Jazz live
Publié le 9 Oct 2012

Sylvain Beuf et ses excenticités électrisantes

Il trimballe un air bonhomme comme ça, mine de rien, à son entrée sur scène. Mais une fois installé sur les planches, sax en bouche ou dans l’exercice de l’annonce il s’y entend parfaitement  dans le savoir faire comme dans le faire savoir. Sylvain Beuf  figure une force tranquille, de conviction autant que d’expression musicale. Au point de déclencher la claque pour au besoin galvaniser sa petite troupe. Et remercier volontairement  de façon appuyée toutes les parties prenantes, institutionnelles ou professionnelles, de son nouveau projet, Electric Excentric  mené à bien sur disque (Such/Harmonia Mundi) et désormais en live. Les yeux sur le public et les pieds sur terre.

 

Electric Excentric Quartet

Sylvain Beuf (ts, ss), Manu Codjia (g)Philippe Bussonnet (b), Julien Charlet (dm)

New Morning, Paris, 5 octobre

 

« Il en faut de l’énergie aujourd’hui savez-vous afin de parvenir à réunir des musiciens dans un studio pour faire un disque. Aussi lorsqu’on a enregistré à Meudon, j’ai vraiment savouré le moment… » Prolonger ces instants  musicaux, les approfondir par un échange plus étendu en condition de scène pour la première fois à Paris, tel était l’objectif assigné à l’orchestre. Une manière d’accomplissement également eu égard au lieu  aux dires du saxophoniste « Longtemps je suis venu ici au New  pour y voir jouer mes maitres en matière de sax… » Sylvain Beuf procède par longues tirades dans un discours toujours très construits. Certains accents graves au ténor font ressurgir un gras de son façon Rollins. D’autres recèlent des traces des Messengers, au niveau de l’harmonisation sax trompette en particulier.  Au global pourtant la musique reste estampillée très personnelle à l’exemple une architeture des séquences travaillée en finesse qui confère au produit musical cohérence et solidité « Les lignes musicales peuvent paraître évidentes commente Nicolas Folmer venu en invité sur ce concert. Pourtant dans le jeu à partager entre nous elles s’avèrent vite très complexes question mise en place rythmiques ou harmoniques » Des compositions figurant dans l’album comme Jazz Gigue puis Night Walk en témoignent directement. Une autre, Etoile, jaillie in petto des tambours du percussionniste ivoirien (lui aussi invité spécial) Thomas Guei sonne davantage dans une veine polyrythmique très africaine. Une couleur batik soulignée fort à propos par le jeu arpégé de Manu Codjia. Lequel, il faut le souligner trouve dans cette formule orchestrale un espace particulièrement ouvert à quelques exercices de soliste successifs portés vers le haut du manche , territoire privilégiésdes aigues de sa guitare « Les musiques de Sylvain ne se livrent pas si aisément. Il faut aller les chercher au fond… » L’explication du guitariste donnée en toute connaissance de cause  confirme la capacités de Sylvain Beuf à s’affirmer non seulement comme saxophoniste, mais comme commpositeur également en phase de reconnaissance légitime dans le paysage jazzistique actuel.

Preuve d’excenticités très maîtrisées.

 

Robert Latxague 

 

 

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Il trimballe un air bonhomme comme ça, mine de rien, à son entrée sur scène. Mais une fois installé sur les planches, sax en bouche ou dans l’exercice de l’annonce il s’y entend parfaitement  dans le savoir faire comme dans le faire savoir. Sylvain Beuf  figure une force tranquille, de conviction autant que d’expression musicale. Au point de déclencher la claque pour au besoin galvaniser sa petite troupe. Et remercier volontairement  de façon appuyée toutes les parties prenantes, institutionnelles ou professionnelles, de son nouveau projet, Electric Excentric  mené à bien sur disque (Such/Harmonia Mundi) et désormais en live. Les yeux sur le public et les pieds sur terre.

