Jazz live
Publié le 10 Mar 2016

Julien Soro et Raphaël Schwab remettent ça!

SchwabSorozéro7

Le premier disque en duo de ces deux musiciens, l’an dernier, avait été un coup de maître. Choc de Jazz Magazine, Prix Jazz Migration, bref plus de récompenses qu’une valise des Harlem Globe Trotters ne porte d’étiquettes. Dimanche, dans le cadre convivial de la Vierge de la réunion, un chouette bar à vins du XXe arrondissement, les deux complices ont testé de nouvelles compositions qu’ils enregistreront dans une semaine.

Julien Soro (sax alto) Raphaël Schwab (contrebasse) , La Vierge de la Réunion, 75020 Paris

De leur premier disque on avait aimé la fraÎcheur, les prises de risques, le lyrisme, les chemins de traverse et cette manière de dialoguer sans prendre de gants et sans se faire des fleurs. On était impatient de voir comment avait évolué le duo.

Sur la fraîcheur, je suis vite rassuré. Le premier morceau est Jitterburg Waltz, vieux morceau charmant né sous les doigts de Fats Waller. Soro se jette dedans à corps perdu. Il a toujours ce lyrisme organique et sans dentelles qui est sa marque. Il triture un passage de Jitterburg qui l’intrigue. Il joue fort, comme quelqu’un qui chanterait à tue-tête, puis finit son chorus avec un joli effet de souffle un peu mouillé dans le son. Raphaël Schwab l’accompagne en ménageant douceur et espace, et avec quelques soudaines flambées de violence. Le morceau fini, il soupire, faussement accablé « Ouh…c’est fort le saxophone, quand même ».

Ils jouent ensuite Carré, de Raphaël Schwab (Soro compose pour son propre groupe, Big Four mais pas pour le duo) qui figure sur leur premier disque. Elle repose sur une petite mélodie entétante que Schwab répète pendant que Soro s’y adosse, puis s’en éloigne, et cette figure mélodique obstinément répétée crée une sorte de tension très prenante. Schwab , pour finir, abandonne cette figure mélodique pour se lancer dans un chorus riche en contrastes. Cette variété des dynamiques, d’ailleurs, est l’une des choses qui rassemble les deux musiciens.
Suivent de nouvelles compositions de Schwab, notamment une ballade dont le titre provisoire est « Avec de la bave » , consigne respectée scrupuleusement par Soro qui expose la mélodie (de longues notes tenues très prenantes) avec un filet de souffle un peu mouillé. Puis il se montre également capable de ciseler quelques belles lignes de basse pour son complice. Les duettistes se parlent d’égal à égal.
Les deux musiciens donnent aussi quelques reprises de Charlie Parker. Déjà sur leur premier disque figurait un mémorable Confirmation. ici ils jouent Au privave et un superbe Donna Lee. Charlie Parker leur va formidablement bien. Ils ne l’abordent pas avec la main sur la couture du pantalon (pas le genre de la maison). Ils en restituent l’énergie avec une fidélité qui s’autorise nonchalances, parenthèses, intermittences. Soro, dans ses moments les plus intenses, donne l’impression de gueuler à pleine voix. Les dernières phrases de son chorus sur Donna Lee sont même délivrées avec une sorte de violence rageuse.
L’un des derniers morceau, une nouvelle composition de Raphaël Schwab intitulée « Jolie Valse joyeuse » tient les promesses de son titre, avec une grâce dans la ligne de sarabande, neuvième morceau de leur premier album. A la fin de son chorus, Soro s’amuse à étirer le temps. La valse s’alanguit comme de la pâte à modeler qu’on étire.
Le concert se finit par All the things you are, où les deux musiciens font admirer leur science du contrepoint. C’est le temps de prendre un verre de vin. Justement il se trouve que Mourad, le souriant patron de la Vierge de la réunion possède quelques délicieux nectars. Soro, tout en s’abreuvant, dit des choses très chouettes que Schwab commente de traits d’humour acides et vachards. Soro, donc, dit ceci: « je revendique le droit de faire n’importe quoi. Je suis capable d’aller droit dans le mur. mais c’est pas grave. je suis partisan de la non-maîtrise, il y a même pour moi quelque chose de politique dans l’acceptation de cette non-maîtrise.Et de toute façon, je sais que Raphaël finira par me rattrapper et qu’on se rejoindra à un moment ou à un autre…  » (Schwab, à ces mots, écarquille les yeux comme si on lui attribuait on ne sait quel forfait).
Dans dix jours, les deux amis enregistreront leur deuxième disque en Allemagne, dans les studios Bauer de Ludwigsburg. Apparemment il leur manque quelques kopecks. Ce serait vraiment très dommage de ne pouvoir écouter la « Jolie valse joyeuse » en CD. Pour contribuer, il suffit d’aller sur leur site. Tout est expliqué, et l’on n’est pas obligé d’y laisser sa chemise.
(www.schwabsoro.com)

