Jazz live
Publié le 14 Mar 2016

Orthez: Chassez le naturel jazz il revient…

Faute de pouvoir utiliser la Moutète, antre mythique de la cité béarnaise (marché au gras, ex marmite bouillante de l’emblématique club de basket, l’Elan Béarnais ) devenue trop onéreuse Jazz Naturel a décidé d’investir la ville, théâtre, médiathèque, cafés, rues histoire d’y faire résonner le jazz. Petit flash back pour débuter. Dans sa seconde halte jazz (point d’entrée, Erik Truffaz cf compte rendu Live JM, janvier) le Festival orthézien avait dès février voulu célébrer Garcia Lorca au travers de sa rencontre choc avec New York, une année durant entre 1929 et 1930. Vision quelque peu baroque des mots du poète andalou secoué -comme Antonio Muñoz Molina à l’occasion des ses Fenêtres de Manhattan (Points, Edition du Seuil) au lendemain du 11 septembre- par les hauteurs des murs de la Grosse Pomme dans une version mis en musique par Beñat Achiary. L’occasion d’une surprise question sinon d’une découverte en tous cas question habillage musical stricto sensu des climats du duende (Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du duende, Editions Allia) Avec un orchestre constitué à dessein le chanteur basque intègre davantage aux phrases chantées ou lues de ce travail les ingrédients de langage d’un jazz modal, quelque part entre l’écho rauque du blues, certains accents typiquement coltraniens (citation de couleurs d’’Afro Blue), une manière de groove entretenu enfin, figurant hors circuit habituel de son esthétique du cri à lui, Beñat A.
De célébration il en est question également d’une certaine manière avec Eléphant Tuba Horde. Celle dédiée au fondateur du groupe Tubapack, Marc Steckar disparu l’an passé. Drôle de sonorité, musique singulière générée brute par les tuyaux de cuivres de cinq tubas, plus précisément autant d’instruments de la famille des saxhorns. Du travail typique en section au cha cha en visitant au passage les rayons du marching band néo orléanais, la ballade voire un chant choral bourguignon moyenâgeux réarrangé swing via le talent d’Andy Emler: les échos de l’addition des différents tubas produisent une incontestable richesse de sons, timbres et autres architectures harmoniques. Seul petit bémol, l’appui rythmique unique (batterie) n’avait peut être pas la densité appropriée. Question de restitution au travers de la sonorisation peut-être.? Car le sel apporté à la sauce de tous cette savante cuisine mélodique vient évidemment des breaks, des ruptures, bref d’une ponctuation des rythmes elle même fort naturellement épicée.
Jacques Canet, programmateur du festival l’avait annoncé d’entrée de jeu « Le samedi toutes les veines de la ville seraient innervées de jazz » Dans et hors les salles, sur des scènes improvisées, sur le bitume, a même des places, des parkings, à côté de comptoirs et de tables, les musiques plus ou moins improvisées devaient donner à boire, à manger et chanter. Prolongement naturel (encore) de jolis petits moments jazzistiques d’un big band juvénile issu de l’Ecole de Musique (coachée avec tact par le pianiste François Queille) histoire d’’associer le temps d’un thème ou deux la graine montante régionale aux musiciens pros invités, le tout sous la baguette gourmande de François Thuillier. En Béarn la bonne garbure associe la tradition aux produits du crus. Toujours frais donc naturel (décidément !) Point d’orgue de ce ce set non stop apprécié par les chalands et gourmets de la cité du Gave, un bon coup de jazz manouche histoire de réchauffer cette nuit survenue au bout d’un d’un mois de giboulées fraiches. Qu’on l’explique ou non cette forme de jazz attire regards autant que spectateurs. Le maximum de monde et le plus de photographes avaient rendez vous au théâtre Francis Planté pour (se faire) saisir (dans) les montées et descentes vertigineuses des suiveurs de Django (ses cent ans de règne fêtés récemment ) plus Grapelli. En ce que les couleurs de ce jazz additionne les milles notes des manches de la guitare et du violon réunis. Comme ceux tout aussi volubilissimes d’Angelo (Delbarre) le taiseux -question voix, économie de mots- et son complice Marius (Apostol) démonstratif en diable lui, archet en main. Swing pur sucre poussé par les accords main droite à la pompe, lyrisme partagé. Tranches de jazz comme une communauté de bien offerte sans Nuages, et non, pour finir. Mais aux accents de Minor swing en point d’orgue.

