Jazz live
Publié le 13 Déc 2014

Pierrick Hardy: une Irlande rêvée

Il y avait matière à sortir à Paris, hier soir 12 décembre : Avishai Cohen (le trompettiste) au Duc des Lombards, Enrico Pieranunzi et André Ceccarelli au Sunside, Journal Intime et Marc Ducret à l’Atelier du Plateau, Andy Emler Megaoctet et Caroline de Sarah Murcia au Triton (tous également à l’affiche ce soir 13 décembre, avec en plus Jon Irabagon au Sunset). Une certaine sympathie m’a attiré vers un événement beaucoup plus discret. Copinage ? Non, sympathie pour un parcours également discret, celui du guitariste Pierrick Hardy, pour une conception du son, celui des guitares acoustiques, pour une conception de la guitare, cordes aciers, sans cellule, dans la belle facture Lowden, en tout cas dans la belle esthétique inaugurée par les guitares Martin à l’aube de la lutherie américaine magnifiée dans les années 60 par un certain John Renbourn.

ATF, Paris (75), le 12 décembre 2014.
C’est dans un vieil appartement du quartier de la Goutte d’or que m’avait donné rendez-vous Pierrick Hardy au sortir de l’un des concerts de Marc Ducret au Triton la semaine dernière, pour un concert organisé par l’Association Tiers Monde, qui soutient actuellement un centre de jeunes au Sénégal : entrée libre et chapeau à la sortie. À l’affiche hier, d’une programmation périodique entre chanson, jazz, musique de chambre et musique du monde : Pierrick Hardy, guitariste que j’ai croisé régulièrement sur ma route, dans des contextes toujours un peu en marge du jazz, qu’il fût sur scène ou simple auditeur dans la salle. Quelques noms piochés dans la biographie proposée par son site : le violoniste Régis Huby, le violoniste alto Guillaume Roy, le flûtiste (traversière et bansuri) Henri Tournier, le contrebassiste Jean-Philippe Viret, le percussionniste Bijan Chemirani, la chanteuse bretonne Annie Ebrel… Ce qui indique déjà une certaine philosophie du timbre, du son du concert, du rapport au public. On l’aura vu également enseignant au Centre Didier Lockwood, au CNSM, à l’école Arpej et à Crest Jazz Vocal… soit un musicien qui a des choses à dire au jazz, qu’il pratique aussi, dont il sait tirer les ficelles et dont il partage la capacité d’initiative, mais on le sait tout autant concerné par les musiques traditionnelles, classiques, contemporaines, ainsi que par la littérature et les arts visuels.
Trois guitares l’attendent : 12 cordes et 6 cordes métal, 6 cordes nylon, la Lowden à 6 cordes métal ayant sa préférence, avec des accordages alternatifs (open tuning) correspondant à un programme modal, inspiré par l’Irlande, Lignes d’Eire. C’est ce thème qui a décidé de mon choix de sortie ce soir, s’ajoutant à ma sympathie déclarée plus haut pour son éthique guitaristique. L’Irlande d’ailleurs, plus que la musique irlandaise, pour un art qui est plus paysager que narratif. Une série de variations en solo, faisant plus ou moins appel à l’improvisation, l’une d’elle accompagnée de boucles d’harmoniques et de sonorités jouées à l’archet réel et électronique, faisant pleuvoir une délicate pluie tintinnabulante sur les basses alternées de Plein Soleil. Le médiator est l’exception sur la seule des pièces jouée à la 12 cordes, mais les archétypes du folk picking n’ont pas l’exclusivité de ce langage très élargi où se rencontrent le langage de la guitare classique (dont est exclu toutefois la technique du buté) avec des traces de littérature latine (j’ai souvent pensé à Antonio Lauro), une intimité avec le manche qui renvoie tant aux jazzmen qu’aux maîtres de la bossa ou de l’open tuning, l’héritage de Ralph Towner ainsi que des chefs de file de la guitare anglaise Bert Jansch et John Renbourn… Avec l’arrière-plan, le fantôme de Turlough O’Carolan, harpiste de cour irlandais du XVIIIe siècle, qui laissa à son pays des compositions qui font sa fierté. À tel point que lorsque Pierrick Hardy a conclu son concert par une pièce qu’il annonça comme un arrangement de John Renbourn sur le traditionnel irlandais The South Wind (An Ghaoth Anea), j’ai cru reconnaître la composition d’O’Carolan Give me Your Hand (Si Bheag Si Mhor). Lorsque je m’en suis ouvert à Pierrick Hardy, il tombait des nues et ne semblait pas connaître le nom d’O’Caroan. Quant à moi, je ne tardai pas à réaliser que je faisais confusion avec une autre mélodie. Mais comme celle-ci, The South Wind aurait fort bien pu avoir été composé par Turlough O’Carolan ou son ancêtre d’un siècle, Ruaidri Dall Ó Catháin, auquel d’aucuns attribuent la partition de Give Me Your Hand. Franck Bergerot

