Jazz live
Publié le 25 Mai 2014

La Dynamo résiste au déluge francilien

Mercredi dernier, 21 mai, de grosses averses orageuses noyaient en quelques minutes l’Ile de France. Il fallait ruser pour profiter d’une accalmie pour sortir de la bouche de métro et se précipiter vers la Dynamo de Banlieues Bleues. Bien à l’abri dans le hall d’accueil, nous entendions le crépitement infernal de cette pluie insistante et diluvienne. Quel bonheur de faire la queue au sec !

 

 

Eiving Opsvik « Overseas »

Mercredi 21 mai, La Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 

Eiving Opsvik (b), Tony Malaby (ts), Jacob Sacks (p), Brandon Seabrook (g),

Kenny Wollesen (dm).

 

Eiving Opsvik, comme cela se prononce, est un solide bassiste norvégien à la moustache distinguée, tout juste quadra, basé à New York depuis 1998. Son projet « Overseas » réunit depuis 2002 une bande de copains habitués à des joutes libertaires. Voilà donc un artisan de la contrebasse (jouée à l’archet ou en pizzicato) qui reste discret et efficace, près de la queue du piano de Jacob Sacks, et qui forme avec le batteur coloriste zornien Kenny Wollesen une superbe paire rythmique à la pulsation persistante. Tout le materiel joué ce soir là était de la plume de ce natif d’Oslo et met particulièrement en valeur les talents d’improvisateur de ses partenaires.


La musique interpréte par ce quintette de feu est un savoureux mélange de musique de chambre européenne du XIXe siècle, de rock indépendant, de jazz moderne et de superbes improvisations libres. Comme à son habitude, Tony Malaby, fait rugir son saxophone ténor et délivre des solos très inspirés au gros son ample et rugueux. Ce « killer » a besoin d’espace pour s’exprimer pleinement et dans ce cadre, il est particulièrement puissant et performant. Il est souvent doublé par le malicieux guitariste électrique éclectique, Brandon Seabrook. Avec un minimum de pédales, ce nouvel as du manche apporte une dimension rock à ce projet. Il balance avec gourmandise des drones dissonnants aux sonorités fort métalliques du plus bel effet. De son côté, Jacob Sacks possède un toucher de piano subtil et imprévisible, complexe et fascinant.


Un peu plus d’une heure d’un jazz libre, intense, généreux, profond et resplandissant interprété par un ensemble impressionnant de maturité créative.

Paul Jaillet

 

Prochains concerts à La Dynamo de Banlieues Bleues :

14 juin 2014 : Fantazio tout seul + Magnetic Ensemble invite Yom.

 

 

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Mercredi dernier, 21 mai, de grosses averses orageuses noyaient en quelques minutes l’Ile de France. Il fallait ruser pour profiter d’une accalmie pour sortir de la bouche de métro et se précipiter vers la Dynamo de Banlieues Bleues. Bien à l’abri dans le hall d’accueil, nous entendions le crépitement infernal de cette pluie insistante et diluvienne. Quel bonheur de faire la queue au sec !

 

 

Eiving Opsvik « Overseas »

Mercredi 21 mai, La Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 

Eiving Opsvik (b), Tony Malaby (ts), Jacob Sacks (p), Brandon Seabrook (g),

Kenny Wollesen (dm).

 

Eiving Opsvik, comme cela se prononce, est un solide bassiste norvégien à la moustache distinguée, tout juste quadra, basé à New York depuis 1998. Son projet « Overseas » réunit depuis 2002 une bande de copains habitués à des joutes libertaires. Voilà donc un artisan de la contrebasse (jouée à l’archet ou en pizzicato) qui reste discret et efficace, près de la queue du piano de Jacob Sacks, et qui forme avec le batteur coloriste zornien Kenny Wollesen une superbe paire rythmique à la pulsation persistante. Tout le materiel joué ce soir là était de la plume de ce natif d’Oslo et met particulièrement en valeur les talents d’improvisateur de ses partenaires.


La musique interpréte par ce quintette de feu est un savoureux mélange de musique de chambre européenne du XIXe siècle, de rock indépendant, de jazz moderne et de superbes improvisations libres. Comme à son habitude, Tony Malaby, fait rugir son saxophone ténor et délivre des solos très inspirés au gros son ample et rugueux. Ce « killer » a besoin d’espace pour s’exprimer pleinement et dans ce cadre, il est particulièrement puissant et performant. Il est souvent doublé par le malicieux guitariste électrique éclectique, Brandon Seabrook. Avec un minimum de pédales, ce nouvel as du manche apporte une dimension rock à ce projet. Il balance avec gourmandise des drones dissonnants aux sonorités fort métalliques du plus bel effet. De son côté, Jacob Sacks possède un toucher de piano subtil et imprévisible, complexe et fascinant.


Un peu plus d’une heure d’un jazz libre, intense, généreux, profond et resplandissant interprété par un ensemble impressionnant de maturité créative.

Paul Jaillet

 

Prochains concerts à La Dynamo de Banlieues Bleues :

14 juin 2014 : Fantazio tout seul + Magnetic Ensemble invite Yom.