Robert Latxague|

Faute de pouvoir utiliser la Moutète, antre mythique de la cité béarnaise (marché au gras, ex marmite bouillante de l’emblématique club de basket, l’Elan Béarnais ) devenue trop onéreuse Jazz Naturel a décidé d’investir la ville, théâtre, médiathèque, cafés, rues histoire d’y faire résonner le jazz. Petit flash back pour débuter. Dans sa seconde halte jazz (point d’entrée, Erik Truffaz cf compte rendu Live JM, janvier) le Festival orthézien avait dès février voulu célébrer Garcia Lorca au travers de sa rencontre choc avec New York, une année durant entre 1929 et 1930. Vision quelque peu baroque des mots du poète andalou secoué -comme Antonio Muñoz Molina à l’occasion des ses Fenêtres de Manhattan (Points, Edition du Seuil) au lendemain du 11 septembre- par les hauteurs des murs de la Grosse Pomme dans une version mis en musique par Beñat Achiary. L’occasion d’une surprise question sinon d’une découverte en tous cas question habillage musical stricto sensu des climats du duende (Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du duende, Editions Allia) Avec un orchestre constitué à dessein le chanteur basque intègre davantage aux phrases chantées ou lues de ce travail les ingrédients de langage d’un jazz modal, quelque part entre l’écho rauque du blues, certains accents typiquement coltraniens (citation de couleurs d’’Afro Blue), une manière de groove entretenu enfin, figurant hors circuit habituel de son esthétique du cri à lui, Beñat A.
De célébration il en est question également d’une certaine manière avec Eléphant Tuba Horde. Celle dédiée au fondateur du groupe Tubapack, Marc Steckar disparu l’an passé. Drôle de sonorité, musique singulière générée brute par les tuyaux de cuivres de cinq tubas, plus précisément autant d’instruments de la famille des saxhorns. Du travail typique en section au cha cha en visitant au passage les rayons du marching band néo orléanais, la ballade voire un chant choral bourguignon moyenâgeux réarrangé swing via le talent d’Andy Emler: les échos de l’addition des différents tubas produisent une incontestable richesse de sons, timbres et autres architectures harmoniques. Seul petit bémol, l’appui rythmique unique (batterie) n’avait peut être pas la densité appropriée. Question de restitution au travers de la sonorisation peut-être.? Car le sel apporté à la sauce de tous cette savante cuisine mélodique vient évidemment des breaks, des ruptures, bref d’une ponctuation des rythmes elle même fort naturellement épicée.
Jacques Canet, programmateur du festival l’avait annoncé d’entrée de jeu « Le samedi toutes les veines de la ville seraient innervées de jazz » Dans et hors les salles, sur des scènes improvisées, sur le bitume, a même des places, des parkings, à côté de comptoirs et de tables, les musiques plus ou moins improvisées devaient donner à boire, à manger et chanter. Prolongement naturel (encore) de jolis petits moments jazzistiques d’un big band juvénile issu de l’Ecole de Musique (coachée avec tact par le pianiste François Queille) histoire d’’associer le temps d’un thème ou deux la graine montante régionale aux musiciens pros invités, le tout sous la baguette gourmande de François Thuillier. En Béarn la bonne garbure associe la tradition aux produits du crus. Toujours frais donc naturel (décidément !) Point d’orgue de ce ce set non stop apprécié par les chalands et gourmets de la cité du Gave, un bon coup de jazz manouche histoire de réchauffer cette nuit survenue au bout d’un d’un mois de giboulées fraiches. Qu’on l’explique ou non cette forme de jazz attire regards autant que spectateurs. Le maximum de monde et le plus de photographes avaient rendez vous au théâtre Francis Planté pour (se faire) saisir (dans) les montées et descentes vertigineuses des suiveurs de Django (ses cent ans de règne fêtés récemment ) plus Grapelli. En ce que les couleurs de ce jazz additionne les milles notes des manches de la guitare et du violon réunis. Comme ceux tout aussi volubilissimes d’Angelo (Delbarre) le taiseux -question voix, économie de mots- et son complice Marius (Apostol) démonstratif en diable lui, archet en main. Swing pur sucre poussé par les accords main droite à la pompe, lyrisme partagé. Tranches de jazz comme une communauté de bien offerte sans Nuages, et non, pour finir. Mais aux accents de Minor swing en point d’orgue.

