Jazz live
Publié le 21 Mai 2012

Thomas de Pourquery 1er, prince de Coutances

Tel un plantigrade velu coquin, généreux

Tandis que pulsent les synthétiseurs

Couvrant le silence de l’âme-sœur

Il fixe l’horizon et son esprit dérailleur

Semble tout ignorer des sons qui m’emportent

     Tu t’appelles comment ?

     Thomas

     Thomas comment ?

     Thomas de Pourquery

 

17 heures et quelques gouttes de plus, on revient au théâtre de Coutances. DPZ on les a déjà vus. Mais DPZ & The Holy Synths c’est une première. Là, en bas, côté gauche. On les verra, on les entendra bien comme il faut.

La sono sussure une petite mélopée synthétique entêtante.

Les lumières s’endorment. Les voilà !

D’abord les quatre joueurs de synthétiseur monophonique. [N’essayez pas de plaquer un accord, ça ne le fera pas, en revanche bidouillez à loisir et à foison, il en restera toujours quelque chose.] Qui s’installent chacun son tour derrière leur boîte à sons vintage : Bettina Kee alias Ornette (une cool woman en effet), Christophe Chassol, Frédéric Soulard alias Maestro et Arnaud Roulin. Ah !, c’était donc ça… On s’en doutait un peu, mais on aime l’effet-transition : la mélodie d’avant-show qui parfumait la salle tourne désormais en boucle sur scène, et chaque synthé s’illumine l’un après l’autre (big up pour Fred Poulet). Rencontre du troisième type le remake ! Kraftwerk, nous sommes les robots ! Épatant. Et l’on distingue l’Aknin, dos à sa batterie, qui dirige façon Fufu/Grande Vadrouille ses quatres héros électros. Ses quatre amis se pointent.


Et c’est donc là que le concert de l’année commence (oui je sais, encore sept mois, mais ça sera dur pour les autres). Dress code stylé. Son d’enfer. Le meilleur de “He’s Looking At You, Kid” transfiguré, magnifié, revivifié (si besoin était). Tout s’enchaîne, comme dans un rêve parfait. Sans temps mort, avec tant d’amour. Le Zim’ claque du solo idéal, impassible, ébouriffant de swing, exemplaire de concision. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Dans la coulisse cet homme est grand. Jamais, par ailleurs, avions nous entendu Aknin sonner aussi bien, à l’ombre des traits graves du Daniel, et pourtant en pleine lumière percussive. Toujours plus fort. Quant aux synthés sans tics et pas tocs, ils assurent la maintenance couleur, déroulent des drapés polychromes, pinkfloydisent à souhait et clignotent pour le meilleur. Grande idée, beau renfort. On applaudit.

 

Et puis il y a l’autre, lui, là, le barbu manitou qui manie tout, à la perfection. Nous fait gondoler de rire, nous touche, nous e-motive et nous chavire. Thomas de Pourquery. (Merci à toi Robespierre, de n’avoir pas tout à fait terminé le boulot.) Ce soir fut le sien, son grand soir, son sacre, son avènement. Thomas de Pourquery est né le 19 mai 2012 à 17 heures 46, au moment même où il réveilla le fantôme de Serge Gainsbourg (époque Melody Nelson) en égrenant diaboliquement quelque prose desprogienne à drôle de saveur érotique (un sublime réquisitoire contre Régine Deforges datant en fait du 1er février 1983). Thomas de Pourquery est né en chantant à tue-tête Nicht Nein My Love, tel une Lili Marleen à poil lisse (joliment vampée, un couplet durant, par l’Ornette sensuelle), comme un bonhomme en nage possédé par la musique, petit prince selon sainte-exubérance sur qui l’on compte, dès à présent, et plus que jamais, pour nous dégrisailler à coup de soli de saxi décapants et de chansons bien troussées (Divine Tragédie que l’on aime déjà) nos vies à venir. Thomas de Pourquery est né, et il n’est pas gros : il est juste enrobé. De bonheur contagieux. Incurables, nous souhaitons le rester.

Ne le manquez plus, ok ? Prochain concert mirifique de DPZ & The Holy Synths : en septembre à Jazz à La Villette. On y sera. On y est déjà. Frédéric Goaty

 

Thomas de Pourquery (saxophone alto, chant), Daniel Zimmermann (trombone), Maxime Delpierre (guitare), Sylvain Daniel (basse électrique), David Aknin (batterie), Bettina Kee (alias Ornette), Christophe Chassol, Frédéric Soulard (alias Maestro), Arnaud Roulin (synthétiseur), Fred Poulet (mise en lumière). Coutances, Jazz sous les pommiers, samedi 19 mai.

