Jazz live
Publié le 14 Nov 2013

Nevers D'Jazz, 4° journée, Baloni, Claudia Solal, Kamilya Jubran & Sarah Murcia, Giornale di Bordo

Encore une journée sans trop de creux, à Nevers. Serait-ce pour compenser l’aspect parfois un peu désolé de la ville, où les commerces disparaissent les uns après les autres, dont évidemment ceux qui me tiennent le plus à coeur, libraires, disquaires, magasins de petite brocante ? On ne sait. En tous cas, un festival où l’on vient de loin, où l’on reste parfois la semaine en louant un appartement. Pas si fréquent en plein mois de novembre…

 

Baloni : Joachim Badenhorst (b-cl, cl, ts), Frantz Loriot (alto), Pascal Niggenkemper (b)

 

Claudia Solal « Spoonbox » : Claudia Solal (voix), Benjamin Moussay (p, fender, electronics), Jean-Charles Richard (ss, bs), Joe Quitzke (dm)

 

Nhaoul’ : Kamilya Jubran (comp, voix, oud), Sarah Murcia (b, arr), Catherine Debrouker (vln), Marion Brizemur (alto), Christine Krauz (cello)

 

Giornale di Bordo : Antonello Salis (p, acc, claviers), Gavino Murgia (ss, voix), Paolo Angeli (g sarde préparée), Hamid Drake (dm)

 

Sept nationalités différentes dans la journée, on commence par un trio franco-germano-belge de musique à la fois écrite et improvisée, présenté par l’altiste Frantz Loriot qui devrait, avec Lionel Garcin entendu la veille, former bientôt un duo original. Alternances de vibrations et fusées éclatées en tous sens et de passages écrits dans la meilleur veine « de chambre » contemporaine, et au total une heure pleine de rebondissements et de suspens propres à retenir l’attention. Un très beau CD publié chez Clean Feed sous le titre « Fremdenzimmer ». (Choc Jazz Magazine/Jazzman)

 

Claudia Solal était manifestement fiévreuse, et probablement prise par un très fort rhume, quand elle s’est présentée à 18.30 hier soir. Cela s’est ressenti évidemment, et on attendra de revoir et entendre à nouveau le répertoire actuel de son « Spoonbox », où Jean-Charles Richard a pris une belle place, où Benjamin Moussay s’active devant pas moins de trois claviers et un nombre invraisemblable de pédales en tous genres, et où Joe Quitzke assure un drumming sobre et très efficace. En tous cas, un bel exemple de professionnalisme de la part de Claudia.

 

Kamilya Jubran et Sarah Murcia, nous les avions vues et entendues à Perpignan récemment. Le concert d’hier soir a été en tous points à la hauteur de ce que nous avions aimé, avec peut-être un très léger « voile » entre les instrumentistes et le public à cause de la très grande taille de la scène. Cette musique très bien arrangée, très sensuelle aussi, demande peut-être un peu plus de proximité.

 

Quant au « Giornale di Bordo », ce n’est pas (hélas pour moi) un journal de la vie culturelle à Bordeaux – qu’on aurait aimé dans le genre impitoyable – mais un simple journal de bord embarqué dans une mer sarde et italienne, et gouverné par un barreur Made in USA. Des individualités irréfutables, un CD « choc » de Jazz Magazine/Jazzman encore une fois, un concert un peu décevant, comme si chaque musicien excellait à sa place sans toujours tenir compte des autres. Et dans cette aventure, c’est encore Hamid Drake qui s’en tire le mieux. 

 

IMG 5932

                               Antonello Salis

 

Aujourd’hui, concert performance de Sarah Murcia avec Mark Tompkins (danse), Sylvain Rifflet « Alphabet » à 18.30, Didier Levallet « Voix Croisées » et David Murray 4tet. On ne s’ennuie pas.

 

Philippe Méziat

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Encore une journée sans trop de creux, à Nevers. Serait-ce pour compenser l’aspect parfois un peu désolé de la ville, où les commerces disparaissent les uns après les autres, dont évidemment ceux qui me tiennent le plus à coeur, libraires, disquaires, magasins de petite brocante ? On ne sait. En tous cas, un festival où l’on vient de loin, où l’on reste parfois la semaine en louant un appartement. Pas si fréquent en plein mois de novembre…

 

Baloni : Joachim Badenhorst (b-cl, cl, ts), Frantz Loriot (alto), Pascal Niggenkemper (b)

 

Claudia Solal « Spoonbox » : Claudia Solal (voix), Benjamin Moussay (p, fender, electronics), Jean-Charles Richard (ss, bs), Joe Quitzke (dm)

 

Nhaoul’ : Kamilya Jubran (comp, voix, oud), Sarah Murcia (b, arr), Catherine Debrouker (vln), Marion Brizemur (alto), Christine Krauz (cello)

 

