Jazz live
Publié le 9 Sep 2017

Perpignan : le zèbre écoute, il s'installe dans sa nouvelle maison, il irradie quelque chose…

Mais quoi ? Le bonheur ? Ce serait aller trop vite en besogne. La joie ? Ça y ressemble davantage. Et puis quel zèbre au fait ? Suivez…

29° Festival Jazzèbre, soirée de présentation avec le trio Bey.Ler.Bey.

Bey.Ler.Bey : Florian Demonsant (acc), Laurent Clouet (turkish-cl), Wassim Halal (Darbuka, Daf, Bendir)

Perpignan (je l’écris en français, mais en catalan, Perpinyà, c’est très beau également), Perpignan donc irradie de manifestations culturelles. C’est mon Figaro de ce matin qui le dit, non pas le quotidien (quelle idée !) mais le coiffeur qui m’accueille et s’occupe de mes (rares) cheveux blancs. Je vous garantis l’effet sidérant et assez désagréable du miroir devant lequel vous êtes obligés de rester, au moins une vingtaine de minutes. Avec ce final presque rituel, que Visconti a su restituer dans sa splendeur blanche et macabre, quand Dirk Bogarde, maquillé, rose à la boutonnière, s’entend dire par son barbier quelque chose du genre : « voilà, monsieur peut aller maintenant tranquillement vers son rendez-vous« . D’amour et de mort, on sait ça. Mais bon, c’est du cinéma et de la littérature. Et de la musique (Mahler). On y vient.

La maison du zèbre

La maison du zèbre

Après avoir dit quand même que le propos de mon Figaro était juste : actuellement se déroule dans la ville la 29° édition de « Visa Pour l’Image », un festival de photographie (photo journalisme) très couru et le plus important de France, avant la 29° édition également de « Jazzèbre », du 23 septembre au 22 octobre 2017. « Toute l’année il y a des choses à voir, entendre, et ceux qui disent le contraire c’est qu’ils ne cherchent rien. Alors évidemment ils ne trouvent rien ! » Hier soir en tous cas, une audience bien fournie dans la belle Casa Musicale a écouté ce que Yann Causse, directeur du Festival, avait prévu de faire voir et entendre pour donner envie de se rendre aux diverses manifestations proposées, avec repas champêtre offert, suivi d’un concert.

Bey.Ler.Bey c’est très décoiffant. D’où mes propos liminaires, évidemment. Ça pourrait être de la musique des Balkans, sauf que les Balkans c’est vaste, et qu’ils ne nous ont pas attendus pour inventer l’improvisation. Même radicale. Alors de notes tenues en notes répétées, de percussions rythmées selon des schémas réguliers en dérapages des mêmes, et avant de délivrer au final de chaque pièce des emballements balkaniques plus attendus, ou convenus, on découvre ce que peut donner cette approche rugueuse, intègre, pleine de surprises, d’un répertoire que les musiciens ont élaboré ensemble. (CD « Mauvais Oeil »/L’Autre Distribution, et plus récent « Mauvaise Langue »/Orkhêstra) La clarinette « turque » de Laurent Clouet est en fait de fabrication allemande, si j’ai bien compris elle utilise le système de clétage Albert, et elle est en sol et non en sib. Les informations techniques n’iront pas plus loin. On la joue plus « staccato » que legato, on peut varier l’attaque des notes par en dessous ce qui donne au discours son côté oriental, bref on voyage. Bey.Ler.Bey c’est le Bey des Bey, Bey de Tunis ou de Constantine, chef de tous les chefs, en attendant d’être renversé par plus fort que lui. Ne manquez pas ce trio s’il vient sur votre territoire, et programmateurs audacieux ne manquez pas d’audace.

Bey.Ler.Bey

Bey.Ler.Bey

Alors, Jazzèbre c’est donc des concerts, des rencontres, des piques-niques en montagne, des dégustations, des déplacements en bus (gratuit) vers des concerts en Catalogne Sud (ou Nord ?) à Gérone, et pour les musiciens c’est donc (retenez-moi sur mon célèbre couplet « et pourquoi pas à Bordeaux ? ») Macha Gharibian, le Funambule Trio & Aloua Idir, Sylvain Rifflet, un Jazzpon-T (très à la mode les ponts, ou les bridges, à croire que les coiffeurs pourraient être dentistes) avec Marti Serra et Ferdinand Doumerc, la Fanfare du Festival, institution emblématique de ce festival souriant et fédérateur, Géraldine Laurent « At Work » (deux fois), Tigran Hamasyan, La Scala, Guillaume Séguron, Sarah Murcia, DaDaDa Trio, Gilles Coronado, Vincent Courtois, John Greaves, Gaël Horellou, Watchdog, Youn Sun Nah. Et la projection de « Come Back, Africa » de Lionel Rogosin. Rien que pour ça on irait. Relisez. A bientôt.