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Il y avait matière à sortir à Paris, hier soir 12 décembre : Avishai Cohen (le trompettiste) au Duc des Lombards, Enrico Pieranunzi et André Ceccarelli au Sunside, Journal Intime et Marc Ducret à l’Atelier du Plateau, Andy Emler Megaoctet et Caroline de Sarah Murcia au Triton (tous également à l’affiche ce soir 13 décembre, avec en plus Jon Irabagon au Sunset). Une certaine sympathie m’a attiré vers un événement beaucoup plus discret. Copinage ? Non, sympathie pour un parcours également discret, celui du guitariste Pierrick Hardy, pour une conception du son, celui des guitares acoustiques, pour une conception de la guitare, cordes aciers, sans cellule, dans la belle facture Lowden, en tout cas dans la belle esthétique inaugurée par les guitares Martin à l’aube de la lutherie américaine magnifiée dans les années 60 par un certain John Renbourn.

ATF, Paris (75), le 12 décembre 2014.
C’est dans un vieil appartement du quartier de la Goutte d’or que m’avait donné rendez-vous Pierrick Hardy au sortir de l’un des concerts de Marc Ducret au Triton la semaine dernière, pour un concert organisé par l’Association Tiers Monde, qui soutient actuellement un centre de jeunes au Sénégal : entrée libre et chapeau à la sortie. À l’affiche hier, d’une programmation périodique entre chanson, jazz, musique de chambre et musique du monde : Pierrick Hardy, guitariste que j’ai croisé régulièrement sur ma route, dans des contextes toujours un peu en marge du jazz, qu’il fût sur scène ou simple auditeur dans la salle. Quelques noms piochés dans la biographie proposée par son site : le violoniste Régis Huby, le violoniste alto Guillaume Roy, le flûtiste (traversière et bansuri) Henri Tournier, le contrebassiste Jean-Philippe Viret, le percussionniste Bijan Chemirani, la chanteuse bretonne Annie Ebrel… Ce qui indique déjà une certaine philosophie du timbre, du son du concert, du rapport au public. On l’aura vu également enseignant au Centre Didier Lockwood, au CNSM, à l’école Arpej et à Crest Jazz Vocal… soit un musicien qui a des choses à dire au jazz, qu’il pratique aussi, dont il sait tirer les ficelles et dont il partage la capacité d’initiative, mais on le sait tout autant concerné par les musiques traditionnelles, classiques, contemporaines, ainsi que par la littérature et les arts visuels.
