Jazz live
Publié le 10 Mar 2016

Quoi Koa ? Un grand ensemble à découvrir…

…Si ça n’est déjà fait puisqu’un premier disque de ce groupe montpelliérain fut [Révélation] dans nos pages en 2013. Le Grand Ensemble Koa était ce soir à Paris l’invité des Jazz Fabric de l’ONJ au Carreau du Temple pour présenter son nouveau disque “Ahimsâ”. Premières impressions en attendant la chronique dans notre numéro de mai.

Carreau du Temple, Paris (75), le 9 mars 2016.

Grand Ensemble Koa : Alfred Vilayleck (composition, basse électrique), Pascal Bouvier (trombone), Matthieu Chedeville (sax soprano), Armel Courrée (sax alto), Jérôme Dufour (sax ténor), Matia Levrero (guitare électrique), Samuel Mastorakis (vibraphone), Daniel Moreau (piano, Fender Rhodes, effets), Julien Grégoire (batterie).

Un vrai collectif, à l’écriture soignée… on apprend rien à ceux qui lurent la chronique de Pascal Rozat en 2013 ou le compte rendu du concert donné au festival de Radio France l’été dernier sur le site de Jazz Magazine sous la plume de Guillaume Rondelet. On sent là quelques années de travail, de partage, d’échanges, pour aboutir à la cohérence présente. L’homme fort est sans doute Alfred Vilayleck, tant comme compositeur que comme bassiste, ses architectures reposant assurément sur de brillantes parties de basse. C’est en tout cas, après la très belle contribution de Samuel Mastorakis à la seconde pièce du programme, la personnalité qui s’impose à la tête d’un orchestre où les individualités restent relativement discrètes au sein d’une littérature abondante et fort peu paresseuse. Elle sait jouir des rondeurs orchestrales de la monophonie et des angles espiègles de la polyphonie sur une vocabulaire rythmique qui doit à Steve Coleman sans excès mimétique. J’aime beaucoup l’introduction au Pardon infini, Part 2 en duo des deux saxophones Matthieu Chedeville et Jérôme Dufour que je redécouvre en rédigeant ces lignes sur l’album qui m’a été remis à l’issue du concert, dans une version différente, peut-être plus ample, mais qui me fait regretter quelques détails très audacieux du duo de ce soir, duo qui s’élargit progressivement au développement de tout l’orchestre. Ce dernier semble prendre de l’assurance au fil du concert à travers une pièce – La Danse des insoumis ? – qui après une introduction “balkanique” m’a semblé rejouer la Prova d’orchestra de Federico Fellini dans une sorte de conflit entre l’individualité et la collectivité jusqu’au triomphe de cette dernière avec le retour de la ritournelle “balkanique”. Mais c’est dans la pièce finale que l’orchestre s’épanouira totalement, amenant le concert à son climax dans une belle résolution de la tension que mettait en scène la pièce précédente au travers de belles oppositions de motifs, de formidables tutti, au profit d’une palette lumineuse qui recueillit un chaleureux rappel du public. Franck Bergerot

PS: Prochaine Jazz Fabric au Carreau du Temple avec le Palimpseste de Sylvain Daniel le 14 avril.

 |…Si ça n’est déjà fait puisqu’un premier disque de ce groupe montpelliérain fut [Révélation] dans nos pages en 2013. Le Grand Ensemble Koa était ce soir à Paris l’invité des Jazz Fabric de l’ONJ au Carreau du Temple pour présenter son nouveau disque “Ahimsâ”. Premières impressions en attendant la chronique dans notre numéro de mai.

Carreau du Temple, Paris (75), le 9 mars 2016.

Grand Ensemble Koa : Alfred Vilayleck (composition, basse électrique), Pascal Bouvier (trombone), Matthieu Chedeville (sax soprano), Armel Courrée (sax alto), Jérôme Dufour (sax ténor), Matia Levrero (guitare électrique), Samuel Mastorakis (vibraphone), Daniel Moreau (piano, Fender Rhodes, effets), Julien Grégoire (batterie).

