Jazz live
Publié le 17 Juin 2015

Punk épistolaire à La Dynamo

En léger différé de mille ans, voici mesdames et messieurs le retour des Sex Pistols sous la forme du Saint-Esprit, via le projet Never Mind The Future de la contrebassiste Sarah Murcia et de son groupe Caroline, renforcé pour l’occasion par Benoît Delbecq et Mark Tompkins.


Sarah Murcia (contrebasse et voix), Olivier Py (saxophone), Gilles Coronado (guitare électrique), Franck Vaillant (batterie) + Mark Tompkins (voix et attitudes), Benoit Delbecq (piano préparé électro). Pantin, vendredi 12 juin, La Dynamo de Banlieues Bleues.

 

Est-ce que la musique est un son, un concept ou une succession de notes ? Un son, un timbre affranchi de guitare électrique, infra basse dans le bide, batterie saturée. Un son énorme et bruitiste au timbre complexe proche de la musique contemporaine. Ou alors une jolie mélodie cachée dans la gangue hurlante du punk. Ou alors la musique est une structure conceptuelle qui enregistre une époque avant d’être enregistrée par elle. Une abstraction de signes qui rappelle une époque, celle du “No future” des trentenaires d’il y a trente-cinq ans. Maintenant je suis 60, hein ! Une chronique sert essentiellement à parler de soi et non du groupe auquel elle est censée s’adresser. Réfléchir à la musique, le lendemain de la mort d’Ornette Coleman, c’est l’autoroute pour l’égo. Pour un peu, je me jetterais d’un pont pour m’accorder avec ma pensée mais je ne l’avait pas fait il y a trente ans, ce n’est pas maintenant que je vais me lancer dans le dead. Il y a trente-cinq ans c’était “No future”, et le projet de Sarah Murcia nous le rappelle, jeunes et vieux peu importe. Ce n’est pas un projet politique, c’est un projet musical : qu’est ce que vous foutez bande de nullards ramollis du bulbe ?! C’est quoi le futur maintenant pour toujours ? Hein. Une relecture subtile des Sex Pistols est forcement une réflexion sur l’ex-présent actuellement fermé pour travaux. Tout le monde se tient à carreau, pas de pogo quand papa n’est pas là ! Les Pistols jouaient comme des pieds mais ils avaient la haine au ventre. La révolte fait des miracles. Ce soir le “No Future Cover” était joué par l’efficace groupe Caroline, avec Olivier Py saxophone abstrait, Gilles Coronado guitare déchirée, Franck Vaillant batterie survitaminée. Plus l’excellent danseur Mark Tompkins disant les paroles des Pistols en sprechgesang rock and roll, et Benoît Delbecq au piano. Il offrira en coda une splendide version de My Way, style retour à l’envoyeur avant de mourir dans l’éternité. Etienne Brunet


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En léger différé de mille ans, voici mesdames et messieurs le retour des Sex Pistols sous la forme du Saint-Esprit, via le projet Never Mind The Future de la contrebassiste Sarah Murcia et de son groupe Caroline, renforcé pour l’occasion par Benoît Delbecq et Mark Tompkins.


Sarah Murcia (contrebasse et voix), Olivier Py (saxophone), Gilles Coronado (guitare électrique), Franck Vaillant (batterie) + Mark Tompkins (voix et attitudes), Benoit Delbecq (piano préparé électro). Pantin, vendredi 12 juin, La Dynamo de Banlieues Bleues.

 

Est-ce que la musique est un son, un concept ou une succession de notes ? Un son, un timbre affranchi de guitare électrique, infra basse dans le bide, batterie saturée. Un son énorme et bruitiste au timbre complexe proche de la musique contemporaine. Ou alors une jolie mélodie cachée dans la gangue hurlante du punk. Ou alors la musique est une structure conceptuelle qui enregistre une époque avant d’être enregistrée par elle. Une abstraction de signes qui rappelle une époque, celle du “No future” des trentenaires d’il y a trente-cinq ans. Maintenant je suis 60, hein ! Une chronique sert essentiellement à parler de soi et non du groupe auquel elle est censée s’adresser. Réfléchir à la musique, le lendemain de la mort d’Ornette Coleman, c’est l’autoroute pour l’égo. Pour un peu, je me jetterais d’un pont pour m’accorder avec ma pensée mais je ne l’avait pas fait il y a trente ans, ce n’est pas maintenant que je vais me lancer dans le dead. Il y a trente-cinq ans c’était “No future”, et le projet de Sarah Murcia nous le rappelle, jeunes et vieux peu importe. Ce n’est pas un projet politique, c’est un projet musical : qu’est ce que vous foutez bande de nullards ramollis du bulbe ?! C’est quoi le futur maintenant pour toujours ? Hein. Une relecture subtile des Sex Pistols est forcement une réflexion sur l’ex-présent actuellement fermé pour travaux. Tout le monde se tient à carreau, pas de pogo quand papa n’est pas là ! Les Pistols jouaient comme des pieds mais ils avaient la haine au ventre. La révolte fait des miracles. Ce soir le “No Future Cover” était joué par l’efficace groupe Caroline, avec Olivier Py saxophone abstrait, Gilles Coronado guitare déchirée, Franck Vaillant batterie survitaminée. Plus l’excellent danseur Mark Tompkins disant les paroles des Pistols en sprechgesang rock and roll, et Benoît Delbecq au piano. Il offrira en coda une splendide version de My Way, style retour à l’envoyeur avant de mourir dans l’éternité. Etienne Brunet


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En léger différé de mille ans, voici mesdames et messieurs le retour des Sex Pistols sous la forme du Saint-Esprit, via le projet Never Mind The Future de la contrebassiste Sarah Murcia et de son groupe Caroline, renforcé pour l’occasion par Benoît Delbecq et Mark Tompkins.