Giornale di Bordo : Antonello Salis (p, acc, claviers), Gavino Murgia (ss, voix), Paolo Angeli (g sarde préparée), Hamid Drake (dm)

 

Sept nationalités différentes dans la journée, on commence par un trio franco-germano-belge de musique à la fois écrite et improvisée, présenté par l’altiste Frantz Loriot qui devrait, avec Lionel Garcin entendu la veille, former bientôt un duo original. Alternances de vibrations et fusées éclatées en tous sens et de passages écrits dans la meilleur veine « de chambre » contemporaine, et au total une heure pleine de rebondissements et de suspens propres à retenir l’attention. Un très beau CD publié chez Clean Feed sous le titre « Fremdenzimmer ». (Choc Jazz Magazine/Jazzman)

 

Claudia Solal était manifestement fiévreuse, et probablement prise par un très fort rhume, quand elle s’est présentée à 18.30 hier soir. Cela s’est ressenti évidemment, et on attendra de revoir et entendre à nouveau le répertoire actuel de son « Spoonbox », où Jean-Charles Richard a pris une belle place, où Benjamin Moussay s’active devant pas moins de trois claviers et un nombre invraisemblable de pédales en tous genres, et où Joe Quitzke assure un drumming sobre et très efficace. En tous cas, un bel exemple de professionnalisme de la part de Claudia.

 

Kamilya Jubran et Sarah Murcia, nous les avions vues et entendues à Perpignan récemment. Le concert d’hier soir a été en tous points à la hauteur de ce que nous avions aimé, avec peut-être un très léger « voile » entre les instrumentistes et le public à cause de la très grande taille de la scène. Cette musique très bien arrangée, très sensuelle aussi, demande peut-être un peu plus de proximité.

 

Quant au « Giornale di Bordo », ce n’est pas (hélas pour moi) un journal de la vie culturelle à Bordeaux – qu’on aurait aimé dans le genre impitoyable – mais un simple journal de bord embarqué dans une mer sarde et italienne, et gouverné par un barreur Made in USA. Des individualités irréfutables, un CD « choc » de Jazz Magazine/Jazzman encore une fois, un concert un peu décevant, comme si chaque musicien excellait à sa place sans toujours tenir compte des autres. Et dans cette aventure, c’est encore Hamid Drake qui s’en tire le mieux. 

 

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                               Antonello Salis

 

Aujourd’hui, concert performance de Sarah Murcia avec Mark Tompkins (danse), Sylvain Rifflet « Alphabet » à 18.30, Didier Levallet « Voix Croisées » et David Murray 4tet. On ne s’ennuie pas.

 

Philippe Méziat

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Encore une journée sans trop de creux, à Nevers. Serait-ce pour compenser l’aspect parfois un peu désolé de la ville, où les commerces disparaissent les uns après les autres, dont évidemment ceux qui me tiennent le plus à coeur, libraires, disquaires, magasins de petite brocante ? On ne sait. En tous cas, un festival où l’on vient de loin, où l’on reste parfois la semaine en louant un appartement. Pas si fréquent en plein mois de novembre…

 

Baloni : Joachim Badenhorst (b-cl, cl, ts), Frantz Loriot (alto), Pascal Niggenkemper (b)

 

Claudia Solal « Spoonbox » : Claudia Solal (voix), Benjamin Moussay (p, fender, electronics), Jean-Charles Richard (ss, bs), Joe Quitzke (dm)

 

Nhaoul’ : Kamilya Jubran (comp, voix, oud), Sarah Murcia (b, arr), Catherine Debrouker (vln), Marion Brizemur (alto), Christine Krauz (cello)

 

Giornale di Bordo : Antonello Salis (p, acc, claviers), Gavino Murgia (ss, voix), Paolo Angeli (g sarde préparée), Hamid Drake (dm)

 

Sept nationalités différentes dans la journée, on commence par un trio franco-germano-belge de musique à la fois écrite et improvisée, présenté par l’altiste Frantz Loriot qui devrait, avec Lionel Garcin entendu la veille, former bientôt un duo original. Alternances de vibrations et fusées éclatées en tous sens et de passages écrits dans la meilleur veine « de chambre » contemporaine, et au total une heure pleine de rebondissements et de suspens propres à retenir l’attention. Un très beau CD publié chez Clean Feed sous le titre « Fremdenzimmer ». (Choc Jazz Magazine/Jazzman)

 

Claudia Solal était manifestement fiévreuse, et probablement prise par un très fort rhume, quand elle s’est présentée à 18.30 hier soir. Cela s’est ressenti évidemment, et on attendra de revoir et entendre à nouveau le répertoire actuel de son « Spoonbox », où Jean-Charles Richard a pris une belle place, où Benjamin Moussay s’active devant pas moins de trois claviers et un nombre invraisemblable de pédales en tous genres, et où Joe Quitzke assure un drumming sobre et très efficace. En tous cas, un bel exemple de professionnalisme de la part de Claudia.