Le patio de la maison

Le patio de la Maison

Philippe Méziat|Mais quoi ? Le bonheur ? Ce serait aller trop vite en besogne. La joie ? Ça y ressemble davantage. Et puis quel zèbre au fait ? Suivez…

29° Festival Jazzèbre, soirée de présentation avec le trio Bey.Ler.Bey.

Bey.Ler.Bey : Florian Demonsant (acc), Laurent Clouet (turkish-cl), Wassim Halal (Darbuka, Daf, Bendir)

Perpignan (je l’écris en français, mais en catalan, Perpinyà, c’est très beau également), Perpignan donc irradie de manifestations culturelles. C’est mon Figaro de ce matin qui le dit, non pas le quotidien (quelle idée !) mais le coiffeur qui m’accueille et s’occupe de mes (rares) cheveux blancs. Je vous garantis l’effet sidérant et assez désagréable du miroir devant lequel vous êtes obligés de rester, au moins une vingtaine de minutes. Avec ce final presque rituel, que Visconti a su restituer dans sa splendeur blanche et macabre, quand Dirk Bogarde, maquillé, rose à la boutonnière, s’entend dire par son barbier quelque chose du genre : « voilà, monsieur peut aller maintenant tranquillement vers son rendez-vous« . D’amour et de mort, on sait ça. Mais bon, c’est du cinéma et de la littérature. Et de la musique (Mahler). On y vient.

La maison du zèbre

La maison du zèbre

Après avoir dit quand même que le propos de mon Figaro était juste : actuellement se déroule dans la ville la 29° édition de « Visa Pour l’Image », un festival de photographie (photo journalisme) très couru et le plus important de France, avant la 29° édition également de « Jazzèbre », du 23 septembre au 22 octobre 2017. « Toute l’année il y a des choses à voir, entendre, et ceux qui disent le contraire c’est qu’ils ne cherchent rien. Alors évidemment ils ne trouvent rien ! » Hier soir en tous cas, une audience bien fournie dans la belle Casa Musicale a écouté ce que Yann Causse, directeur du Festival, avait prévu de faire voir et entendre pour donner envie de se rendre aux diverses manifestations proposées, avec repas champêtre offert, suivi d’un concert.

Bey.Ler.Bey c’est très décoiffant. D’où mes propos liminaires, évidemment. Ça pourrait être de la musique des Balkans, sauf que les Balkans c’est vaste, et qu’ils ne nous ont pas attendus pour inventer l’improvisation. Même radicale. Alors de notes tenues en notes répétées, de percussions rythmées selon des schémas réguliers en dérapages des mêmes, et avant de délivrer au final de chaque pièce des emballements balkaniques plus attendus, ou convenus, on découvre ce que peut donner cette approche rugueuse, intègre, pleine de surprises, d’un répertoire que les musiciens ont élaboré ensemble. (CD « Mauvais Oeil »/L’Autre Distribution, et plus récent « Mauvaise Langue »/Orkhêstra) La clarinette « turque » de Laurent Clouet est en fait de fabrication allemande, si j’ai bien compris elle utilise le système de clétage Albert, et elle est en sol et non en sib. Les informations techniques n’iront pas plus loin. On la joue plus « staccato » que legato, on peut varier l’attaque des notes par en dessous ce qui donne au discours son côté oriental, bref on voyage. Bey.Ler.Bey c’est le Bey des Bey, Bey de Tunis ou de Constantine, chef de tous les chefs, en attendant d’être renversé par plus fort que lui. Ne manquez pas ce trio s’il vient sur votre territoire, et programmateurs audacieux ne manquez pas d’audace.

Bey.Ler.Bey

Bey.Ler.Bey

Alors, Jazzèbre c’est donc des concerts, des rencontres, des piques-niques en montagne, des dégustations, des déplacements en bus (gratuit) vers des concerts en Catalogne Sud (ou Nord ?) à Gérone, et pour les musiciens c’est donc (retenez-moi sur mon célèbre couplet « et pourquoi pas à Bordeaux ? ») Macha Gharibian, le Funambule Trio & Aloua Idir, Sylvain Rifflet, un Jazzpon-T (très à la mode les ponts, ou les bridges, à croire que les coiffeurs pourraient être dentistes) avec Marti Serra et Ferdinand Doumerc, la Fanfare du Festival, institution emblématique de ce festival souriant et fédérateur, Géraldine Laurent « At Work » (deux fois), Tigran Hamasyan, La Scala, Guillaume Séguron, Sarah Murcia, DaDaDa Trio, Gilles Coronado, Vincent Courtois, John Greaves, Gaël Horellou, Watchdog, Youn Sun Nah. Et la projection de « Come Back, Africa » de Lionel Rogosin. Rien que pour ça on irait. Relisez. A bientôt.