Trois guitares l’attendent : 12 cordes et 6 cordes métal, 6 cordes nylon, la Lowden à 6 cordes métal ayant sa préférence, avec des accordages alternatifs (open tuning) correspondant à un programme modal, inspiré par l’Irlande, Lignes d’Eire. C’est ce thème qui a décidé de mon choix de sortie ce soir, s’ajoutant à ma sympathie déclarée plus haut pour son éthique guitaristique. L’Irlande d’ailleurs, plus que la musique irlandaise, pour un art qui est plus paysager que narratif. Une série de variations en solo, faisant plus ou moins appel à l’improvisation, l’une d’elle accompagnée de boucles d’harmoniques et de sonorités jouées à l’archet réel et électronique, faisant pleuvoir une délicate pluie tintinnabulante sur les basses alternées de Plein Soleil. Le médiator est l’exception sur la seule des pièces jouée à la 12 cordes, mais les archétypes du folk picking n’ont pas l’exclusivité de ce langage très élargi où se rencontrent le langage de la guitare classique (dont est exclu toutefois la technique du buté) avec des traces de littérature latine (j’ai souvent pensé à Antonio Lauro), une intimité avec le manche qui renvoie tant aux jazzmen qu’aux maîtres de la bossa ou de l’open tuning, l’héritage de Ralph Towner ainsi que des chefs de file de la guitare anglaise Bert Jansch et John Renbourn… Avec l’arrière-plan, le fantôme de Turlough O’Carolan, harpiste de cour irlandais du XVIIIe siècle, qui laissa à son pays des compositions qui font sa fierté. À tel point que lorsque Pierrick Hardy a conclu son concert par une pièce qu’il annonça comme un arrangement de John Renbourn sur le traditionnel irlandais The South Wind (An Ghaoth Anea), j’ai cru reconnaître la composition d’O’Carolan Give me Your Hand (Si Bheag Si Mhor). Lorsque je m’en suis ouvert à Pierrick Hardy, il tombait des nues et ne semblait pas connaître le nom d’O’Caroan. Quant à moi, je ne tardai pas à réaliser que je faisais confusion avec une autre mélodie. Mais comme celle-ci, The South Wind aurait fort bien pu avoir été composé par Turlough O’Carolan ou son ancêtre d’un siècle, Ruaidri Dall Ó Catháin, auquel d’aucuns attribuent la partition de Give Me Your Hand. Franck Bergerot

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Il y avait matière à sortir à Paris, hier soir 12 décembre : Avishai Cohen (le trompettiste) au Duc des Lombards, Enrico Pieranunzi et André Ceccarelli au Sunside, Journal Intime et Marc Ducret à l’Atelier du Plateau, Andy Emler Megaoctet et Caroline de Sarah Murcia au Triton (tous également à l’affiche ce soir 13 décembre, avec en plus Jon Irabagon au Sunset). Une certaine sympathie m’a attiré vers un événement beaucoup plus discret. Copinage ? Non, sympathie pour un parcours également discret, celui du guitariste Pierrick Hardy, pour une conception du son, celui des guitares acoustiques, pour une conception de la guitare, cordes aciers, sans cellule, dans la belle facture Lowden, en tout cas dans la belle esthétique inaugurée par les guitares Martin à l’aube de la lutherie américaine magnifiée dans les années 60 par un certain John Renbourn.