 

Kamilya Jubran et Sarah Murcia, nous les avions vues et entendues à Perpignan récemment. Le concert d’hier soir a été en tous points à la hauteur de ce que nous avions aimé, avec peut-être un très léger « voile » entre les instrumentistes et le public à cause de la très grande taille de la scène. Cette musique très bien arrangée, très sensuelle aussi, demande peut-être un peu plus de proximité.

 

Quant au « Giornale di Bordo », ce n’est pas (hélas pour moi) un journal de la vie culturelle à Bordeaux – qu’on aurait aimé dans le genre impitoyable – mais un simple journal de bord embarqué dans une mer sarde et italienne, et gouverné par un barreur Made in USA. Des individualités irréfutables, un CD « choc » de Jazz Magazine/Jazzman encore une fois, un concert un peu décevant, comme si chaque musicien excellait à sa place sans toujours tenir compte des autres. Et dans cette aventure, c’est encore Hamid Drake qui s’en tire le mieux. 

 

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                               Antonello Salis

 

Aujourd’hui, concert performance de Sarah Murcia avec Mark Tompkins (danse), Sylvain Rifflet « Alphabet » à 18.30, Didier Levallet « Voix Croisées » et David Murray 4tet. On ne s’ennuie pas.

 

Philippe Méziat

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Encore une journée sans trop de creux, à Nevers. Serait-ce pour compenser l’aspect parfois un peu désolé de la ville, où les commerces disparaissent les uns après les autres, dont évidemment ceux qui me tiennent le plus à coeur, libraires, disquaires, magasins de petite brocante ? On ne sait. En tous cas, un festival où l’on vient de loin, où l’on reste parfois la semaine en louant un appartement. Pas si fréquent en plein mois de novembre…

 

Baloni : Joachim Badenhorst (b-cl, cl, ts), Frantz Loriot (alto), Pascal Niggenkemper (b)

 

Claudia Solal « Spoonbox » : Claudia Solal (voix), Benjamin Moussay (p, fender, electronics), Jean-Charles Richard (ss, bs), Joe Quitzke (dm)

 

Nhaoul’ : Kamilya Jubran (comp, voix, oud), Sarah Murcia (b, arr), Catherine Debrouker (vln), Marion Brizemur (alto), Christine Krauz (cello)

 

Giornale di Bordo : Antonello Salis (p, acc, claviers), Gavino Murgia (ss, voix), Paolo Angeli (g sarde préparée), Hamid Drake (dm)

 

Sept nationalités différentes dans la journée, on commence par un trio franco-germano-belge de musique à la fois écrite et improvisée, présenté par l’altiste Frantz Loriot qui devrait, avec Lionel Garcin entendu la veille, former bientôt un duo original. Alternances de vibrations et fusées éclatées en tous sens et de passages écrits dans la meilleur veine « de chambre » contemporaine, et au total une heure pleine de rebondissements et de suspens propres à retenir l’attention. Un très beau CD publié chez Clean Feed sous le titre « Fremdenzimmer ». (Choc Jazz Magazine/Jazzman)

 

Claudia Solal était manifestement fiévreuse, et probablement prise par un très fort rhume, quand elle s’est présentée à 18.30 hier soir. Cela s’est ressenti évidemment, et on attendra de revoir et entendre à nouveau le répertoire actuel de son « Spoonbox », où Jean-Charles Richard a pris une belle place, où Benjamin Moussay s’active devant pas moins de trois claviers et un nombre invraisemblable de pédales en tous genres, et où Joe Quitzke assure un drumming sobre et très efficace. En tous cas, un bel exemple de professionnalisme de la part de Claudia.

 

Kamilya Jubran et Sarah Murcia, nous les avions vues et entendues à Perpignan récemment. Le concert d’hier soir a été en tous points à la hauteur de ce que nous avions aimé, avec peut-être un très léger « voile » entre les instrumentistes et le public à cause de la très grande taille de la scène. Cette musique très bien arrangée, très sensuelle aussi, demande peut-être un peu plus de proximité.

 

Quant au « Giornale di Bordo », ce n’est pas (hélas pour moi) un journal de la vie culturelle à Bordeaux – qu’on aurait aimé dans le genre impitoyable – mais un simple journal de bord embarqué dans une mer sarde et italienne, et gouverné par un barreur Made in USA. Des individualités irréfutables, un CD « choc » de Jazz Magazine/Jazzman encore une fois, un concert un peu décevant, comme si chaque musicien excellait à sa place sans toujours tenir compte des autres. Et dans cette aventure, c’est encore Hamid Drake qui s’en tire le mieux. 

 

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                               Antonello Salis

 

Aujourd’hui, concert performance de Sarah Murcia avec Mark Tompkins (danse), Sylvain Rifflet « Alphabet » à 18.30, Didier Levallet « Voix Croisées » et David Murray 4tet. On ne s’ennuie pas.

 

Philippe Méziat