Jazz live
Publié le 22 Mai 2015

Jazz in Arles, 20° édition, Misja Fitzgerald Michel, 80 years Barre Phillips "Listening"

On ne quitte pas Arles sans être passé chez Caro. Un bistrot qui est place du Forum, avec cette petite différence – même si ce n’est pas donné – que l’on est bien servi en vins comme en plats. Genre vins bios et même naturels, et plats simplement raffinés mais qui ne pèsent pas. Je donne plus de renseignements par la suite.

 

Alors www.chezcaro.fr, et 04 90 97 94 38

 

Misja Fitzgerald Michel (g)

 

80 years Barre Phillips « Listening » : Barre Phillips (b), Urs Leimgruber (ts, ss), Jacques Demierre (p)

 

Bonne surprise – pour moi – que ce récial de Misja, construit essentiellement sur des compositions personnelles, et un morceau de Nick Drake en rappel. Attitude musicale droite, sans fioritures, sans appuis cherchés sur le public, une manière d’être-là sans autre forme de présence que d’être-là. Un vrai « Dasein » heideggerien plein d’authenticité. C’est une idée dont il est devenu difficile d’user, mais elle s’impose dans le cas de ce musicien.

 

Le trio LDP, je venais d’en prendre au Mans, avec une certaine réticence je dois dire. En relisant mon compte-rendu, je reconnais avoir sans doute exagéré l’effet de « revival » de cette proposition de musique « improvisée », qui ne date au sens strict que de quinze ans, même si les codes remontent à bien plus loin. La Fonderie, au Mans, n’est sans doute pas le lieu idéal non plus, dans la mesure où la très vaste scène – utilisée pour le théâtre – est susceptible de voir se perdre un peu les meilleures intentions. Bref, dans l’intimité de la chapelle du Méjan, les dialogues entre Urs Leimgruber, violent, expressif, mais aussi capables de jouer dans les douceurs du souffle, Jacques Demierre, très brillant manipulateur de piano, du clavier aux entrailles, et Barre Phillips, la plupart du temps dans la tendresse et la réflexion – mais aussi le sourire – m’ont entrainé vers une agréable écoute, et des sentiments bien meilleurs. Pour information, Barre Phillips vient de créer à Vandoeuvre-les Nancy un opéra de son cru, avec un groupe nommé EMIR (Ensemble de Musiciens Improvisateurs en Résidence), Jacques Demierre soutient autant qu’il peut un projet de concert à trente pianos, et Urs Leimgruber a beaucoup travaillé pour mettre au point cette tournée des 80 ans de Barre Phillips, avec quand même un nombre considérable de dates. On dit donc « bravo messieurs » et encore. A Puget-Ville, Barre prépare aussi la remise en état d’un lieu destiné à des stages et à de la création musicale. On lui souhaite d’y parvenir.

 

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Ce soir Stéphane Kerecki 4tet, « Nouvelle Vague »

 

Philippe Méziat

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On ne quitte pas Arles sans être passé chez Caro. Un bistrot qui est place du Forum, avec cette petite différence – même si ce n’est pas donné – que l’on est bien servi en vins comme en plats. Genre vins bios et même naturels, et plats simplement raffinés mais qui ne pèsent pas. Je donne plus de renseignements par la suite.

 

Alors www.chezcaro.fr, et 04 90 97 94 38

 

Misja Fitzgerald Michel (g)

 

80 years Barre Phillips « Listening » : Barre Phillips (b), Urs Leimgruber (ts, ss), Jacques Demierre (p)

 

Bonne surprise – pour moi – que ce récial de Misja, construit essentiellement sur des compositions personnelles, et un morceau de Nick Drake en rappel. Attitude musicale droite, sans fioritures, sans appuis cherchés sur le public, une manière d’être-là sans autre forme de présence que d’être-là. Un vrai « Dasein » heideggerien plein d’authenticité. C’est une idée dont il est devenu difficile d’user, mais elle s’impose dans le cas de ce musicien.

 

Le trio LDP, je venais d’en prendre au Mans, avec une certaine réticence je dois dire. En relisant mon compte-rendu, je reconnais avoir sans doute exagéré l’effet de « revival » de cette proposition de musique « improvisée », qui ne date au sens strict que de quinze ans, même si les codes remontent à bien plus loin. La Fonderie, au Mans, n’est sans doute pas le lieu idéal non plus, dans la mesure où la très vaste scène – utilisée pour le théâtre – est susceptible de voir se perdre un peu les meilleures intentions. Bref, dans l’intimité de la chapelle du Méjan, les dialogues entre Urs Leimgruber, violent, expressif, mais aussi capables de jouer dans les douceurs du souffle, Jacques Demierre, très brillant manipulateur de piano, du clavier aux entrailles, et Barre Phillips, la plupart du temps dans la tendresse et la réflexion – mais aussi le sourire – m’ont entrainé vers une agréable écoute, et des sentiments bien meilleurs. Pour information, Barre Phillips vient de créer à Vandoeuvre-les Nancy un opéra de son cru, avec un groupe nommé EMIR (Ensemble de Musiciens Improvisateurs en Résidence), Jacques Demierre soutient autant qu’il peut un projet de concert à trente pianos, et Urs Leimgruber a beaucoup travaillé pour mettre au point cette tournée des 80 ans de Barre Phillips, avec quand même un nombre considérable de dates. On dit donc « bravo messieurs » et encore. A Puget-Ville, Barre prépare aussi la remise en état d’un lieu destiné à des stages et à de la création musicale. On lui souhaite d’y parvenir.

