Jazz live
Publié le 18 Août 2012

Jazz à Ramatuelle (1) : Aldo Romano

Le golfe de Saint-Tropez : son ciel d’azur, son soleil intense, ses starlettes en goguette, ses milliardaires russes et… son festival de jazz. À Ramatuelle, village médiéval surplombant la côte du haut de la colline du Paillas, cela fait déjà vingt-sept ans que le jazz a pris ses quartiers estivaux, sous l’impulsion d’une enthousiaste équipe de bénévoles locaux emmenés par Denis Antoine. À la clé : une programmation à la fois accessible et audacieuse, qui multiplie cette année les grandes têtes d’affiche et les exclusivités. Après une première soirée dédiée à la rencontre inédite des pianistes Yaron Herman et Jacky Terrasson – à laquelle je n’ai pu assister – ce fut au tour d’Aldo Romano d’enchanter hier soir la scène du théâtre de verdure.


Aldo Romano « Complete Communion » to Don Cherry »

Vendredi 17 août, théâtre de verdure, Ramatuelle (83)

Fabrizio Bosso (tp), Géraldine Laurent (as), Henri Texier (b), Aldo Romano (dm).


Contrairement aux autres affiches du festival, ce projet dédié aux compositions de Don Cherry était certes loin d’être inédit ou exclusif. J’avais d’ailleurs déjà pu l’écouter lors du dernier festival de La Villette, où il partageait l’affiche avec le trio de Jeff Ballard. Rien de commun pourtant, entre ces deux prestations. Était-ce le climat, la magie d’un lieu en plein air, ou le petit rosé local ? Allez savoir, toujours est-il que le concert d’hier me parut incomparablement supérieur au précédent. La musique de Don Cherry garde toujours quelque chose d’une naïveté enfantine qui appelle le jeu : et de fait, un sourire illumina plus d’une fois le visage d’Aldo Romano tandis qu’il stimulait ses camarades, au cours d’un set qui fit la part belle au « jouage » et à l’interaction, laissant de larges espaces à l’inspiration de Fabrizio Bosso, Géraldine Laurent et Henri Texier. Outre le répertoire de l’album, le groupe réserva quelques surprises au public, parmi lesquelles le Jayne d’Ornette Coleman (issu de l’album « Something Else!!!! ») ainsi qu’une version inattendue et très réussie de Black and Blue. Et enfin, en guise de rappel, une composition personnelle d’Aldo, Lontananza, qui prit ce soir-là des accents de Lonely Woman.


A partir de la semaine prochaine, vous aurez la possibilité d’écouter cette belle prestation sur le site de nos confrères de TSF Jazz, qui retransmettent en direct l’intégralité des concerts du festival sur leur antenne. Branchez-vous ce soir à 21 heures pour ce qui promet d’être l’événement de Jazz à Ramatuelle 2012 : l’Ekaya Septet d’Abdullah Ibrahim.


Pascal Rozat


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Le golfe de Saint-Tropez : son ciel d’azur, son soleil intense, ses starlettes en goguette, ses milliardaires russes et… son festival de jazz. À Ramatuelle, village médiéval surplombant la côte du haut de la colline du Paillas, cela fait déjà vingt-sept ans que le jazz a pris ses quartiers estivaux, sous l’impulsion d’une enthousiaste équipe de bénévoles locaux emmenés par Denis Antoine. À la clé : une programmation à la fois accessible et audacieuse, qui multiplie cette année les grandes têtes d’affiche et les exclusivités. Après une première soirée dédiée à la rencontre inédite des pianistes Yaron Herman et Jacky Terrasson – à laquelle je n’ai pu assister – ce fut au tour d’Aldo Romano d’enchanter hier soir la scène du théâtre de verdure.


Aldo Romano « Complete Communion » to Don Cherry »

Vendredi 17 août, théâtre de verdure, Ramatuelle (83)

Fabrizio Bosso (tp), Géraldine Laurent (as), Henri Texier (b), Aldo Romano (dm).


Contrairement aux autres affiches du festival, ce projet dédié aux compositions de Don Cherry était certes loin d’être inédit ou exclusif. J’avais d’ailleurs déjà pu l’écouter lors du dernier festival de La Villette, où il partageait l’affiche avec le trio de Jeff Ballard. Rien de commun pourtant, entre ces deux prestations. Était-ce le climat, la magie d’un lieu en plein air, ou le petit rosé local ? Allez savoir, toujours est-il que le concert d’hier me parut incomparablement supérieur au précédent. La musique de Don Cherry garde toujours quelque chose d’une naïveté enfantine qui appelle le jeu : et de fait, un sourire illumina plus d’une fois le visage d’Aldo Romano tandis qu’il stimulait ses camarades, au cours d’un set qui fit la part belle au « jouage » et à l’interaction, laissant de larges espaces à l’inspiration de Fabrizio Bosso, Géraldine Laurent et Henri Texier. Outre le répertoire de l’album, le groupe réserva quelques surprises au public, parmi lesquelles le Jayne d’Ornette Coleman (issu de l’album « Something Else!!!! ») ainsi qu’une version inattendue et très réussie de Black and Blue. Et enfin, en guise de rappel, une composition personnelle d’Aldo, Lontananza, qui prit ce soir-là des accents de Lonely Woman.


A partir de la semaine prochaine, vous aurez la possibilité d’écouter cette belle prestation sur le site de nos confrères de TSF Jazz, qui retransmettent en direct l’intégralité des concerts du festival sur leur antenne. Branchez-vous ce soir à 21 heures pour ce qui promet d’être l’événement de Jazz à Ramatuelle 2012 : l’Ekaya Septet d’Abdullah Ibrahim.