 

 

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Mercredi dernier, 21 mai, de grosses averses orageuses noyaient en quelques minutes l’Ile de France. Il fallait ruser pour profiter d’une accalmie pour sortir de la bouche de métro et se précipiter vers la Dynamo de Banlieues Bleues. Bien à l’abri dans le hall d’accueil, nous entendions le crépitement infernal de cette pluie insistante et diluvienne. Quel bonheur de faire la queue au sec !

 

 

Eiving Opsvik « Overseas »

Mercredi 21 mai, La Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 

Eiving Opsvik (b), Tony Malaby (ts), Jacob Sacks (p), Brandon Seabrook (g),

Kenny Wollesen (dm).

 

Eiving Opsvik, comme cela se prononce, est un solide bassiste norvégien à la moustache distinguée, tout juste quadra, basé à New York depuis 1998. Son projet « Overseas » réunit depuis 2002 une bande de copains habitués à des joutes libertaires. Voilà donc un artisan de la contrebasse (jouée à l’archet ou en pizzicato) qui reste discret et efficace, près de la queue du piano de Jacob Sacks, et qui forme avec le batteur coloriste zornien Kenny Wollesen une superbe paire rythmique à la pulsation persistante. Tout le materiel joué ce soir là était de la plume de ce natif d’Oslo et met particulièrement en valeur les talents d’improvisateur de ses partenaires.


La musique interpréte par ce quintette de feu est un savoureux mélange de musique de chambre européenne du XIXe siècle, de rock indépendant, de jazz moderne et de superbes improvisations libres. Comme à son habitude, Tony Malaby, fait rugir son saxophone ténor et délivre des solos très inspirés au gros son ample et rugueux. Ce « killer » a besoin d’espace pour s’exprimer pleinement et dans ce cadre, il est particulièrement puissant et performant. Il est souvent doublé par le malicieux guitariste électrique éclectique, Brandon Seabrook. Avec un minimum de pédales, ce nouvel as du manche apporte une dimension rock à ce projet. Il balance avec gourmandise des drones dissonnants aux sonorités fort métalliques du plus bel effet. De son côté, Jacob Sacks possède un toucher de piano subtil et imprévisible, complexe et fascinant.


Un peu plus d’une heure d’un jazz libre, intense, généreux, profond et resplandissant interprété par un ensemble impressionnant de maturité créative.

Paul Jaillet

 

Prochains concerts à La Dynamo de Banlieues Bleues :

14 juin 2014 : Fantazio tout seul + Magnetic Ensemble invite Yom.

 

 

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Mercredi dernier, 21 mai, de grosses averses orageuses noyaient en quelques minutes l’Ile de France. Il fallait ruser pour profiter d’une accalmie pour sortir de la bouche de métro et se précipiter vers la Dynamo de Banlieues Bleues. Bien à l’abri dans le hall d’accueil, nous entendions le crépitement infernal de cette pluie insistante et diluvienne. Quel bonheur de faire la queue au sec !

 

 

Eiving Opsvik « Overseas »

Mercredi 21 mai, La Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 

Eiving Opsvik (b), Tony Malaby (ts), Jacob Sacks (p), Brandon Seabrook (g),

Kenny Wollesen (dm).

 

Eiving Opsvik, comme cela se prononce, est un solide bassiste norvégien à la moustache distinguée, tout juste quadra, basé à New York depuis 1998. Son projet « Overseas » réunit depuis 2002 une bande de copains habitués à des joutes libertaires. Voilà donc un artisan de la contrebasse (jouée à l’archet ou en pizzicato) qui reste discret et efficace, près de la queue du piano de Jacob Sacks, et qui forme avec le batteur coloriste zornien Kenny Wollesen une superbe paire rythmique à la pulsation persistante. Tout le materiel joué ce soir là était de la plume de ce natif d’Oslo et met particulièrement en valeur les talents d’improvisateur de ses partenaires.


La musique interpréte par ce quintette de feu est un savoureux mélange de musique de chambre européenne du XIXe siècle, de rock indépendant, de jazz moderne et de superbes improvisations libres. Comme à son habitude, Tony Malaby, fait rugir son saxophone ténor et délivre des solos très inspirés au gros son ample et rugueux. Ce « killer » a besoin d’espace pour s’exprimer pleinement et dans ce cadre, il est particulièrement puissant et performant. Il est souvent doublé par le malicieux guitariste électrique éclectique, Brandon Seabrook. Avec un minimum de pédales, ce nouvel as du manche apporte une dimension rock à ce projet. Il balance avec gourmandise des drones dissonnants aux sonorités fort métalliques du plus bel effet. De son côté, Jacob Sacks possède un toucher de piano subtil et imprévisible, complexe et fascinant.


Un peu plus d’une heure d’un jazz libre, intense, généreux, profond et resplandissant interprété par un ensemble impressionnant de maturité créative.

Paul Jaillet

 

Prochains concerts à La Dynamo de Banlieues Bleues :

14 juin 2014 : Fantazio tout seul + Magnetic Ensemble invite Yom.