Robert Latxague|

Faute de pouvoir utiliser la Moutète, antre mythique de la cité béarnaise (marché au gras, ex marmite bouillante de l’emblématique club de basket, l’Elan Béarnais ) devenue trop onéreuse Jazz Naturel a décidé d’investir la ville, théâtre, médiathèque, cafés, rues histoire d’y faire résonner le jazz. Petit flash back pour débuter. Dans sa seconde halte jazz (point d’entrée, Erik Truffaz cf compte rendu Live JM, janvier) le Festival orthézien avait dès février voulu célébrer Garcia Lorca au travers de sa rencontre choc avec New York, une année durant entre 1929 et 1930. Vision quelque peu baroque des mots du poète andalou secoué -comme Antonio Muñoz Molina à l’occasion des ses Fenêtres de Manhattan (Points, Edition du Seuil) au lendemain du 11 septembre- par les hauteurs des murs de la Grosse Pomme dans une version mis en musique par Beñat Achiary. L’occasion d’une surprise question sinon d’une découverte en tous cas question habillage musical stricto sensu des climats du duende (Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du duende, Editions Allia) Avec un orchestre constitué à dessein le chanteur basque intègre davantage aux phrases chantées ou lues de ce travail les ingrédients de langage d’un jazz modal, quelque part entre l’écho rauque du blues, certains accents typiquement coltraniens (citation de couleurs d’’Afro Blue), une manière de groove entretenu enfin, figurant hors circuit habituel de son esthétique du cri à lui, Beñat A.
De célébration il en est question également d’une certaine manière avec Eléphant Tuba Horde. Celle dédiée au fondateur du groupe Tubapack, Marc Steckar disparu l’an passé. Drôle de sonorité, musique singulière générée brute par les tuyaux de cuivres de cinq tubas, plus précisément autant d’instruments de la famille des saxhorns. Du travail typique en section au cha cha en visitant au passage les rayons du marching band néo orléanais, la ballade voire un chant choral bourguignon moyenâgeux réarrangé swing via le talent d’Andy Emler: les échos de l’addition des différents tubas produisent une incontestable richesse de sons, timbres et autres architectures harmoniques. Seul petit bémol, l’appui rythmique unique (batterie) n’avait peut être pas la densité appropriée. Question de restitution au travers de la sonorisation peut-être.? Car le sel apporté à la sauce de tous cette savante cuisine mélodique vient évidemment des breaks, des ruptures, bref d’une ponctuation des rythmes elle même fort naturellement épicée.
Jacques Canet, programmateur du festival l’avait annoncé d’entrée de jeu « Le samedi toutes les veines de la ville seraient innervées de jazz » Dans et hors les salles, sur des scènes improvisées, sur le bitume, a même des places, des parkings, à côté de comptoirs et de tables, les musiques plus ou moins improvisées devaient donner à boire, à manger et chanter. Prolongement naturel (encore) de jolis petits moments jazzistiques d’un big band juvénile issu de l’Ecole de Musique (coachée avec tact par le pianiste François Queille) histoire d’’associer le temps d’un thème ou deux la graine montante régionale aux musiciens pros invités, le tout sous la baguette gourmande de François Thuillier. En Béarn la bonne garbure associe la tradition aux produits du crus. Toujours frais donc naturel (décidément !) Point d’orgue de ce ce set non stop apprécié par les chalands et gourmets de la cité du Gave, un bon coup de jazz manouche histoire de réchauffer cette nuit survenue au bout d’un d’un mois de giboulées fraiches. Qu’on l’explique ou non cette forme de jazz attire regards autant que spectateurs. Le maximum de monde et le plus de photographes avaient rendez vous au théâtre Francis Planté pour (se faire) saisir (dans) les montées et descentes vertigineuses des suiveurs de Django (ses cent ans de règne fêtés récemment ) plus Grapelli. En ce que les couleurs de ce jazz additionne les milles notes des manches de la guitare et du violon réunis. Comme ceux tout aussi volubilissimes d’Angelo (Delbarre) le taiseux -question voix, économie de mots- et son complice Marius (Apostol) démonstratif en diable lui, archet en main. Swing pur sucre poussé par les accords main droite à la pompe, lyrisme partagé. Tranches de jazz comme une communauté de bien offerte sans Nuages, et non, pour finir. Mais aux accents de Minor swing en point d’orgue.