Le patio de la maison

Le patio de la Maison

Philippe Méziat|Mais quoi ? Le bonheur ? Ce serait aller trop vite en besogne. La joie ? Ça y ressemble davantage. Et puis quel zèbre au fait ? Suivez…

29° Festival Jazzèbre, soirée de présentation avec le trio Bey.Ler.Bey.

Bey.Ler.Bey : Florian Demonsant (acc), Laurent Clouet (turkish-cl), Wassim Halal (Darbuka, Daf, Bendir)

Perpignan (je l’écris en français, mais en catalan, Perpinyà, c’est très beau également), Perpignan donc irradie de manifestations culturelles. C’est mon Figaro de ce matin qui le dit, non pas le quotidien (quelle idée !) mais le coiffeur qui m’accueille et s’occupe de mes (rares) cheveux blancs. Je vous garantis l’effet sidérant et assez désagréable du miroir devant lequel vous êtes obligés de rester, au moins une vingtaine de minutes. Avec ce final presque rituel, que Visconti a su restituer dans sa splendeur blanche et macabre, quand Dirk Bogarde, maquillé, rose à la boutonnière, s’entend dire par son barbier quelque chose du genre : « voilà, monsieur peut aller maintenant tranquillement vers son rendez-vous« . D’amour et de mort, on sait ça. Mais bon, c’est du cinéma et de la littérature. Et de la musique (Mahler). On y vient.

La maison du zèbre

La maison du zèbre

Après avoir dit quand même que le propos de mon Figaro était juste : actuellement se déroule dans la ville la 29° édition de « Visa Pour l’Image », un festival de photographie (photo journalisme) très couru et le plus important de France, avant la 29° édition également de « Jazzèbre », du 23 septembre au 22 octobre 2017. « Toute l’année il y a des choses à voir, entendre, et ceux qui disent le contraire c’est qu’ils ne cherchent rien. Alors évidemment ils ne trouvent rien ! » Hier soir en tous cas, une audience bien fournie dans la belle Casa Musicale a écouté ce que Yann Causse, directeur du Festival, avait prévu de faire voir et entendre pour donner envie de se rendre aux diverses manifestations proposées, avec repas champêtre offert, suivi d’un concert.

Bey.Ler.Bey c’est très décoiffant. D’où mes propos liminaires, évidemment. Ça pourrait être de la musique des Balkans, sauf que les Balkans c’est vaste, et qu’ils ne nous ont pas attendus pour inventer l’improvisation. Même radicale. Alors de notes tenues en notes répétées, de percussions rythmées selon des schémas réguliers en dérapages des mêmes, et avant de délivrer au final de chaque pièce des emballements balkaniques plus attendus, ou convenus, on découvre ce que peut donner cette approche rugueuse, intègre, pleine de surprises, d’un répertoire que les musiciens ont élaboré ensemble. (CD « Mauvais Oeil »/L’Autre Distribution, et plus récent « Mauvaise Langue »/Orkhêstra) La clarinette « turque » de Laurent Clouet est en fait de fabrication allemande, si j’ai bien compris elle utilise le système de clétage Albert, et elle est en sol et non en sib. Les informations techniques n’iront pas plus loin. On la joue plus « staccato » que legato, on peut varier l’attaque des notes par en dessous ce qui donne au discours son côté oriental, bref on voyage. Bey.Ler.Bey c’est le Bey des Bey, Bey de Tunis ou de Constantine, chef de tous les chefs, en attendant d’être renversé par plus fort que lui. Ne manquez pas ce trio s’il vient sur votre territoire, et programmateurs audacieux ne manquez pas d’audace.

Bey.Ler.Bey

Bey.Ler.Bey

Alors, Jazzèbre c’est donc des concerts, des rencontres, des piques-niques en montagne, des dégustations, des déplacements en bus (gratuit) vers des concerts en Catalogne Sud (ou Nord ?) à Gérone, et pour les musiciens c’est donc (retenez-moi sur mon célèbre couplet « et pourquoi pas à Bordeaux ? ») Macha Gharibian, le Funambule Trio & Aloua Idir, Sylvain Rifflet, un Jazzpon-T (très à la mode les ponts, ou les bridges, à croire que les coiffeurs pourraient être dentistes) avec Marti Serra et Ferdinand Doumerc, la Fanfare du Festival, institution emblématique de ce festival souriant et fédérateur, Géraldine Laurent « At Work » (deux fois), Tigran Hamasyan, La Scala, Guillaume Séguron, Sarah Murcia, DaDaDa Trio, Gilles Coronado, Vincent Courtois, John Greaves, Gaël Horellou, Watchdog, Youn Sun Nah. Et la projection de « Come Back, Africa » de Lionel Rogosin. Rien que pour ça on irait. Relisez. A bientôt.