Sarah Murcia (contrebasse et voix), Olivier Py (saxophone), Gilles Coronado (guitare électrique), Franck Vaillant (batterie) + Mark Tompkins (voix et attitudes), Benoit Delbecq (piano préparé électro). Pantin, vendredi 12 juin, La Dynamo de Banlieues Bleues.

 

Est-ce que la musique est un son, un concept ou une succession de notes ? Un son, un timbre affranchi de guitare électrique, infra basse dans le bide, batterie saturée. Un son énorme et bruitiste au timbre complexe proche de la musique contemporaine. Ou alors une jolie mélodie cachée dans la gangue hurlante du punk. Ou alors la musique est une structure conceptuelle qui enregistre une époque avant d’être enregistrée par elle. Une abstraction de signes qui rappelle une époque, celle du “No future” des trentenaires d’il y a trente-cinq ans. Maintenant je suis 60, hein ! Une chronique sert essentiellement à parler de soi et non du groupe auquel elle est censée s’adresser. Réfléchir à la musique, le lendemain de la mort d’Ornette Coleman, c’est l’autoroute pour l’égo. Pour un peu, je me jetterais d’un pont pour m’accorder avec ma pensée mais je ne l’avait pas fait il y a trente ans, ce n’est pas maintenant que je vais me lancer dans le dead. Il y a trente-cinq ans c’était “No future”, et le projet de Sarah Murcia nous le rappelle, jeunes et vieux peu importe. Ce n’est pas un projet politique, c’est un projet musical : qu’est ce que vous foutez bande de nullards ramollis du bulbe ?! C’est quoi le futur maintenant pour toujours ? Hein. Une relecture subtile des Sex Pistols est forcement une réflexion sur l’ex-présent actuellement fermé pour travaux. Tout le monde se tient à carreau, pas de pogo quand papa n’est pas là ! Les Pistols jouaient comme des pieds mais ils avaient la haine au ventre. La révolte fait des miracles. Ce soir le “No Future Cover” était joué par l’efficace groupe Caroline, avec Olivier Py saxophone abstrait, Gilles Coronado guitare déchirée, Franck Vaillant batterie survitaminée. Plus l’excellent danseur Mark Tompkins disant les paroles des Pistols en sprechgesang rock and roll, et Benoît Delbecq au piano. Il offrira en coda une splendide version de My Way, style retour à l’envoyeur avant de mourir dans l’éternité. Etienne Brunet


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En léger différé de mille ans, voici mesdames et messieurs le retour des Sex Pistols sous la forme du Saint-Esprit, via le projet Never Mind The Future de la contrebassiste Sarah Murcia et de son groupe Caroline, renforcé pour l’occasion par Benoît Delbecq et Mark Tompkins.


Sarah Murcia (contrebasse et voix), Olivier Py (saxophone), Gilles Coronado (guitare électrique), Franck Vaillant (batterie) + Mark Tompkins (voix et attitudes), Benoit Delbecq (piano préparé électro). Pantin, vendredi 12 juin, La Dynamo de Banlieues Bleues.

 

Est-ce que la musique est un son, un concept ou une succession de notes ? Un son, un timbre affranchi de guitare électrique, infra basse dans le bide, batterie saturée. Un son énorme et bruitiste au timbre complexe proche de la musique contemporaine. Ou alors une jolie mélodie cachée dans la gangue hurlante du punk. Ou alors la musique est une structure conceptuelle qui enregistre une époque avant d’être enregistrée par elle. Une abstraction de signes qui rappelle une époque, celle du “No future” des trentenaires d’il y a trente-cinq ans. Maintenant je suis 60, hein ! Une chronique sert essentiellement à parler de soi et non du groupe auquel elle est censée s’adresser. Réfléchir à la musique, le lendemain de la mort d’Ornette Coleman, c’est l’autoroute pour l’égo. Pour un peu, je me jetterais d’un pont pour m’accorder avec ma pensée mais je ne l’avait pas fait il y a trente ans, ce n’est pas maintenant que je vais me lancer dans le dead. Il y a trente-cinq ans c’était “No future”, et le projet de Sarah Murcia nous le rappelle, jeunes et vieux peu importe. Ce n’est pas un projet politique, c’est un projet musical : qu’est ce que vous foutez bande de nullards ramollis du bulbe ?! C’est quoi le futur maintenant pour toujours ? Hein. Une relecture subtile des Sex Pistols est forcement une réflexion sur l’ex-présent actuellement fermé pour travaux. Tout le monde se tient à carreau, pas de pogo quand papa n’est pas là ! Les Pistols jouaient comme des pieds mais ils avaient la haine au ventre. La révolte fait des miracles. Ce soir le “No Future Cover” était joué par l’efficace groupe Caroline, avec Olivier Py saxophone abstrait, Gilles Coronado guitare déchirée, Franck Vaillant batterie survitaminée. Plus l’excellent danseur Mark Tompkins disant les paroles des Pistols en sprechgesang rock and roll, et Benoît Delbecq au piano. Il offrira en coda une splendide version de My Way, style retour à l’envoyeur avant de mourir dans l’éternité. Etienne Brunet