Jazz live
Publié le 12 Nov 2012

La bossa neuve de Vinicius cantuaria

Au Duc, du fond du de la salle on entend normalement la musique produite sur scène. Sauf lorsqu’on se trouve placé derrière un couple de geeks en goguette pour une nuit parisienne, échangeant sur tout ou rien à débit continu, babillage incessant plus ou moins intime ponctué de rires saccadés. A ce prix, majoré de consommations aptes à alimenter chez ce type de spectateur cochon payeur le buisson ardent d’un strict désintérêt pour la choses musicale, la bossa comme le tempo souple de la chanson brésilienne peuvent donner lieu à quelques interludes pour un journaliste marri…

Vinicius Cantuaria (voc, g), Helio Alves (p), Paul Socolow (b), Adriano Santos (dm)

Le Duc des Lombards, Paris, 10 novembre

 

Avec Vinicius l’on évolue naturellement dans l’univers de la nuance. Un côté pastel domine dans la palette des couleurs reproduites. Qu’elles touchent l’instrument, la voix voire la mélodie et même la pulsation rythmique. A l’instar des figuras historiques de la bossa nova on trouve bien sur dans ses chansons un affichage en premier plan. Le reste, pour le ressentir encore faut-il aller le chercher à l’intérieur, quelque chose de l’ordre du suggéré, de l’induit, du tapi moelleusement dans l’ombre douce. Une tonalité dominante que l’on retrouve jusque dans des séquences basées sur un motif rythmique strictement répétitif à l’image d’un thème comme Purus à la limite de l’hypnotique. Et pourtant au fond, en rapport ne serait-ce qu’au concert de l’an passé au New Morning, le son global de l’orchestre s’en trouve quelque peu changé. Du fait du piano, ou plutôt du pianiste carioca Helio Alves. Ses accords, ses séquences de soutien harmoniques, ses voicings aussi prennent (et donnent) du relief à la musique. Ses interventions choisies portent aussi une touche de jazz « Il bonifie le travail de mon père » note le jeune fils du guitariste venu en tournée pour acquérir de la pratique en rapport à ses études de management effectuées à New York, lieu de résidence de l’artiste brésilien « Et dans la mesure où il n’hésite pas à se lancer dans des chorus il l’entraine dans un utilisation de la guitare plus poussée vers l’improvisation » Le cadre du travail live demeure bien l’expression caractéristique d’un des meilleurs défenseurs de la bossa nova d’aujourd’hui, ses veines de fluidité, d’une certaine tendresse, d’une poésie dans la forme des mots et des notes (Accorda) Reste que dans un contexte live, avec certes moins d’appuis ou de moyens qu’en studio ( à l’image de son CD récent paru, Indio De Appartamento/ Naïve, plein de lumières et de saveurs soft sur lequel on retrouve la guitare inspirée de son complice de toujours Bill Frisell et même Norah Jones au piano sur un titre) le kaléidoscope garde ses richesses de reflets, son ancrage Brésil sucre et sel. Y compris ses incantations sonores mêlées d’Afrique et d’Amazonie comme un clin d’œil aux métissages complexex d’un pays dit émergent aux dimensions d’un continent.

 

Robert Latxague

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Au Duc, du fond du de la salle on entend normalement la musique produite sur scène. Sauf lorsqu’on se trouve placé derrière un couple de geeks en goguette pour une nuit parisienne, échangeant sur tout ou rien à débit continu, babillage incessant plus ou moins intime ponctué de rires saccadés. A ce prix, majoré de consommations aptes à alimenter chez ce type de spectateur cochon payeur le buisson ardent d’un strict désintérêt pour la choses musicale, la bossa comme le tempo souple de la chanson brésilienne peuvent donner lieu à quelques interludes pour un journaliste marri…

Vinicius Cantuaria (voc, g), Helio Alves (p), Paul Socolow (b), Adriano Santos (dm)

Le Duc des Lombards, Paris, 10 novembre

 