Pascal Rozat


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Le golfe de Saint-Tropez : son ciel d’azur, son soleil intense, ses starlettes en goguette, ses milliardaires russes et… son festival de jazz. À Ramatuelle, village médiéval surplombant la côte du haut de la colline du Paillas, cela fait déjà vingt-sept ans que le jazz a pris ses quartiers estivaux, sous l’impulsion d’une enthousiaste équipe de bénévoles locaux emmenés par Denis Antoine. À la clé : une programmation à la fois accessible et audacieuse, qui multiplie cette année les grandes têtes d’affiche et les exclusivités. Après une première soirée dédiée à la rencontre inédite des pianistes Yaron Herman et Jacky Terrasson – à laquelle je n’ai pu assister – ce fut au tour d’Aldo Romano d’enchanter hier soir la scène du théâtre de verdure.


Aldo Romano « Complete Communion » to Don Cherry »

Vendredi 17 août, théâtre de verdure, Ramatuelle (83)

Fabrizio Bosso (tp), Géraldine Laurent (as), Henri Texier (b), Aldo Romano (dm).


Contrairement aux autres affiches du festival, ce projet dédié aux compositions de Don Cherry était certes loin d’être inédit ou exclusif. J’avais d’ailleurs déjà pu l’écouter lors du dernier festival de La Villette, où il partageait l’affiche avec le trio de Jeff Ballard. Rien de commun pourtant, entre ces deux prestations. Était-ce le climat, la magie d’un lieu en plein air, ou le petit rosé local ? Allez savoir, toujours est-il que le concert d’hier me parut incomparablement supérieur au précédent. La musique de Don Cherry garde toujours quelque chose d’une naïveté enfantine qui appelle le jeu : et de fait, un sourire illumina plus d’une fois le visage d’Aldo Romano tandis qu’il stimulait ses camarades, au cours d’un set qui fit la part belle au « jouage » et à l’interaction, laissant de larges espaces à l’inspiration de Fabrizio Bosso, Géraldine Laurent et Henri Texier. Outre le répertoire de l’album, le groupe réserva quelques surprises au public, parmi lesquelles le Jayne d’Ornette Coleman (issu de l’album « Something Else!!!! ») ainsi qu’une version inattendue et très réussie de Black and Blue. Et enfin, en guise de rappel, une composition personnelle d’Aldo, Lontananza, qui prit ce soir-là des accents de Lonely Woman.


A partir de la semaine prochaine, vous aurez la possibilité d’écouter cette belle prestation sur le site de nos confrères de TSF Jazz, qui retransmettent en direct l’intégralité des concerts du festival sur leur antenne. Branchez-vous ce soir à 21 heures pour ce qui promet d’être l’événement de Jazz à Ramatuelle 2012 : l’Ekaya Septet d’Abdullah Ibrahim.


Pascal Rozat


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Le golfe de Saint-Tropez : son ciel d’azur, son soleil intense, ses starlettes en goguette, ses milliardaires russes et… son festival de jazz. À Ramatuelle, village médiéval surplombant la côte du haut de la colline du Paillas, cela fait déjà vingt-sept ans que le jazz a pris ses quartiers estivaux, sous l’impulsion d’une enthousiaste équipe de bénévoles locaux emmenés par Denis Antoine. À la clé : une programmation à la fois accessible et audacieuse, qui multiplie cette année les grandes têtes d’affiche et les exclusivités. Après une première soirée dédiée à la rencontre inédite des pianistes Yaron Herman et Jacky Terrasson – à laquelle je n’ai pu assister – ce fut au tour d’Aldo Romano d’enchanter hier soir la scène du théâtre de verdure.


Aldo Romano « Complete Communion » to Don Cherry »

Vendredi 17 août, théâtre de verdure, Ramatuelle (83)

Fabrizio Bosso (tp), Géraldine Laurent (as), Henri Texier (b), Aldo Romano (dm).


Contrairement aux autres affiches du festival, ce projet dédié aux compositions de Don Cherry était certes loin d’être inédit ou exclusif. J’avais d’ailleurs déjà pu l’écouter lors du dernier festival de La Villette, où il partageait l’affiche avec le trio de Jeff Ballard. Rien de commun pourtant, entre ces deux prestations. Était-ce le climat, la magie d’un lieu en plein air, ou le petit rosé local ? Allez savoir, toujours est-il que le concert d’hier me parut incomparablement supérieur au précédent. La musique de Don Cherry garde toujours quelque chose d’une naïveté enfantine qui appelle le jeu : et de fait, un sourire illumina plus d’une fois le visage d’Aldo Romano tandis qu’il stimulait ses camarades, au cours d’un set qui fit la part belle au « jouage » et à l’interaction, laissant de larges espaces à l’inspiration de Fabrizio Bosso, Géraldine Laurent et Henri Texier. Outre le répertoire de l’album, le groupe réserva quelques surprises au public, parmi lesquelles le Jayne d’Ornette Coleman (issu de l’album « Something Else!!!! ») ainsi qu’une version inattendue et très réussie de Black and Blue. Et enfin, en guise de rappel, une composition personnelle d’Aldo, Lontananza, qui prit ce soir-là des accents de Lonely Woman.


A partir de la semaine prochaine, vous aurez la possibilité d’écouter cette belle prestation sur le site de nos confrères de TSF Jazz, qui retransmettent en direct l’intégralité des concerts du festival sur leur antenne. Branchez-vous ce soir à 21 heures pour ce qui promet d’être l’événement de Jazz à Ramatuelle 2012 : l’Ekaya Septet d’Abdullah Ibrahim.


Pascal Rozat