ATF, Paris (75), le 12 décembre 2014.
C’est dans un vieil appartement du quartier de la Goutte d’or que m’avait donné rendez-vous Pierrick Hardy au sortir de l’un des concerts de Marc Ducret au Triton la semaine dernière, pour un concert organisé par l’Association Tiers Monde, qui soutient actuellement un centre de jeunes au Sénégal : entrée libre et chapeau à la sortie. À l’affiche hier, d’une programmation périodique entre chanson, jazz, musique de chambre et musique du monde : Pierrick Hardy, guitariste que j’ai croisé régulièrement sur ma route, dans des contextes toujours un peu en marge du jazz, qu’il fût sur scène ou simple auditeur dans la salle. Quelques noms piochés dans la biographie proposée par son site : le violoniste Régis Huby, le violoniste alto Guillaume Roy, le flûtiste (traversière et bansuri) Henri Tournier, le contrebassiste Jean-Philippe Viret, le percussionniste Bijan Chemirani, la chanteuse bretonne Annie Ebrel… Ce qui indique déjà une certaine philosophie du timbre, du son du concert, du rapport au public. On l’aura vu également enseignant au Centre Didier Lockwood, au CNSM, à l’école Arpej et à Crest Jazz Vocal… soit un musicien qui a des choses à dire au jazz, qu’il pratique aussi, dont il sait tirer les ficelles et dont il partage la capacité d’initiative, mais on le sait tout autant concerné par les musiques traditionnelles, classiques, contemporaines, ainsi que par la littérature et les arts visuels.
Trois guitares l’attendent : 12 cordes et 6 cordes métal, 6 cordes nylon, la Lowden à 6 cordes métal ayant sa préférence, avec des accordages alternatifs (open tuning) correspondant à un programme modal, inspiré par l’Irlande, Lignes d’Eire. C’est ce thème qui a décidé de mon choix de sortie ce soir, s’ajoutant à ma sympathie déclarée plus haut pour son éthique guitaristique. L’Irlande d’ailleurs, plus que la musique irlandaise, pour un art qui est plus paysager que narratif. Une série de variations en solo, faisant plus ou moins appel à l’improvisation, l’une d’elle accompagnée de boucles d’harmoniques et de sonorités jouées à l’archet réel et électronique, faisant pleuvoir une délicate pluie tintinnabulante sur les basses alternées de Plein Soleil. Le médiator est l’exception sur la seule des pièces jouée à la 12 cordes, mais les archétypes du folk picking n’ont pas l’exclusivité de ce langage très élargi où se rencontrent le langage de la guitare classique (dont est exclu toutefois la technique du buté) avec des traces de littérature latine (j’ai souvent pensé à Antonio Lauro), une intimité avec le manche qui renvoie tant aux jazzmen qu’aux maîtres de la bossa ou de l’open tuning, l’héritage de Ralph Towner ainsi que des chefs de file de la guitare anglaise Bert Jansch et John Renbourn… Avec l’arrière-plan, le fantôme de Turlough O’Carolan, harpiste de cour irlandais du XVIIIe siècle, qui laissa à son pays des compositions qui font sa fierté. À tel point que lorsque Pierrick Hardy a conclu son concert par une pièce qu’il annonça comme un arrangement de John Renbourn sur le traditionnel irlandais The South Wind (An Ghaoth Anea), j’ai cru reconnaître la composition d’O’Carolan Give me Your Hand (Si Bheag Si Mhor). Lorsque je m’en suis ouvert à Pierrick Hardy, il tombait des nues et ne semblait pas connaître le nom d’O’Caroan. Quant à moi, je ne tardai pas à réaliser que je faisais confusion avec une autre mélodie. Mais comme celle-ci, The South Wind aurait fort bien pu avoir été composé par Turlough O’Carolan ou son ancêtre d’un siècle, Ruaidri Dall Ó Catháin, auquel d’aucuns attribuent la partition de Give Me Your Hand. Franck Bergerot

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Il y avait matière à sortir à Paris, hier soir 12 décembre : Avishai Cohen (le trompettiste) au Duc des Lombards, Enrico Pieranunzi et André Ceccarelli au Sunside, Journal Intime et Marc Ducret à l’Atelier du Plateau, Andy Emler Megaoctet et Caroline de Sarah Murcia au Triton (tous également à l’affiche ce soir 13 décembre, avec en plus Jon Irabagon au Sunset). Une certaine sympathie m’a attiré vers un événement beaucoup plus discret. Copinage ? Non, sympathie pour un parcours également discret, celui du guitariste Pierrick Hardy, pour une conception du son, celui des guitares acoustiques, pour une conception de la guitare, cordes aciers, sans cellule, dans la belle facture Lowden, en tout cas dans la belle esthétique inaugurée par les guitares Martin à l’aube de la lutherie américaine magnifiée dans les années 60 par un certain John Renbourn.