Avec Vinicius l’on évolue naturellement dans l’univers de la nuance. Un côté pastel domine dans la palette des couleurs reproduites. Qu’elles touchent l’instrument, la voix voire la mélodie et même la pulsation rythmique. A l’instar des figuras historiques de la bossa nova on trouve bien sur dans ses chansons un affichage en premier plan. Le reste, pour le ressentir encore faut-il aller le chercher à l’intérieur, quelque chose de l’ordre du suggéré, de l’induit, du tapi moelleusement dans l’ombre douce. Une tonalité dominante que l’on retrouve jusque dans des séquences basées sur un motif rythmique strictement répétitif à l’image d’un thème comme Purus à la limite de l’hypnotique. Et pourtant au fond, en rapport ne serait-ce qu’au concert de l’an passé au New Morning, le son global de l’orchestre s’en trouve quelque peu changé. Du fait du piano, ou plutôt du pianiste carioca Helio Alves. Ses accords, ses séquences de soutien harmoniques, ses voicings aussi prennent (et donnent) du relief à la musique. Ses interventions choisies portent aussi une touche de jazz « Il bonifie le travail de mon père » note le jeune fils du guitariste venu en tournée pour acquérir de la pratique en rapport à ses études de management effectuées à New York, lieu de résidence de l’artiste brésilien « Et dans la mesure où il n’hésite pas à se lancer dans des chorus il l’entraine dans un utilisation de la guitare plus poussée vers l’improvisation » Le cadre du travail live demeure bien l’expression caractéristique d’un des meilleurs défenseurs de la bossa nova d’aujourd’hui, ses veines de fluidité, d’une certaine tendresse, d’une poésie dans la forme des mots et des notes (Accorda) Reste que dans un contexte live, avec certes moins d’appuis ou de moyens qu’en studio ( à l’image de son CD récent paru, Indio De Appartamento/ Naïve, plein de lumières et de saveurs soft sur lequel on retrouve la guitare inspirée de son complice de toujours Bill Frisell et même Norah Jones au piano sur un titre) le kaléidoscope garde ses richesses de reflets, son ancrage Brésil sucre et sel. Y compris ses incantations sonores mêlées d’Afrique et d’Amazonie comme un clin d’œil aux métissages complexex d’un pays dit émergent aux dimensions d’un continent.

 

Robert Latxague

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Au Duc, du fond du de la salle on entend normalement la musique produite sur scène. Sauf lorsqu’on se trouve placé derrière un couple de geeks en goguette pour une nuit parisienne, échangeant sur tout ou rien à débit continu, babillage incessant plus ou moins intime ponctué de rires saccadés. A ce prix, majoré de consommations aptes à alimenter chez ce type de spectateur cochon payeur le buisson ardent d’un strict désintérêt pour la choses musicale, la bossa comme le tempo souple de la chanson brésilienne peuvent donner lieu à quelques interludes pour un journaliste marri…

Vinicius Cantuaria (voc, g), Helio Alves (p), Paul Socolow (b), Adriano Santos (dm)

Le Duc des Lombards, Paris, 10 novembre

 

Avec Vinicius l’on évolue naturellement dans l’univers de la nuance. Un côté pastel domine dans la palette des couleurs reproduites. Qu’elles touchent l’instrument, la voix voire la mélodie et même la pulsation rythmique. A l’instar des figuras historiques de la bossa nova on trouve bien sur dans ses chansons un affichage en premier plan. Le reste, pour le ressentir encore faut-il aller le chercher à l’intérieur, quelque chose de l’ordre du suggéré, de l’induit, du tapi moelleusement dans l’ombre douce. Une tonalité dominante que l’on retrouve jusque dans des séquences basées sur un motif rythmique strictement répétitif à l’image d’un thème comme Purus à la limite de l’hypnotique. Et pourtant au fond, en rapport ne serait-ce qu’au concert de l’an passé au New Morning, le son global de l’orchestre s’en trouve quelque peu changé. Du fait du piano, ou plutôt du pianiste carioca Helio Alves. Ses accords, ses séquences de soutien harmoniques, ses voicings aussi prennent (et donnent) du relief à la musique. Ses interventions choisies portent aussi une touche de jazz « Il bonifie le travail de mon père » note le jeune fils du guitariste venu en tournée pour acquérir de la pratique en rapport à ses études de management effectuées à New York, lieu de résidence de l’artiste brésilien « Et dans la mesure où il n’hésite pas à se lancer dans des chorus il l’entraine dans un utilisation de la guitare plus poussée vers l’improvisation » Le cadre du travail live demeure bien l’expression caractéristique d’un des meilleurs défenseurs de la bossa nova d’aujourd’hui, ses veines de fluidité, d’une certaine tendresse, d’une poésie dans la forme des mots et des notes (Accorda) Reste que dans un contexte live, avec certes moins d’appuis ou de moyens qu’en studio ( à l’image de son CD récent paru, Indio De Appartamento/ Naïve, plein de lumières et de saveurs soft sur lequel on retrouve la guitare inspirée de son complice de toujours Bill Frisell et même Norah Jones au piano sur un titre) le kaléidoscope garde ses richesses de reflets, son ancrage Brésil sucre et sel. Y compris ses incantations sonores mêlées d’Afrique et d’Amazonie comme un clin d’œil aux métissages complexex d’un pays dit émergent aux dimensions d’un continent.