JF Mondot|

SchwabSorozéro7

Le premier disque en duo de ces deux musiciens, l’an dernier, avait été un coup de maître. Choc de Jazz Magazine, Prix Jazz Migration, bref plus de récompenses qu’une valise des Harlem Globe Trotters ne porte d’étiquettes. Dimanche, dans le cadre convivial de la Vierge de la réunion, un chouette bar à vins du XXe arrondissement, les deux complices ont testé de nouvelles compositions qu’ils enregistreront dans une semaine.

Julien Soro (sax alto) Raphaël Schwab (contrebasse) , La Vierge de la Réunion, 75020 Paris

De leur premier disque on avait aimé la fraÎcheur, les prises de risques, le lyrisme, les chemins de traverse et cette manière de dialoguer sans prendre de gants et sans se faire des fleurs. On était impatient de voir comment avait évolué le duo.

Sur la fraîcheur, je suis vite rassuré. Le premier morceau est Jitterburg Waltz, vieux morceau charmant né sous les doigts de Fats Waller. Soro se jette dedans à corps perdu. Il a toujours ce lyrisme organique et sans dentelles qui est sa marque. Il triture un passage de Jitterburg qui l’intrigue. Il joue fort, comme quelqu’un qui chanterait à tue-tête, puis finit son chorus avec un joli effet de souffle un peu mouillé dans le son. Raphaël Schwab l’accompagne en ménageant douceur et espace, et avec quelques soudaines flambées de violence. Le morceau fini, il soupire, faussement accablé « Ouh…c’est fort le saxophone, quand même ».

