Jazz live
Publié le 10 Fév 2016

Martin Lawrence, live au New Morning ?!

Voir Martin Lawrence au New Morning vingt-sept ans après l’avoir découvert dans Do The Right Thing de Spike Lee, franchement, on ne s’y attendait pas. Mais au fait, était-ce bien l’acteur ? Rien n’est moins sûr, puisque ce Martin Lawrence était… trois : Ambrose Akinmusire à la trompette, Mike Aadberg au claviers et Thomas Pridgen à la batterie.

Martin Lawrence est donc le nom du nouveau trio d’Ambrose Akinmusire, qui achevait au célèbre club de la capitale une tournée européenne de neuf dates. Dès les premières notes, nous comprîmes que la musique du soir n’allait sans doute pas être puisée dans le répertoire des deux disques Blue Note du trompettiste. Amis depuis leurs années lycée, Ambrose Akinmusire, Mike Aadberg et Thomas Pridgen ont eu le cran de jouer deux sets de musique inédite, devant un public attentif, réceptif, voire captivé d’un bout à l’autre du concert. Et comment ne pas être saisi, effectivement, par le caractère inouï de cette musique qui, souvent, nous donna l’impression de synthétiser quarante ans d’histoire(s) du jazz, des premiers rêves de so(u)rciers des sons venus d’ailleurs de messieurs Zawinul et Shorter – Weather Report, ça vous dit quelque chose ? – aux récentes folies synthético-rythmiques du duo Mehliana.
Quand elles sont ainsi confrontées à une musique aussi saisissante de modernité, nos petites têtes chercheuses puisent dans leur mémoire quelques points de repère rassurants. Ce fut le cas hier soir, mais seulement lors des premières minutes… Car il ne fallu pas longtemps au trio hybride qui porte le nom d’un acteur plutôt rigolo pour nous emmener explorer des terres de musiques que bien peu, auparavant, s’étaient permis de fouler.

Martin Lawrence OuvertureLittéralement encadrée par les claviers bouillonnant d’invention de Thomas Aaberg, qui mise moins sur la virtuosité que sur la force expressive du son, et la batterie hyper-active, hyper-puissante et hyper-tentaculaire de Thomas Pridgen (ex-Mars Volta, sacré groupe s’il en est), la trompette d’Ambrose Akinmusire, au son plus ouaté que jamais, a plané au dessus des débats, se laissant (c’était selon), porter par les vagues sonores d’Aaberg, ou entrant comme en osmose avec la batterie de Pridgen.
Lors du rappel, le fantôme de J Dilla passa par là, et l’émotion nous saisit.

Quand en 2017 devrait finir par sortir le premier disque de ce trio, on se souviendra encore de ce concert parisien inaugural. D’ici là, Ambrose Akinmusire compte publier deux nouveaux opus : l’un enregistré en studio, et l’autre gravé live au Village Vanguard avec, là encore, un répertoire totalement inédit.
Mais jusqu’où s’arrêtera-t-il ?|Voir Martin Lawrence au New Morning vingt-sept ans après l’avoir découvert dans Do The Right Thing de Spike Lee, franchement, on ne s’y attendait pas. Mais au fait, était-ce bien l’acteur ? Rien n’est moins sûr, puisque ce Martin Lawrence était… trois : Ambrose Akinmusire à la trompette, Mike Aadberg au claviers et Thomas Pridgen à la batterie.

Martin Lawrence est donc le nom du nouveau trio d’Ambrose Akinmusire, qui achevait au célèbre club de la capitale une tournée européenne de neuf dates. Dès les premières notes, nous comprîmes que la musique du soir n’allait sans doute pas être puisée dans le répertoire des deux disques Blue Note du trompettiste. Amis depuis leurs années lycée, Ambrose Akinmusire, Mike Aadberg et Thomas Pridgen ont eu le cran de jouer deux sets de musique inédite, devant un public attentif, réceptif, voire captivé d’un bout à l’autre du concert. Et comment ne pas être saisi, effectivement, par le caractère inouï de cette musique qui, souvent, nous donna l’impression de synthétiser quarante ans d’histoire(s) du jazz, des premiers rêves de so(u)rciers des sons venus d’ailleurs de messieurs Zawinul et Shorter – Weather Report, ça vous dit quelque chose ? – aux récentes folies synthético-rythmiques du duo Mehliana.
Quand elles sont ainsi confrontées à une musique aussi saisissante de modernité, nos petites têtes chercheuses puisent dans leur mémoire quelques points de repère rassurants. Ce fut le cas hier soir, mais seulement lors des premières minutes… Car il ne fallu pas longtemps au trio hybride qui porte le nom d’un acteur plutôt rigolo pour nous emmener explorer des terres de musiques que bien peu, auparavant, s’étaient permis de fouler.

Martin Lawrence OuvertureLittéralement encadrée par les claviers bouillonnant d’invention de Thomas Aaberg, qui mise moins sur la virtuosité que sur la force expressive du son, et la batterie hyper-active, hyper-puissante et hyper-tentaculaire de Thomas Pridgen (ex-Mars Volta, sacré groupe s’il en est), la trompette d’Ambrose Akinmusire, au son plus ouaté que jamais, a plané au dessus des débats, se laissant (c’était selon), porter par les vagues sonores d’Aaberg, ou entrant comme en osmose avec la batterie de Pridgen.
Lors du rappel, le fantôme de J Dilla passa par là, et l’émotion nous saisit.

