Jazz live
Publié le 2 Sep 2012

JG Thirlwell "Manorexia" aux Rendez-vous de l'Erdre

 

Jean-Marc Ayrault est passé aux « Rendez-vous » en toute discrétion, en ancien maire de Nantes plus que premier ministre. N’empêche, il est passé, signe peut-être que les jazz(s) programmés à l’Erdre trouveront un écho positif dans les mois qui viennent dans le champ politique. On peut toujours espérer. Nous allions vers la scène « Mix Jazz » justement, où devait se produire le compositeur et manipulateur de machines JG Thirlwell avec son groupe « Manorexia ». El là, une belle surprise nous attendait…

 

Angharad Davies (vln), Rachel Steadman (vln), Nozumi Cohen (viola), Jessica Cox (cello), Tim Parkinson (p), Peter Wise (dm), JG Thirlwell (comp, laptop)


Oui, surprise car nous ne connaissions pas ce personnage, apparemment déjà bien repéré sur certaines scènes alternatives, et c’est d’ailleurs tout l’intérêt des « Rendez-vous » que de permettre ces échanges de public. Dans son projet Manorexia (publié sous le label Tzadik) Thirlwell a composé pour quatuor à cordes et rythmique d’enfer une musique qui assume pleinement son héritage, celui de la musique classique et contemporaine, pour offrir une sorte de quintessence de ce que l’on pourrait enfin, pour une fois en effet, appeler « musique actuelle ». C’est à dire de maintenant et en acte. Alternant phases de lourdes et sombres ambiances, marquées par des tempi assénés, et moments de délicats ornements de cordes, sous-tendus de formules répétitives, cette musique, sans revendiquer une originalité totale, tient l’écoute en éveil par sa fraîcheur d’inspiration et sa rigueur d’exécution. Un superbe moment. Qui ne nous fera pas oublier quand même qu’en la scène Sully une foule immense a acclamé le quintet d’un Enrico Rava en pleine forme, avec ses « stars » Gianluca Petrella (tb) et Giovanni Guidi (p), précédé par une découverte (au moins pour le public nantais), le pianiste Jonathan Avishaï qui, au pied levé, a accepté de remplaçer Laurent Coq empêché, avec la rythmique de ce dernier. Ce fut un bien bon moment.

 

Cet après-midi « Journal Intime« , puis « Rêve d’éléphant Orchestra » (scène Sully), « Limousine » à la scène « Jazz Mix ». De quoi se réjouir pour pas cher…

 

Philippe Méziat

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Jean-Marc Ayrault est passé aux « Rendez-vous » en toute discrétion, en ancien maire de Nantes plus que premier ministre. N’empêche, il est passé, signe peut-être que les jazz(s) programmés à l’Erdre trouveront un écho positif dans les mois qui viennent dans le champ politique. On peut toujours espérer. Nous allions vers la scène « Mix Jazz » justement, où devait se produire le compositeur et manipulateur de machines JG Thirlwell avec son groupe « Manorexia ». El là, une belle surprise nous attendait…

 

Angharad Davies (vln), Rachel Steadman (vln), Nozumi Cohen (viola), Jessica Cox (cello), Tim Parkinson (p), Peter Wise (dm), JG Thirlwell (comp, laptop)


Oui, surprise car nous ne connaissions pas ce personnage, apparemment déjà bien repéré sur certaines scènes alternatives, et c’est d’ailleurs tout l’intérêt des « Rendez-vous » que de permettre ces échanges de public. Dans son projet Manorexia (publié sous le label Tzadik) Thirlwell a composé pour quatuor à cordes et rythmique d’enfer une musique qui assume pleinement son héritage, celui de la musique classique et contemporaine, pour offrir une sorte de quintessence de ce que l’on pourrait enfin, pour une fois en effet, appeler « musique actuelle ». C’est à dire de maintenant et en acte. Alternant phases de lourdes et sombres ambiances, marquées par des tempi assénés, et moments de délicats ornements de cordes, sous-tendus de formules répétitives, cette musique, sans revendiquer une originalité totale, tient l’écoute en éveil par sa fraîcheur d’inspiration et sa rigueur d’exécution. Un superbe moment. Qui ne nous fera pas oublier quand même qu’en la scène Sully une foule immense a acclamé le quintet d’un Enrico Rava en pleine forme, avec ses « stars » Gianluca Petrella (tb) et Giovanni Guidi (p), précédé par une découverte (au moins pour le public nantais), le pianiste Jonathan Avishaï qui, au pied levé, a accepté de remplaçer Laurent Coq empêché, avec la rythmique de ce dernier. Ce fut un bien bon moment.