Ils jouent ensuite Carré, de Raphaël Schwab (Soro compose pour son propre groupe, Big Four mais pas pour le duo) qui figure sur leur premier disque. Elle repose sur une petite mélodie entétante que Schwab répète pendant que Soro s’y adosse, puis s’en éloigne, et cette figure mélodique obstinément répétée crée une sorte de tension très prenante. Schwab , pour finir, abandonne cette figure mélodique pour se lancer dans un chorus riche en contrastes. Cette variété des dynamiques, d’ailleurs, est l’une des choses qui rassemble les deux musiciens.
Suivent de nouvelles compositions de Schwab, notamment une ballade dont le titre provisoire est « Avec de la bave » , consigne respectée scrupuleusement par Soro qui expose la mélodie (de longues notes tenues très prenantes) avec un filet de souffle un peu mouillé. Puis il se montre également capable de ciseler quelques belles lignes de basse pour son complice. Les duettistes se parlent d’égal à égal.
Les deux musiciens donnent aussi quelques reprises de Charlie Parker. Déjà sur leur premier disque figurait un mémorable Confirmation. ici ils jouent Au privave et un superbe Donna Lee. Charlie Parker leur va formidablement bien. Ils ne l’abordent pas avec la main sur la couture du pantalon (pas le genre de la maison). Ils en restituent l’énergie avec une fidélité qui s’autorise nonchalances, parenthèses, intermittences. Soro, dans ses moments les plus intenses, donne l’impression de gueuler à pleine voix. Les dernières phrases de son chorus sur Donna Lee sont même délivrées avec une sorte de violence rageuse.
L’un des derniers morceau, une nouvelle composition de Raphaël Schwab intitulée « Jolie Valse joyeuse » tient les promesses de son titre, avec une grâce dans la ligne de sarabande, neuvième morceau de leur premier album. A la fin de son chorus, Soro s’amuse à étirer le temps. La valse s’alanguit comme de la pâte à modeler qu’on étire.
Le concert se finit par All the things you are, où les deux musiciens font admirer leur science du contrepoint. C’est le temps de prendre un verre de vin. Justement il se trouve que Mourad, le souriant patron de la Vierge de la réunion possède quelques délicieux nectars. Soro, tout en s’abreuvant, dit des choses très chouettes que Schwab commente de traits d’humour acides et vachards. Soro, donc, dit ceci: « je revendique le droit de faire n’importe quoi. Je suis capable d’aller droit dans le mur. mais c’est pas grave. je suis partisan de la non-maîtrise, il y a même pour moi quelque chose de politique dans l’acceptation de cette non-maîtrise.Et de toute façon, je sais que Raphaël finira par me rattrapper et qu’on se rejoindra à un moment ou à un autre…  » (Schwab, à ces mots, écarquille les yeux comme si on lui attribuait on ne sait quel forfait).
Dans dix jours, les deux amis enregistreront leur deuxième disque en Allemagne, dans les studios Bauer de Ludwigsburg. Apparemment il leur manque quelques kopecks. Ce serait vraiment très dommage de ne pouvoir écouter la « Jolie valse joyeuse » en CD. Pour contribuer, il suffit d’aller sur leur site. Tout est expliqué, et l’on n’est pas obligé d’y laisser sa chemise.
(www.schwabsoro.com)

JF Mondot|

SchwabSorozéro7

Le premier disque en duo de ces deux musiciens, l’an dernier, avait été un coup de maître. Choc de Jazz Magazine, Prix Jazz Migration, bref plus de récompenses qu’une valise des Harlem Globe Trotters ne porte d’étiquettes. Dimanche, dans le cadre convivial de la Vierge de la réunion, un chouette bar à vins du XXe arrondissement, les deux complices ont testé de nouvelles compositions qu’ils enregistreront dans une semaine.

Julien Soro (sax alto) Raphaël Schwab (contrebasse) , La Vierge de la Réunion, 75020 Paris

De leur premier disque on avait aimé la fraÎcheur, les prises de risques, le lyrisme, les chemins de traverse et cette manière de dialoguer sans prendre de gants et sans se faire des fleurs. On était impatient de voir comment avait évolué le duo.

Sur la fraîcheur, je suis vite rassuré. Le premier morceau est Jitterburg Waltz, vieux morceau charmant né sous les doigts de Fats Waller. Soro se jette dedans à corps perdu. Il a toujours ce lyrisme organique et sans dentelles qui est sa marque. Il triture un passage de Jitterburg qui l’intrigue. Il joue fort, comme quelqu’un qui chanterait à tue-tête, puis finit son chorus avec un joli effet de souffle un peu mouillé dans le son. Raphaël Schwab l’accompagne en ménageant douceur et espace, et avec quelques soudaines flambées de violence. Le morceau fini, il soupire, faussement accablé « Ouh…c’est fort le saxophone, quand même ».