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Tel un plantigrade velu coquin, généreux

Tandis que pulsent les synthétiseurs

Couvrant le silence de l’âme-sœur

Il fixe l’horizon et son esprit dérailleur

Semble tout ignorer des sons qui m’emportent

     Tu t’appelles comment ?

     Thomas

     Thomas comment ?

     Thomas de Pourquery

 

17 heures et quelques gouttes de plus, on revient au théâtre de Coutances. DPZ on les a déjà vus. Mais DPZ & The Holy Synths c’est une première. Là, en bas, côté gauche. On les verra, on les entendra bien comme il faut.

La sono sussure une petite mélopée synthétique entêtante.

Les lumières s’endorment. Les voilà !

D’abord les quatre joueurs de synthétiseur monophonique. [N’essayez pas de plaquer un accord, ça ne le fera pas, en revanche bidouillez à loisir et à foison, il en restera toujours quelque chose.] Qui s’installent chacun son tour derrière leur boîte à sons vintage : Bettina Kee alias Ornette (une cool woman en effet), Christophe Chassol, Frédéric Soulard alias Maestro et Arnaud Roulin. Ah !, c’était donc ça… On s’en doutait un peu, mais on aime l’effet-transition : la mélodie d’avant-show qui parfumait la salle tourne désormais en boucle sur scène, et chaque synthé s’illumine l’un après l’autre (big up pour Fred Poulet). Rencontre du troisième type le remake ! Kraftwerk, nous sommes les robots ! Épatant. Et l’on distingue l’Aknin, dos à sa batterie, qui dirige façon Fufu/Grande Vadrouille ses quatres héros électros. Ses quatre amis se pointent.


Et c’est donc là que le concert de l’année commence (oui je sais, encore sept mois, mais ça sera dur pour les autres). Dress code stylé. Son d’enfer. Le meilleur de “He’s Looking At You, Kid” transfiguré, magnifié, revivifié (si besoin était). Tout s’enchaîne, comme dans un rêve parfait. Sans temps mort, avec tant d’amour. Le Zim’ claque du solo idéal, impassible, ébouriffant de swing, exemplaire de concision. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Dans la coulisse cet homme est grand. Jamais, par ailleurs, avions nous entendu Aknin sonner aussi bien, à l’ombre des traits graves du Daniel, et pourtant en pleine lumière percussive. Toujours plus fort. Quant aux synthés sans tics et pas tocs, ils assurent la maintenance couleur, déroulent des drapés polychromes, pinkfloydisent à souhait et clignotent pour le meilleur. Grande idée, beau renfort. On applaudit.

 

Et puis il y a l’autre, lui, là, le barbu manitou qui manie tout, à la perfection. Nous fait gondoler de rire, nous touche, nous e-motive et nous chavire. Thomas de Pourquery. (Merci à toi Robespierre, de n’avoir pas tout à fait terminé le boulot.) Ce soir fut le sien, son grand soir, son sacre, son avènement. Thomas de Pourquery est né le 19 mai 2012 à 17 heures 46, au moment même où il réveilla le fantôme de Serge Gainsbourg (époque Melody Nelson) en égrenant diaboliquement quelque prose desprogienne à drôle de saveur érotique (un sublime réquisitoire contre Régine Deforges datant en fait du 1er février 1983). Thomas de Pourquery est né en chantant à tue-tête Nicht Nein My Love, tel une Lili Marleen à poil lisse (joliment vampée, un couplet durant, par l’Ornette sensuelle), comme un bonhomme en nage possédé par la musique, petit prince selon sainte-exubérance sur qui l’on compte, dès à présent, et plus que jamais, pour nous dégrisailler à coup de soli de saxi décapants et de chansons bien troussées (Divine Tragédie que l’on aime déjà) nos vies à venir. Thomas de Pourquery est né, et il n’est pas gros : il est juste enrobé. De bonheur contagieux. Incurables, nous souhaitons le rester.

Ne le manquez plus, ok ? Prochain concert mirifique de DPZ & The Holy Synths : en septembre à Jazz à La Villette. On y sera. On y est déjà. Frédéric Goaty

 

Thomas de Pourquery (saxophone alto, chant), Daniel Zimmermann (trombone), Maxime Delpierre (guitare), Sylvain Daniel (basse électrique), David Aknin (batterie), Bettina Kee (alias Ornette), Christophe Chassol, Frédéric Soulard (alias Maestro), Arnaud Roulin (synthétiseur), Fred Poulet (mise en lumière). Coutances, Jazz sous les pommiers, samedi 19 mai.