Un vrai collectif, à l’écriture soignée… on apprend rien à ceux qui lurent la chronique de Pascal Rozat en 2013 ou le compte rendu du concert donné au festival de Radio France l’été dernier sur le site de Jazz Magazine sous la plume de Guillaume Rondelet. On sent là quelques années de travail, de partage, d’échanges, pour aboutir à la cohérence présente. L’homme fort est sans doute Alfred Vilayleck, tant comme compositeur que comme bassiste, ses architectures reposant assurément sur de brillantes parties de basse. C’est en tout cas, après la très belle contribution de Samuel Mastorakis à la seconde pièce du programme, la personnalité qui s’impose à la tête d’un orchestre où les individualités restent relativement discrètes au sein d’une littérature abondante et fort peu paresseuse. Elle sait jouir des rondeurs orchestrales de la monophonie et des angles espiègles de la polyphonie sur une vocabulaire rythmique qui doit à Steve Coleman sans excès mimétique. J’aime beaucoup l’introduction au Pardon infini, Part 2 en duo des deux saxophones Matthieu Chedeville et Jérôme Dufour que je redécouvre en rédigeant ces lignes sur l’album qui m’a été remis à l’issue du concert, dans une version différente, peut-être plus ample, mais qui me fait regretter quelques détails très audacieux du duo de ce soir, duo qui s’élargit progressivement au développement de tout l’orchestre. Ce dernier semble prendre de l’assurance au fil du concert à travers une pièce – La Danse des insoumis ? – qui après une introduction “balkanique” m’a semblé rejouer la Prova d’orchestra de Federico Fellini dans une sorte de conflit entre l’individualité et la collectivité jusqu’au triomphe de cette dernière avec le retour de la ritournelle “balkanique”. Mais c’est dans la pièce finale que l’orchestre s’épanouira totalement, amenant le concert à son climax dans une belle résolution de la tension que mettait en scène la pièce précédente au travers de belles oppositions de motifs, de formidables tutti, au profit d’une palette lumineuse qui recueillit un chaleureux rappel du public. Franck Bergerot

PS: Prochaine Jazz Fabric au Carreau du Temple avec le Palimpseste de Sylvain Daniel le 14 avril.

 |…Si ça n’est déjà fait puisqu’un premier disque de ce groupe montpelliérain fut [Révélation] dans nos pages en 2013. Le Grand Ensemble Koa était ce soir à Paris l’invité des Jazz Fabric de l’ONJ au Carreau du Temple pour présenter son nouveau disque “Ahimsâ”. Premières impressions en attendant la chronique dans notre numéro de mai.

Carreau du Temple, Paris (75), le 9 mars 2016.

Grand Ensemble Koa : Alfred Vilayleck (composition, basse électrique), Pascal Bouvier (trombone), Matthieu Chedeville (sax soprano), Armel Courrée (sax alto), Jérôme Dufour (sax ténor), Matia Levrero (guitare électrique), Samuel Mastorakis (vibraphone), Daniel Moreau (piano, Fender Rhodes, effets), Julien Grégoire (batterie).

Un vrai collectif, à l’écriture soignée… on apprend rien à ceux qui lurent la chronique de Pascal Rozat en 2013 ou le compte rendu du concert donné au festival de Radio France l’été dernier sur le site de Jazz Magazine sous la plume de Guillaume Rondelet. On sent là quelques années de travail, de partage, d’échanges, pour aboutir à la cohérence présente. L’homme fort est sans doute Alfred Vilayleck, tant comme compositeur que comme bassiste, ses architectures reposant assurément sur de brillantes parties de basse. C’est en tout cas, après la très belle contribution de Samuel Mastorakis à la seconde pièce du programme, la personnalité qui s’impose à la tête d’un orchestre où les individualités restent relativement discrètes au sein d’une littérature abondante et fort peu paresseuse. Elle sait jouir des rondeurs orchestrales de la monophonie et des angles espiègles de la polyphonie sur une vocabulaire rythmique qui doit à Steve Coleman sans excès mimétique. J’aime beaucoup l’introduction au Pardon infini, Part 2 en duo des deux saxophones Matthieu Chedeville et Jérôme Dufour que je redécouvre en rédigeant ces lignes sur l’album qui m’a été remis à l’issue du concert, dans une version différente, peut-être plus ample, mais qui me fait regretter quelques détails très audacieux du duo de ce soir, duo qui s’élargit progressivement au développement de tout l’orchestre. Ce dernier semble prendre de l’assurance au fil du concert à travers une pièce – La Danse des insoumis ? – qui après une introduction “balkanique” m’a semblé rejouer la Prova d’orchestra de Federico Fellini dans une sorte de conflit entre l’individualité et la collectivité jusqu’au triomphe de cette dernière avec le retour de la ritournelle “balkanique”. Mais c’est dans la pièce finale que l’orchestre s’épanouira totalement, amenant le concert à son climax dans une belle résolution de la tension que mettait en scène la pièce précédente au travers de belles oppositions de motifs, de formidables tutti, au profit d’une palette lumineuse qui recueillit un chaleureux rappel du public. Franck Bergerot

