (Fine And Mellow, Take The A Train) et le cornettiste Bram van Tongeren (Undecided, La Vie en rose) méritent citation.

Mais n’anticipons pas. La soirée du 25 avait réservé quelques bons moments, à commencer par la prestation de Jérôme Etcheberry et de son quartette. Un jazz de chambre raffiné, élégant, dans la lignée des petits ensembles swing de Ruby Braff et de George Barnes, voire de Jonah Jones auquel le leader fait fugitivement penser au détour d’un chorus. Arrangements signés Etcheberry ou Nicolas Montier (Somebody Loves Me), solistes inspirés, à l’instar d’Aurélie Tropez survolant avec aisance Love In My Heart. Le répertoire déploie une large palette, des standards éprouvés au thème de Starwars allègrement swingué, en passant par les adaptations de classiques que John Kirby mit en son temps à la mode, Le Lac des Cygnes, la Danse de la Fée Dragée extraite de Casse-Noisettes, le Menuet de Boccherini ou un French Cancan tiré de La Vie parisienne de Jacques Offenbach.

Pour rester sur le mode parodique, les Swingberries ont tenu, le temps d’un set, à s’inscrire dans le thème de ce festival dédié aux Sophisticated Ladies. Qui n’a vu Jacques Schneck en perruque brune et robe fleurie derrière son clavier à raté un grand moment…

Changement de décor avec l’ensemble du trompettiste Norbert Susemilh arrivé tout droit de La Nouvelle-Orléans. Difficile de condamner sans appel le revival lorsqu’il conserve cette fraîcheur et ce degré de qualité. Le solo de clarinette de Gregory Agid sur Some Of These Days suffirait à lui seul à justifier une prestation qui met à l’honneur le blues (Erika Lewis, voix puissante, peu de vibrato, retrouve par instants l’esprit de Bessie Smith) et plonge l’assistance dans l’atmosphère des origines.

Parmi les Ladies les plus attendues, Rhoda Scott et son quartette de jeunes femmes talentueuses. Leur concert du 26 a tenu toutes ses promesses, sous le signe d’un hard bop pur et dur. Les thèmes de Pee Wee Ellis, Hank Mobley, Edith Piaf (superbe Sophie Alour, auteur d’une coda magistrale, auteur, par ailleurs d’un Joke musclé à souhait), ou encore l’inusable Stompin’ At The Savoy, passés par l’étamine d’arrangements efficaces, permettent à chacune de donner sa pleine mesure, sous l’autorité d’une organiste souveraine, insufflant à son groupe un swing constant, communiquant à chacune une énergie que Julie Saury porte à son point d’incandescence.

Un contexte on ne peut plus stimulant pour Warren Vaché, stupéfiant d’aisance, multipliant les prouesses techniques sans abdiquer sa musicalité. Il se fond sans difficulté dans un ensemble dont il découvre le répertoire, lui apportant un surcroît de flamme.

Ce soir 27, unique concert de la grande prêtresse de la soul Irma Thomas à qui sera décerné l’Ascona Jazz Award 2012. On se gardera de rater cet événement !

 

Jacques Aboucaya

|

A Ascona, la musique est partout, dès le matin et jusqu’aux petites heures de l’aube suivante. Outre les concerts officiels, cafés et restaurants bordant le Lac Majeur accueillent des groupes de valeur certes inégale, mais qui, tous, témoignent avec enthousiasme de la pérennité du jazz traditionnel et classique.


Jérôme Etcheberry & the Swingberries

Jérôme Etcheberry (tp), Aurélie Tropez (cl), Jacques Schneck (p), Nicolas Montier (g). Biblioteca-Club Heineken, 25 juin.

 

Norbert Susemilh’s « A Night on Frenchmen Street »

Norbert Susemilhl (tp, voc), Gregory Agid (cl, ts), Shaye Cohn (p), Kerry Lewis (b), Thomas Altmann (dm), Erika Lewis (voc). Stage Seven, 26 juin.

 

Rhoda Scott & Lady Quartet

Rhoda Scott (org), Lisa Cat-Berro (as), Sophie Alour (ts), Julie Saury (dm) + Warren Vaché (cnet). Stage Elvezia, 26 juin.


Ainsi les jam sessions quotidiennes de l’hôtel Tamaro, animées par l’excellente rythmique composée de David Blenkhorn (g), Sébastien Girardot (b) et Guillaume Nouaux (dm), accueillent-elles chaque nuit une pléiade d’invités parmi lesquels un habitué, le violoniste australien George Washingmachine.