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Tel un plantigrade velu coquin, généreux

Tandis que pulsent les synthétiseurs

Couvrant le silence de l’âme-sœur

Il fixe l’horizon et son esprit dérailleur

Semble tout ignorer des sons qui m’emportent

     Tu t’appelles comment ?

     Thomas

     Thomas comment ?

     Thomas de Pourquery

 

17 heures et quelques gouttes de plus, on revient au théâtre de Coutances. DPZ on les a déjà vus. Mais DPZ & The Holy Synths c’est une première. Là, en bas, côté gauche. On les verra, on les entendra bien comme il faut.

La sono sussure une petite mélopée synthétique entêtante.

Les lumières s’endorment. Les voilà !

D’abord les quatre joueurs de synthétiseur monophonique. [N’essayez pas de plaquer un accord, ça ne le fera pas, en revanche bidouillez à loisir et à foison, il en restera toujours quelque chose.] Qui s’installent chacun son tour derrière leur boîte à sons vintage : Bettina Kee alias Ornette (une cool woman en effet), Christophe Chassol, Frédéric Soulard alias Maestro et Arnaud Roulin. Ah !, c’était donc ça… On s’en doutait un peu, mais on aime l’effet-transition : la mélodie d’avant-show qui parfumait la salle tourne désormais en boucle sur scène, et chaque synthé s’illumine l’un après l’autre (big up pour Fred Poulet). Rencontre du troisième type le remake ! Kraftwerk, nous sommes les robots ! Épatant. Et l’on distingue l’Aknin, dos à sa batterie, qui dirige façon Fufu/Grande Vadrouille ses quatres héros électros. Ses quatre amis se pointent.


Et c’est donc là que le concert de l’année commence (oui je sais, encore sept mois, mais ça sera dur pour les autres). Dress code stylé. Son d’enfer. Le meilleur de “He’s Looking At You, Kid” transfiguré, magnifié, revivifié (si besoin était). Tout s’enchaîne, comme dans un rêve parfait. Sans temps mort, avec tant d’amour. Le Zim’ claque du solo idéal, impassible, ébouriffant de swing, exemplaire de concision. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Dans la coulisse cet homme est grand. Jamais, par ailleurs, avions nous entendu Aknin sonner aussi bien, à l’ombre des traits graves du Daniel, et pourtant en pleine lumière percussive. Toujours plus fort. Quant aux synthés sans tics et pas tocs, ils assurent la maintenance couleur, déroulent des drapés polychromes, pinkfloydisent à souhait et clignotent pour le meilleur. Grande idée, beau renfort. On applaudit.

 

Et puis il y a l’autre, lui, là, le barbu manitou qui manie tout, à la perfection. Nous fait gondoler de rire, nous touche, nous e-motive et nous chavire. Thomas de Pourquery. (Merci à toi Robespierre, de n’avoir pas tout à fait terminé le boulot.) Ce soir fut le sien, son grand soir, son sacre, son avènement. Thomas de Pourquery est né le 19 mai 2012 à 17 heures 46, au moment même où il réveilla le fantôme de Serge Gainsbourg (époque Melody Nelson) en égrenant diaboliquement quelque prose desprogienne à drôle de saveur érotique (un sublime réquisitoire contre Régine Deforges datant en fait du 1er février 1983). Thomas de Pourquery est né en chantant à tue-tête Nicht Nein My Love, tel une Lili Marleen à poil lisse (joliment vampée, un couplet durant, par l’Ornette sensuelle), comme un bonhomme en nage possédé par la musique, petit prince selon sainte-exubérance sur qui l’on compte, dès à présent, et plus que jamais, pour nous dégrisailler à coup de soli de saxi décapants et de chansons bien troussées (Divine Tragédie que l’on aime déjà) nos vies à venir. Thomas de Pourquery est né, et il n’est pas gros : il est juste enrobé. De bonheur contagieux. Incurables, nous souhaitons le rester.

Ne le manquez plus, ok ? Prochain concert mirifique de DPZ & The Holy Synths : en septembre à Jazz à La Villette. On y sera. On y est déjà. Frédéric Goaty

 

Thomas de Pourquery (saxophone alto, chant), Daniel Zimmermann (trombone), Maxime Delpierre (guitare), Sylvain Daniel (basse électrique), David Aknin (batterie), Bettina Kee (alias Ornette), Christophe Chassol, Frédéric Soulard (alias Maestro), Arnaud Roulin (synthétiseur), Fred Poulet (mise en lumière). Coutances, Jazz sous les pommiers, samedi 19 mai.