Ils jouent ensuite Carré, de Raphaël Schwab (Soro compose pour son propre groupe, Big Four mais pas pour le duo) qui figure sur leur premier disque. Elle repose sur une petite mélodie entétante que Schwab répète pendant que Soro s’y adosse, puis s’en éloigne, et cette figure mélodique obstinément répétée crée une sorte de tension très prenante. Schwab , pour finir, abandonne cette figure mélodique pour se lancer dans un chorus riche en contrastes. Cette variété des dynamiques, d’ailleurs, est l’une des choses qui rassemble les deux musiciens.
Suivent de nouvelles compositions de Schwab, notamment une ballade dont le titre provisoire est « Avec de la bave » , consigne respectée scrupuleusement par Soro qui expose la mélodie (de longues notes tenues très prenantes) avec un filet de souffle un peu mouillé. Puis il se montre également capable de ciseler quelques belles lignes de basse pour son complice. Les duettistes se parlent d’égal à égal.
Les deux musiciens donnent aussi quelques reprises de Charlie Parker. Déjà sur leur premier disque figurait un mémorable Confirmation. ici ils jouent Au privave et un superbe Donna Lee. Charlie Parker leur va formidablement bien. Ils ne l’abordent pas avec la main sur la couture du pantalon (pas le genre de la maison). Ils en restituent l’énergie avec une fidélité qui s’autorise nonchalances, parenthèses, intermittences. Soro, dans ses moments les plus intenses, donne l’impression de gueuler à pleine voix. Les dernières phrases de son chorus sur Donna Lee sont même délivrées avec une sorte de violence rageuse.
L’un des derniers morceau, une nouvelle composition de Raphaël Schwab intitulée « Jolie Valse joyeuse » tient les promesses de son titre, avec une grâce dans la ligne de sarabande, neuvième morceau de leur premier album. A la fin de son chorus, Soro s’amuse à étirer le temps. La valse s’alanguit comme de la pâte à modeler qu’on étire.
Le concert se finit par All the things you are, où les deux musiciens font admirer leur science du contrepoint. C’est le temps de prendre un verre de vin. Justement il se trouve que Mourad, le souriant patron de la Vierge de la réunion possède quelques délicieux nectars. Soro, tout en s’abreuvant, dit des choses très chouettes que Schwab commente de traits d’humour acides et vachards. Soro, donc, dit ceci: « je revendique le droit de faire n’importe quoi. Je suis capable d’aller droit dans le mur. mais c’est pas grave. je suis partisan de la non-maîtrise, il y a même pour moi quelque chose de politique dans l’acceptation de cette non-maîtrise.Et de toute façon, je sais que Raphaël finira par me rattrapper et qu’on se rejoindra à un moment ou à un autre…  » (Schwab, à ces mots, écarquille les yeux comme si on lui attribuait on ne sait quel forfait).
Dans dix jours, les deux amis enregistreront leur deuxième disque en Allemagne, dans les studios Bauer de Ludwigsburg. Apparemment il leur manque quelques kopecks. Ce serait vraiment très dommage de ne pouvoir écouter la « Jolie valse joyeuse » en CD. Pour contribuer, il suffit d’aller sur leur site. Tout est expliqué, et l’on n’est pas obligé d’y laisser sa chemise.
(www.schwabsoro.com)

JF Mondot|

SchwabSorozéro7

Le premier disque en duo de ces deux musiciens, l’an dernier, avait été un coup de maître. Choc de Jazz Magazine, Prix Jazz Migration, bref plus de récompenses qu’une valise des Harlem Globe Trotters ne porte d’étiquettes. Dimanche, dans le cadre convivial de la Vierge de la réunion, un chouette bar à vins du XXe arrondissement, les deux complices ont testé de nouvelles compositions qu’ils enregistreront dans une semaine.

Julien Soro (sax alto) Raphaël Schwab (contrebasse) , La Vierge de la Réunion, 75020 Paris

De leur premier disque on avait aimé la fraÎcheur, les prises de risques, le lyrisme, les chemins de traverse et cette manière de dialoguer sans prendre de gants et sans se faire des fleurs. On était impatient de voir comment avait évolué le duo.