PS: Prochaine Jazz Fabric au Carreau du Temple avec le Palimpseste de Sylvain Daniel le 14 avril.

 |…Si ça n’est déjà fait puisqu’un premier disque de ce groupe montpelliérain fut [Révélation] dans nos pages en 2013. Le Grand Ensemble Koa était ce soir à Paris l’invité des Jazz Fabric de l’ONJ au Carreau du Temple pour présenter son nouveau disque “Ahimsâ”. Premières impressions en attendant la chronique dans notre numéro de mai.

Carreau du Temple, Paris (75), le 9 mars 2016.

Grand Ensemble Koa : Alfred Vilayleck (composition, basse électrique), Pascal Bouvier (trombone), Matthieu Chedeville (sax soprano), Armel Courrée (sax alto), Jérôme Dufour (sax ténor), Matia Levrero (guitare électrique), Samuel Mastorakis (vibraphone), Daniel Moreau (piano, Fender Rhodes, effets), Julien Grégoire (batterie).

Un vrai collectif, à l’écriture soignée… on apprend rien à ceux qui lurent la chronique de Pascal Rozat en 2013 ou le compte rendu du concert donné au festival de Radio France l’été dernier sur le site de Jazz Magazine sous la plume de Guillaume Rondelet. On sent là quelques années de travail, de partage, d’échanges, pour aboutir à la cohérence présente. L’homme fort est sans doute Alfred Vilayleck, tant comme compositeur que comme bassiste, ses architectures reposant assurément sur de brillantes parties de basse. C’est en tout cas, après la très belle contribution de Samuel Mastorakis à la seconde pièce du programme, la personnalité qui s’impose à la tête d’un orchestre où les individualités restent relativement discrètes au sein d’une littérature abondante et fort peu paresseuse. Elle sait jouir des rondeurs orchestrales de la monophonie et des angles espiègles de la polyphonie sur une vocabulaire rythmique qui doit à Steve Coleman sans excès mimétique. J’aime beaucoup l’introduction au Pardon infini, Part 2 en duo des deux saxophones Matthieu Chedeville et Jérôme Dufour que je redécouvre en rédigeant ces lignes sur l’album qui m’a été remis à l’issue du concert, dans une version différente, peut-être plus ample, mais qui me fait regretter quelques détails très audacieux du duo de ce soir, duo qui s’élargit progressivement au développement de tout l’orchestre. Ce dernier semble prendre de l’assurance au fil du concert à travers une pièce – La Danse des insoumis ? – qui après une introduction “balkanique” m’a semblé rejouer la Prova d’orchestra de Federico Fellini dans une sorte de conflit entre l’individualité et la collectivité jusqu’au triomphe de cette dernière avec le retour de la ritournelle “balkanique”. Mais c’est dans la pièce finale que l’orchestre s’épanouira totalement, amenant le concert à son climax dans une belle résolution de la tension que mettait en scène la pièce précédente au travers de belles oppositions de motifs, de formidables tutti, au profit d’une palette lumineuse qui recueillit un chaleureux rappel du public. Franck Bergerot

PS: Prochaine Jazz Fabric au Carreau du Temple avec le Palimpseste de Sylvain Daniel le 14 avril.