 

Cet après-midi « Journal Intime« , puis « Rêve d’éléphant Orchestra » (scène Sully), « Limousine » à la scène « Jazz Mix ». De quoi se réjouir pour pas cher…

 

Philippe Méziat

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Jean-Marc Ayrault est passé aux « Rendez-vous » en toute discrétion, en ancien maire de Nantes plus que premier ministre. N’empêche, il est passé, signe peut-être que les jazz(s) programmés à l’Erdre trouveront un écho positif dans les mois qui viennent dans le champ politique. On peut toujours espérer. Nous allions vers la scène « Mix Jazz » justement, où devait se produire le compositeur et manipulateur de machines JG Thirlwell avec son groupe « Manorexia ». El là, une belle surprise nous attendait…

 

Angharad Davies (vln), Rachel Steadman (vln), Nozumi Cohen (viola), Jessica Cox (cello), Tim Parkinson (p), Peter Wise (dm), JG Thirlwell (comp, laptop)


Oui, surprise car nous ne connaissions pas ce personnage, apparemment déjà bien repéré sur certaines scènes alternatives, et c’est d’ailleurs tout l’intérêt des « Rendez-vous » que de permettre ces échanges de public. Dans son projet Manorexia (publié sous le label Tzadik) Thirlwell a composé pour quatuor à cordes et rythmique d’enfer une musique qui assume pleinement son héritage, celui de la musique classique et contemporaine, pour offrir une sorte de quintessence de ce que l’on pourrait enfin, pour une fois en effet, appeler « musique actuelle ». C’est à dire de maintenant et en acte. Alternant phases de lourdes et sombres ambiances, marquées par des tempi assénés, et moments de délicats ornements de cordes, sous-tendus de formules répétitives, cette musique, sans revendiquer une originalité totale, tient l’écoute en éveil par sa fraîcheur d’inspiration et sa rigueur d’exécution. Un superbe moment. Qui ne nous fera pas oublier quand même qu’en la scène Sully une foule immense a acclamé le quintet d’un Enrico Rava en pleine forme, avec ses « stars » Gianluca Petrella (tb) et Giovanni Guidi (p), précédé par une découverte (au moins pour le public nantais), le pianiste Jonathan Avishaï qui, au pied levé, a accepté de remplaçer Laurent Coq empêché, avec la rythmique de ce dernier. Ce fut un bien bon moment.

 

Cet après-midi « Journal Intime« , puis « Rêve d’éléphant Orchestra » (scène Sully), « Limousine » à la scène « Jazz Mix ». De quoi se réjouir pour pas cher…

 

Philippe Méziat

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Jean-Marc Ayrault est passé aux « Rendez-vous » en toute discrétion, en ancien maire de Nantes plus que premier ministre. N’empêche, il est passé, signe peut-être que les jazz(s) programmés à l’Erdre trouveront un écho positif dans les mois qui viennent dans le champ politique. On peut toujours espérer. Nous allions vers la scène « Mix Jazz » justement, où devait se produire le compositeur et manipulateur de machines JG Thirlwell avec son groupe « Manorexia ». El là, une belle surprise nous attendait…

 

Angharad Davies (vln), Rachel Steadman (vln), Nozumi Cohen (viola), Jessica Cox (cello), Tim Parkinson (p), Peter Wise (dm), JG Thirlwell (comp, laptop)


Oui, surprise car nous ne connaissions pas ce personnage, apparemment déjà bien repéré sur certaines scènes alternatives, et c’est d’ailleurs tout l’intérêt des « Rendez-vous » que de permettre ces échanges de public. Dans son projet Manorexia (publié sous le label Tzadik) Thirlwell a composé pour quatuor à cordes et rythmique d’enfer une musique qui assume pleinement son héritage, celui de la musique classique et contemporaine, pour offrir une sorte de quintessence de ce que l’on pourrait enfin, pour une fois en effet, appeler « musique actuelle ». C’est à dire de maintenant et en acte. Alternant phases de lourdes et sombres ambiances, marquées par des tempi assénés, et moments de délicats ornements de cordes, sous-tendus de formules répétitives, cette musique, sans revendiquer une originalité totale, tient l’écoute en éveil par sa fraîcheur d’inspiration et sa rigueur d’exécution. Un superbe moment. Qui ne nous fera pas oublier quand même qu’en la scène Sully une foule immense a acclamé le quintet d’un Enrico Rava en pleine forme, avec ses « stars » Gianluca Petrella (tb) et Giovanni Guidi (p), précédé par une découverte (au moins pour le public nantais), le pianiste Jonathan Avishaï qui, au pied levé, a accepté de remplaçer Laurent Coq empêché, avec la rythmique de ce dernier. Ce fut un bien bon moment.

 

Cet après-midi « Journal Intime« , puis « Rêve d’éléphant Orchestra » (scène Sully), « Limousine » à la scène « Jazz Mix ». De quoi se réjouir pour pas cher…

 

Philippe Méziat