ATF, Paris (75), le 12 décembre 2014.
C’est dans un vieil appartement du quartier de la Goutte d’or que m’avait donné rendez-vous Pierrick Hardy au sortir de l’un des concerts de Marc Ducret au Triton la semaine dernière, pour un concert organisé par l’Association Tiers Monde, qui soutient actuellement un centre de jeunes au Sénégal : entrée libre et chapeau à la sortie. À l’affiche hier, d’une programmation périodique entre chanson, jazz, musique de chambre et musique du monde : Pierrick Hardy, guitariste que j’ai croisé régulièrement sur ma route, dans des contextes toujours un peu en marge du jazz, qu’il fût sur scène ou simple auditeur dans la salle. Quelques noms piochés dans la biographie proposée par son site : le violoniste Régis Huby, le violoniste alto Guillaume Roy, le flûtiste (traversière et bansuri) Henri Tournier, le contrebassiste Jean-Philippe Viret, le percussionniste Bijan Chemirani, la chanteuse bretonne Annie Ebrel… Ce qui indique déjà une certaine philosophie du timbre, du son du concert, du rapport au public. On l’aura vu également enseignant au Centre Didier Lockwood, au CNSM, à l’école Arpej et à Crest Jazz Vocal… soit un musicien qui a des choses à dire au jazz, qu’il pratique aussi, dont il sait tirer les ficelles et dont il partage la capacité d’initiative, mais on le sait tout autant concerné par les musiques traditionnelles, classiques, contemporaines, ainsi que par la littérature et les arts visuels.
Trois guitares l’attendent : 12 cordes et 6 cordes métal, 6 cordes nylon, la Lowden à 6 cordes métal ayant sa préférence, avec des accordages alternatifs (open tuning) correspondant à un programme modal, inspiré par l’Irlande, Lignes d’Eire. C’est ce thème qui a décidé de mon choix de sortie ce soir, s’ajoutant à ma sympathie déclarée plus haut pour son éthique guitaristique. L’Irlande d’ailleurs, plus que la musique irlandaise, pour un art qui est plus paysager que narratif. Une série de variations en solo, faisant plus ou moins appel à l’improvisation, l’une d’elle accompagnée de boucles d’harmoniques et de sonorités jouées à l’archet réel et électronique, faisant pleuvoir une délicate pluie tintinnabulante sur les basses alternées de Plein Soleil. Le médiator est l’exception sur la seule des pièces jouée à la 12 cordes, mais les archétypes du folk picking n’ont pas l’exclusivité de ce langage très élargi où se rencontrent le langage de la guitare classique (dont est exclu toutefois la technique du buté) avec des traces de littérature latine (j’ai souvent pensé à Antonio Lauro), une intimité avec le manche qui renvoie tant aux jazzmen qu’aux maîtres de la bossa ou de l’open tuning, l’héritage de Ralph Towner ainsi que des chefs de file de la guitare anglaise Bert Jansch et John Renbourn… Avec l’arrière-plan, le fantôme de Turlough O’Carolan, harpiste de cour irlandais du XVIIIe siècle, qui laissa à son pays des compositions qui font sa fierté. À tel point que lorsque Pierrick Hardy a conclu son concert par une pièce qu’il annonça comme un arrangement de John Renbourn sur le traditionnel irlandais The South Wind (An Ghaoth Anea), j’ai cru reconnaître la composition d’O’Carolan Give me Your Hand (Si Bheag Si Mhor). Lorsque je m’en suis ouvert à Pierrick Hardy, il tombait des nues et ne semblait pas connaître le nom d’O’Caroan. Quant à moi, je ne tardai pas à réaliser que je faisais confusion avec une autre mélodie. Mais comme celle-ci, The South Wind aurait fort bien pu avoir été composé par Turlough O’Carolan ou son ancêtre d’un siècle, Ruaidri Dall Ó Catháin, auquel d’aucuns attribuent la partition de Give Me Your Hand. Franck Bergerot