Jazz live
Publié le 25 Juin 2016

Una Striscia di Terra Feconda, Rome, deuxième soirée, trio Barolo oh ! oh !, Franco d'Andrea Ah ! Ah !

Au soir d’une journée quasiment caniculaire, nous étions assez peu nombreux à nous rassembler à l’auditorium, où je ne sais quelle vedette du show bizz réunissait des milliers de personnes dans l’arène, au son d’une musique violemment agressive et dominatrice. À côté de cette déferlante, le trio Barolo, suivi du pianiste Franco d’Andrea, ont diffusé chacun à leur manière des sons et des musiques d’une étrange douceur.

Ce qui ne veut pas dire que nous ayons pleinement adhéré à l’ensemble de leurs propositions musicales. Comme nous sommes difficile, et prêts à chicaner sur un trait mal adressé, ou un chant que nous aurions aimé orienté différemment !

Trio Barolo : Remy Poulakis (acc, chant), Francesco Castellani (tb, chant), Philippe Euvrard (b)

Franco D’Andrea (p), Aldo Mella (b), Zeno de Rossi (dm)

Franco d’Andrea nous a surpris par une musique manifestement orientée vers l’univers de Thelonious Monk, quand nous imaginions son jeu plus influencé par des pianistes comme Bill Evans. Là, ce fut plutôt (en dehors de l’auteur de Blue Monk) à Eddie Costa qu’il nous fit penser, par un tropisme évident vers le grave du piano, et une manière forcenée de faire sonner l’instrument, comme seuls Duke, Monk et quelques autres savaient le faire. Et comme nous aimons ça… Au passage, une version de I Got Rhythm tout à fait surprenante, une rythmique bien enlevée par le batteur du trio de Francesco Bearzatti (de Rossi), un set dense et riche, bien accueilli par un public de connaisseurs.

Le Trio Barolo circule entre musiques de la méditerranée, opéra italien, et jazz, ce dernier fonctionnant comme liant pour une sauce parfumée, et chacun sait que « notre » musique accepte de jouer ce jeu sans se faire prier. Un moment de plaisir partagé par le public, et des « bravi » spéciaux adressés à Remy Poulakis, pour l’occasion fort ténor dans une reprise de l’air Una Furtiva Lagrima tiré de « L’Elixir d’Amour » de Donizetti. Personnellement j’aurais préféré un chant plus retenu, en accord avec le texte et la contexte, mais le public italien est un connaisseur, pas vrai ? Certes, je ne crois pas une demi-seconde à la validation des choses (de l’art ou de la politique) par des sondages d’opinion, mais… faisons le gros dos et attendons le retour de l’évaluation, au sens de Nietzsche.

Philippe Méziat|Au soir d’une journée quasiment caniculaire, nous étions assez peu nombreux à nous rassembler à l’auditorium, où je ne sais quelle vedette du show bizz réunissait des milliers de personnes dans l’arène, au son d’une musique violemment agressive et dominatrice. À côté de cette déferlante, le trio Barolo, suivi du pianiste Franco d’Andrea, ont diffusé chacun à leur manière des sons et des musiques d’une étrange douceur.

Ce qui ne veut pas dire que nous ayons pleinement adhéré à l’ensemble de leurs propositions musicales. Comme nous sommes difficile, et prêts à chicaner sur un trait mal adressé, ou un chant que nous aurions aimé orienté différemment !

Trio Barolo : Remy Poulakis (acc, chant), Francesco Castellani (tb, chant), Philippe Euvrard (b)

Franco D’Andrea (p), Aldo Mella (b), Zeno de Rossi (dm)

Franco d’Andrea nous a surpris par une musique manifestement orientée vers l’univers de Thelonious Monk, quand nous imaginions son jeu plus influencé par des pianistes comme Bill Evans. Là, ce fut plutôt (en dehors de l’auteur de Blue Monk) à Eddie Costa qu’il nous fit penser, par un tropisme évident vers le grave du piano, et une manière forcenée de faire sonner l’instrument, comme seuls Duke, Monk et quelques autres savaient le faire. Et comme nous aimons ça… Au passage, une version de I Got Rhythm tout à fait surprenante, une rythmique bien enlevée par le batteur du trio de Francesco Bearzatti (de Rossi), un set dense et riche, bien accueilli par un public de connaisseurs.

Le Trio Barolo circule entre musiques de la méditerranée, opéra italien, et jazz, ce dernier fonctionnant comme liant pour une sauce parfumée, et chacun sait que « notre » musique accepte de jouer ce jeu sans se faire prier. Un moment de plaisir partagé par le public, et des « bravi » spéciaux adressés à Remy Poulakis, pour l’occasion fort ténor dans une reprise de l’air Una Furtiva Lagrima tiré de « L’Elixir d’Amour » de Donizetti. Personnellement j’aurais préféré un chant plus retenu, en accord avec le texte et la contexte, mais le public italien est un connaisseur, pas vrai ? Certes, je ne crois pas une demi-seconde à la validation des choses (de l’art ou de la politique) par des sondages d’opinion, mais… faisons le gros dos et attendons le retour de l’évaluation, au sens de Nietzsche.