Ces manifestations qui s’apparentent à un festival « Off » sont parfois l’occasion de découvertes dignes d’intérêt. C’est le cas de l’ensemble hollandais Oriental Jazz, entendu le 26 à l’Hôtel Elvezia. Une formation Dixieland qui se détache du lot et dont la chanteuse, Vita Pagie (Fine And Mellow, Take The A Train) et le cornettiste Bram van Tongeren (Undecided, La Vie en rose) méritent citation.

Mais n’anticipons pas. La soirée du 25 avait réservé quelques bons moments, à commencer par la prestation de Jérôme Etcheberry et de son quartette. Un jazz de chambre raffiné, élégant, dans la lignée des petits ensembles swing de Ruby Braff et de George Barnes, voire de Jonah Jones auquel le leader fait fugitivement penser au détour d’un chorus. Arrangements signés Etcheberry ou Nicolas Montier (Somebody Loves Me), solistes inspirés, à l’instar d’Aurélie Tropez survolant avec aisance Love In My Heart. Le répertoire déploie une large palette, des standards éprouvés au thème de Starwars allègrement swingué, en passant par les adaptations de classiques que John Kirby mit en son temps à la mode, Le Lac des Cygnes, la Danse de la Fée Dragée extraite de Casse-Noisettes, le Menuet de Boccherini ou un French Cancan tiré de La Vie parisienne de Jacques Offenbach.

Pour rester sur le mode parodique, les Swingberries ont tenu, le temps d’un set, à s’inscrire dans le thème de ce festival dédié aux Sophisticated Ladies. Qui n’a vu Jacques Schneck en perruque brune et robe fleurie derrière son clavier à raté un grand moment…

Changement de décor avec l’ensemble du trompettiste Norbert Susemilh arrivé tout droit de La Nouvelle-Orléans. Difficile de condamner sans appel le revival lorsqu’il conserve cette fraîcheur et ce degré de qualité. Le solo de clarinette de Gregory Agid sur Some Of These Days suffirait à lui seul à justifier une prestation qui met à l’honneur le blues (Erika Lewis, voix puissante, peu de vibrato, retrouve par instants l’esprit de Bessie Smith) et plonge l’assistance dans l’atmosphère des origines.

Parmi les Ladies les plus attendues, Rhoda Scott et son quartette de jeunes femmes talentueuses. Leur concert du 26 a tenu toutes ses promesses, sous le signe d’un hard bop pur et dur. Les thèmes de Pee Wee Ellis, Hank Mobley, Edith Piaf (superbe Sophie Alour, auteur d’une coda magistrale, auteur, par ailleurs d’un Joke musclé à souhait), ou encore l’inusable Stompin’ At The Savoy, passés par l’étamine d’arrangements efficaces, permettent à chacune de donner sa pleine mesure, sous l’autorité d’une organiste souveraine, insufflant à son groupe un swing constant, communiquant à chacune une énergie que Julie Saury porte à son point d’incandescence.

Un contexte on ne peut plus stimulant pour Warren Vaché, stupéfiant d’aisance, multipliant les prouesses techniques sans abdiquer sa musicalité. Il se fond sans difficulté dans un ensemble dont il découvre le répertoire, lui apportant un surcroît de flamme.

Ce soir 27, unique concert de la grande prêtresse de la soul Irma Thomas à qui sera décerné l’Ascona Jazz Award 2012. On se gardera de rater cet événement !

 

Jacques Aboucaya

|

A Ascona, la musique est partout, dès le matin et jusqu’aux petites heures de l’aube suivante. Outre les concerts officiels, cafés et restaurants bordant le Lac Majeur accueillent des groupes de valeur certes inégale, mais qui, tous, témoignent avec enthousiasme de la pérennité du jazz traditionnel et classique.


Jérôme Etcheberry & the Swingberries

Jérôme Etcheberry (tp), Aurélie Tropez (cl), Jacques Schneck (p), Nicolas Montier (g). Biblioteca-Club Heineken, 25 juin.

 

Norbert Susemilh’s « A Night on Frenchmen Street »

Norbert Susemilhl (tp, voc), Gregory Agid (cl, ts), Shaye Cohn (p), Kerry Lewis (b), Thomas Altmann (dm), Erika Lewis (voc). Stage Seven, 26 juin.