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Tel un plantigrade velu coquin, généreux

Tandis que pulsent les synthétiseurs

Couvrant le silence de l’âme-sœur

Il fixe l’horizon et son esprit dérailleur

Semble tout ignorer des sons qui m’emportent

     Tu t’appelles comment ?

     Thomas

     Thomas comment ?

     Thomas de Pourquery

 

17 heures et quelques gouttes de plus, on revient au théâtre de Coutances. DPZ on les a déjà vus. Mais DPZ & The Holy Synths c’est une première. Là, en bas, côté gauche. On les verra, on les entendra bien comme il faut.

La sono sussure une petite mélopée synthétique entêtante.

Les lumières s’endorment. Les voilà !

D’abord les quatre joueurs de synthétiseur monophonique. [N’essayez pas de plaquer un accord, ça ne le fera pas, en revanche bidouillez à loisir et à foison, il en restera toujours quelque chose.] Qui s’installent chacun son tour derrière leur boîte à sons vintage : Bettina Kee alias Ornette (une cool woman en effet), Christophe Chassol, Frédéric Soulard alias Maestro et Arnaud Roulin. Ah !, c’était donc ça… On s’en doutait un peu, mais on aime l’effet-transition : la mélodie d’avant-show qui parfumait la salle tourne désormais en boucle sur scène, et chaque synthé s’illumine l’un après l’autre (big up pour Fred Poulet). Rencontre du troisième type le remake ! Kraftwerk, nous sommes les robots ! Épatant. Et l’on distingue l’Aknin, dos à sa batterie, qui dirige façon Fufu/Grande Vadrouille ses quatres héros électros. Ses quatre amis se pointent.


Et c’est donc là que le concert de l’année commence (oui je sais, encore sept mois, mais ça sera dur pour les autres). Dress code stylé. Son d’enfer. Le meilleur de “He’s Looking At You, Kid” transfiguré, magnifié, revivifié (si besoin était). Tout s’enchaîne, comme dans un rêve parfait. Sans temps mort, avec tant d’amour. Le Zim’ claque du solo idéal, impassible, ébouriffant de swing, exemplaire de concision. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Dans la coulisse cet homme est grand. Jamais, par ailleurs, avions nous entendu Aknin sonner aussi bien, à l’ombre des traits graves du Daniel, et pourtant en pleine lumière percussive. Toujours plus fort. Quant aux synthés sans tics et pas tocs, ils assurent la maintenance couleur, déroulent des drapés polychromes, pinkfloydisent à souhait et clignotent pour le meilleur. Grande idée, beau renfort. On applaudit.

 

Et puis il y a l’autre, lui, là, le barbu manitou qui manie tout, à la perfection. Nous fait gondoler de rire, nous touche, nous e-motive et nous chavire. Thomas de Pourquery. (Merci à toi Robespierre, de n’avoir pas tout à fait terminé le boulot.) Ce soir fut le sien, son grand soir, son sacre, son avènement. Thomas de Pourquery est né le 19 mai 2012 à 17 heures 46, au moment même où il réveilla le fantôme de Serge Gainsbourg (époque Melody Nelson) en égrenant diaboliquement quelque prose desprogienne à drôle de saveur érotique (un sublime réquisitoire contre Régine Deforges datant en fait du 1er février 1983). Thomas de Pourquery est né en chantant à tue-tête Nicht Nein My Love, tel une Lili Marleen à poil lisse (joliment vampée, un couplet durant, par l’Ornette sensuelle), comme un bonhomme en nage possédé par la musique, petit prince selon sainte-exubérance sur qui l’on compte, dès à présent, et plus que jamais, pour nous dégrisailler à coup de soli de saxi décapants et de chansons bien troussées (Divine Tragédie que l’on aime déjà) nos vies à venir. Thomas de Pourquery est né, et il n’est pas gros : il est juste enrobé. De bonheur contagieux. Incurables, nous souhaitons le rester.

Ne le manquez plus, ok ? Prochain concert mirifique de DPZ & The Holy Synths : en septembre à Jazz à La Villette. On y sera. On y est déjà. Frédéric Goaty

 

Thomas de Pourquery (saxophone alto, chant), Daniel Zimmermann (trombone), Maxime Delpierre (guitare), Sylvain Daniel (basse électrique), David Aknin (batterie), Bettina Kee (alias Ornette), Christophe Chassol, Frédéric Soulard (alias Maestro), Arnaud Roulin (synthétiseur), Fred Poulet (mise en lumière). Coutances, Jazz sous les pommiers, samedi 19 mai.