Robert Latxague|

Faute de pouvoir utiliser la Moutète, antre mythique de la cité béarnaise (marché au gras, ex marmite bouillante de l’emblématique club de basket, l’Elan Béarnais ) devenue trop onéreuse Jazz Naturel a décidé d’investir la ville, théâtre, médiathèque, cafés, rues histoire d’y faire résonner le jazz. Petit flash back pour débuter. Dans sa seconde halte jazz (point d’entrée, Erik Truffaz cf compte rendu Live JM, janvier) le Festival orthézien avait dès février voulu célébrer Garcia Lorca au travers de sa rencontre choc avec New York, une année durant entre 1929 et 1930. Vision quelque peu baroque des mots du poète andalou secoué -comme Antonio Muñoz Molina à l’occasion des ses Fenêtres de Manhattan (Points, Edition du Seuil) au lendemain du 11 septembre- par les hauteurs des murs de la Grosse Pomme dans une version mis en musique par Beñat Achiary. L’occasion d’une surprise question sinon d’une découverte en tous cas question habillage musical stricto sensu des climats du duende (Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du duende, Editions Allia) Avec un orchestre constitué à dessein le chanteur basque intègre davantage aux phrases chantées ou lues de ce travail les ingrédients de langage d’un jazz modal, quelque part entre l’écho rauque du blues, certains accents typiquement coltraniens (citation de couleurs d’’Afro Blue), une manière de groove entretenu enfin, figurant hors circuit habituel de son esthétique du cri à lui, Beñat A.
De célébration il en est question également d’une certaine manière avec Eléphant Tuba Horde. Celle dédiée au fondateur du groupe Tubapack, Marc Steckar disparu l’an passé. Drôle de sonorité, musique singulière générée brute par les tuyaux de cuivres de cinq tubas, plus précisément autant d’instruments de la famille des saxhorns. Du travail typique en section au cha cha en visitant au passage les rayons du marching band néo orléanais, la ballade voire un chant choral bourguignon moyenâgeux réarrangé swing via le talent d’Andy Emler: les échos de l’addition des différents tubas produisent une incontestable richesse de sons, timbres et autres architectures harmoniques. Seul petit bémol, l’appui rythmique unique (batterie) n’avait peut être pas la densité appropriée. Question de restitution au travers de la sonorisation peut-être.? Car le sel apporté à la sauce de tous cette savante cuisine mélodique vient évidemment des breaks, des ruptures, bref d’une ponctuation des rythmes elle même fort naturellement épicée.
Jacques Canet, programmateur du festival l’avait annoncé d’entrée de jeu « Le samedi toutes les veines de la ville seraient innervées de jazz » Dans et hors les salles, sur des scènes improvisées, sur le bitume, a même des places, des parkings, à côté de comptoirs et de tables, les musiques plus ou moins improvisées devaient donner à boire, à manger et chanter. Prolongement naturel (encore) de jolis petits moments jazzistiques d’un big band juvénile issu de l’Ecole de Musique (coachée avec tact par le pianiste François Queille) histoire d’’associer le temps d’un thème ou deux la graine montante régionale aux musiciens pros invités, le tout sous la baguette gourmande de François Thuillier. En Béarn la bonne garbure associe la tradition aux produits du crus. Toujours frais donc naturel (décidément !) Point d’orgue de ce ce set non stop apprécié par les chalands et gourmets de la cité du Gave, un bon coup de jazz manouche histoire de réchauffer cette nuit survenue au bout d’un d’un mois de giboulées fraiches. Qu’on l’explique ou non cette forme de jazz attire regards autant que spectateurs. Le maximum de monde et le plus de photographes avaient rendez vous au théâtre Francis Planté pour (se faire) saisir (dans) les montées et descentes vertigineuses des suiveurs de Django (ses cent ans de règne fêtés récemment ) plus Grapelli. En ce que les couleurs de ce jazz additionne les milles notes des manches de la guitare et du violon réunis. Comme ceux tout aussi volubilissimes d’Angelo (Delbarre) le taiseux -question voix, économie de mots- et son complice Marius (Apostol) démonstratif en diable lui, archet en main. Swing pur sucre poussé par les accords main droite à la pompe, lyrisme partagé. Tranches de jazz comme une communauté de bien offerte sans Nuages, et non, pour finir. Mais aux accents de Minor swing en point d’orgue.

Robert Latxague