 

Rhoda Scott & Lady Quartet

Rhoda Scott (org), Lisa Cat-Berro (as), Sophie Alour (ts), Julie Saury (dm) + Warren Vaché (cnet). Stage Elvezia, 26 juin.


Ainsi les jam sessions quotidiennes de l’hôtel Tamaro, animées par l’excellente rythmique composée de David Blenkhorn (g), Sébastien Girardot (b) et Guillaume Nouaux (dm), accueillent-elles chaque nuit une pléiade d’invités parmi lesquels un habitué, le violoniste australien George Washingmachine.

Ces manifestations qui s’apparentent à un festival « Off » sont parfois l’occasion de découvertes dignes d’intérêt. C’est le cas de l’ensemble hollandais Oriental Jazz, entendu le 26 à l’Hôtel Elvezia. Une formation Dixieland qui se détache du lot et dont la chanteuse, Vita Pagie (Fine And Mellow, Take The A Train) et le cornettiste Bram van Tongeren (Undecided, La Vie en rose) méritent citation.

Mais n’anticipons pas. La soirée du 25 avait réservé quelques bons moments, à commencer par la prestation de Jérôme Etcheberry et de son quartette. Un jazz de chambre raffiné, élégant, dans la lignée des petits ensembles swing de Ruby Braff et de George Barnes, voire de Jonah Jones auquel le leader fait fugitivement penser au détour d’un chorus. Arrangements signés Etcheberry ou Nicolas Montier (Somebody Loves Me), solistes inspirés, à l’instar d’Aurélie Tropez survolant avec aisance Love In My Heart. Le répertoire déploie une large palette, des standards éprouvés au thème de Starwars allègrement swingué, en passant par les adaptations de classiques que John Kirby mit en son temps à la mode, Le Lac des Cygnes, la Danse de la Fée Dragée extraite de Casse-Noisettes, le Menuet de Boccherini ou un French Cancan tiré de La Vie parisienne de Jacques Offenbach.

Pour rester sur le mode parodique, les Swingberries ont tenu, le temps d’un set, à s’inscrire dans le thème de ce festival dédié aux Sophisticated Ladies. Qui n’a vu Jacques Schneck en perruque brune et robe fleurie derrière son clavier à raté un grand moment…

Changement de décor avec l’ensemble du trompettiste Norbert Susemilh arrivé tout droit de La Nouvelle-Orléans. Difficile de condamner sans appel le revival lorsqu’il conserve cette fraîcheur et ce degré de qualité. Le solo de clarinette de Gregory Agid sur Some Of These Days suffirait à lui seul à justifier une prestation qui met à l’honneur le blues (Erika Lewis, voix puissante, peu de vibrato, retrouve par instants l’esprit de Bessie Smith) et plonge l’assistance dans l’atmosphère des origines.

Parmi les Ladies les plus attendues, Rhoda Scott et son quartette de jeunes femmes talentueuses. Leur concert du 26 a tenu toutes ses promesses, sous le signe d’un hard bop pur et dur. Les thèmes de Pee Wee Ellis, Hank Mobley, Edith Piaf (superbe Sophie Alour, auteur d’une coda magistrale, auteur, par ailleurs d’un Joke musclé à souhait), ou encore l’inusable Stompin’ At The Savoy, passés par l’étamine d’arrangements efficaces, permettent à chacune de donner sa pleine mesure, sous l’autorité d’une organiste souveraine, insufflant à son groupe un swing constant, communiquant à chacune une énergie que Julie Saury porte à son point d’incandescence.

Un contexte on ne peut plus stimulant pour Warren Vaché, stupéfiant d’aisance, multipliant les prouesses techniques sans abdiquer sa musicalité. Il se fond sans difficulté dans un ensemble dont il découvre le répertoire, lui apportant un surcroît de flamme.

Ce soir 27, unique concert de la grande prêtresse de la soul Irma Thomas à qui sera décerné l’Ascona Jazz Award 2012. On se gardera de rater cet événement !

 

Jacques Aboucaya

|

A Ascona, la musique est partout, dès le matin et jusqu’aux petites heures de l’aube suivante. Outre les concerts officiels, cafés et restaurants bordant le Lac Majeur accueillent des groupes de valeur certes inégale, mais qui, tous, témoignent avec enthousiasme de la pérennité du jazz traditionnel et classique.