 

Robert Latxague

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Au Duc, du fond du de la salle on entend normalement la musique produite sur scène. Sauf lorsqu’on se trouve placé derrière un couple de geeks en goguette pour une nuit parisienne, échangeant sur tout ou rien à débit continu, babillage incessant plus ou moins intime ponctué de rires saccadés. A ce prix, majoré de consommations aptes à alimenter chez ce type de spectateur cochon payeur le buisson ardent d’un strict désintérêt pour la choses musicale, la bossa comme le tempo souple de la chanson brésilienne peuvent donner lieu à quelques interludes pour un journaliste marri…

Vinicius Cantuaria (voc, g), Helio Alves (p), Paul Socolow (b), Adriano Santos (dm)

Le Duc des Lombards, Paris, 10 novembre

 

Avec Vinicius l’on évolue naturellement dans l’univers de la nuance. Un côté pastel domine dans la palette des couleurs reproduites. Qu’elles touchent l’instrument, la voix voire la mélodie et même la pulsation rythmique. A l’instar des figuras historiques de la bossa nova on trouve bien sur dans ses chansons un affichage en premier plan. Le reste, pour le ressentir encore faut-il aller le chercher à l’intérieur, quelque chose de l’ordre du suggéré, de l’induit, du tapi moelleusement dans l’ombre douce. Une tonalité dominante que l’on retrouve jusque dans des séquences basées sur un motif rythmique strictement répétitif à l’image d’un thème comme Purus à la limite de l’hypnotique. Et pourtant au fond, en rapport ne serait-ce qu’au concert de l’an passé au New Morning, le son global de l’orchestre s’en trouve quelque peu changé. Du fait du piano, ou plutôt du pianiste carioca Helio Alves. Ses accords, ses séquences de soutien harmoniques, ses voicings aussi prennent (et donnent) du relief à la musique. Ses interventions choisies portent aussi une touche de jazz « Il bonifie le travail de mon père » note le jeune fils du guitariste venu en tournée pour acquérir de la pratique en rapport à ses études de management effectuées à New York, lieu de résidence de l’artiste brésilien « Et dans la mesure où il n’hésite pas à se lancer dans des chorus il l’entraine dans un utilisation de la guitare plus poussée vers l’improvisation » Le cadre du travail live demeure bien l’expression caractéristique d’un des meilleurs défenseurs de la bossa nova d’aujourd’hui, ses veines de fluidité, d’une certaine tendresse, d’une poésie dans la forme des mots et des notes (Accorda) Reste que dans un contexte live, avec certes moins d’appuis ou de moyens qu’en studio ( à l’image de son CD récent paru, Indio De Appartamento/ Naïve, plein de lumières et de saveurs soft sur lequel on retrouve la guitare inspirée de son complice de toujours Bill Frisell et même Norah Jones au piano sur un titre) le kaléidoscope garde ses richesses de reflets, son ancrage Brésil sucre et sel. Y compris ses incantations sonores mêlées d’Afrique et d’Amazonie comme un clin d’œil aux métissages complexex d’un pays dit émergent aux dimensions d’un continent.

 

Robert Latxague