Philippe Méziat|Au soir d’une journée quasiment caniculaire, nous étions assez peu nombreux à nous rassembler à l’auditorium, où je ne sais quelle vedette du show bizz réunissait des milliers de personnes dans l’arène, au son d’une musique violemment agressive et dominatrice. À côté de cette déferlante, le trio Barolo, suivi du pianiste Franco d’Andrea, ont diffusé chacun à leur manière des sons et des musiques d’une étrange douceur.

Ce qui ne veut pas dire que nous ayons pleinement adhéré à l’ensemble de leurs propositions musicales. Comme nous sommes difficile, et prêts à chicaner sur un trait mal adressé, ou un chant que nous aurions aimé orienté différemment !

Trio Barolo : Remy Poulakis (acc, chant), Francesco Castellani (tb, chant), Philippe Euvrard (b)

Franco D’Andrea (p), Aldo Mella (b), Zeno de Rossi (dm)

Franco d’Andrea nous a surpris par une musique manifestement orientée vers l’univers de Thelonious Monk, quand nous imaginions son jeu plus influencé par des pianistes comme Bill Evans. Là, ce fut plutôt (en dehors de l’auteur de Blue Monk) à Eddie Costa qu’il nous fit penser, par un tropisme évident vers le grave du piano, et une manière forcenée de faire sonner l’instrument, comme seuls Duke, Monk et quelques autres savaient le faire. Et comme nous aimons ça… Au passage, une version de I Got Rhythm tout à fait surprenante, une rythmique bien enlevée par le batteur du trio de Francesco Bearzatti (de Rossi), un set dense et riche, bien accueilli par un public de connaisseurs.

Le Trio Barolo circule entre musiques de la méditerranée, opéra italien, et jazz, ce dernier fonctionnant comme liant pour une sauce parfumée, et chacun sait que « notre » musique accepte de jouer ce jeu sans se faire prier. Un moment de plaisir partagé par le public, et des « bravi » spéciaux adressés à Remy Poulakis, pour l’occasion fort ténor dans une reprise de l’air Una Furtiva Lagrima tiré de « L’Elixir d’Amour » de Donizetti. Personnellement j’aurais préféré un chant plus retenu, en accord avec le texte et la contexte, mais le public italien est un connaisseur, pas vrai ? Certes, je ne crois pas une demi-seconde à la validation des choses (de l’art ou de la politique) par des sondages d’opinion, mais… faisons le gros dos et attendons le retour de l’évaluation, au sens de Nietzsche.

Philippe Méziat|Au soir d’une journée quasiment caniculaire, nous étions assez peu nombreux à nous rassembler à l’auditorium, où je ne sais quelle vedette du show bizz réunissait des milliers de personnes dans l’arène, au son d’une musique violemment agressive et dominatrice. À côté de cette déferlante, le trio Barolo, suivi du pianiste Franco d’Andrea, ont diffusé chacun à leur manière des sons et des musiques d’une étrange douceur.

Ce qui ne veut pas dire que nous ayons pleinement adhéré à l’ensemble de leurs propositions musicales. Comme nous sommes difficile, et prêts à chicaner sur un trait mal adressé, ou un chant que nous aurions aimé orienté différemment !

Trio Barolo : Remy Poulakis (acc, chant), Francesco Castellani (tb, chant), Philippe Euvrard (b)

Franco D’Andrea (p), Aldo Mella (b), Zeno de Rossi (dm)

Franco d’Andrea nous a surpris par une musique manifestement orientée vers l’univers de Thelonious Monk, quand nous imaginions son jeu plus influencé par des pianistes comme Bill Evans. Là, ce fut plutôt (en dehors de l’auteur de Blue Monk) à Eddie Costa qu’il nous fit penser, par un tropisme évident vers le grave du piano, et une manière forcenée de faire sonner l’instrument, comme seuls Duke, Monk et quelques autres savaient le faire. Et comme nous aimons ça… Au passage, une version de I Got Rhythm tout à fait surprenante, une rythmique bien enlevée par le batteur du trio de Francesco Bearzatti (de Rossi), un set dense et riche, bien accueilli par un public de connaisseurs.

Le Trio Barolo circule entre musiques de la méditerranée, opéra italien, et jazz, ce dernier fonctionnant comme liant pour une sauce parfumée, et chacun sait que « notre » musique accepte de jouer ce jeu sans se faire prier. Un moment de plaisir partagé par le public, et des « bravi » spéciaux adressés à Remy Poulakis, pour l’occasion fort ténor dans une reprise de l’air Una Furtiva Lagrima tiré de « L’Elixir d’Amour » de Donizetti. Personnellement j’aurais préféré un chant plus retenu, en accord avec le texte et la contexte, mais le public italien est un connaisseur, pas vrai ? Certes, je ne crois pas une demi-seconde à la validation des choses (de l’art ou de la politique) par des sondages d’opinion, mais… faisons le gros dos et attendons le retour de l’évaluation, au sens de Nietzsche.

Philippe Méziat