Jérôme Etcheberry & the Swingberries

Jérôme Etcheberry (tp), Aurélie Tropez (cl), Jacques Schneck (p), Nicolas Montier (g). Biblioteca-Club Heineken, 25 juin.

 

Norbert Susemilh’s « A Night on Frenchmen Street »

Norbert Susemilhl (tp, voc), Gregory Agid (cl, ts), Shaye Cohn (p), Kerry Lewis (b), Thomas Altmann (dm), Erika Lewis (voc). Stage Seven, 26 juin.

 

Rhoda Scott & Lady Quartet

Rhoda Scott (org), Lisa Cat-Berro (as), Sophie Alour (ts), Julie Saury (dm) + Warren Vaché (cnet). Stage Elvezia, 26 juin.


Ainsi les jam sessions quotidiennes de l’hôtel Tamaro, animées par l’excellente rythmique composée de David Blenkhorn (g), Sébastien Girardot (b) et Guillaume Nouaux (dm), accueillent-elles chaque nuit une pléiade d’invités parmi lesquels un habitué, le violoniste australien George Washingmachine.

Ces manifestations qui s’apparentent à un festival « Off » sont parfois l’occasion de découvertes dignes d’intérêt. C’est le cas de l’ensemble hollandais Oriental Jazz, entendu le 26 à l’Hôtel Elvezia. Une formation Dixieland qui se détache du lot et dont la chanteuse, Vita Pagie (Fine And Mellow, Take The A Train) et le cornettiste Bram van Tongeren (Undecided, La Vie en rose) méritent citation.

Mais n’anticipons pas. La soirée du 25 avait réservé quelques bons moments, à commencer par la prestation de Jérôme Etcheberry et de son quartette. Un jazz de chambre raffiné, élégant, dans la lignée des petits ensembles swing de Ruby Braff et de George Barnes, voire de Jonah Jones auquel le leader fait fugitivement penser au détour d’un chorus. Arrangements signés Etcheberry ou Nicolas Montier (Somebody Loves Me), solistes inspirés, à l’instar d’Aurélie Tropez survolant avec aisance Love In My Heart. Le répertoire déploie une large palette, des standards éprouvés au thème de Starwars allègrement swingué, en passant par les adaptations de classiques que John Kirby mit en son temps à la mode, Le Lac des Cygnes, la Danse de la Fée Dragée extraite de Casse-Noisettes, le Menuet de Boccherini ou un French Cancan tiré de La Vie parisienne de Jacques Offenbach.

Pour rester sur le mode parodique, les Swingberries ont tenu, le temps d’un set, à s’inscrire dans le thème de ce festival dédié aux Sophisticated Ladies. Qui n’a vu Jacques Schneck en perruque brune et robe fleurie derrière son clavier à raté un grand moment…

Changement de décor avec l’ensemble du trompettiste Norbert Susemilh arrivé tout droit de La Nouvelle-Orléans. Difficile de condamner sans appel le revival lorsqu’il conserve cette fraîcheur et ce degré de qualité. Le solo de clarinette de Gregory Agid sur Some Of These Days suffirait à lui seul à justifier une prestation qui met à l’honneur le blues (Erika Lewis, voix puissante, peu de vibrato, retrouve par instants l’esprit de Bessie Smith) et plonge l’assistance dans l’atmosphère des origines.

Parmi les Ladies les plus attendues, Rhoda Scott et son quartette de jeunes femmes talentueuses. Leur concert du 26 a tenu toutes ses promesses, sous le signe d’un hard bop pur et dur. Les thèmes de Pee Wee Ellis, Hank Mobley, Edith Piaf (superbe Sophie Alour, auteur d’une coda magistrale, auteur, par ailleurs d’un Joke musclé à souhait), ou encore l’inusable Stompin’ At The Savoy, passés par l’étamine d’arrangements efficaces, permettent à chacune de donner sa pleine mesure, sous l’autorité d’une organiste souveraine, insufflant à son groupe un swing constant, communiquant à chacune une énergie que Julie Saury porte à son point d’incandescence.

Un contexte on ne peut plus stimulant pour Warren Vaché, stupéfiant d’aisance, multipliant les prouesses techniques sans abdiquer sa musicalité. Il se fond sans difficulté dans un ensemble dont il découvre le répertoire, lui apportant un surcroît de flamme.

Ce soir 27, unique concert de la grande prêtresse de la soul Irma Thomas à qui sera décerné l’Ascona Jazz Award 2012. On se gardera de rater cet événement !

 

Jacques Aboucaya