Le patio de la maison

Le patio de la Maison

Philippe Méziat|Mais quoi ? Le bonheur ? Ce serait aller trop vite en besogne. La joie ? Ça y ressemble davantage. Et puis quel zèbre au fait ? Suivez…

29° Festival Jazzèbre, soirée de présentation avec le trio Bey.Ler.Bey.

Bey.Ler.Bey : Florian Demonsant (acc), Laurent Clouet (turkish-cl), Wassim Halal (Darbuka, Daf, Bendir)

Perpignan (je l’écris en français, mais en catalan, Perpinyà, c’est très beau également), Perpignan donc irradie de manifestations culturelles. C’est mon Figaro de ce matin qui le dit, non pas le quotidien (quelle idée !) mais le coiffeur qui m’accueille et s’occupe de mes (rares) cheveux blancs. Je vous garantis l’effet sidérant et assez désagréable du miroir devant lequel vous êtes obligés de rester, au moins une vingtaine de minutes. Avec ce final presque rituel, que Visconti a su restituer dans sa splendeur blanche et macabre, quand Dirk Bogarde, maquillé, rose à la boutonnière, s’entend dire par son barbier quelque chose du genre : « voilà, monsieur peut aller maintenant tranquillement vers son rendez-vous« . D’amour et de mort, on sait ça. Mais bon, c’est du cinéma et de la littérature. Et de la musique (Mahler). On y vient.

La maison du zèbre

La maison du zèbre

Après avoir dit quand même que le propos de mon Figaro était juste : actuellement se déroule dans la ville la 29° édition de « Visa Pour l’Image », un festival de photographie (photo journalisme) très couru et le plus important de France, avant la 29° édition également de « Jazzèbre », du 23 septembre au 22 octobre 2017. « Toute l’année il y a des choses à voir, entendre, et ceux qui disent le contraire c’est qu’ils ne cherchent rien. Alors évidemment ils ne trouvent rien ! » Hier soir en tous cas, une audience bien fournie dans la belle Casa Musicale a écouté ce que Yann Causse, directeur du Festival, avait prévu de faire voir et entendre pour donner envie de se rendre aux diverses manifestations proposées, avec repas champêtre offert, suivi d’un concert.

Bey.Ler.Bey c’est très décoiffant. D’où mes propos liminaires, évidemment. Ça pourrait être de la musique des Balkans, sauf que les Balkans c’est vaste, et qu’ils ne nous ont pas attendus pour inventer l’improvisation. Même radicale. Alors de notes tenues en notes répétées, de percussions rythmées selon des schémas réguliers en dérapages des mêmes, et avant de délivrer au final de chaque pièce des emballements balkaniques plus attendus, ou convenus, on découvre ce que peut donner cette approche rugueuse, intègre, pleine de surprises, d’un répertoire que les musiciens ont élaboré ensemble. (CD « Mauvais Oeil »/L’Autre Distribution, et plus récent « Mauvaise Langue »/Orkhêstra) La clarinette « turque » de Laurent Clouet est en fait de fabrication allemande, si j’ai bien compris elle utilise le système de clétage Albert, et elle est en sol et non en sib. Les informations techniques n’iront pas plus loin. On la joue plus « staccato » que legato, on peut varier l’attaque des notes par en dessous ce qui donne au discours son côté oriental, bref on voyage. Bey.Ler.Bey c’est le Bey des Bey, Bey de Tunis ou de Constantine, chef de tous les chefs, en attendant d’être renversé par plus fort que lui. Ne manquez pas ce trio s’il vient sur votre territoire, et programmateurs audacieux ne manquez pas d’audace.

Bey.Ler.Bey

Bey.Ler.Bey

Alors, Jazzèbre c’est donc des concerts, des rencontres, des piques-niques en montagne, des dégustations, des déplacements en bus (gratuit) vers des concerts en Catalogne Sud (ou Nord ?) à Gérone, et pour les musiciens c’est donc (retenez-moi sur mon célèbre couplet « et pourquoi pas à Bordeaux ? ») Macha Gharibian, le Funambule Trio & Aloua Idir, Sylvain Rifflet, un Jazzpon-T (très à la mode les ponts, ou les bridges, à croire que les coiffeurs pourraient être dentistes) avec Marti Serra et Ferdinand Doumerc, la Fanfare du Festival, institution emblématique de ce festival souriant et fédérateur, Géraldine Laurent « At Work » (deux fois), Tigran Hamasyan, La Scala, Guillaume Séguron, Sarah Murcia, DaDaDa Trio, Gilles Coronado, Vincent Courtois, John Greaves, Gaël Horellou, Watchdog, Youn Sun Nah. Et la projection de « Come Back, Africa » de Lionel Rogosin. Rien que pour ça on irait. Relisez. A bientôt.

Le patio de la maison

Le patio de la Maison

Philippe Méziat