 

Electric Excentric Quartet

Sylvain Beuf (ts, ss), Manu Codjia (g)Philippe Bussonnet (b), Julien Charlet (dm)

New Morning, Paris, 5 octobre

 

« Il en faut de l’énergie aujourd’hui savez-vous afin de parvenir à réunir des musiciens dans un studio pour faire un disque. Aussi lorsqu’on a enregistré à Meudon, j’ai vraiment savouré le moment… » Prolonger ces instants  musicaux, les approfondir par un échange plus étendu en condition de scène pour la première fois à Paris, tel était l’objectif assigné à l’orchestre. Une manière d’accomplissement également eu égard au lieu  aux dires du saxophoniste « Longtemps je suis venu ici au New  pour y voir jouer mes maitres en matière de sax… » Sylvain Beuf procède par longues tirades dans un discours toujours très construits. Certains accents graves au ténor font ressurgir un gras de son façon Rollins. D’autres recèlent des traces des Messengers, au niveau de l’harmonisation sax trompette en particulier.  Au global pourtant la musique reste estampillée très personnelle à l’exemple une architeture des séquences travaillée en finesse qui confère au produit musical cohérence et solidité « Les lignes musicales peuvent paraître évidentes commente Nicolas Folmer venu en invité sur ce concert. Pourtant dans le jeu à partager entre nous elles s’avèrent vite très complexes question mise en place rythmiques ou harmoniques » Des compositions figurant dans l’album comme Jazz Gigue puis Night Walk en témoignent directement. Une autre, Etoile, jaillie in petto des tambours du percussionniste ivoirien (lui aussi invité spécial) Thomas Guei sonne davantage dans une veine polyrythmique très africaine. Une couleur batik soulignée fort à propos par le jeu arpégé de Manu Codjia. Lequel, il faut le souligner trouve dans cette formule orchestrale un espace particulièrement ouvert à quelques exercices de soliste successifs portés vers le haut du manche , territoire privilégiésdes aigues de sa guitare « Les musiques de Sylvain ne se livrent pas si aisément. Il faut aller les chercher au fond… » L’explication du guitariste donnée en toute connaissance de cause  confirme la capacités de Sylvain Beuf à s’affirmer non seulement comme saxophoniste, mais comme commpositeur également en phase de reconnaissance légitime dans le paysage jazzistique actuel.

Preuve d’excenticités très maîtrisées.

 

Robert Latxague 

 

 

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Il trimballe un air bonhomme comme ça, mine de rien, à son entrée sur scène. Mais une fois installé sur les planches, sax en bouche ou dans l’exercice de l’annonce il s’y entend parfaitement  dans le savoir faire comme dans le faire savoir. Sylvain Beuf  figure une force tranquille, de conviction autant que d’expression musicale. Au point de déclencher la claque pour au besoin galvaniser sa petite troupe. Et remercier volontairement  de façon appuyée toutes les parties prenantes, institutionnelles ou professionnelles, de son nouveau projet, Electric Excentric  mené à bien sur disque (Such/Harmonia Mundi) et désormais en live. Les yeux sur le public et les pieds sur terre.

 

Electric Excentric Quartet

Sylvain Beuf (ts, ss), Manu Codjia (g)Philippe Bussonnet (b), Julien Charlet (dm)

New Morning, Paris, 5 octobre

 

« Il en faut de l’énergie aujourd’hui savez-vous afin de parvenir à réunir des musiciens dans un studio pour faire un disque. Aussi lorsqu’on a enregistré à Meudon, j’ai vraiment savouré le moment… » Prolonger ces instants  musicaux, les approfondir par un échange plus étendu en condition de scène pour la première fois à Paris, tel était l’objectif assigné à l’orchestre. Une manière d’accomplissement également eu égard au lieu  aux dires du saxophoniste « Longtemps je suis venu ici au New  pour y voir jouer mes maitres en matière de sax… » Sylvain Beuf procède par longues tirades dans un discours toujours très construits. Certains accents graves au ténor font ressurgir un gras de son façon Rollins. D’autres recèlent des traces des Messengers, au niveau de l’harmonisation sax trompette en particulier.  Au global pourtant la musique reste estampillée très personnelle à l’exemple une architeture des séquences travaillée en finesse qui confère au produit musical cohérence et solidité « Les lignes musicales peuvent paraître évidentes commente Nicolas Folmer venu en invité sur ce concert. Pourtant dans le jeu à partager entre nous elles s’avèrent vite très complexes question mise en place rythmiques ou harmoniques » Des compositions figurant dans l’album comme Jazz Gigue puis Night Walk en témoignent directement. Une autre, Etoile, jaillie in petto des tambours du percussionniste ivoirien (lui aussi invité spécial) Thomas Guei sonne davantage dans une veine polyrythmique très africaine. Une couleur batik soulignée fort à propos par le jeu arpégé de Manu Codjia. Lequel, il faut le souligner trouve dans cette formule orchestrale un espace particulièrement ouvert à quelques exercices de soliste successifs portés vers le haut du manche , territoire privilégiésdes aigues de sa guitare « Les musiques de Sylvain ne se livrent pas si aisément. Il faut aller les chercher au fond… » L’explication du guitariste donnée en toute connaissance de cause  confirme la capacités de Sylvain Beuf à s’affirmer non seulement comme saxophoniste, mais comme commpositeur également en phase de reconnaissance légitime dans le paysage jazzistique actuel.

