Jazz live
Publié le 4 Juil 2013

Le Come Together de Marcus

Moins d’une semaine après l’Olympia et avant sa grande tournée européenne de juillet, Marcus Miller a pris ses aises hier soir sur la scène du Théâtre Mogador à Paris. Au programme, des extraits de son album “Renaissance” et quelques surprises…


Marcus Miller (basse électrique, clarinette basse), Sean Jones (trompette), Alex Hahn (saxophone alto, saxophone soprano), Brett Williams (piano, claviers), Adam Agati (guitare)Louis Cato (batterie), . Invités : Paco Séry (percussions), Layori (chant).

Théâtre Mogador, Paris, 4 juillet.

 

Que se passe-t-il soudain sur scène ? Le bassiste n’est plus tout à fait le bassiste, le batteur a pris une basse, le percussionniste s’installe derrière la batterie. Et voilà que ça démarre d’un coup, façon poussée verticale de fusée à Kourou, gros son, roulements sourds, mélodie sursaturée montant en glissando sur les cordes au plus haut du manche de la basse de Marcus Miller. Jaillissent enfin les premiers mots de la bouche de Layori. Mais oui, bon sang, mais c’est bien sûr : on entend le riff d’intro à peine tamisé du Come Together de John Lennon ! Ainsi réhabillé hyper funky, cette reprise tourne à plein régime. Le foisonnement du jeu de batterie de Paco Séry, l’autre invité spécial du soir, apporte un plus en forme de feu d’artifice. La voix soul un peu eau sauvage de la chanteuse nigériane ajoute son supplément d’âme – supplément dame… – au son d’ensemble, qui n’en demandait pas tant. Et lorsque le solo  tout en tension et distorsion jaillit de la guitare, c’est comme si Adam Agati, baskets rouge fluo et casquette visière vissée sur le front ,décochait une flèche acérée. Le temps de ce thème culte et de ce rappel plutôt « flash and fun », Marcus Miller aurait-il rêvé de réinventer les Beatles au XXIe siècle ? Un flash spécial qui n’empêchera ce soir, dans quelques heures à peine, Marcus Miller de se trouver consacré, à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, Artiste UNESCO pour la Paix. Robert Latxague

 


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Moins d’une semaine après l’Olympia et avant sa grande tournée européenne de juillet, Marcus Miller a pris ses aises hier soir sur la scène du Théâtre Mogador à Paris. Au programme, des extraits de son album “Renaissance” et quelques surprises…


Marcus Miller (basse électrique, clarinette basse), Sean Jones (trompette), Alex Hahn (saxophone alto, saxophone soprano), Brett Williams (piano, claviers), Adam Agati (guitare)Louis Cato (batterie), . Invités : Paco Séry (percussions), Layori (chant).

Théâtre Mogador, Paris, 4 juillet.

 

Que se passe-t-il soudain sur scène ? Le bassiste n’est plus tout à fait le bassiste, le batteur a pris une basse, le percussionniste s’installe derrière la batterie. Et voilà que ça démarre d’un coup, façon poussée verticale de fusée à Kourou, gros son, roulements sourds, mélodie sursaturée montant en glissando sur les cordes au plus haut du manche de la basse de Marcus Miller. Jaillissent enfin les premiers mots de la bouche de Layori. Mais oui, bon sang, mais c’est bien sûr : on entend le riff d’intro à peine tamisé du Come Together de John Lennon ! Ainsi réhabillé hyper funky, cette reprise tourne à plein régime. Le foisonnement du jeu de batterie de Paco Séry, l’autre invité spécial du soir, apporte un plus en forme de feu d’artifice. La voix soul un peu eau sauvage de la chanteuse nigériane ajoute son supplément d’âme – supplément dame… – au son d’ensemble, qui n’en demandait pas tant. Et lorsque le solo  tout en tension et distorsion jaillit de la guitare, c’est comme si Adam Agati, baskets rouge fluo et casquette visière vissée sur le front ,décochait une flèche acérée. Le temps de ce thème culte et de ce rappel plutôt « flash and fun », Marcus Miller aurait-il rêvé de réinventer les Beatles au XXIe siècle ? Un flash spécial qui n’empêchera ce soir, dans quelques heures à peine, Marcus Miller de se trouver consacré, à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, Artiste UNESCO pour la Paix. Robert Latxague

 


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Moins d’une semaine après l’Olympia et avant sa grande tournée européenne de juillet, Marcus Miller a pris ses aises hier soir sur la scène du Théâtre Mogador à Paris. Au programme, des extraits de son album “Renaissance” et quelques surprises…


Marcus Miller (basse électrique, clarinette basse), Sean Jones (trompette), Alex Hahn (saxophone alto, saxophone soprano), Brett Williams (piano, claviers), Adam Agati (guitare)Louis Cato (batterie), . Invités : Paco Séry (percussions), Layori (chant).