Quand en 2017 devrait finir par sortir le premier disque de ce trio, on se souviendra encore de ce concert parisien inaugural. D’ici là, Ambrose Akinmusire compte publier deux nouveaux opus : l’un enregistré en studio, et l’autre gravé live au Village Vanguard avec, là encore, un répertoire totalement inédit.
Mais jusqu’où s’arrêtera-t-il ?|Voir Martin Lawrence au New Morning vingt-sept ans après l’avoir découvert dans Do The Right Thing de Spike Lee, franchement, on ne s’y attendait pas. Mais au fait, était-ce bien l’acteur ? Rien n’est moins sûr, puisque ce Martin Lawrence était… trois : Ambrose Akinmusire à la trompette, Mike Aadberg au claviers et Thomas Pridgen à la batterie.

Martin Lawrence est donc le nom du nouveau trio d’Ambrose Akinmusire, qui achevait au célèbre club de la capitale une tournée européenne de neuf dates. Dès les premières notes, nous comprîmes que la musique du soir n’allait sans doute pas être puisée dans le répertoire des deux disques Blue Note du trompettiste. Amis depuis leurs années lycée, Ambrose Akinmusire, Mike Aadberg et Thomas Pridgen ont eu le cran de jouer deux sets de musique inédite, devant un public attentif, réceptif, voire captivé d’un bout à l’autre du concert. Et comment ne pas être saisi, effectivement, par le caractère inouï de cette musique qui, souvent, nous donna l’impression de synthétiser quarante ans d’histoire(s) du jazz, des premiers rêves de so(u)rciers des sons venus d’ailleurs de messieurs Zawinul et Shorter – Weather Report, ça vous dit quelque chose ? – aux récentes folies synthético-rythmiques du duo Mehliana.
Quand elles sont ainsi confrontées à une musique aussi saisissante de modernité, nos petites têtes chercheuses puisent dans leur mémoire quelques points de repère rassurants. Ce fut le cas hier soir, mais seulement lors des premières minutes… Car il ne fallu pas longtemps au trio hybride qui porte le nom d’un acteur plutôt rigolo pour nous emmener explorer des terres de musiques que bien peu, auparavant, s’étaient permis de fouler.

Martin Lawrence OuvertureLittéralement encadrée par les claviers bouillonnant d’invention de Thomas Aaberg, qui mise moins sur la virtuosité que sur la force expressive du son, et la batterie hyper-active, hyper-puissante et hyper-tentaculaire de Thomas Pridgen (ex-Mars Volta, sacré groupe s’il en est), la trompette d’Ambrose Akinmusire, au son plus ouaté que jamais, a plané au dessus des débats, se laissant (c’était selon), porter par les vagues sonores d’Aaberg, ou entrant comme en osmose avec la batterie de Pridgen.
Lors du rappel, le fantôme de J Dilla passa par là, et l’émotion nous saisit.

Quand en 2017 devrait finir par sortir le premier disque de ce trio, on se souviendra encore de ce concert parisien inaugural. D’ici là, Ambrose Akinmusire compte publier deux nouveaux opus : l’un enregistré en studio, et l’autre gravé live au Village Vanguard avec, là encore, un répertoire totalement inédit.
Mais jusqu’où s’arrêtera-t-il ?|Voir Martin Lawrence au New Morning vingt-sept ans après l’avoir découvert dans Do The Right Thing de Spike Lee, franchement, on ne s’y attendait pas. Mais au fait, était-ce bien l’acteur ? Rien n’est moins sûr, puisque ce Martin Lawrence était… trois : Ambrose Akinmusire à la trompette, Mike Aadberg au claviers et Thomas Pridgen à la batterie.

Martin Lawrence est donc le nom du nouveau trio d’Ambrose Akinmusire, qui achevait au célèbre club de la capitale une tournée européenne de neuf dates. Dès les premières notes, nous comprîmes que la musique du soir n’allait sans doute pas être puisée dans le répertoire des deux disques Blue Note du trompettiste. Amis depuis leurs années lycée, Ambrose Akinmusire, Mike Aadberg et Thomas Pridgen ont eu le cran de jouer deux sets de musique inédite, devant un public attentif, réceptif, voire captivé d’un bout à l’autre du concert. Et comment ne pas être saisi, effectivement, par le caractère inouï de cette musique qui, souvent, nous donna l’impression de synthétiser quarante ans d’histoire(s) du jazz, des premiers rêves de so(u)rciers des sons venus d’ailleurs de messieurs Zawinul et Shorter – Weather Report, ça vous dit quelque chose ? – aux récentes folies synthético-rythmiques du duo Mehliana.
Quand elles sont ainsi confrontées à une musique aussi saisissante de modernité, nos petites têtes chercheuses puisent dans leur mémoire quelques points de repère rassurants. Ce fut le cas hier soir, mais seulement lors des premières minutes… Car il ne fallu pas longtemps au trio hybride qui porte le nom d’un acteur plutôt rigolo pour nous emmener explorer des terres de musiques que bien peu, auparavant, s’étaient permis de fouler.

Martin Lawrence OuvertureLittéralement encadrée par les claviers bouillonnant d’invention de Thomas Aaberg, qui mise moins sur la virtuosité que sur la force expressive du son, et la batterie hyper-active, hyper-puissante et hyper-tentaculaire de Thomas Pridgen (ex-Mars Volta, sacré groupe s’il en est), la trompette d’Ambrose Akinmusire, au son plus ouaté que jamais, a plané au dessus des débats, se laissant (c’était selon), porter par les vagues sonores d’Aaberg, ou entrant comme en osmose avec la batterie de Pridgen.
Lors du rappel, le fantôme de J Dilla passa par là, et l’émotion nous saisit.

Quand en 2017 devrait finir par sortir le premier disque de ce trio, on se souviendra encore de ce concert parisien inaugural. D’ici là, Ambrose Akinmusire compte publier deux nouveaux opus : l’un enregistré en studio, et l’autre gravé live au Village Vanguard avec, là encore, un répertoire totalement inédit.
Mais jusqu’où s’arrêtera-t-il ?