Sur la fraîcheur, je suis vite rassuré. Le premier morceau est Jitterburg Waltz, vieux morceau charmant né sous les doigts de Fats Waller. Soro se jette dedans à corps perdu. Il a toujours ce lyrisme organique et sans dentelles qui est sa marque. Il triture un passage de Jitterburg qui l’intrigue. Il joue fort, comme quelqu’un qui chanterait à tue-tête, puis finit son chorus avec un joli effet de souffle un peu mouillé dans le son. Raphaël Schwab l’accompagne en ménageant douceur et espace, et avec quelques soudaines flambées de violence. Le morceau fini, il soupire, faussement accablé « Ouh…c’est fort le saxophone, quand même ».

Ils jouent ensuite Carré, de Raphaël Schwab (Soro compose pour son propre groupe, Big Four mais pas pour le duo) qui figure sur leur premier disque. Elle repose sur une petite mélodie entétante que Schwab répète pendant que Soro s’y adosse, puis s’en éloigne, et cette figure mélodique obstinément répétée crée une sorte de tension très prenante. Schwab , pour finir, abandonne cette figure mélodique pour se lancer dans un chorus riche en contrastes. Cette variété des dynamiques, d’ailleurs, est l’une des choses qui rassemble les deux musiciens.
Suivent de nouvelles compositions de Schwab, notamment une ballade dont le titre provisoire est « Avec de la bave » , consigne respectée scrupuleusement par Soro qui expose la mélodie (de longues notes tenues très prenantes) avec un filet de souffle un peu mouillé. Puis il se montre également capable de ciseler quelques belles lignes de basse pour son complice. Les duettistes se parlent d’égal à égal.
Les deux musiciens donnent aussi quelques reprises de Charlie Parker. Déjà sur leur premier disque figurait un mémorable Confirmation. ici ils jouent Au privave et un superbe Donna Lee. Charlie Parker leur va formidablement bien. Ils ne l’abordent pas avec la main sur la couture du pantalon (pas le genre de la maison). Ils en restituent l’énergie avec une fidélité qui s’autorise nonchalances, parenthèses, intermittences. Soro, dans ses moments les plus intenses, donne l’impression de gueuler à pleine voix. Les dernières phrases de son chorus sur Donna Lee sont même délivrées avec une sorte de violence rageuse.
L’un des derniers morceau, une nouvelle composition de Raphaël Schwab intitulée « Jolie Valse joyeuse » tient les promesses de son titre, avec une grâce dans la ligne de sarabande, neuvième morceau de leur premier album. A la fin de son chorus, Soro s’amuse à étirer le temps. La valse s’alanguit comme de la pâte à modeler qu’on étire.
Le concert se finit par All the things you are, où les deux musiciens font admirer leur science du contrepoint. C’est le temps de prendre un verre de vin. Justement il se trouve que Mourad, le souriant patron de la Vierge de la réunion possède quelques délicieux nectars. Soro, tout en s’abreuvant, dit des choses très chouettes que Schwab commente de traits d’humour acides et vachards. Soro, donc, dit ceci: « je revendique le droit de faire n’importe quoi. Je suis capable d’aller droit dans le mur. mais c’est pas grave. je suis partisan de la non-maîtrise, il y a même pour moi quelque chose de politique dans l’acceptation de cette non-maîtrise.Et de toute façon, je sais que Raphaël finira par me rattrapper et qu’on se rejoindra à un moment ou à un autre…  » (Schwab, à ces mots, écarquille les yeux comme si on lui attribuait on ne sait quel forfait).
Dans dix jours, les deux amis enregistreront leur deuxième disque en Allemagne, dans les studios Bauer de Ludwigsburg. Apparemment il leur manque quelques kopecks. Ce serait vraiment très dommage de ne pouvoir écouter la « Jolie valse joyeuse » en CD. Pour contribuer, il suffit d’aller sur leur site. Tout est expliqué, et l’on n’est pas obligé d’y laisser sa chemise.
(www.schwabsoro.com)

JF Mondot