 

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Ce soir Stéphane Kerecki 4tet, « Nouvelle Vague »

 

Philippe Méziat

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On ne quitte pas Arles sans être passé chez Caro. Un bistrot qui est place du Forum, avec cette petite différence – même si ce n’est pas donné – que l’on est bien servi en vins comme en plats. Genre vins bios et même naturels, et plats simplement raffinés mais qui ne pèsent pas. Je donne plus de renseignements par la suite.

 

Alors www.chezcaro.fr, et 04 90 97 94 38

 

Misja Fitzgerald Michel (g)

 

80 years Barre Phillips « Listening » : Barre Phillips (b), Urs Leimgruber (ts, ss), Jacques Demierre (p)

 

Bonne surprise – pour moi – que ce récial de Misja, construit essentiellement sur des compositions personnelles, et un morceau de Nick Drake en rappel. Attitude musicale droite, sans fioritures, sans appuis cherchés sur le public, une manière d’être-là sans autre forme de présence que d’être-là. Un vrai « Dasein » heideggerien plein d’authenticité. C’est une idée dont il est devenu difficile d’user, mais elle s’impose dans le cas de ce musicien.

 

Le trio LDP, je venais d’en prendre au Mans, avec une certaine réticence je dois dire. En relisant mon compte-rendu, je reconnais avoir sans doute exagéré l’effet de « revival » de cette proposition de musique « improvisée », qui ne date au sens strict que de quinze ans, même si les codes remontent à bien plus loin. La Fonderie, au Mans, n’est sans doute pas le lieu idéal non plus, dans la mesure où la très vaste scène – utilisée pour le théâtre – est susceptible de voir se perdre un peu les meilleures intentions. Bref, dans l’intimité de la chapelle du Méjan, les dialogues entre Urs Leimgruber, violent, expressif, mais aussi capables de jouer dans les douceurs du souffle, Jacques Demierre, très brillant manipulateur de piano, du clavier aux entrailles, et Barre Phillips, la plupart du temps dans la tendresse et la réflexion – mais aussi le sourire – m’ont entrainé vers une agréable écoute, et des sentiments bien meilleurs. Pour information, Barre Phillips vient de créer à Vandoeuvre-les Nancy un opéra de son cru, avec un groupe nommé EMIR (Ensemble de Musiciens Improvisateurs en Résidence), Jacques Demierre soutient autant qu’il peut un projet de concert à trente pianos, et Urs Leimgruber a beaucoup travaillé pour mettre au point cette tournée des 80 ans de Barre Phillips, avec quand même un nombre considérable de dates. On dit donc « bravo messieurs » et encore. A Puget-Ville, Barre prépare aussi la remise en état d’un lieu destiné à des stages et à de la création musicale. On lui souhaite d’y parvenir.

 

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Ce soir Stéphane Kerecki 4tet, « Nouvelle Vague »

 

Philippe Méziat

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On ne quitte pas Arles sans être passé chez Caro. Un bistrot qui est place du Forum, avec cette petite différence – même si ce n’est pas donné – que l’on est bien servi en vins comme en plats. Genre vins bios et même naturels, et plats simplement raffinés mais qui ne pèsent pas. Je donne plus de renseignements par la suite.

 

Alors www.chezcaro.fr, et 04 90 97 94 38

 

Misja Fitzgerald Michel (g)

 

80 years Barre Phillips « Listening » : Barre Phillips (b), Urs Leimgruber (ts, ss), Jacques Demierre (p)

 

Bonne surprise – pour moi – que ce récial de Misja, construit essentiellement sur des compositions personnelles, et un morceau de Nick Drake en rappel. Attitude musicale droite, sans fioritures, sans appuis cherchés sur le public, une manière d’être-là sans autre forme de présence que d’être-là. Un vrai « Dasein » heideggerien plein d’authenticité. C’est une idée dont il est devenu difficile d’user, mais elle s’impose dans le cas de ce musicien.

 

Le trio LDP, je venais d’en prendre au Mans, avec une certaine réticence je dois dire. En relisant mon compte-rendu, je reconnais avoir sans doute exagéré l’effet de « revival » de cette proposition de musique « improvisée », qui ne date au sens strict que de quinze ans, même si les codes remontent à bien plus loin. La Fonderie, au Mans, n’est sans doute pas le lieu idéal non plus, dans la mesure où la très vaste scène – utilisée pour le théâtre – est susceptible de voir se perdre un peu les meilleures intentions. Bref, dans l’intimité de la chapelle du Méjan, les dialogues entre Urs Leimgruber, violent, expressif, mais aussi capables de jouer dans les douceurs du souffle, Jacques Demierre, très brillant manipulateur de piano, du clavier aux entrailles, et Barre Phillips, la plupart du temps dans la tendresse et la réflexion – mais aussi le sourire – m’ont entrainé vers une agréable écoute, et des sentiments bien meilleurs. Pour information, Barre Phillips vient de créer à Vandoeuvre-les Nancy un opéra de son cru, avec un groupe nommé EMIR (Ensemble de Musiciens Improvisateurs en Résidence), Jacques Demierre soutient autant qu’il peut un projet de concert à trente pianos, et Urs Leimgruber a beaucoup travaillé pour mettre au point cette tournée des 80 ans de Barre Phillips, avec quand même un nombre considérable de dates. On dit donc « bravo messieurs » et encore. A Puget-Ville, Barre prépare aussi la remise en état d’un lieu destiné à des stages et à de la création musicale. On lui souhaite d’y parvenir.

 

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Ce soir Stéphane Kerecki 4tet, « Nouvelle Vague »

 

Philippe Méziat