Théâtre Mogador, Paris, 4 juillet.

 

Que se passe-t-il soudain sur scène ? Le bassiste n’est plus tout à fait le bassiste, le batteur a pris une basse, le percussionniste s’installe derrière la batterie. Et voilà que ça démarre d’un coup, façon poussée verticale de fusée à Kourou, gros son, roulements sourds, mélodie sursaturée montant en glissando sur les cordes au plus haut du manche de la basse de Marcus Miller. Jaillissent enfin les premiers mots de la bouche de Layori. Mais oui, bon sang, mais c’est bien sûr : on entend le riff d’intro à peine tamisé du Come Together de John Lennon ! Ainsi réhabillé hyper funky, cette reprise tourne à plein régime. Le foisonnement du jeu de batterie de Paco Séry, l’autre invité spécial du soir, apporte un plus en forme de feu d’artifice. La voix soul un peu eau sauvage de la chanteuse nigériane ajoute son supplément d’âme – supplément dame… – au son d’ensemble, qui n’en demandait pas tant. Et lorsque le solo  tout en tension et distorsion jaillit de la guitare, c’est comme si Adam Agati, baskets rouge fluo et casquette visière vissée sur le front ,décochait une flèche acérée. Le temps de ce thème culte et de ce rappel plutôt « flash and fun », Marcus Miller aurait-il rêvé de réinventer les Beatles au XXIe siècle ? Un flash spécial qui n’empêchera ce soir, dans quelques heures à peine, Marcus Miller de se trouver consacré, à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, Artiste UNESCO pour la Paix. Robert Latxague

 


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Moins d’une semaine après l’Olympia et avant sa grande tournée européenne de juillet, Marcus Miller a pris ses aises hier soir sur la scène du Théâtre Mogador à Paris. Au programme, des extraits de son album “Renaissance” et quelques surprises…


Marcus Miller (basse électrique, clarinette basse), Sean Jones (trompette), Alex Hahn (saxophone alto, saxophone soprano), Brett Williams (piano, claviers), Adam Agati (guitare)Louis Cato (batterie), . Invités : Paco Séry (percussions), Layori (chant).

Théâtre Mogador, Paris, 4 juillet.

 

Que se passe-t-il soudain sur scène ? Le bassiste n’est plus tout à fait le bassiste, le batteur a pris une basse, le percussionniste s’installe derrière la batterie. Et voilà que ça démarre d’un coup, façon poussée verticale de fusée à Kourou, gros son, roulements sourds, mélodie sursaturée montant en glissando sur les cordes au plus haut du manche de la basse de Marcus Miller. Jaillissent enfin les premiers mots de la bouche de Layori. Mais oui, bon sang, mais c’est bien sûr : on entend le riff d’intro à peine tamisé du Come Together de John Lennon ! Ainsi réhabillé hyper funky, cette reprise tourne à plein régime. Le foisonnement du jeu de batterie de Paco Séry, l’autre invité spécial du soir, apporte un plus en forme de feu d’artifice. La voix soul un peu eau sauvage de la chanteuse nigériane ajoute son supplément d’âme – supplément dame… – au son d’ensemble, qui n’en demandait pas tant. Et lorsque le solo  tout en tension et distorsion jaillit de la guitare, c’est comme si Adam Agati, baskets rouge fluo et casquette visière vissée sur le front ,décochait une flèche acérée. Le temps de ce thème culte et de ce rappel plutôt « flash and fun », Marcus Miller aurait-il rêvé de réinventer les Beatles au XXIe siècle ? Un flash spécial qui n’empêchera ce soir, dans quelques heures à peine, Marcus Miller de se trouver consacré, à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, Artiste UNESCO pour la Paix. Robert Latxague