Preuve d’excenticités très maîtrisées.

 

Robert Latxague 

 

 

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Il trimballe un air bonhomme comme ça, mine de rien, à son entrée sur scène. Mais une fois installé sur les planches, sax en bouche ou dans l’exercice de l’annonce il s’y entend parfaitement  dans le savoir faire comme dans le faire savoir. Sylvain Beuf  figure une force tranquille, de conviction autant que d’expression musicale. Au point de déclencher la claque pour au besoin galvaniser sa petite troupe. Et remercier volontairement  de façon appuyée toutes les parties prenantes, institutionnelles ou professionnelles, de son nouveau projet, Electric Excentric  mené à bien sur disque (Such/Harmonia Mundi) et désormais en live. Les yeux sur le public et les pieds sur terre.

 

Electric Excentric Quartet

Sylvain Beuf (ts, ss), Manu Codjia (g)Philippe Bussonnet (b), Julien Charlet (dm)

New Morning, Paris, 5 octobre

 

« Il en faut de l’énergie aujourd’hui savez-vous afin de parvenir à réunir des musiciens dans un studio pour faire un disque. Aussi lorsqu’on a enregistré à Meudon, j’ai vraiment savouré le moment… » Prolonger ces instants  musicaux, les approfondir par un échange plus étendu en condition de scène pour la première fois à Paris, tel était l’objectif assigné à l’orchestre. Une manière d’accomplissement également eu égard au lieu  aux dires du saxophoniste « Longtemps je suis venu ici au New  pour y voir jouer mes maitres en matière de sax… » Sylvain Beuf procède par longues tirades dans un discours toujours très construits. Certains accents graves au ténor font ressurgir un gras de son façon Rollins. D’autres recèlent des traces des Messengers, au niveau de l’harmonisation sax trompette en particulier.  Au global pourtant la musique reste estampillée très personnelle à l’exemple une architeture des séquences travaillée en finesse qui confère au produit musical cohérence et solidité « Les lignes musicales peuvent paraître évidentes commente Nicolas Folmer venu en invité sur ce concert. Pourtant dans le jeu à partager entre nous elles s’avèrent vite très complexes question mise en place rythmiques ou harmoniques » Des compositions figurant dans l’album comme Jazz Gigue puis Night Walk en témoignent directement. Une autre, Etoile, jaillie in petto des tambours du percussionniste ivoirien (lui aussi invité spécial) Thomas Guei sonne davantage dans une veine polyrythmique très africaine. Une couleur batik soulignée fort à propos par le jeu arpégé de Manu Codjia. Lequel, il faut le souligner trouve dans cette formule orchestrale un espace particulièrement ouvert à quelques exercices de soliste successifs portés vers le haut du manche , territoire privilégiésdes aigues de sa guitare « Les musiques de Sylvain ne se livrent pas si aisément. Il faut aller les chercher au fond… » L’explication du guitariste donnée en toute connaissance de cause  confirme la capacités de Sylvain Beuf à s’affirmer non seulement comme saxophoniste, mais comme commpositeur également en phase de reconnaissance légitime dans le paysage jazzistique actuel.

Preuve d’excenticités très maîtrisées.

 

Robert Latxague